Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... WyNN_aaAXQ
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robinne
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Pale a écrit : ven. 3 janv. 2025 17:41 Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... WyNN_aaAXQ
7, qui se rapproche des 500 000 entrées :bounce:
Joli succès :)
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NaughtyDog
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Amy Adams se fait trop rare, c'était fonc avec un entrain indéniable que je voulais voir ce Nightbitch au pitch loin du classicisme : une mère au foyer au bout du rouleau commence à penser qu'elle se change en chien.
D'entrée de jeu le postulat est alléchant, versant entre la comédie, le drame et la satire acide de la condition féminine en post-partum.
Mais si le regard sur cette maternité évacuant toute individualité et l'abandon global de la féminité..le script se veut trop timoré et la mise en scène trop quelconque pour en retenir grand chose.
Pire, l'aspect "body horror-light" est rapidement évacué tel un gimmick, pour offrir in fine un drame conjugual plus consensuel.
Reste une Qmy Adams toujours impeccable, pour un film qui aboie plus qu'il ne mord.

2/5

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Après un Chicken Run 2 sans fulgurances, un vrai plaisir de retrouver Aardman et Nick Parker revenir au premier amour du studio : Wallace & Gromit La Palme de la vengeance s'articule comme une suite de Bad Trousers, ramenant même le vilain (et hilarant) pingouin Feathers McGraw en antagoniste !
On est comme dans des chaussons en retrouvant ce duo iconique qui traverse les décennies, tout en mettant en avant les dangers de l'IA via des nains robots intelligents.
Le propos est simple et universel, l'exécution efficace et l'humour fait toujours mouche (ces références aux Nerfs à Vif ou Blofeld m'ont bien fait rire).
J'aurai juste voulu plus d'idées de mise en scène créative, bien que la stop motion est d'une qualité imparable. Un bon retour, ni plus ni moins !

3.5/5

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Conclusion de sa trilogie sur les femmes de pouvoir, Pablo Larraín m'a finalement conquis avec ce Maria centré sur les derniers jours de vie de la Callas. La cantatrice de légende est ici incarnée par une Angelina Jolie absolument magnétique et bouleversante, constamment dans la nuance à chaque photogramme de cette splendeur visuelle (le Paris 1977 d'époque semble tout droit sorti des travaux de Gordon Willis via ces teintes ocres douceâtres).
Pourtant, les fulgurances sont loindres que dans Jackie ou Spencer, mais en abandonnant le maniérisme ou les saillies hallucinatoires de ces derniers, le réalisqteur et Steven Knight reserrent le récit pour quelque chose de plus émouvant. Un requiem funèbre ou la solitude du personnage se fait se télescoper ses souvenirs d'enfance, ceux d'une romance toxique et une extinction de voix synonyme de trépas.
Là encore les ingrédients dramaturgiques de Maria ne surprennent pas, mais Angelina Jolie porte le tout (c'est bien elle qui chante dans l'ultime segment) avec une grâce et un talent tel (sans conteste la meilleure performance de sa carrière) qu'on ne peut qu'être cueilli par la douleur véhiculée par son personnage.

3.5/5
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Pale
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Remarquable et déjà l'un des meilleurs films Netflix de l'année sans aucune doute. Le rythme est dingo tandis que les idées et les gags s'enchainent sans faiblir et provoquent véritablement l'euphorie et de beaux fous rires. Le film n'oublie pas pour autant d'offrir quelques beaux moments d'émotions, on sent un véritable amour pour ces deux personnages et leur relation indéfectible.
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NaughtyDog
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Moi le pingouin il me fait toujours mourir de rire quand on le voit ^^
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Sous ses airs de gros DTV, L'Exécuteur est un bon mélange de drame et de thriller. Une partie du film se déroule dans l'univers carcéral et montre les conséquences que cela peut engendrer sur une personne pourtant bien sous tous rapports mais qui doit survivre dans ce milieu. Nikolaj Coster-Waldau est impérial dans le rôle principal. Le film est bien construit avec une tension qui monte crescendo jusqu'à un final qui impressionne.
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Wickaël
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Vu il y a quelques années et j'en garde un bon souvenir.

Sur l'affiche Nikolaj Coster-Waldau a exactement le même corps que Dwayne Johnson sur celle de Infiltré :D

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Wickaël a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:35 Vu il y a quelques années et j'en garde un bon souvenir.

Sur l'affiche Nikolaj Coster-Waldau a exactement le même corps que Dwayne Johnson sur celle de Infiltré :D

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Il a aussi la même chemise :lol:
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Wickaël
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Oui, et le même réalisateur :D
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Wickaël a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:45 Oui, et le même réalisateur :D
Yes du coup ça m'a donné envie de le voir.
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robinne
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Pale a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:05 Image
Wickaël a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:35
Sur l'affiche Nikolaj Coster-Waldau a exactement le même corps que Dwayne Johnson sur celle de Infiltré :D

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:lol:
Au moins, c'est cohérent, et ça ne coûte pas cher :lol:
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ClintReborn
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robinne a écrit : sam. 4 janv. 2025 13:20
Pale a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:05 Image
Wickaël a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:35
Sur l'affiche Nikolaj Coster-Waldau a exactement le même corps que Dwayne Johnson sur celle de Infiltré :D

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:lol:
Au moins, c'est cohérent, et ça ne coûte pas cher :lol:
Avec un peu de chance c'est même pas un humain qui l'a généré mais un logiciel I.A :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne
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yhi a écrit : jeu. 2 janv. 2025 22:08 Ça me fait bien rire parce que ce genre de panne qui arrive un 1er janvier ça semble vraiment être un truc mal prévu de leur côté :lol:
+
[mention]Miamsolo[/mention]

Ils ont peut-être eu le même problème qu'a rencontré Eutelsat :
https://www.numerama.com/sciences/18763 ... xtile.html
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robinne
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ClintReborn a écrit : sam. 4 janv. 2025 13:21
robinne a écrit : sam. 4 janv. 2025 13:20
Pale a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:05 Image
Wickaël a écrit : sam. 4 janv. 2025 11:35
Sur l'affiche Nikolaj Coster-Waldau a exactement le même corps que Dwayne Johnson sur celle de Infiltré :D

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:lol:
Au moins, c'est cohérent, et ça ne coûte pas cher :lol:
Avec un peu de chance c'est même pas un humain qui l'a généré mais un logiciel I.A :lol:
:lol: fort probable :lol:

Il n'y a pas eu une affiche avec Stallone reprenant les mêmes thèmes ?
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Cocu
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La position me fait penser à Wolverine moi :roll:
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robinne a écrit : sam. 4 janv. 2025 13:29 Il n'y a pas eu une affiche avec Stallone reprenant les mêmes thèmes ?
Si tout à fait :

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Vu :

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Beaucoup aimé. Mélange de comédie noire, de drame conjugal et de thriller qui tient en haleine. Je déplore peut-être un excès de générosité, le réalisateur multiplie les péripéties quitte à en expédier certaines sur la fin. Mais ça n'entache en rien le très bon moment que j'ai passé.

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Je découvre ce film que j'ai trouvé sublime. Déjà ça devient un de mes rôles préférés de Scarlett Johansson. C'était cette époque où elle avait de vrais rôles de composition, elle est ici absolument éblouissante. La mise en scène est en accord avec le sujet du film, chaque plan ressemble à un tableau et la reconstitution d'époque est incroyable, j'avais presque l'impression de ressentir certaines odeurs. Bref j'ai adoré.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ça dépendra un peu des retours.
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:hello:

Découvert ce week-end

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Alors ça se regarde, bon je suis toujours pas fan de Anthony Mackie mais ça passe. Après j'ai eu beaucoup de mal à ne pas le comparer avec Sans un bruit tant les deux partagent pas mal de similitudes... ça reste un film de SF moyen, qui comportement des scènes parfois bien tendues, malgré des FX qui par moment piquent un peu les yeux et une fin vite expédiée. 5/10


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J'avais été quelque peu emballé par la BA à l'époque de sa sortie donc j'étais pas vraiment pressé de découvrir ce nouvel Alien. Mais j'avoue avoir apprécié même si ça n'arrive pas (à mon humble avis) à la cheville des 3 premiers. Le film arrive à rendre hommage à tous les épisodes de la saga, parfois maladroitement malheureusement. Et puis le fan service est parfois un peu poussé à l'extrême... 6/10


Et ce matin j'ai vu ça

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Je ne connais pas la saga Terrifier même si j'ai très envie de la découvrir, et j'avais entendu parler de ce film qui a été réalisé avant la trilogie et où le perso de Art le clown apparaissait pour la première fois. Eh bien mis à part le dernier court-métrage et la conclusion du film je me suis un peu emmerdé, heureusement que ça ne durait que 1h20. 4/10
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Wickaël
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Et je me suis refait également les 2 Batman de Tim Burton et la trilogie The Dark Knight de Nolan :love2:
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Wickaël a écrit : lun. 6 janv. 2025 18:56 :hello:

Découvert ce week-end

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Alors ça se regarde, bon je suis toujours pas fan de Anthony Mackie mais ça passe. Après j'ai eu beaucoup de mal à ne pas le comparer avec Sans un bruit tant les deux partagent pas mal de similitudes... ça reste un film de SF moyen, qui comportement des scènes parfois bien tendues, malgré des FX qui par moment piquent un peu les yeux et une fin vite expédiée. 5/10
Il m'intéresse moyennement mais je vais quand même me laisser tenter car il ne dure pas longtemps et puis je trouve toujours ce genre d'histoire assez attrayante.
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robinne
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Pale a écrit : mar. 7 janv. 2025 17:55
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Ca se passe dans le monde de l'armée de l'air ?
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robinne a écrit : mar. 7 janv. 2025 18:14
Pale a écrit : mar. 7 janv. 2025 17:55
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Ca se passe dans le monde de l'armée de l'air ?
Probablement que les personnages viennent de ce milieu dans le film mais non.

Par contre j'ai été troublé par la ressemblance entre Guillaume Canet et Patrick Dempsey :D
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Un slasher qui s'annonce pas mal du tout.
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Un film datant de l'époque où Dwayne Johnson tourné dans des petits films d'action burnés sans grande prétention. Faster est un revenge movie efficace avec un Dwayne Johnson en mode vénère. Le film ne brille pas forcément pour sa mise en scène mais c'est bien rythmé et j'ai apprécié le développement des personnages qui s'approfondissent petit à petit, rendant le film plus intense à mesure qu'il progresse.
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:D
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Au début j'en avais rien à foutre de ce film (car ils arrêtent pas de mentionner "Par les créateurs de Barbare" que je n'ai pas aimé dans la promo) mais maintenant il me fait très envie.
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L'histoire de Grafted n'est pas sans rappeler l'épisode La Prison des apparences de la série Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro ou The Substance.
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C'est clairement un film de petit malin avec son lot d'effets tape-à-l'œil mais... ça ne m'a pas empêché de trouver ça jubilatoire, bien foutu et très classe. Bref j'ai pris mon pied devant ce Slevin.

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Eh mais en fait... c'est pas si mal :D Je m'attendais à un truc horrible mais j'ai même beaucoup apprécié ce film (plus que Arcadian avec Nicolas Cage) en prenant en compte qu'il s'agit davantage d'un DTV à budget modeste, tout est plus dans l'ambiance post-apocalyptique et de survie. À ce titre, j'ai trouvé ça immersif, haletant et bien rythmé et les acteurs sont suffisamment talentueux pour qu'on y croie. Le cadre géographique, à savoir les montagnes, est un plus également. Bien évidemment tous les poncifs du genre sont utilisés mais ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment.
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ClintReborn
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Pale a écrit : mar. 7 janv. 2025 22:57 Image

:D
L'affiche devrait décrochée l'oscar du "J'y crois pas une seconde !" :lol:
Cela pique les yeux ils ont fait aucun effort :saint: Et la pauvre Jovovich qui va atteindre la cinquantaine sans avoir remontée la pente :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Clint Eastwood : après Juré N°2, le réalisateur préparerait un dernier film, pour de vrai

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Selon certaines sources, Clint Eastwood est bien en train de préparer un nouveau film après Juré N°2, et le projet serait même bien avancé.

Clint Eastwood est tout bonnement infatigable. À 94 ans, le cinéaste a signé avec Juré N°2 son 41e long-métrage, présenté avant sa sortie comme l’opus ultime d’un auteur indispensable du cinéma américain. Malheureusement, cette donnée a semblé se confirmer au vu du traitement du film par Warner Bros., la maison-mère d’Eastwood depuis plusieurs décennies, qui l’a sacrifié dans une poignée de salles américaines avant de le balancer en streaming.

Pour certains, ce geste était une façon pas bien subtile de pousser l’artiste vers la porte de sortie, même après de réguliers succès au box-office, et tout autant de récompenses prestigieuses. Warner s’en est depuis justifié, en affirmant que le plan a toujours été de faire de Juré N°2 un film pour Max, avec juste une sortie limitée en salle (condition obligatoire pour postuler aux cérémonies de récompenses). Simple problème de communication ou malhonnêteté ? Le doute est permis, d’autant que Juré N°2 pourrait finalement ne pas être son dernier film.

Dès juillet 2024, date à laquelle les informations ont commencé à fuser autour de Juré N°2, certains médias ont voulu contredire l’idée qu’il s’agirait de l’opus terminal de Clint Eastwood. C’était notamment le cas de World of Reel, qui avait appris auprès d’une source que le cinéaste réfléchissait déjà au film suivant. D’après leur article, cette personne a affirmé que « Clint est un bourreau de travail et il est déjà à la recherche de scénarios pour un possible nouveau film. Il a adoré faire [Juré N°2] et il veut continuer ».

Visiblement, les choses se précisent. Jordan Ruimy de World of Reel aurait ainsi appris par deux sources différentes que le casting principal aurait déjà été confirmé, et qu’un début de tournage pourrait se profiler dans les mois à venir. On ne sait pas encore de quoi il s’agit, et difficile de se projeter compte tenu de la variété de la filmographie d’Eastwood. Apparemment, sa santé fragile reste un facteur non négligeable dans la faisabilité du projet.

En attendant, Juré N°2 est bien parti pour être un succès sur Max, où il est disponible depuis les fêtes de fin d’année aux États-Unis. Depuis sa sortie, le film est resté à la première place des programmes les plus vus du service. De quoi permettre à Clint Eastwood de rempiler avec le soutien de Warner ?


https://www.ecranlarge.com/films/news/c ... IjQO30knHw
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Un film The Dark Knight par le pire réalisateur du monde, avec Armie Hammer : l’apocalypse est là

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Armie Hammer fera son « grand retour » dans un film intitulé The Dark Knight, avec le pire réalisateur du monde.

Il y a quelques années, le nom d’Armie Hammer rimait avec The Social Network, Call Me By Your Name, Lone Ranger, Agents très spéciaux : Code UNCLE, J. Edgar, Sorry to Bother You, Free Fire, et Nocturnal Animals. C’était l’une des belles gueules à la mode, qui semblait avoir été façonnée exactement pour ça, comme Chris Pratt/Pine avant lui et Glen Powell depuis.

Mais depuis 2021 et les accusations d’abus et d’agression sexuelle de plusieurs femmes (sans poursuite judiciaire, faute de preuves suffisantes), et les détails hallucinants sur les penchants BDSM de l’acteur, il est synonyme de blagues de mauvais goût sur Cannibal Holocaust et Trouble Every Day. Lâché par son agence, viré de plusieurs projets et ruiné selon ses propres dires, Armie Hammer a néanmoins préparé son comeback.

Après les interviews « à cœur ouvert », le documentaire et le livre publié par sa mère, il a peu à peu retrouvé le chemin des plateaux. Tout début 2025, il disait même que Hollywood l’avait tellement pardonné qu’il croulait sous les propositions, et devait refuser des offres. Mais si vous pensiez qu’Armie Hammer allait revenir par la grande porte, détrompez-vous : son grand vrai retour se fera avec Uwe Boll (considéré comme l’un des pires réalisateurs du monde), et dans un film de justicier intitulé The Dark Knight (toute ressemblance avec Batman n’est évidemment pas fortuite).

En janvier 2025, Variety annonce qu’Armie Hammer sera donc la star d’un film intitulé The Dark Knight, ce qui en soi ressemble déjà à une blague. Il y jouera Sanders, un homme qui décide de combattre lui-même le crime, devenant un phénomène médiatique lorsque le public en fait un héros. Ce qui déplaît au chef de la police, qui va décider de le traquer pour l’arrêter.

Mais ça n’est pas tout. The Dark Knight aurait pu être un piège semblable aux productions Asylum, ce minable studio de navets qui prend les gens pour des veaux en sortant des films copiant grossièrement des titres connus (Sinister Squad, The Fast and the Fierce, Tomb Invader, Planet Dune, Avengers Grimm : Time Wars, Thor : God of Thunder…). Le producteur Michael Roesch a d’ailleurs tenu à préciser, chez Variety :

« Notre film est très différent de celui de Christopher Nolan, donc il n’y a aucun risque de confusion. »

Mais la chose prend une tout autre dimension avec la présence d’Uwe Boll comme réalisateur et scénariste.

Depuis les années 90, le réalisateur allemand s’est imposé comme l’une des pires choses arrivées au cinéma, et particulièrement aux jeux vidéo. Au début des années 2000, il a enchaîné les films House of the Dead, Alone in the Dark (avec Christian Slater et Tara Reid), BloodRayne (avec Kristanna Loken, Michelle Rodriguez et Ben Kingsley tout de même) et sa suite BloodRayne 2 : Deliverance, Postal, King Rising : au nom du roi (« adaptation » de Dungeon Siege, avec Jason Statham, Ron Perlman et Ray Liotta tout de même), et Far Cry.

À côté, Paul W.S. Anderson a construit la chapelle Sixtine avec ses Resident Evil, Mortal Kombat et Monster Hunter. La comparaison est d’ailleurs inévitable puisqu’il prépare à son tour un film House of the Dead.

Uwe Boll est également connu pour avoir lancé un défi aux critiques qui détestaient ses films afin de les affronter sur un ring de boxe (le « Raging Boll »), pour avoir insulté à peu près tout le monde (y compris d’autres cinéastes comme Michael Bay), et pour avoir promis qu’il arrêterait sa carrière si un million de signatures étaient réunies sur une pétition (« seulement » 300 000 personnes en avaient quelque chose à foutre).

Il avait d’ailleurs annoncé qu’il arrêtait le cinéma en 2016, pour lancer son propre restaurant. Ce qui n’est évidemment pas arrivé puisqu’il a depuis réalisé quatre films. On peut au moins lui accorder ça : en une trentaine d’années, il a signé plus de trente films, sans parler de son tableau de chasse comme producteur et scénariste.

Dégoter un acteur comme Armie Hammer est donc une aubaine pour le cynique troll Ube Boll, évidemment conscient de la publicité que ça lui offrira. Le tournage de The Dark Knight commencera en Croatie dès la fin du mois de janvier 2025.

Armie Hammer a également tourné le western Frontier Crucible, réalisé par Travis Mills, avec Thomas Jane et William H. Macy. Il avait expliqué à The Hollywood Reporter en janvier 2025 qu’il avait cinq projets sur le feu (dont The Dark Knight), et qu’il menait désormais sa carrière avec son avocat et sans l’aide d’un agent. Qui aurait peut-être simplement foutu à la poubelle le scénario d’Uwe Boll sans lui en parler en fait.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... 4fyNfDTlXw
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Wolf Man : premiers avis pour le film de loup-garou du réalisateur d’Invisible Man

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Après Invisible Man, le réalisateur Leigh Whannell s’est chargé de revisiter à sa sauce un autre monstre culte avec le loup-garou dans Wolf Man.

Il a fallu attendre (trop) longtemps pour enfin découvrir la nouvelle version du célèbre Universal Monster version Blumhouse avec Wolf Man. Dès la réception très positive de l’excellent Invisible Man en 2020, le projet a connu une production complexe. Si la pandémie de Covid-19 a légèrement freiné son développement, Leigh Whannell (réalisateur de Invisible Man) a, dans un premier temps, rejeté le film pour le confier à Derek Cianfrance (Blue Valentine) en octobre 2021 avec Ryan Gosling dans le rôle principal.

Sauf que si les choses semblaient bien engagées, le film n’a finalement jamais avancé jusqu’à ce que les deux hommes décident de quitter le projet fin 2023. Ni une ni deux, probablement sous l’impulsion de Jason Blum, Leigh Whannell a repris les commandes (de la mise en scène et du scénario), lançant le tournage début 2024 avec Christopher Abbott en tête d’affiche (et Julia Garner). À peine un an plus tard, Wolf Man arrive donc enfin dans les salles obscures et les premiers avis sont déjà là. Revue de tweets.

« Vous allez flipper d’être dans le noir avec Wolf Man ! J’ai regardé ce film les pieds en l’air parce que j’avais peur de ce qui pourrait m’attraper les chevilles. Un suspense palpitant du début à la fin. Christopher Abbott est une star et je l’aime tellement ! » Rachel Leishman – The Mary Sue.com

« Wolf Man est un hurlement plein d’émotions brutes et un intimisme obsédant. Leigh Whannell crée une tempête de chagrin et de férocité, faisant écho à l’élégance ténébreuse de Invisible Man. Si sa version de l’homme invisible a résonné en vous, sa version du loup-garou laissera sa marque tout aussi profondément. » Benjamin Watts – IGN

« Wolf Man de Leigh Whannell est une version palpitante et super amusante du cinéma classique des loups-garous. Il fait mieux avec moins dans cette histoire efficace de culpabilité générationnelle. Le design du loup-garou « infecté » fonctionne également beaucoup mieux à l’écran. Très différent, mais plutôt complémentaire de Invisible Man. » Andrew Salazar – Discussing Film

« Wolf Man est tout ce que je voulais et même plus. Un film d’horreur vraiment excellent qui vous offre de la body horror, de l’horreur familiale et des effets macabres. Tout le casting est excellent, mais Christopher Abbott amène l’ensemble à un autre niveau d’ores et déjà quasiment « culte ». » Hunter Bolding – That Hashtag Show

« Wolf Man n’est pas seulement terrifiant, il est aussi très émouvant. Je me suis retrouvé à sauter de joie et à verser des larmes. Le jeu des acteurs est de premier ordre et la cinématographie est folle. La façon dont la caméra change de point de vue est une leçon magistrale d’horreur. J’ai adoré ! » Tessa Smith – Mama’s Geeky

« L’année 2025 démarre sur les chapeaux de roues avec Wolf Man. Leigh Whannell élimine tout le superflu et propose un thriller tendu et sans fioritures qui enveloppe son récit animiste d’une histoire sur la dynamique du couple, la perte et le traumatisme générationnel. Le tout avec une conception sonore impeccable et des frayeurs organiques tout autour. » Peter Gray – The AU Review

« Wolf Man est un thriller tendu et frontal dans lequel Christopher Abbott déclenche un affrontement entre l’humain et l’animal à travers sa solide performance ! Julia Garner est le cœur et l’humanité de ce drame. La créativité visuelle et auditive insensée de Leigh Whannell est incroyable ! » Nick L’Barrow – Nova Stream

« Leigh Whannell continue d’être un maître dans le jeu sur l’espace et le son avec Wolf Man. Une sacrée bonne réinvention qui se joue comme Shining par le biais de La Mouche. Une crise de panique parentale claustrophobe avec un body horror désagréable et, plus étonnant, beaucoup de cœur. Si vous avez aimé Invisible Man, vous allez adorer ça ! » Griffin Schiller – Film Speak

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attente grandit un peu plus avec cette salve de tweets plutôt très positifs. Invisible Man avait été une véritable claque horrifique en 2020, Leigh Whannell revisitant et modernisant à merveille le mythe notamment grâce au point de vue féminin du personnage d’Elisabeth Moss. Cinq ans plus tard, il semble donc avoir encore réussi son coup avec sa version du loup-garou dont les thématiques seront plus contemporaines que jamais, mêlant tension horrifique et bouleversements familiaux intimes.

Bien sûr, on restera sur nos aguets puisque les premiers tweets de réaction sont souvent positifs (que le film soit bon ou mauvais). Toutefois, difficile de ne pas avoir hâte d’être d’ores et déjà installé dans notre fauteuil le 15 janvier prochain pour découvrir Wolf Man au cinéma en France.


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EL n'a pas aimé Elevation (1,5 étoiles) :

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Si vous aimez La Guerre des mondes, Sans un bruit et autres films d’invasion alien, alors Elevation est pour vous. Ou pas, puisque ce film avec Anthony Mackie (le nouveau Captain America de Marvel) et Morena Baccarin (Greenland, Deadpool), réalisé par George Nolfi (L’Agence, The Banker) se contente de recycler les pires clichés du genre. Disponible sur Amazon Prime Video (évidemment), depuis le 3 janvier 2025.

WORLD INVASION DES MONDES SANS UN BRUIT


On a eu droit aux aliens qui sortent du sol pour enfiler leurs costumes de mecha (La Guerre des mondes), aux aliens ultra-misophones (Sans un bruit) ou encore aux grosses bestioles qui refont le Débarquement (World Invasion Los Angeles). Et au rayon gros remix de bas étage, il y aura désormais Elevation, du moins pour les plus téméraires et fanatiques du genre, prêts à sauter sur n’importe quelle combinaison des mots « invasion » et « aliens » – possible qu’on fasse partie de ce club, à nos risques et périls.

Elevation ressemble évidemment à un générateur aléatoire de pitch d’univers post-apocalyptique. Les ennemis ? Des créatures mystérieuses et a priori indestructibles, sorties d’on ne sait trop où. Les personnages ? Un homme coriace qui ne voit sa défunte femme que dans les flashbacks, et une scientifique désabusée et alcoolique (elle boit régulièrement dans sa petite gourde). L’argument ? Il doit se rendre dans une zone dangereuse pour trouver un médicament pour son môme, et elle accepte de l’aider pour retourner dans son laboratoire, en espérant trouver un moyen de buter les créatures.

Tout ça n’a absolument aucun intérêt, si ce n’est le concept d’Elevation, annoncé dans le titre : les monstres n’aiment pas l’air pur de la montagne et sont incapables d’aller plus haut que 2438 mètres d’altitude (8000 feet). Une ligne blanche sépare donc, au millimètre près, l’espace de survie et celui de la chasse. C’est merveilleusement con, et Elevation ne mettra pas longtemps à plonger tête la première dans ces abysses de mauvaise série B.

ELEVATION MAIS PAS DES NEURONES

On va dire que le scénario signé John Glenn, Jacob Roman et Kenny Ryan aurait pu être encore pire. Le personnage alcoolique, dur à cuir et scientifique aurait pu être l’homme, et celui qui traverse l’enfer pour sauver sa progéniture aurait pu être une femme. Elevation a inversé ces deux clichés sur patte, Anthony Mackie jouant le papa face à Morena Baccarin en madame science – qui a encore eu du flair niveau SF après l’abominable remake-suite de la série culte V : Les Visiteurs, où elle tenait le rôle de la méchante.

C’est à peu près la seule chose qui n’est pas entièrement honteuse dans ce navet de catégorie moyenne, qui pue le renoncement à quasiment chaque scène. Après une introduction inévitablement chiantissime, qui prend la peine de caractériser un troisième personnage dont la seule fonction sera de rapidement mourir, Elevation se transforme en farandole de connerie.

Il y a bien sûr le blabla entre ces personnages intensément nuls (« Je te blâme pour ne pas me blâmer moi… », « Non, ne te blâme pas… », dans tous les cas on blâme les producteurs), assemblés grâce au kit du scénariste débutant (le mari et la meilleure copine d’une femme décédée, avec celle qui est responsable de sa mort). Mais ça n’est pas pour ça qu’on était venu. Et donc, ça n’est pas le pire.

« OH MON DIEU, UNE ÉCHELLE ! »

Le premier « grand » moment d’action, où les personnages croisent une bestiole à côté d’un télésiège, illustre parfaitement les problèmes d’Elevation. Comment mettre en scène une première confrontation si personne n’a pris le temps d’expliquer les règles du jeu ? Puisque les personnages décident immédiatement de fuir et ne pas se cacher, les monstres auraient donc un sixième sens, leur permettant de trouver les humains. Ce sera confirmé un peu plus tard dans un dialogue explicatif, mais qui a bien pu croire que cette information n’était pas utile pour créer dès le début les bonnes conditions de la tension et du suspense ?

Ce n’est que la première d’une série de questions. Comment un monstre si rapide peut-il ne pas rattraper les personnages et détruire le télésiège (au lieu de jouer avec) ? Pourquoi ne courent-ils pas dans les grottes, puisque le bruit n’est pas un problème, et qu’il s’agit d’aller le plus vite possible ? Qui a pu sérieusement repomper à ce point une scène mémorable de La Guerre des mondes, avant d’enchaîner sur un « Oh mon dieu, une échelle !« afin de sauver in extremis les personnages ?

Et comment est-il possible d’échapper à ces créatures si rapides et féroces, et dotées de tentacules ? Entre la poursuite dans les mines, la confrontation dans l’hôpital et la dernière ligne droite dans les montagnes (palme de l’utilisation la plus frauduleuse d’une pseudo vue subjective), il y a matière à contempler l’audace de la connerie, vaguement mise en scène par George Nolfi (derrière la très mauvaise adaptation de Philip K. Dick, L’Agence avec Matt Damon). C’est moche, c’est mou, c’est merveilleux.

Au-delà de leur design absolument basique qui rappelle des versions pas chères des Déviants des Éternels de chez Marvel, ces monstres ne sont donc que des machins CGI génériques – apparemment, ça a coûté 18 millions, et c’est incompréhensible. Dommage, ils étaient le seul potentiel intérêt de ce film qui repose sur du vent, et l’assume dans un feu d’artifice final (quasi littéral) de foutage de gueule. Le « » »twist » » » sur l’origine de la menace ne répond pas au grand mystère du film (cette foutue limite infranchissable, même pour les tentacules), et Elevation se termine avec une vraie question : pourquoi on s’inflige ça ? Ah oui, le travail. Merci Ecran Large.

Elevation est disponible sur Prime Video depuis le 3 janvier 2025 en France

C’est parfaitement con, et ce n’est même pas amusant. Mieux vaut revoir n’importe quel film d’invasion alien, puisque même les pires auront un peu plus de chance de vous divertir.


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EL a beaucoup aimé Wallace et Gromit : La palme de la vengeance (4 étoiles) :

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Attention coup de vieux instantané : cette année, le premier long-métrage consacré à Wallace et Gromit, le mystère du lapin-garou, aura 20 ans. Deux décennies. 7305 jours. Depuis, le duo a eu droit à un autre court, le décevant Sacré Pétrin, ainsi qu’à un poste de présentateur dans la série Wallace and Gromit’s World of Invention. Après la suite de Chicken Run, le partenariat entre le légendaire studio Aardman et la plateforme Netflix nous offre enfin le grand retour des mascottes de la stop-motion. Toujours réalisé par Nick Park, Wallace et Gromit : la palme de la vengeance est disponible depuis le 3 janvier 2025. Et hors de question d’attendre un jour de plus avant de le savourer.

LA VENGEANCE DANS LA PÂTE


En 2008, année de l’avant-dernière aventure de Wallace et Gromit, le réalisateur Nick Park évoquait dans The Telegraph les difficultés rencontrées durant la collaboration avec DreamWorks, qui produisait les long-métrages du studio à l’époque. Consterné par les notes émanant des exécutifs de ce géant de l’animation, il était donc revenu au format demi-heure qui a fait les grandes heures des deux personnages. Le patronage de Netflix serait-il différent ?

Restait le danger du trop-plein de nostalgie, qui guette forcément une saga aussi populaire et dotée d’une telle longévité, a fortiori entre les griffes d’un autre géant, du streaming cette fois, en perpétuelle recherche de franchises lucratives. La promotion de La palme de la vengeance brandit fièrement l’argument du retour de Feather McGraw et donc de la suite directe du Mauvais Pantalon. Le court-métrage diffusé il y a maintenant 32 ans (oui…) étant l’acmé insurpassable d’Aardman, l’annonce était aussi alléchante qu’inquiétante…

Et on pourrait en effet lui reprocher quelques redondances, ainsi qu’une ribambelles de clins d’œil un poil envahissante. Certains gags ont des airs de déjà-vu (le bras robotisé) et le scénario, du moins dans sa première partie rejoue presque à l’identique l’intrigue du Mauvais pantalon : fauché, Wallace offre l’une de ses machines, particulièrement autonome (pantalon électronique ou nain à tout faire), à Gromit. Mis de côté par son ami, celui-ci devra intervenir lorsque son invention se retournera contre lui, à cause du cambrioleur Feather McGraw.

PALME D’OR

Le film n’en devient pas pour autant aussi dense et délirant que son ainé, bien entendu. Sans surprise, et en partie à cause du format long, La Palme de la vengeance n’est pas au niveau du Mauvais pantalon. Mais il est très loin de souffrir de la comparaison avec ce monument de la stop-motion. Pour qui apprécie les réseaux de gags malicieux de la saga (c’est à dire tout cinéphile normalement constitué), c’est un nouveau festin carburant à 20 idées à la minute.

De l’habituel effet domino jouissif des inventions de Wallace aux sculptures des nains maléfiques, en passant par les parodies du film de prison et de… Matrix, ce nouvel épisode est un pur régal de chaque instant. Une nouvelle démonstration d’inventivité, culminant dans une longue poursuite finale qui ridiculise le dernier Mission : Impossible sur le terrain du grand spectacle. Qui a besoin de moto et de parachute quand on peut s’envoler avec une chaise à roulette, une corde et un souffleur à feuilles ?

Certes, Wallace et Gromit revient à ses fondamentaux, quitte à s’y complaire. Mais on pourrait également parler de retour sur le droit chemin. En retrouvant Feather McGraw, pastichant encore davantage les codes de l’antagoniste hollywoodien classique, la saga s’éloigne du cynisme bizarre qui pesait sur Sacré Pétrin. La naïveté savante de Wallace (désormais doublé avec talent par Ben Whitehead après le décès de Peter Sallis) est de nouveau teintée d’une humanité irrésistible, au cœur du récit et de son climax.

L’I.A DU MAL

Car La palme de la vengeance arrive à un moment où on avait besoin de lui. À un moment où l’animation grand public repose sur ses acquis et où plane le spectre d’une certaine « innovation ». Ainsi, il ne répète pas complètement Le Mauvais Pantalon : il actualise sa perspective.

Le film de 1993, comme toutes les aventures du duo jusque là, traitait toujours in fine du rapport à la technologie. L’artisanat de sa confection entrait en résonnance avec le lien qui unit Wallace et Gromit, l’inventeur et l’intellectuel, la science et la conscience. C’était à Wallace, non pas de renoncer à ses prodigieuses machines, mais d’apprendre à s’en servir, grâce donc à son fidèle toutou. Voilà le secret de leur complémentarité. Ce dernier volet réaffirme cette nécessité, en introduisant sans grande subtilité dans l’équation les intelligences artificielles.

Plus explicite qu’auparavant (Chicken Run 2 était du même tonneau), Aardman file la métaphore avec ces nains automatiques, qui transforment le jardin foisonnant de Gromit en temple de la perfection générique et pillent les outils des autres pour affirmer leur indépendance. Et dans la plus grande tradition de la saga, le discours esquive avec adresse la technophobie facile pour avancer une tendresse sincère en guise de solution.

On loin de la révolution, mais reste la preuve que le studio n’a rien perdu de sa pertinence quand bien même la tentation de la nostalgie facile est bien présente. Parmi les derniers défenseurs d’une technique centenaire, il reste pourtant droit dans ses bottes-boomerang, représentant après toutes ces années un standard du divertissement grand public. Heureusement qu’il est toujours là, lui.

Wallace et Gromit : La palme de la vengeance est disponible sur Netflix depuis le 3 janvier 2025 sur France

Plus qu’une suite, cet épisode est une relecture contemporaine du Mauvais pantalon. Un poil moins virtuose, mais presque aussi inventif.


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Le box-office français de la semaine :

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Je sais que les surprises ne sont probablement pas au rendez-vous dans le film mais le trailer en dévoile beaucoup :D
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Pale a écrit : jeu. 9 janv. 2025 17:36 Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... MkgJZH6fZg
6 et 9 ^^
Pale a écrit : jeu. 9 janv. 2025 18:03 Image
Je suis impatient de voir ça :bounce:
Pale a écrit : jeu. 9 janv. 2025 18:10
Le retour de Jan Kounen ?
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robinne a écrit : jeu. 9 janv. 2025 20:54 Le retour de Jan Kounen ?
Il semblerait oui.
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Pale a écrit : ven. 10 janv. 2025 16:50 Image
:hot: :hot:
On sait quand il sort (en Belgique et en France) ?
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