The White Lotus (HBO, Max)
Posté : dim. 13 avr. 2025 10:37
Je suis en train de rattraper The White Lotus, belle satire tragicomique des (ultra)riches blancs américains.
Les persos y sont un volontaire festival de clichés racistes, de genres, générationnels ou de mépris de classe. De quoi nourrir le propos social sur de nombreux épisodes.
Presque tous aussi détestables les uns que les autres, même si la magie des dialogues et leur progression/introspection fait qu'on finit par s'y attacher tout de même. Et ce non manichéisme fait plutôt du bien, en plus d'être très dans l'époque.
On sait aussi dès les premières images des saisons 1 et 2 que tout le monde n'en ressortira pas vivant, sans savoir qui, et tous ont suffisamment à détester et/ou sont suffisamment détestables pour que le suspens reste entier jusqu'au dernier épisode. Une sorte de "whodunnit" inversé finalement. Sans qu'il ne s'agisse du tout de l'intérêt principal, cela induit un fil rouge suffisant pour le spectateur.
Je ne parle pas de la troisième saison qui vient de se terminer, ne l'ayant pas encore vue, mais les deux premières sont d'un niveau assez équivalent.
Bien que dans une situation de "binge", le fait que le casting et décor change entre les deux saisons soit un petit frein temporaire à l'immersion, le temps de faire le deuil du casting qui précède.
La première saison se déroule au White Lotus de Hawaï et voit dans son casting entre autres Sidney Sweeney, Steve Zahn, Jennifer Coolidge, Fred Hechinger ou encore Alexandra Daddario. Seule cette dernière n'y est pas foncièrement antipathique au départ.
La seconde se déroule en Sicile et on y trouve cette fois Aubrey Plaza, Theo James, Haley Lu Richardson, Adam DiMarco...
Dans les deux cas, les prestations sont assez savoureuses.
Et ils doivent donner de leur personne puisqu'il va sans dire que c'est assez féroce, cru et non dénué de scènes de sexe. Tout passe à la moulinette de Mike White : la culture woke au sens large, l'impact de #MeToo sur la gente masculine, les restes du colonialisme ou même l'impact du (sur)travail dans la vie familiale à l'ère du télétravail.
Ma seule crainte à ce stade est qu'il n'y ait plus suffisamment à dire pour la saison 3 que je m'apprête à démarrer et que l'on arrive dans une forme de redite. Mais je laisse le bénéfice du doute. Surtout que le casting est encore une fois classieux.
Les persos y sont un volontaire festival de clichés racistes, de genres, générationnels ou de mépris de classe. De quoi nourrir le propos social sur de nombreux épisodes.
Presque tous aussi détestables les uns que les autres, même si la magie des dialogues et leur progression/introspection fait qu'on finit par s'y attacher tout de même. Et ce non manichéisme fait plutôt du bien, en plus d'être très dans l'époque.
On sait aussi dès les premières images des saisons 1 et 2 que tout le monde n'en ressortira pas vivant, sans savoir qui, et tous ont suffisamment à détester et/ou sont suffisamment détestables pour que le suspens reste entier jusqu'au dernier épisode. Une sorte de "whodunnit" inversé finalement. Sans qu'il ne s'agisse du tout de l'intérêt principal, cela induit un fil rouge suffisant pour le spectateur.
Je ne parle pas de la troisième saison qui vient de se terminer, ne l'ayant pas encore vue, mais les deux premières sont d'un niveau assez équivalent.
Bien que dans une situation de "binge", le fait que le casting et décor change entre les deux saisons soit un petit frein temporaire à l'immersion, le temps de faire le deuil du casting qui précède.
La première saison se déroule au White Lotus de Hawaï et voit dans son casting entre autres Sidney Sweeney, Steve Zahn, Jennifer Coolidge, Fred Hechinger ou encore Alexandra Daddario. Seule cette dernière n'y est pas foncièrement antipathique au départ.
La seconde se déroule en Sicile et on y trouve cette fois Aubrey Plaza, Theo James, Haley Lu Richardson, Adam DiMarco...
Dans les deux cas, les prestations sont assez savoureuses.
Et ils doivent donner de leur personne puisqu'il va sans dire que c'est assez féroce, cru et non dénué de scènes de sexe. Tout passe à la moulinette de Mike White : la culture woke au sens large, l'impact de #MeToo sur la gente masculine, les restes du colonialisme ou même l'impact du (sur)travail dans la vie familiale à l'ère du télétravail.
Ma seule crainte à ce stade est qu'il n'y ait plus suffisamment à dire pour la saison 3 que je m'apprête à démarrer et que l'on arrive dans une forme de redite. Mais je laisse le bénéfice du doute. Surtout que le casting est encore une fois classieux.