Nosferatu - Robert Eggers

[Genla]

Date de sortie : 1 janvier 2025 en salle
Genre : Epouvante-horreur
Réalisateur : Robert Eggers
Avec : Lily-Rose Depp, Bill Skarsgård, Willem Dafoe, Nicholas Hoult, Emma Corrin, Aaron Taylor-Johnson



Trailer :

[youtube]rQu9BxD_q6Q[/youtube]

[Zefurin]

Hé !!! J'aime bien !!!

[Next]

Je suis vendu au style Eggers. Facile de me faire acheter.

[NaughtyDog]

À voir si cette 3e version sera aussi bonne mais ça sent rudement bon !

[Prisoner]

Je suis vendu au style Eggers. Facile de me faire acheter.

C'est carrément ça. Peu importe, limite je vais finir par ne plus regarder les bande annonces, le style est pour moi donc j'irai. Un peu comme Ari Aster

[Redzing]

Je suis vendu au style Eggers. Facile de me faire acheter.

Idem ! J'ai adoré The Lighthouse et The Northman, le trailer est très bon, j'achète !

À voir si cette 3e version sera aussi bonne mais ça sent rudement bon !

Tu ne comptes que celui de 1922 et celui de 1979 ? Il me semble qu'il y en a eu d'autres... enfin tout dépend de comment on les considère. Nosferatu à Venise, avec Klaus Kinski également, ou Shadow of the Vampire (sur le tournage du film de 1922) sont certes un peu hors concours.

[Tulio]

Ce trailer est tellement alléchant qu'il me ferait presque oublier qu'il s'agit de la troisième adaptation de Dracula depuis l'an dernier (et la deuxième avec Nicholas Hoult).

[Next]

Ce trailer est tellement alléchant qu'il me ferait presque oublier qu'il s'agit de la troisième adaptation de Dracula depuis l'an dernier (et la deuxième avec Nicholas Hoult).

De base j'ai plutôt envie d'oublier les deux autres ça tombe bien.

[NaughtyDog]

Je vois le film mercredi : Universal est mega confiant pour montrer le film 2 mois et demi en avance

[Breaking the Bat]

Je vois le film mercredi : Universal est mega confiant pour montrer le film 2 mois et demi en avance

Ah oui ça sent bon, en projo presse, si ça n'a pas changé, c'est pas les plus faciles !

[NaughtyDog]

Bon je vais faire rapide : légère déception dans le sens où c'est bien Nosferatu comme on peut s'y attendre avec le soin de mise en scène impeccable d'Eggers.

Et voilà

En terme de fabrication c'est de toute beauté, que ce soit les scènes éclairées à la bougie, la production design gothique et une recondtitution de l'Allemagne/Roumanie du milieu du XIXe siecle..tout concourt à pleinement embrasser le folklore.

Mais pour le reste si on connait Dracula/Nosferatu, peu de choses sont réellement inédites, si ce n'est une rencontre avec les tziganes (pour mieux créer l'anticipation d'Orlok), une fin sensiblement différente et des scènes de possession semblant provenir de l'Exorciste.

Le cast est très bon (Willem Dafoe et Lily-Rose Depp en tête), tandis que Bill Skarsgard disparait complètement derrière le maquillage d'un Orlok curieusement period-accurate (accent et look roumain en prime).

Ça manque peut-etre un peu de frisson et d'effroi à mon sens mais ça reste solide. Mais c'est clairement le 4e film dur 4 dans le classement de sa filmo

3 ou 3.5/5

[MisterM]

Ah flûte !
Enfin j'irai quand même le voir.

[NaughtyDog]

Oui c'est à voir et y a de très bonnes choses dedans

Mais concrètement je trouve pas qu'Eggers transcende ou se réapproprie vraiment le matériau de base

[julien03300]

bonjour,il y avait une AVP hier soir,je n'y était pas mais je remonte le post si vous voulez poster des avis.

[Breaking the Bat]

Vu hier et j'ai plutôt bien aimé !
Pour moi Eggers est un réalisateur particulier. J'ai vu ces quatre films, que j'aime tous à divers degrés (Lighthouse en tête, Northman en dernier). Je trouve à ces films des vrais moments de cinéma, des trucs où je suis scotché à mon siège devant le visuel offert, le sens du cadre, sa mise en scène... tout en pouvant à d'autres moments avoir le sentiment de me faire poliment chier, mais presque dans le bon sens du terme !

Et bien son Nosferatu c'est un peu tout ça. À titre de comparaison, je ne peux me référer qu'à l'original, n'ayant pas pu encore voir le Herzog. Ayant grandi avec des versions plus modernes de Dracula, et bien que je reconnaisse ses qualités, surtout pour l'époque et dans l'histoire du cinéma, le film de 1922 ne m'a pas laissé un souvenir impérissable !

L'amour d'Eggers pour l'original et surtout pour Orlock est là, rien à dire. Globalement, le film n'offre rien de plus que l'original. La même histoire, juste plus développée. Par petites touches, Eggers parvient néanmoins à se démarquer par des ajouts intéressants :
- Un Comte Orlock différent plus massif, avec un look qui tranche, son phrasé aussi, qui pour ma part est un gros plus qui prend le temps de se dévoiler
- Un côté plus rentre dedans et brutal, via le gore de certaines scènes, ses cuts très secs, le travail sur le son et un rapport plus sexuel entre le Comte et Ellen, qui confère au film de petits moments dérangeants
Rajouter là-dessus un vrai travail de mise en scène, la photo à tomber (l'éclairage juste au feu ou aux bougies ), sur les décors et les costumes. On se croirait vraiment en 1838. Le casting fait le reste, chaque comédien portant comme il faut son personnage. Bill Skarsgård, Lily-Rose Depp et Willem Dafoe tirent bien-sûr leur épingle du jeu !

Seul bémol qui risque de revenir souvent : le film n'est guère effrayant. Là où Eggers aurait pu offrir un vrai plus. Il arrive néanmoins à créer un film d'atmosphère que j'ai pour ma part trouvé assez oppressante par moments à défaut d'être effrayante !
Le film risque de diviser et de laisser certaines personnes de par certains choix d'Eggers, qui flirtent parfois avec le guignolesque mais sans jamais tomber dedans de mon côté !

Un bon gros morceau de ciné pour cette fin d'année en tout cas. Je retournerais sans doute voir le film en attendant évidemment le prochain du bonhomme !

[Tulio]

Une réinterprétation plaisante du film de Murnau, mais qui n'apporte rien de nouveau au mythe de Dracula.

Si Bill Skarsgård est méconnaissable dans le rôle du comte Orlok, c'est surtout Lily-Rose Depp qui tire son épingle du jeu lors des séquences de possession. Mon plus gros reproche concerne le fait qu'Orlok ne soit jamais menaçant, sa ressemblance avec Megamind n'y étant pas étrangère.

Bien que l'on retrouve le goût d'Eggers pour le paganisme européen, il s'agit certainement de son film le moins intéressant, malgré sa maîtrise formelle.

Et quelle mer le comte Orlok traverse-t-il pour se rendre de la Transylvanie à l'Allemagne ?

[MisterM]

C'était pas loin d'être mauvais.
J'ai pourtant passé un bon moment, emporté par les décors, la mise en scène assez classieuse, les éclairages sublimes, les acteurs souvent bons voire plus et des dialogues agréablement travaillés. Beaucoup de qualités...
... mais pour raconter quoi ? Seul le thème (habituel) du viol semble traité, de manière assez molle de toute façon. Car c'est lent, uniformément lent, sans rupture de rythme suffisante. Aucune surprise à attendre du scénario non plus, la fin est particulièrement faible et expédiée vu la longueur (lenteur...) générale du film.
Et pire encore, ça confine au grotesque : Herr Knock, les gitans, la moustache d'Orlock, Sievers etc. On sent bien qu'Eggers est empêtré dans l'ombre du Coppola, qui assumait mieux sa volonté d'exagération.

5/10

Et quelle mer le comte Orlok traverse-t-il pour se rendre de la Transylvanie à l'Allemagne ?

Mer Noire, Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du Nord.

[Tulio]

Beaucoup de qualités...
... mais pour raconter quoi ?

C'est plus ou moins la réflexion que je me suis faite à la fin du film : tout ça pour ça ?

Il n'y a même pas l'idée selon laquelle Ellen serait la réincarnation de la défunte épouse d'Orlok. Non non, ce dernier veut juste tirer son coup.

Mer Noire, Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du Nord.

Il n'était pas si pressé que ça de tremper le biscuit le Orlok.

Allemagne qui, maintenant que j'y pense, n'existait techniquement pas en 1838...

[MisterM]

Il n'était pas si pressé que ça de tremper le biscuit le Orlok.

En vrai c'était probablement le chemin le plus rapide : un navire se déplace jour et nuit, à vitesse (à peu près) constante, tandis qu'un attelage avance au pas la moitié du temps, doit traverser les montagnes et 1500km jusqu'à Hanovre (probablement la ville dont Wisburg est inspirée).
Le cercueil est aussi plus à l'abri au fond d'une cale que dans un chariot même fermé.
Sans parler des casse-croûte à disposition. Ce con de marin qui descend seul la nuit tuer un vampire bordel

[Zefurin]

Sans parler des casse-croûte à disposition. Ce con de marin qui descend seul la nuit tuer un vampire bordel

Il a clairement pas vu... VAMPIRES



L'équipe de Jack Craven a tréééés bien compris la méthode pour descendre les goules :
- En groupe
- De jour.
- De l'eau bénite
- Des pieux en argent.
- Des protèges cou.

Quand la nuit tombe... tu lèves le camp pour aller aux putes dans le motel le plus proche de la région.

John Carpenter a déjà théorisé TOUT le métier de chasseur de vampire en 15 minutes de film.

[Tulio]

Sans parler des casse-croûte à disposition. Ce con de marin qui descend seul la nuit tuer un vampire bordel

C'est un autre reproche que j'adresserais au film : je n'ai jamais eu l'impression qu'Orlok avait constamment besoin de sang pour subsister. Le type vit seul dans son château, entouré de gitans ne demandant qu'à le trucider, et on est censé déduire que celui-ci descend régulièrement se nourrir parmi eux.

Je pensais aussi qu'il retrouverait sa jeunesse au fur et à mesure de ses victimes mais non, il conserve le même corps putréfié jusqu'à la fin.

Quand la nuit tombe... tu lèves le camp pour aller aux putes dans le motel le plus proche de la région.

Et tu dors quand avec un tel emploi du temps ?

[MisterM]

L'équipe de Jack Craven a tréééés bien compris la méthode pour descendre les goules :
- En groupe
- De jour.
- De l'eau bénite
- Des pieux en argent.
- Des protèges cou.

On ne peut pas non plus demander à un simple marin d'être un spécialiste de la chasse au vampire.
Mais y a un juste milieu avec ce qu'on voit dans le film ! Surtout que le public, lui, en est un tellement c'est une part de notre culture pop.
En plus il annonce son intention à son collègue juste à côté "je vais détruire ce mal" et l'autre... bah... que dalle. Même pas un "bonne idée, profites-en pour me remonter une bouteille de rhum stp".

C'est un autre reproche que j'adresserais au film : je n'ai jamais eu l'impression qu'Orlok avait constamment besoin de sang pour subsister. Le type vit seul dans son château, entouré de gitans ne demandant qu'à le trucider, et on est censé déduire que celui-ci descend régulièrement se nourrir parmi eux.

Je pensais aussi qu'il retrouverait sa jeunesse au fur et à mesure de ses victimes mais non, il conserve le même corps putréfié jusqu'à la fin.

J'ai exactement pensé la même chose, et plutôt déçu d'être resté coincé avec ce design pas terrible pour Orlok.
De manière générale c'était vraiment décevant que Egger ne profite pas du statut "contrefaçon de Dracula" pour développer sa propre mythologie et apporter un peu de neuf.

[Next]

Pour ma part je vais me ranger du côté de ceux qui ont apprécié la séance et le film.
J'ai lu vos critiques avant de faire ce post, je les comprends en soi, notamment sur le fait que ça ne transfigure ou ne réinvente pas le mythe tel qu'on le connait, mais tout ça ne m'a vraiment aucunement gêné. J'aime cette représentation et le design de Orlok, elle a fait son effet sur moi et son phrasé a participé à "l'envoûtement" que m'a procuré le film. J'étais à fond de la première à la dernière image, je n'ai ressenti aucune longueur ou manque de rythme, et contrairement à ce que j'ai lu, j'aime aussi beaucoup le final perso.

Après formellement, c'est du Eggers pur jus, avec ses traits caractéristiques de réalisation et notamment sa proportion à faire des 360°. Clivant, mais perso j'adore ça et j'en redemande. C'est millimétré de A à Z et chaque composition de plan est une véritable peinture gothique et un régal pour les yeux. Le tout encore enjolivé par le travail sur les lumières.

Le casting est impeccable, à commencer par Lily Rose-Depp qui crève l'écran (surtout dans les scènes de "possession" où ses qualités physiques de danseuse aident forcément).
Content aussi de voir Aaron Taylor-Johnson avoir l'occasion de vite rebondir après la cata Kraven, même si ce n'est pas lui qui ressort le plus du long métrage parmi les personnages masculins.

Le film ne fait pas vraiment peur, malgré 2 ou 3 jump scares assez téléphoné, mais son horreur tient plus d'une certaine brutalité que dans la recherche de l'effroi. La violence du film est fugace, mais malgré tout impactante.

[Redzing]

Appréciant le style Eggers, je ne pouvais pas passer à côté de Nosferatu !

Je rejoins l'avis général. Un remake de Nosferatu qui ne se démarque pas du récit des versions précédentes. Une toute petite originalité dans la relation entre la fiancée et le vampire Orlok (celui-ci devient un ex toxique, pourquoi pas c'est à la mode). Mais globalement, si vous avez vu les films de 1922 et/ou 1979, l'histoire sera en pilotage automatique.

Je m'étonne d'ailleurs de ce choix, alors qu'à côté Eggers a pondu des films assez originaux. Trop grand respect pour l'oeuvre d'origine ? Imposition du studio ? Choix le plus commercial pour se remettre du bide The Northman ? Remarque si c'est la dernière option c'est réussi, Nosferatu a déjà tapé les 100 millions pour un budget de 50.

Mais à côté, le seul vrai défaut pour moi c'est que c'est un peu longuet dans l'acte central. 2h12 quand les précédents duraient 1h30 et 1h45 (et encore, celui de Herzog était déjà très lent).
Quelques scènes pas vraiment utile, et des maladresses dans le récit.
Le marin qui tente de tuer Nosferatu, c'est inutile, c'était juste histoire de mettre une tuerie de plus.
La mort de la famille Harding, c'était complètement téléphoné, ils ne servent à rien au récit si ce n'est de victime (les deux gamines en particulier).
Les morsures que Thomas Hutter ne montre qu'à la fin, alors qu'il aurait pu les dévoiler bien plus tôt.

Tout le reste, c'est du travail d'orfèvre et ça fait plaisir de voir ça en salles. Montage sonore aux petits oignons, éclairage à tomber par terre, décors et reconstitutions excellents. L'ambiance macabre est très bien instaurée et maintenue. Je retiens en particulier toute l'arrivée dans les Carpates.
Les acteurs sont très bons (à part peut-être ATJ qui en fait un peu des caisses). Surtout Lily-Rose Depp, très bonne alternative à Anya Taylor-Joy initialement approchée. Et j'ai particulièrement aimé les dialogues en anglais du 19ème. Le vocabulaire est bien relevé, on voit rarement des films écrits comme cela, a fortiori américain. Evidemment cela ne vient ni du film de 1922 (muet) ni de 1979 (en allemand), j'ignore si Eggers s'est inspiré du roman Dracula ou s'il a inventé les dialogues. Ca ne m'étonnerait pas vu son aisance avec l'anglais ancien dans The Lighthouse.

[Mothra2000]

le films reste assez surprenant dans son ambiance..on a plus l habitude de voir ca au cinema..
meme si la duree est longue..et des passages auraient peu etre ecourtes..
on sent une ambiance sombre et les reconstitutions d epoque sont reussies..le roman Dracule utilise effectivement certaines tournures de phrases que l on voit dans le film..
c est bien d epoque..
perso je prefere encore un certain classicisme pour ce style de sujet..on se sent plus en terrain familier..

[MisterM]

On peut clairement dire que c'est un objet magnifiquement fabriqué, j'ai plutôt eu tendance à le démonter ici mais encore une fois j'ai passé une bonne séance, sans m'ennuyer une seconde, à apprécier les images. Plusieurs interprétations très solides aussi, à commencer par le couple et Depp au sommet.
Peut-être aussi que mon impression a été influencée par le couple qui rigolait à côté. Mais avouons que la scène des tziganes qui dansent avait une furieuse vibe Van Helsing.

En tout cas content qu'il soit parti pour être un succès commercial, ne serait-ce que pour l'exigence formelle d'Eggers pas forcément grand public. Ca rappelle l'indéboulonnable attrait du vampire au cinéma, plus de 100 ans qu'il est à la mode sans interruption !!!

[Next]

Peut-être aussi que mon impression a été influencée par le couple qui rigolait à côté.

Moi j'ai eu droit à une dame qui ronflait (après même pas 5min de film) en faisant les mêmes bruits/grognements que Orlock. Ca m'a peut-être aussi bien mis dans l'ambiance.

[Mothra2000]

Mister M et Next
On peut dire que vous etiez dans une certane ambiance avec le public a proximite

Sinon oui la figure du.Vampire est intemporelle .elle remonte meme a l Antiquite..sous une forme differente..ce sont des personnages archetypes tres ancres dans la psyche humaine...

[MisterM]

Moi j'ai eu droit à une dame qui ronflait (après même pas 5min de film) en faisant les mêmes bruits/grognements que Orlock. Ca m'a peut-être aussi bien mis dans l'ambiance.

La dernière fois que ça m'est arrivé c'était devant Les 8 Salopards, là par contre ça n'a pas aidé à encaisser les 45mn d'intro dans la neige.

[MisterM]

ce sont des personnages archetypes tres ancres dans la psyche humaine...

C'est clairement le cas, en fait le vampire en croise un certain nombre, notamment celui de l'Etranger/Changeforme.
Une des raisons pour laquelle j'ai été déçu, a posteriori, c'est justement le manque d'ambigüité d'Orlok alors qu'Eggers avait excellé là-dessus dans The Lighthouse.

[aureliagreen]

L'équipe de Jack Craven a tréééés bien compris la méthode pour descendre les goules :
- En groupe
- De jour.
- De l'eau bénite
- Des pieux en argent.
- Des protèges cou.

Euh... Je viens justement de revoir Vampires, en mettant l'accent sur certaines scènes iconiques avec un double visionnage. Et je crois bien que l'eau bénite ne marche pas, pas plus que les croix comme on le voit clairement à un moment (en dépit du caractère clairement religieux de la nature des vampires dans ce film – tiré d'un roman). Mais Carpenter montre adroitement comment les chasseurs de mort-vivants parviennent à tirer profit de tout un arsenal pour mener à bien leurs tâches, y compris des armes sensées être inefficaces contre les vampires (mais capables de les neutraliser ou de les tenir en respect assez longtemps pour agir en tranquillité contre eux). Et le coup des protections au cou est bien vu.

[Zefurin]

L'équipe de Jack Craven a tréééés bien compris la méthode pour descendre les goules :
- En groupe
- De jour.
- De l'eau bénite
- Des pieux en argent.
- Des protèges cou.

Euh... Je viens justement de revoir Vampires, en mettant l'accent sur certaines scènes iconiques avec un double visionnage. Et je crois bien que l'eau bénite ne marche pas, pas plus que les croix comme on le voit clairement à un moment (en dépit du caractère clairement religieux de la nature des vampires dans ce film – tiré d'un roman). Mais Carpenter montre adroitement comment les chasseurs de mort-vivants parviennent à tirer profit de tout un arsenal pour mener à bien leurs tâches, y compris des armes sensées être inefficaces contre les vampires (mais capables de les neutraliser ou de les tenir en respect assez longtemps pour agir en tranquillité contre eux). Et le coup des protections au cou est bien vu.

Les croix effectivement ne marchent pas dans mes souvenirs... mais les pieux par contre sont primordiaux. Je pensais qu'ils utilisaient de l'eau bénite à un moment, mais effectivement, je me suis peut-être trompé.
Je me souviens par contre en revanche que l'ail ne fonctionne pas : le héros l'explique et insiste bien au jeune prêtre qui rejoins sa team.

J'avais surtout adoré le concept aussi de la poulie reliée à la voiture pour faire sortir les vampire de leurs repaires au grand jour.
Ce film avait tellement de bonnes idées.

[Redzing]

Les règles pour tuer les vampires ça me fait toujours marrer...
Dans les films de la Hammer, Dracula et ses sbires meurent de tellement de façon différentes que les vampires perdent toute crédibilité. Quand il est dit qu'on peut les tuer à l'eau claire et que l'un d'eux périt avec une douche...
(à leur décharge, à côté Dracula parvenait à chaque film à ressusciter, de manière tirée par les cheveux aussi...)

Dans le roman Dracula, Lucy version vampire est empalée, décapitée, et sa tête fourrée d'ail (ils se moquent de ça d'ailleurs dans Dracula Dead and Loving it avec Leslie Nielsen).

[Next]

Je me souviens que durant mon adolescence j'ai regardé en boucle Vampires
Mais bizarrement aujourd'hui, je ne me souviens quasiment que de l'intro du film. Faudrait que je vois comment ça a vieilli un de ces quatre...

[Zefurin]

Ce film est tellement...





Et cette VF...

Je crois qu'en plus j'ai découvert James Wood sur ce film... a partir de là, il était rentré dans la légende et je n'ai jamais pu le voir autrement qu'en chasseur de vampire cynique qui se moque de l'entrejambe d'un vampire. .
Sheryl "Laura Palmer" Lee révélée par Twin Peaks est au casting... faisant d'elle une actrice que j'érigerai comme l'une des plus chanceuse d'Hollywood : avoir pu jouer pour David Lynch et John Carpenter.

[Mothra2000]

Nosferatu 172 millions au box office..bravo

[Redzing]

Oui, je suis bien content pour Robert Eggers ! Surtout après le bide de Northman, ça va lui refaire une santé.

Même si Nosferatu est à mon sens son film le moins intéressant, ça reste une réussite !

[Mothra2000]

Oui, je suis bien content pour Robert Eggers ! Surtout après le bide de Northman, ça va lui refaire une santé.

Même si Nosferatu est à mon sens son film le moins intéressant, ça reste une réussite !

oui tout a fait..ca peut faire au revenir au cinema ce genre de films et de budgets..

[aureliagreen]

Pour ma part je vais me ranger du côté de ceux qui ont apprécié la séance et le film.
J'ai lu vos critiques avant de faire ce post, je les comprends en soi, notamment sur le fait que ça ne transfigure ou ne réinvente pas le mythe tel qu'on le connait, mais tout ça ne m'a vraiment aucunement gêné. J'aime cette représentation et le design de Orlok, elle a fait son effet sur moi et son phrasé a participé à "l'envoûtement" que m'a procuré le film. J'étais à fond de la première à la dernière image, je n'ai ressenti aucune longueur ou manque de rythme, et contrairement à ce que j'ai lu, j'aime aussi beaucoup le final perso.

Je suis d'accord dans l'ensemble.
J'ai noté qu'au niveau du récit comme de la représentation esthétique, Eggers ne s'est pas limité pas au film de Murnau, mais a puisé dans différentes versions de Dracula/Nosferatu, avec quelques ajouts de son cru (les possessions, notamment, et une fin qui relève du bon démarquage dans la fidélité). Il a montré aussi un désir de coller au contexte historique, parfois en retrouvant le roman quand celui-ci lui est fidèle, notamment par l'aspect d'Orlok, et également en renvoyant encore plus directement que ce dernier à la représentation folklorique du vampire ; ainsi la scène d'exhumation d'un présumé revenant, l'empalement étant réalisé comme il se faisait alors (et non comme habituellement dans les fictions), ou la façon sauvage que peut avoir Orlok de sucer le sang en mordant à pleines dents.

Du point de vue purement artistique, ce souci de renvoyer à différentes facettes de la mythologie n'empêche pas Eggers de s'adonner à ses compositions ciselées dignes d'un Kubrick (les scènes d'éclairage à la bougie...), pour nous livrer une merveille d'atmosphère gothique et lugubre. Un vrai film d'ambiance draculien comme on n'en a pas beaucoup vu ces dernières décennies, et cela me satisfait entièrement.