Le Centre de Visionnage : Films et débats
Posté : mar. 11 mars 2025 19:10
@yhi ah oui ? Ok cool. En regardant sa filmo j'ai noté "Postcards from the zoo" dont le pitch m'intriguait. C'est un de ceux dont tu parles ?
Les Forum de Allociné ne répondent plus ? Pas de soucis, Allo-Le-G est là pour vous !
https://allo-le-g.fr/
Merci. Topito ! je les avais oubliés ceux-làKit a écrit : ↑sam. 8 mars 2025 18:00https://www.topito.com/top-realisateurs ... pres-filmsgroil_groil a écrit : ↑sam. 8 mars 2025 17:45
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James Whale réalise ici un autoremake de son film Le Baiser devant le Miroir. C'est un bon film, mais moins réussi que l'original toutefois. Je connais peu de cas de cinéastes qui s'autoremakent dans l'histoire du cinéma. Comme ça je pense à Hitchcock et ses deux Homme qui en savait trop, ainsi que George Sluizer avec L'Homme qui voulait savoir puis La Disparue, mais c'est tout. Si vous avez d'autres exemples, je suis preneur.
Vittorio Storaro directeur photographie , il a fait quasi tous les films de Bertolucci (oscar pour dernier empereur ) et trois ou quatre films de Copollagroil_groil a écrit : ↑ven. 14 mars 2025 10:17
J'ai découvert ce film récemment et c'est déjà la 4ème fois que je vois en 4 ans. Chef-d'oeuvre absolu, sorte de croisement improbable entre Voyage en Italie et Profession Reporter, je ne sais comment décrire ce film qui comme aucun autre me donne la sensation de voyager avec les personnages. Il me fascine. Et qui plus est, j'ai rarement vu une photo aussi belle, chaque plan étant absolument sublime, surtout les extérieurs évidemment, et il n'y a quasiment que ça. Je pourrai le revoir demain.
à mon humble opinion, il ne fallait pas qu'elle joue dans son propre film. Et ce personnage, peut être, aurait été sauvéTamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 17 mars 2025 11:07 Le bât blesse plutôt sur le 3eme personnage plus faible, alors que son point de départ m'intéressait tout autant, et fait d'autant plus surprenant : elle est jouée par la réalisatrice du film !
Qu'il s’agit d'une comédie, loufoque de surcroit, je n'ai rien contre mais, elle se veut politique aussi non ? Or, on a l'impression que la médecine (la psychiatrie ou pas) reste quasiment le seul horizon.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 17 mars 2025 14:26 Je t'avoue, je ne comprends pas l'idée. Par exemple, pour toi, le film serait autre si jamais dans l'une des dernières scènes de confrontation (soit les flics qui rubalisent le batiment, soit l'intervention des gens de HP lors du gala à la fin) ça aurait abouti à un mort ? J'ai pas la vision.
Après, je ne comprends pas non plus l'idée de dire que le film est mou, donc bon![]()
Je comprends mieux ta critique, mais je ne la partage pas.sokol a écrit : ↑lun. 17 mars 2025 15:36Qu'il s’agit d'une comédie, loufoque de surcroit, je n'ai rien contre mais, elle se veut politique aussi non ? Or, on a l'impression que la médecine (la psychiatrie ou pas) reste quasiment le seul horizon.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 17 mars 2025 14:26 Je t'avoue, je ne comprends pas l'idée. Par exemple, pour toi, le film serait autre si jamais dans l'une des dernières scènes de confrontation (soit les flics qui rubalisent le batiment, soit l'intervention des gens de HP lors du gala à la fin) ça aurait abouti à un mort ? J'ai pas la vision.
Après, je ne comprends pas non plus l'idée de dire que le film est mou, donc bon![]()
Quand je dis qu'il fallait avoir, peut être, des "mort-d'homme", ce n'est pas à moi de le proposer à tel ou tel niveau du scénario (puis, je le dis plutôt figurativement puisque la forme grammaticale "il y a mort d'homme" n'existe même pas) mais ceux qui pensent que c'est une comédie optimiste, se trompent car, selon moi, c'est plutôt une comédie légère (molle...)
Justement (et je partage ton opinion), en quelque sorte, la faiblesse de ce personnage est le reflet de la faiblesse du film. Je pense que ce n'est pas un hasard qu'il soit joué par la réalisatrice : c'est comme si elle ne savait pas trop quoi faire et du coup, elle a joué le role, disons, central du film (puisqu'il commence avec elle).Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 17 mars 2025 20:02 évidemment, je ne parle pas du 3ème personnage, qui lui pour le coup n'évolue pas, mais comme je disais elle est le point faible du film)
On croit qu'il est central pour les deux raisons que tu évoques (c'est la réal+on commence sur elle) mais finalement elle ne l'est pas du tout.sokol a écrit : ↑mar. 18 mars 2025 09:26Justement (et je partage ton opinion), en quelque sorte, la faiblesse de ce personnage est le reflet de la faiblesse du film. Je pense que ce n'est pas un hasard qu'il soit joué par la réalisatrice : c'est comme si elle ne savait pas trop quoi faire et du coup, elle a joué le role, disons, central du film (puisqu'il commence avec elle).Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 17 mars 2025 20:02 évidemment, je ne parle pas du 3ème personnage, qui lui pour le coup n'évolue pas, mais comme je disais elle est le point faible du film)
Cela dit, c'est un film qui mérite largement d’être vu, la preuve, on en parle
je ne l'ai vu qu'une fois, lors de sa sortie au cinoche, je l'avais bien aimé et Paulinagroil_groil a écrit : ↑ven. 21 mars 2025 08:21
Magnum (oui, Tom Selleck s'appellera toujours Magnum, quoiqu'il fasse) est un écrivain de polar qui vient de connaitre un immense succès avec son roman et qui peine à trouver le sujet du suivant. Pour cela, il s'inspire de la vie réelle, et passe ses après-midi au tribunal dans l'espoir, en écoutant les auditions, d'y trouver une bonne idée. Et c'est alors qu'entre au tribunal, une jeune Roumaine d'une beauté sidérante. Celle-ci est accusée d'avoir tué un homme à coups de ciseaux. Magnum tombe totalement sous le charme, et décide d'en faire le sujet de son prochain livre. Persuadé de son innocence, il va même jusqu'à lui fournir un alibi, faux bien entendu, la faisant sortir de prison pour l'héberger chez lui. Il a donc la source de son nouveau livre sous la main, mais alors qu'il tombe évidemment amoureux d'elle, certains de ses comportements commencent à laisser planer le doute quant à son innocence... Le film est agréable à suivre mais Beresford hésite entre trop de genres, trop de tons, sans forcément en choisir un, notamment celui de la comédie sans que le film ne soit pour autant drôle, pour parvenir à intéresser sur la durée. Rien de honteux, mais on est à des années lumière de Tendre Bonheur, le chef-d'oeuvre du cinéaste.
Oui les films de Greenaway ont cet aspect mortifère. Y contribuent les plans type tableaux figés, le fard des personnages dans certains films, ou même le fond des scénarios (triple assassinat ici, mais meurtre dans un jardin anglais ailleurs, comme si les titres français mettaient a jour les crimes cachés dans les titres originaux).
Terry Gilliam c'est vraiment nul, mais Peter Greenaway c'est vraiment et franchement excellent (surtout ses films du tout début, mais j'aime toutes les 80's également. Après non en revanche, d'ailleurs il s'en est rendu compte lui-même et a vite arrêté tout seul.sokol a écrit : ↑sam. 22 mars 2025 23:19 Je crois que je ne serais jamais capable de regarder en entier un film de ces deux cinéastes :
1. Terry Gilliam
2. Peter Greenaway
Jamais !
ps: j’oublierais jamais : on m’a montré en 1999 “Las Vegas parano”. Je ne connaissais RIEN du cinéma à l’époque. Je l’avais détesté mais j’étais entouré de gens qui insistaient en me disant que ce que j’ai vu était génial mais que je n’étais pas capable d’apprécier le film (il y avait quelqu’un qui m’avait même dit que cela venait du fait que je venais d’un pays communiste). Je me souviens très bien d’avoir été mortellement triste car je n’arrivais pas argumenter mais j’étais sûr de mon ressenti.
Le cinéma est vraiment un truc tordu![]()
Ah oui, je crois qu’on en avait parlé ici et il a été dit que les débuts de Greenway mérite le détour. Cela dit, je ne vais pas trop m’aventurer car non seulement je ne m’appelle pas Groil-qui-voit-5-films-par-jour
Comme quoi ! Ce n'est qu'en te lisant que je me rend compte que les deux sont anglais (pour être honnête, Gilliam, comme je ne lui accorde aucune attention, je serais presque capable de dire que c'est un cinéaste américain - ou alors c'est parce qu'il a bossé à Hollywood)
Oui, Le Sacrifice je l'ai vu 2 fois. Formellement parlant OUI, c'est beaucoup mieux. Idéologiquement... no comment (j'ai toujours dit que si Tarkovski aurait pu continuer à faire des films après 1990, on aurait eu des nausées...)
sokol a écrit : ↑jeu. 3 avr. 2025 17:04
ps: tiens, à un moment donné, le poète russe dit : les italiens raffolent pour les chaussures ! Puis, il se met à prendre l’accent de l'italien : "Scarpe italiane, scarpe italiene !" (chaussures italiennes, chaussures italiennes !). Et puis il rajoute : regardez mes chaussures, ça fait 10 ans que je les ai et elles sont toujours très bien !!
C'est d'un débile....![]()
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Il parait qu'il faut voir "Sweet movie" de ce cinéasteasketoner a écrit : ↑ven. 11 févr. 2022 00:13
Une Affaire de coeur, la tragédie d'une employée des PTT, Dusan Makavejev, 1967
Malheureusement très refroidi dans mon désir de voir les deux autres ressortis ces jours-ci.
Pourtant c'est loin d'être nul, Makavejev est même particulièrement talentueux, mais je m'y ennuie beaucoup. C'est comme si tout était là mais mal agencé, produisant un discours incompréhensible, peut-être sur la sexualité mais ce n'est pas sûr. Rien ne s'inscrit, il y a presque trop de brio et pas assez de nécessité.
(Au début du film, je me suis dit : oh mais Radu Jude vient de ce cinéma ! Et c'est possible mais Radu Jude, c'est mieux.)
Merci !!!!groil_groil a écrit : ↑mar. 8 avr. 2025 15:48
Pour ceux qui voudraient regarder (avec ou sans sous-titres portugais, anglais, espagnols, etc) en streaming "Film catastrophe" de Paul Grivas sur le tournage de "Film socialisme" par Jean-Luc Godard, voici le lien autorisé par le réalisateur:
https://www.filmcatastrophe.com/film-1
Le mot de passe est marqué dessus.
sokol a écrit : ↑mar. 8 avr. 2025 16:10Il parait qu'il faut voir "Sweet movie" de ce cinéasteasketoner a écrit : ↑ven. 11 févr. 2022 00:13
Une Affaire de coeur, la tragédie d'une employée des PTT, Dusan Makavejev, 1967
Malheureusement très refroidi dans mon désir de voir les deux autres ressortis ces jours-ci.
Pourtant c'est loin d'être nul, Makavejev est même particulièrement talentueux, mais je m'y ennuie beaucoup. C'est comme si tout était là mais mal agencé, produisant un discours incompréhensible, peut-être sur la sexualité mais ce n'est pas sûr. Rien ne s'inscrit, il y a presque trop de brio et pas assez de nécessité.
(Au début du film, je me suis dit : oh mais Radu Jude vient de ce cinéma ! Et c'est possible mais Radu Jude, c'est mieux.)
Pour moi c'est clairement l'aspect incestueux de cette scène qui pèse sur son atmosphère et sa potentielle symbolique (que personnellement je n'ai pas du tout vu comme toi - mais j'y reviens) et non son caractère homosexuel (ce qui serait au passage un contre sens étant donné le reste de son cinéma et globalement la façon dont il filme les corps/les relations).cyborg a écrit : ↑dim. 13 avr. 2025 15:51 J'ai néanmoins du mal à comprendre exactement ou se situe l'auteur sur ces questions d'homosexualités plus ou moins assumés/dissimulés, notamment quand le dernier passage du sauna est mis en scène comme une représentation des enfers (la descente des escaliers, la pénombre, les portes, les errances). J'imagine que la toute dernière image du film, l'ouverture de la porte de la chambre vers un balcon légèrement surexposé, avec le regard-contraint-vers-le-haut, en est le contre-point, irrésolu néanmoins.
J'ai toujours dit ici qu'il s'agit de la plus grande œuvre cinématographique (peut être la seule ?!) qui filme un inceste (qui n'est pas un viol, c'est important). Un peu comme "Trouble every day" de Claire Denis.cyborg a écrit : ↑dim. 13 avr. 2025 15:51
J'ai néanmoins du mal à comprendre exactement ou se situe l'auteur sur ces questions d'homosexualités plus ou moins assumés/dissimulés, notamment quand le dernier passage du sauna est mis en scène comme une représentation des enfers (la descente des escaliers, la pénombre, les portes, les errances). J'imagine que la toute dernière image du film, l'ouverture de la porte de la chambre vers un balcon légèrement surexposé, avec le regard-contraint-vers-le-haut, en est le contre-point, irrésolu néanmoins.
Oui, il s'agit d'un inceste (mais homosexuel). Avec aucun élément de viol.
cyborg a écrit : ↑lun. 14 avr. 2025 00:58 De la sorte le titre mue quelques instants en "aimer ou perdre", même si les impulsions frivoles de l'héroïne ne tardent pas à lui rendre sa lecture première. Le film reste donc pleinement intègre face à lui même et sa logique interne, qui fera ressortir son public, et aussi sans doute son personnage principal, aussi éreinté que réjoui.
La communication - ou « la comm », pour reprendre une expression familière - est, dans son approche occidentale, une pratique assez rationnelle. Or, dans le contexte culturel d’un pays oriental, tel que celui représenté dans le film, la communication échappe en partie à cette rationalité. La maladie dont souffre le personnage principal semble de nature psychosomatique, et seule une attention véritable de la part du père — malgré son apparente froideur — pourrait lui apporter un soulagement. On peut certes parler ici d’un échec de la communication, voire d’une incommunicabilité, mais la solution ne relève pas de la parole ni de l’échange rationnel. Elle se situe ailleurs : dans le corps, dans la chair — autrement dit, dans l’humain (avec, ici, une dimension taboue : l’inceste).