Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
Kit
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:hello:
perso je n'en ai reconnu que 2 et encore parce que l'un était avec son célèbre père
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Pale
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Kit a écrit : dim. 19 janv. 2025 08:43 :hello:
perso je n'en ai reconnu que 2 et encore parce que l'un était avec son célèbre père
:hello:

2 également :D

Je remets ce nouveau aperçu spectaculaire de Dragons :

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Wickaël
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Hier c'était journée découverte de 2 films de Lynch

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Très bon. C'est surtout la prestation de Dennis Hopper que je retiens, tellement barré, mais que ce soit MacLachlan, Rossellini ou encore la jeune Laura Dern, tous sont excellents. Pour le reste pas grand chose à redire, le travail sur l'image force le respect, de même du côté de la bande originale, le morceau Blue Velvet me trotte encore dans la tête. 8/10


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Désolé Mulholland Drive mais tu viens de te faire voler la première place... Un film magnifique de bout en bout, sublimé par une BO magistrale et des acteurs exceptionnels. Et que dire du maquillage de Merrick. Un chef d'œuvre, tout simplement. 9/10
Modifié en dernier par Wickaël le lun. 20 janv. 2025 06:44, modifié 1 fois.
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NaughtyDog
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Revu Papillon aujourd'hui, toujours un de mes films préférés

Le duo McQueen-Hoffmann au panthéon et la musique de Goldsmith dans mes veines
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Pale
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Première pièce d'une trilogie composée de 3 thrillers néo-noir (avec Red Rock West et Last Seduction) réalisés par John Dahl. Ce Kill Me Again est excellent, l'intrigue tient en haleine et il est vraiment plaisant de retrouver Val Kilmer et Joanne Whalley ensemble juste après Willow. On retrouve également Michael Madsen dans le rôle d'un truand violent et comme d'habitude il excelle quand il s'agit de jouer les dingues.

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Du coup j'ai enchaîné avec Red Rock West et malgré la qualité de Kill Me Again on passe à un niveau supérieur. Le film va commencer par une sorte de quiproquo, le personnage principal va ensuite basculer dans un engrenage infernal. Le taré de service est ici interprété par Dennis Hopper et inutile de dire qu'il sort encore une bonne grosse prestation. Le film est également servi par une excellente bande-originale aux accents parfois badalamentiens.
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Démarrage décevant de Wolf Man et immense plantage de Better Man, le réalisateur ne renouvellera pas le succès de The Greatest Showman. Better Man a couté autour des 110 M$ et il en a récolté que 13 dans le monde. Les producteurs ne doivent pas être à la fête.
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Préférence pour Kill Me Again et surtout Red Rock West mais ça reste très bon malgré tout et c'est certainement le plus pessimiste. On retrouve bien évidemment des thèmes similaires, tout tourne toujours autour du fric et de la cupidité. Ce que je déplore c'est certaines facilités et aussi Linda Fiorentino qui en fait parfois des tonnes. Ceci dit le scénario est très machiavélique et c'est lors du final qu'il dévoile sa véritable valeur. À noter une bonne BO très jazzy qui fait penser au cinéma de Allen. En tout cas ravi de ces belles découvertes :hot:
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Aujourd'hui David Lynch aurait fêté ses 79 ans :

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Sinon voici un montage que j'ai aimé sur X :

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Wickaël
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Pale a écrit : lun. 20 janv. 2025 17:21 Aujourd'hui David Lynch aurait fêté ses 79 ans :

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Sinon voici un montage que j'ai aimé sur X :

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Je lui ai rendu hommage sans le savoir pour son anniversaire, j'ai découvert Lost Highway :saint:
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Wickaël a écrit : lun. 20 janv. 2025 20:06
Pale a écrit : lun. 20 janv. 2025 17:21 Aujourd'hui David Lynch aurait fêté ses 79 ans :

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Sinon voici un montage que j'ai aimé sur X :

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Je lui ai rendu hommage sans le savoir pour son anniversaire, j'ai découvert Lost Highway :saint:
Ça va t'as pas eu besoin d'aspirine à la fin ? :D

Moi j'ai vu ceci :

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Je ne vais pas être tendre avec ce film. Pour être gentil, on va dire que la première partie fait encore illusion malgré une grosse quantité de scènes qui m'ont fait rouler des yeux (en gros TOUTES les scènes durant lesquelles le personnage interprété par Monica Bellucci ouvre la bouche). L'histoire est on ne peut plus classique et ce n'est pas un mal : Bruce Willis et quelques soldats US (dont j'en avais toujours rien à foutre après 1h30) ont pour mission de déplacer Monica Bellucci qui joue une femme médecin et une cinquantaine de gens sacrifiables d'un point A à un point B. Après la première partie qui contient quelques jolis moments de tension, ça devient la foire au n'importe quoi. Le groupe marche à une vitesse d'escargot alors qu'ils ont une cinquantaine d'ennemis surentraînés à leurs trousses pour les éliminer. Malgré ça, Bruce Willis et toute sa clique s'autorisent des pauses toutes les 5 minutes, ils discutent, ils font des siestes etc. alors qu'on te fait comprendre que les poursuivants ne se reposent limite jamais. Du coup on se tape un rythme bien merdique. Lorsque les hostilités commencent véritablement, ça ressemble encore plus à une parodie que Hot Shots! 2, on a vraiment cette impression de voir des gens qui font semblant de jouer à la guerre comme quand on était gamin. Tout a l'air artificiel. Mais pour en revenir à Monica Bellucci, son personnage est sûrement un des personnages les plus insupportables que j'ai vu dans un film. La nana connait la dangerosité de la situation mais c'est limite si elle ne dit pas à Bruce Willis que c'est un gros abruti de première de vouloir lui sauver la vie. Bref au final c'est une belle grosse merde :D
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Wickaël
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Pale a écrit : lun. 20 janv. 2025 21:49
Ça va t'as pas eu besoin d'aspirine à la fin ? :D
Pas loin :D
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Wickaël a écrit : lun. 20 janv. 2025 22:31
Pale a écrit : lun. 20 janv. 2025 21:49
Ça va t'as pas eu besoin d'aspirine à la fin ? :D
Pas loin :D
Mon deuxième film préféré de tous les temps juste derrière Mulholland Drive. Je l'ai vu qu'une seule fois en entier dans ma vie et encore maintenant je repense à des scènes, à l'ambiance. Enfin là j'avoue que je me suis refait quelques petites scènes ici et là quand j'ai appris la triste nouvelle et je suis toujours autant subjugué. Genre rien que la scène d'intro avec Bill Pullman, niveau ambiance c'est... du pur Lynch quoi :D
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NaughtyDog
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Lost Highway jle trouve mieux que Mulholland Drive en terme de cinoche, mais ce dernier a un effet magnétique comme aucun autre Lynch à mon sens ^^

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Une nouvelle réussite de Mangold, qui évite l'hagiographie (pas de déterminisme, de flash back ou autre, Bob Fylan arrive telle une page blanche sans passé à NY et forge son destin durant 2h20) pour faire un biopic drivé par les très nombreux numéros musicaux (y a pas 2 min de film sans chanson).

Du coup ça emmène la narration vers quelque chose d'assez symbiotique à mon sens, où le verbe de la musique folk supporte ce qu'il se passe pour les personnages (notamment le trio amoureux qui se fait avec Elle Fanning et l'excellente Monica Barbaro).

C'est propre niveau mise en scène, chiadé en prod design, la photo est travaillée comme d'hab chez Papamichael et Timothée Chalamet incarne à merveille Bob Dylan.

Mais surtout, le récit s'articule comme un manifeste des changements culturels en plein milieu des 60's (le folk vers le rock) et la nécessité de ne pas refarder en arrière.

Bref c'est pas Walk the Line (jolies scènes avec Johnny Cash tout de même ^^) mais c'est du bon

7/10 (et c'est pas juste parce que je suis un gros fan de folk)
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Wickaël
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Pale a écrit : lun. 20 janv. 2025 23:42 Mon deuxième film préféré de tous les temps juste derrière Mulholland Drive. Je l'ai vu qu'une seule fois en entier dans ma vie et encore maintenant je repense à des scènes, à l'ambiance. Enfin là j'avoue que je me suis refait quelques petites scènes ici et là quand j'ai appris la triste nouvelle et je suis toujours autant subjugué. Genre rien que la scène d'intro avec Bill Pullman, niveau ambiance c'est... du pur Lynch quoi :D
Tu as bien résumé, du pur Lynch. Mais j'ai été beaucoup plus subjugué par Mulholland Drive, ou même Blue Velvet. Après Lost Highway reste un très bon film, avec des acteurs exceptionnels (comme toujours chez Lynch), en particulier Patricia Arquette. 7/10

Mon Top 5 David Lynch

1. Elephant Man
2. Mulholland Drive
3. Blue Velvet
4. Lost Highway
5. Twin Peaks: Fire Walk with Me
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Pale
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Étant collé, j'en profite un peu ^^

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J'ai beaucoup aimé. L'intro nous happe directement, les enjeux sont vites posés. Là aussi l'intrigue reste simple mais efficace. C'est une mission de sauvetage, un petit groupe de personnages doit se rendre d'un point A à un point B pour sauver quelques personnes enlevées par une mystérieuse tribu d’Indiens. Ma plus grosse réserve concerne le rythme, il faut avouer que ça traine un peu la patte par moments mais ça reste immersif dans l'ensemble. Le film arrive malgré tout à faire grimper la tension et puis arrivent les 30/40 dernières minutes qui se posent là niveau ambiance et violence. Au final c'est un très bon mélange de western et film d'horreur.
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Mort à 85 ans du réalisateur français Bertrand Blier
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Blier
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robinne
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Pale a écrit : mar. 21 janv. 2025 12:57 Étant collé, j'en profite un peu ^^
Collé ?
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robinne a écrit : mar. 21 janv. 2025 13:29
Pale a écrit : mar. 21 janv. 2025 12:57 Étant collé, j'en profite un peu ^^
Collé ?
Malade :D Enfin ça va un peu mieux mais ce week-end j'étais pas bien, état grippal.
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Soigne-toi bien :jap:
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Wickaël
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Pale a écrit : mar. 21 janv. 2025 12:57 Étant collé, j'en profite un peu ^^

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J'ai beaucoup aimé. L'intro nous happe directement, les enjeux sont vites posés. Là aussi l'intrigue reste simple mais efficace. C'est une mission de sauvetage, un petit groupe de personnages doit se rendre d'un point A à un point B pour sauver quelques personnes enlevées par une mystérieuse tribu d’Indiens. Ma plus grosse réserve concerne le rythme, il faut avouer que ça traine un peu la patte par moments mais ça reste immersif dans l'ensemble. Le film arrive malgré tout à faire grimper la tension et puis arrivent les 30/40 dernières minutes qui se posent là niveau ambiance et violence. Au final c'est un très bon mélange de western et film d'horreur.
Le film ne fait pas dans la demi-mesure niveau violence :gore: :D

Bon rétablissement à toi.
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Cocu
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J'espère que ça ira vite mieux @Pale
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@Wickaël @robinne @Cocu

Merci :jap: Et yes ça va beaucoup mieux, surtout comparé au week-end.
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The Monkey : premiers avis pour le film d’horreur du réalisateur de Longlegs

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Après l’énorme succès de Longlegs, le réalisateur Oz Perkins fait déjà son retour avec le film d’horreur The Monkey, tiré de Stephen King.

Les productions d’Oz Perkins n’ont pas toujours eu la chance d’investir les cinémas, à l’instar de February sorti en DTV en 2015, et I Am the Pretty Thing That Lives in the House, directement sur Netflix en 2016. Cela dit, Gretel & Hansel avait eu un petit succès d’estime avec 22 millions de dollars engrangés pour seulement 5 millions de budget. De quoi donner des idées à Neon qui, quatre ans plus tard, a misé énormément sur le marketing du thriller horrifique Longlegs pour sa sortie en salles.

Résultat, le film a cartonné au box-office accumulant 127 millions de dollars (pour moins de 10 millions de budget). Pas étonnant donc que Neon joue aussi beaucoup avec la promotion de The Monkey, le nouveau film d’Oz Perkins adapté du livre éponyme de Stephen King. Avant de savoir si le film sur un jouet maléfique convaincra les spectateurs du monde entier, les premiers avis sont tombés. Revue de tweets.

« The Monkey est une explosion de sang superbe ! Une succession, quasi non-stop, de scènes de meurtre joyeusement violentes qui ont laissé envolées quelques « bordel de merde » de ma part. J’ai adoré la rapidité avec laquelle Oz Perkins parvient à faire sa propre version du livre de Stephen King. J’aime certains de ses films plus que d’autres, mais c’est quelque chose que j’apprécie souvent dans son travail en général. Il semble toujours avoir une vision claire et audacieuse qu’il exécute sans complexe. » Perri Nemiroff – Collider

« Adoré The Monkey. Oz Perkins est l’un des cinéastes de genre les plus passionnants depuis ses débuts et son dernier film est à peu près aussi bien que ce qu’on peut espérer au cinéma – drôle, effrayant, poignant et tellement amusant. Un film rare qui peut être comparé à Gremlins en termes de chaos vertigineux. » Drew Taylor – The Wrap

« The Monkey est l’un des films d’horreur les plus fous que j’ai vu depuis des années ! Osgood Perkins y va à fond dans un film démentiel sur les conséquences de ses actes. Un film sanglant, horrible et hilarant qui essaie de se surpasser, meurtre après meurtre. » Junior Felix – TheHashtagShow

« The Monkey est un petit sommet du cinéma ! Un bain de sang sadique, chaotique et déjanté ! Une sorte de Destination finale qui contient certaines des plus grandes tueries que j’ai jamais vues. La créativité derrière chaque meurtre est habilement conçue et exécutée. Osgood nous a offert un chef-d’œuvre ! » Frederick Nuti – Bloody Disgusting

« The Monkey est un film absolument génial. À la fois sauvagement drôle et sauvagement sanglant, c’est un moment de pur plaisir sanglant qui fait d’Osgood Perkins un maître de l’horreur. Vous allez hurler de rire et vous couvrir les yeux dans la même mesure. J’ai adoré. » Joey Magidson – Awards Radar

« The Monkey d’Oz Perkins est un délice. C’est complètement fou ! Un tour de manège dément et défoncé à la cocaïne. Élégant, stylisé et sadique. Des meurtres et des sensations fortes, à la manière des machines de Rube Goldberg et des morts inspirées de Destination Finale. Le débit impassible de Theo James impressionne. » Courtney Howard – Variety

« The Monkey est un de ces films d’horreur que je regarderai encore et encore pour le reste de ma vie. Suffisamment sombre et brutal pour que l’appeler une « comédie d’horreur » semble inapproprié, mais c’est aussi le film où j’ai le plus ri au cinéma depuis des années. Une nouvelle adaptation classique de Stephen King est née. » Jake Hamilton – Reel Blend

« J’ai eu la chance de voir The Monkey plusieurs fois maintenant, et c’est de plus en plus drôle chaque fois que je le vois. Oz Perkins passe en mode Les Contes de la crypte et Creepshow par l’intermédiaire de Morgan & Wong [scénaristes du premier Destination finale, ndlr] : une comédie d’horreur méchante et macabre sur le destin impersonnel qui nous attend tous. » Bill Bria – SlashFilm

« Très sincèrement, The Monkey est l’une des comédies d’horreur les plus drôles que j’ai vues depuis longtemps. C’est intelligent, parfaitement rythmé et le gore est vraiment timbré. Je ne regarderai plus jamais un jouet. Simplement… plus du tout. » Jeff Ewing – Dexerto

Les premiers retours autour de The Monkey sont donc dithyrambiques, la plupart décrivant un mélange habile entre le gore déjanté, un humour hilarant et une bonne dose d’angoisse. Des éléments qui sont plutôt rassurants, mais qu’il faut relativiser. Les premiers avis de Longlegs étaient tout aussi positifs avant la sortie, mais peut-être trop par rapport au film en lui-même bien moins « révolutionnaire » que ce qui était affirmé par certains.

Dans tous les cas, on a forcément hâte de se jeter dans The Monkey, qui devrait au moins nous offrir du sang, des meurtres et un peu de folie. En France, ce sera au cinéma dès le 19 février 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... v3TSfDYTJQ
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Pale
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EL n'a pas aimé Back in Action (1,5 étoiles) :

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Au rayon grosse production sans âme sortie de l’usine Netflix, Back in Action est arrivé. Portée par Jamie Foxx et Cameron Diaz, qui revient après avoir mis sa carrière en pause en 2018, cette comédie d’action réalisée par Seth Gordon (Comment tuer son boss ?, Arnaque à la carte, Baywatch) coche toutes les pires cases du « film Netflix facile à consommer en mangeant, en écrivant un texto et en passant l’aspirateur ». A voir (ou pas) à partir du 17 janvier 2025.

LA RÉFORME DES RETRAITES


La dernière fois que Cameron Diaz et Jamie Foxx étaient ensemble à l’écran, c’était dans l’un des meilleurs films de leurs carrières : L’Enfer du dimanche, ou les gladiateurs du stade selon Oliver Stone. C’était en 1999, et depuis de l’eau a coulé sous les ponts pour ces deux pontes. Lui a décollé en gagnant un Oscar et en tournant chez Michael Mann et Quentin Tarantino, et elle a continué sa route chez Martin Scorsese, Charlie et ses drôles de dames et une pelletée de comédies, avant de mettre sa carrière en pause en 2018.

Mais les retraites à Hollywood, c’est comme les alliances à gauche en politique : ça ne dure presque jamais. La question est alors de savoir ce qui peut motiver les artistes à ressortir leurs plus beaux sourires pour reprendre du service. Avant l’inévitable Shrek 5 (prévu pour 2026) et la comédie Outcome réalisée par Jonah Hill et avec Keanu Reeves, Cameron Diaz a choisi Back in Action. Pourquoi ? Parce que le titre était de circonstance, que Jamie Foxx est son pote, et que c’était bien payé. Parce qu’il n’y a sinon aucune explication plausible.

« Imaginé » par le réalisateur Seth Gordon (Comment tuer son boss ?, Arnaque à la carte, Baywatch) et son co-scénariste Brendan O’Brien (Nos pires voisins, Nos pires voisins 2, Ninja Turtles : Teenage Years), Back in Action est la photocopie d’une photocopie de photocopie. Deux anciens agents de la CIA ont raccroché pour fonder une famille, mais des années plus tard, ils sont contraints de repartir en mission pour sauver le monde et leurs deux mioches. Inutile de les lister, ça rappelle quelques dizaines de films du même genre. Et même le talent de Cameron Diaz et Jamie Foxx ne pourra sauver ce machin de l’oubli et l’ennui instantané.

DIAZ AU DIAPASON

C’est peut-être ça le plus triste : gâcher le talent de Cameron Diaz dans un produit si insipide. Étiquetée godiche depuis ses débuts dans The Mask, l’actrice en a joué avec brio au fil de sa carrière, avec un goût pour la comédie potache, les personnages grotesques et les gags physiques. De Mary à tout prix à Allumeuses ! en passant par Une vie moins ordinaire et Bad Teacher, elle a maîtrisé l’exercice à la perfection, quitte à parfois être la seule chose à sauver de films sinon médiocres.

Dans les grandioses Charlie et ses drôles de dames, elle avait ajouté la corde action à son arc comique, touchant des sommets de magnifique ridicule avec une aisance impressionnante. C’est pour ça que Back in Action avait du sens, sur le papier : Cameron Diaz sait être drôle en tapant des gens. Le film semble même aller sur ce terrain dès son intro, avec le gadget absurde d’un parfum que n’aurait pas renié le trio de Charlie. La suite du prologue est presque une bonne surprise, avec une petite surenchère du chaos qui précipite une catastrophe cartoonesque.

Back in Action ne sera plus jamais aussi amusant que dans cette intro, ce qui en dit long sur la pauvreté du film. Et même si Cameron Diaz est moins tarte que Jamie Foxx, le principal argument de cette comédie d’action (leur duo de parents-amants-espions) tombe vite à l’eau, la faute à un scénario infiniment banal. C’est bien simple : aucun gag, aucune blague, aucune idée n’a pas déjà été vu et revu ailleurs. Et comme la mise en scène de Seth Gordon a autant d’intérêt qu’un verre d’eau tiède dans un gobelet en plastique, Back in Action enchaîne les petites scènes sans jamais tirer profit des situations ou des acteurs.

BACK IN « ACTION », APPAREMMENT

Seth Gordon n’ayant aucun sens du timing comique (le personnage nullissime de Jamie Demetriou, dont la présence fera au moins sourire les fans de Fleabag), personne ne sera étonné de voir qu’il est également un manche côté action. Bricolée autour d’une énième babiole high-tech capable de prendre le contrôle du monde parce qu’il était grand temps que quelqu’un alerte enfin sur les potentiels dangers de la technologie, l’intrigue trimballe ses personnages comme des Jason Bourne version Spy Kids, avec zéro surprise dans le tempo blabla/baston/blabla/baston.

Éventuellement, en étant de bonne humeur, il y a quelques petites idées visuellement amusantes, comme les coups de néon dans la tronche ou le lance-flamme improvisé dans la station-service (… qui rappelle une scène avec Drew Barrymore dans Charlie’s Angels : Les Anges se déchaînent tiens tiens). Le réalisateur de seconde équipe J.J. Perry (passé sur John Wick et quelques Fast & Furious) y est peut-être pour quelque chose, d’autant que l’équipe a au moins évité le formatage grisâtre et le trop-plein de fonds verts.

Mais puisque tout ça été découpé, monté, mis en scène et en musique sans la moindre ambition, Back in Action reste bel et bien cloitré dans la case de production Netflix générique. Andrew Scott et Kyle Chandler gigotent pour faire comme si l’histoire racontait quoi que ce soit, les dialogues s’assurent que tout ça reste mignon (« On n’a pas tué ces gens ! » dit la mère, après avoir explosé la tronche d’une bande de méchants), et la sacro-sainte famille est réconciliée comme dans une bonne aventure de Joséphine, ange gardien.

C’est toujours la douce ironie de ces machins qui exploitent la peur de la technologie : on dirait qu’ils ont été écrits par une IA. Et ça n’a plus rien de fantaisiste puisque plusieurs sociétés « entraînent » actuellement leurs petits robots virtuels à partir des scénarios de milliers de films et séries. Si ça donne des Back in Action à la pelle, ça risque d’être formidable.

Ça aurait pu être pire ? Oui. On aurait peut-être pu citer le navet Agent Stone, où Glenn Close était déjà de la partie dans un mini-rôle (si tu as besoin d’aide Glenn, envoie-nous un signal). Encore faudrait-il se souvenir de ce truc. Mais ça aurait pu être tellement moins pire avec un minimum de travail que ça devient désespérant. Surtout quand la fin de Back in Action ose teaser une suite censée donner envie. C’est une autre obligation des grosses productions Netflix pensées à l’envers, apparemment.

Back in Action est disponible sur Netflix depuis le 17 janvier 2025

Encore un produit Netflix sans âme et sans intérêt qui ressemble à 75 autres films du même genre. Avec une seule (triste) chose à noter : Cameron Diaz a choisi ça pour revenir après quelques années de pause, et c’est un sacré gâchis de son talent.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... SnPsChCSpg
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Après le désastre Big Bug : Jean-Pierre Jeunet de retour avec un projet qui donne envie

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Jean-Pierre Jeunet, grande figure du cinéma français derrière Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain et Delicatessen, embraye sur un nouveau projet intéressant, aux côtés de Leïla Bekhti.

Diffusé sur Netflix, le dernier film de Jean-Pierre Jeunet BigBug avait largement déçu la presse (chez nous inclus). Un contretemps dans une carrière passionnante, où l’artiste a cultivé une singularité parfois imitée, jamais égalée. Des univers étranges confectionnés avec Marc Caro (Delicatessen, La Cité des enfants perdus) à ses essais plus récents, en passant par le succès monstrueux du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain et l’aventure américaine Alien 4, il est devenu une figure importante du cinéma français.

Chacun de ses projets est donc scruté avec attention. Et celui qui arrive n’échappe pas à la règle, d’autant qu’il s’agit de l’adaptation d’un véritable bestseller parfaitement adapté à son style.

C’est Paris Match qui a eu l’exclusivité : Jeunet va se charger d’adapter Changer l’eau des fleurs, paru en 2018. Le roman signé Valérie Perrin est un très gros succès (850 000 exemplaires vendus !) racontant une histoire tout droit sortie d’un de ses films. On y suit une gardienne de cimetière au lourd passé nommée Violette Toussaint. Elle rencontre plusieurs plusieurs personnages – croque-morts, jeune prêtre, des visiteurs – qui lui parlent de leur vie et de leurs défunts. Au fur et à mesure, elle dévoile sa propre histoire sur un ton tragi-comique.

Et pour incarner cette héroïne amère, c’est Leïla Bekhti qui a été choisie. C’est la première fois que l’actrice collabore avec Jeunet, et c’est l’occasion d’ajouter un cinéaste français reconnu à sa collection, après Jacques Audiard, Géraldine Nakache, Cédric Kahn ou encore Joachim Lafosse. Malgré un apport de Netflix et Canal+, le film est produit par Palomar, 24 25 Films (Barbès, Little Algérie) et Studiocanal, qui devrait distribuer le film en France.

Le réalisateur ne devrait pas aborder le sujet avec trop de fantaisie. Du moins, il cite comme influence Quand passent les cigognes, le chef-d’œuvre de Mikhail Kalatozov récompensé de la Palme d’Or en 1958. Autant dire qu’il y a de quoi être curieux, même s’il faudra forcément attendre avant de découvrir le résultat : le tournage de Changer l’eau des fleurs devrait débuter en mai 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... hQ3VSOM3WA
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EL a modérément apprécié Wolf Man (2,5 étoiles) :

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Autrefois connu pour avoir créé et alimenté la saga Saw, Leigh Whannell a un jour décidé de faire du cinéma. Outre la commande oubliable Insidious 3, il a surpris les amateurs de série B avec le sympathique Upgrade, puis le très grand public avec sa version de l’Homme Invisible. Invisible Man s’emparait du sujet des violences conjugales avec une mise en scène suggestive glaçante, aux antipodes des pièges de Jigsaw. C’est fort logiquement qu’il s’est attaqué, toujours pour Blumhouse, à un autre Universal Monster, à savoir le loup-garou. Malheureusement, Wolf Man, avec Christopher Abbott et Julia Garner, en salles ce 15 janvier, n’est pas du tout du même niveau.

VISIBLE MAN


Tout comme ses plus ou moins illustres prédécesseurs, Invisible Man était un exercice de mise en scène particulièrement périlleux. Contre toute attente, Leigh Whannell le maîtrisait largement. Loin des excès gerbotroniques de Saw, il distillait les longs mouvements d’appareil afin de scruter ses décors vides… ou pas. Il a définitivement démontré qu’il était un excellent réalisateur, capable de filmer l’invisible, et surtout de le rendre terrifiant.

La séquence d’introduction de Wolf Man le prouve encore. D’emblée, la partie de chasse d’un père et son fils implique un participant supplémentaire, planqué quelque part dans la nature. Le réalisateur s’appuie sur l’ironie dramatique : quand il surplombe une vallée, ce n’est pas pour s’extasier avec son personnage de la vue, mais bien pour invoquer une présence invisible, quelque part dans ce gigantesque tableau. Le spectateur – et c’est le propre du cinéma dit « de genre » – est bien au courant qu’il est en train de regarder un film de loup-garou, et que la bête peut surgir à tout instant.

Lors de ces quelques premières minutes, il ne va cesser de la parcourir, cette nature, aussi bien visuellement qu’avec l’audio (le mixage son spatialisé est efficace), suggérant à chaque panoramique une menace omnisciente et rentrant dès lors en synergie avec l’état mental de ce petit garçon effrayé par son paternel. Rien de très original aussi bien dans le traitement de l’horreur que dans les thématiques abordées, mais l’efficacité de la réalisation suffit une fois de plus à donner toute sa viscéralité à la scène, comme dans tout bon film d’épouvante.

Une ouverture flippante qui prolonge donc le concept d’Invisible Man. Sauf que le loup-garou, contrairement à l’Homme invisible, est bien… visible. Parmi tous les Universal Monsters, il est même de ceux qui exigent une démonstration : celle de la transformation, au cœur du folklore associé et généralement une prouesse stylistique et technique attendue dans un tel film. Passé l’exercice de style inaugural, le réalisateur sera bien forcé de dévoiler un monstre, palpable, mutant, velu et affamé.

PSYCHO-PATTES

Et c’est là que le bat blesse, voire dévore. Wolf Man est une déception, une vraie. Car ses promesses sont toutes plus alléchantes les unes que les autres, et ses idées et sa radicalité séduisent rapidement. Mais au moment de vraiment rentrer dans le dur, au moment de sortir les griffes et triturer la chair… il freine des quatre fers. La désauce est si progressive qu’elle mérite d’être décrite étape par étape.

Passée la séquence d’introduction donc, le scénario s’engage dans une exposition des plus classiques : Blake (Christopher Abbott) est très proche de sa fille, mais traverse une période difficile avec sa femme Charlotte (Julia Garner). Lorsque son paternel est officiellement déclaré mort, la petite famille part se mettre au vert dans l’Oregon. Tout commence vraiment lorsqu’une silhouette les précipite sur le bas-côté, puis les traque, blessant le père au passage.

Toujours aussi respectueux et amoureux des classiques des années 1930 et 1940, Leigh Whannell déploie dès lors une esthétique archi-sombre, parfois à la limite du noir et blanc, qui rendra fous les adeptes du piratage et du visionnage en plein après-midi sur écran d’ordinateur. Il ne s’en éloignera jamais, puisqu’il a le très bon goût d’étaler l’action sur une nuit seulement. Les choses se gâtent d’autant plus lorsque le gentil papa commence à développer un odorat plus que précis.

Déjà, l’approche est singulière. Grâce à cette unité de temps, qui fluctuera en fonction de la perception des personnages, le long-métrage assume une vision intime, parfois littéralement subjective de la lycanthropie : Blake va bel et bien se transformer et ses symptômes évoquent autant La Mouche que le Loup-garou de Londres. Plus fort encore, la mise en scène se propose de sombrer avec lui, reflétant la transformation de ses sens (quitte à verser dans le psychédélisme !) jusqu’à un mouvement de caméra génial, recentrant le récit sur son épouse.

Y’A UN LOUP

En jonglant entre les points de vue, utilisant son prodigieux sound design pour marquer des ruptures, le film semble proposer une interprétation résolument singulière du mythe et imposer à son public de vivre en temps réel une pénible transformation en monstre. Un choix qui permet en plus au film de compléter Invisible Man, en traitant la violence intrafamiliale héréditaire par le prisme tantôt des victimes, tantôt du patriarche. Le tout en développant une horreur différente, larvée et progressive.

Et puis, à la moitié du récit… patatras. Le scénario abandonne tout : la transformation influencée par le body-horror, l’ambiguïté de la relation entre les personnages et même ses idées les plus jusqu’au-boutistes. Comme si Leigh Whannell et sa coscénariste Corbett Tuck avaient décidé au beau milieu de sa rédaction de partir en vacances… et de ne jamais revenir.

Après une grosse demi-heure de projection, on prend conscience que le tant attendu stade terminal de la transformation, pourtant point d’orgue des meilleurs films du genre, n’arrivera jamais. Un manque de générosité qui n’évoque ni La Mouche ni Le Loup-garou de Londres, et contamine chaque strate d’un récit tournant progressivement à la production Blumhouse typique, à quelques détails de mise en scène près. Toujours aussi doué derrière la caméra, Leigh Whannell ne saurait sauver cette banale partie de trap-trap nocturne.

Cet abandon artistique aurait-il quelque chose à voir avec la version précédente du long-métrage, issue d’une idée de Ryan Gosling, lequel devait jouer le rôle principal ? C’est peu probable, mais l’inconsistance de la chose interroge. A la vision de ce qui est finalement l’esquisse d’un excellent film d’horreur, qui aurait pu former avec Invisible Man un diptyque exemplaire, ne reste que la frustration. Y’a-t-il sentiment plus déplacé dans un film de loup-garou ?

Une interprétation viscérale et originale du mythe… qui ne raconte plus rien passé la moitié du récit. Il apparait que Leigh Whannell est bien en peine de donner du corps à sa menace, une fois visible.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... loup-garou
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Pale a écrit : mar. 21 janv. 2025 22:42 Image
C'est dommage : en cassant les vitres des gratte-ciel, il n'y a plus besoin de les laver. Le/la "cleaner" du titre n'aura plus de boulot :sweat:
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robinne a écrit : mer. 22 janv. 2025 19:04
Pale a écrit : mar. 21 janv. 2025 22:42 Image
C'est dommage : en cassant les vitres des gratte-ciel, il n'y a plus besoin de les laver. Le/la "cleaner" du titre n'aura plus de boulot :sweat:
Réflexion pertinente :D Je pense qu'il s'agit principalement d'une couverture en fait.
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J'ai adoré ce film qui était autant un bon drame familial qu'un bon film fantastique. L'ambiance sonore et visuelle est particulièrement bien travaillée. D'ailleurs j'ai vécu une séance assez exceptionnelle car j'étais tout seul dans la salle IMAX et j'avoue que certaines scènes de tension font leur effet vu la puissance du son.

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Très belle découverte, The Empty Man est un film d'horreur qui s'éloigne un peu des carcans actuels (je pense à la plupart des productions Blumhouse). Le film prend son temps pour poser son univers et son histoire. J'ai été surpris par le gouffre de noirceur dans lequel bascule le film, c'est assez impressionnant.

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Film sur le Viêt Nam qui a été évincé à l'époque par Platoon et Full Metal Jacket. J'ai moyennement apprécié. On va suivre un groupe de personnages faisant partie d'une compagnie qui a pour mission de prendre d'assaut une colline. Les acteurs se ressemblent quasiment tous et il n'est pas aisé de les différencier. Durant la première partie on suit le quotidien des soldats donc se tape une succession de scènes sans gand intérêt avec des dialogues pour la plupart ineptes. Lorsque les hostilités commencent, le film est extrêmement confus (le travail sur l'espace est incompréhensible et on reconnait encore moins les personnages) et surtout répétitif. En effet, l'assaut de la colline dure plusieurs jours et on a l'impression de voir et revoir la même scène de guerre, encore et encore. Reste ici et là quelques moments plutôt mélancoliques lorsque les personnages ont des nouvelles de leurs proches et qu'ils ont vent de la vie qui suit son cours dans leur propre pays. Mais bon le film reste moyen dans son ensemble.

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Ça par contre c'est une bonne claque dans la gueule. Il s'agit du premier film de Lee Tamahori et le film parle de violence conjugale. Temuera Morrison (aka Boba Fett) est absolument impressionnant, il joue un mari et un père violent et en une fraction de seconde il peut se montrer terrifiant. C'est clairement un film qui mérite le détour et qui ne laisse pas indifférent.
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Sydney Sweeney de retour dans l’horreur : après Immaculée, l’adaptation d’un livre culte

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Après Immaculée, Sydney Sweeney s’apprêterait à remettre le couvert avec les films d’horreur dans une future adaptation d’Edgar Allan Poe.

Les caméras ne s’arrêtent plus de tourner pour la star d’Euphoria, avec pas moins de quatre films sortis en 2024 dont Immaculée, un film d’horreur réalisé par Michael Mohan dans lequel Sydney Sweeney, également productrice, incarnait une nonne victime d’une grossesse monstrueuse. Mais celle qui aime aussi à jouer les jeunes premières de comédie romantique, comme dans le succès Tout sauf toi, n’en a pas fini avec l’horreur.

En effet, selon Deadline, Sweeney serait en discussion pour obtenir un rôle dans une relecture à la fois sombre et comique d’une histoire culte : Le Masque de la Mort Rouge, une célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe déjà largement adaptée en long et en large, comme avec le long-métrage du même nom réalisé par Roger Corman et sorti en 1964, ou l’épisode 2 de la série La Chute de la Maison Usher créée par Mike Flanagan et sortie sur Netflix en 2023.

Pour qui connaît la nouvelle originale, il est étonnant que le premier nom potentiel du casting de ce projet soit celui de Sydney Sweeney, pour la simple et bonne raison que l’histoire telle que Poe l’a écrite ne comporte pas de personnage féminin principal.

Au centre de l’histoire, publiée initialement en 1842, on ne trouve que Prospero, un prince présomptueux qui s’enferme avec des centaines de courtisans dans son château pour se protéger de la Mort Rouge, une terrible maladie qui décime les habitants de la région. Au cours d’une nuit de fête costumée, Prospero remarque la présence d’un invité inconnu entièrement vêtu de rouge, qui se révèle n’être autre que la Mort Rouge personnifiée, venue contaminer l’assemblée de privilégiés…

Pour tirer un long-métrage de cette nouvelle aussi terrifiante que courte, Roger Corman avait pris le parti d’ajouter des personnages, notamment celui de la jeune Francesca, incarnée par Jane Asher, qui servait de contrepoint pur et innocent face au cruel Prospero. Dans sa version, largement modernisée, Mike Flanagan choisissait de remplacer la maladie par une pluie d’acide et de donner à la Mort Rouge le visage de Carla Gugino (pour ne citer que ces exemples).

Dans la nouvelle adaptation, Sydney Sweeney incarnera-t-elle donc un personnage à la Francesca comme Jane Asher avant elle, ou prêtera-t-elle ses traits à la Mort Rouge ? À moins que la direction prise soit encore différente. Après tout, selon Deadline, cette relecture ne manquera pas de second degré, alors tout est encore imaginable. D’ailleurs, à ce stade, la participation de Sweeney reste à confirmer.

C’est Charlie Polinger, actuellement en postproduction de son premier long-métrage (un film indépendant appelé The Plague avec Joel Edgerton), qui assurera l’écriture et la réalisation. A24 et Picturestart s’allient à la production, sachant qu’A24, auréolée du succès du film Heretic, prendra aussi en charge la distribution du film sur le continent nord-américain. Toujours selon Deadline, le film pourrait être tourné courant 2025. Affaire à suivre !


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... Nzk8kJLkeA
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EL n'a pas trop aimé Vol à haut risque (2 étoiles) :

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Acteur, producteur, scénariste, producteur et désormais spécialiste de la pyromanie organisée californienne, Mel Gibson reprend sa carrière de réalisateur pour la première fois depuis le terrassant Tu ne tueras point. Avant de retrouver un Jim Cazaviel passé entre-temps ceinture noire en complotisme dans Jésus 2 : le Retour, il signe une série B aérienne avec Michelle Dockery, Topher Grace et la moumoute de Mark Wahlberg : Vol à haut risque. Ironiquement, c’est son film le moins risqué et le moins bon aussi, dès ce 22 janvier au cinéma.

L’HOMME SANS VISAGE


En 2024, en pleine promotion de L’Amour au présent, Andrew Garfield appelait au droit à la rédemption pour Gibson, qui lui a offert l’un de ses meilleurs rôles dans Tu ne tueras point. Récemment élu disciple hollywoodien de Donald Trump aux côtés de Sylvester Stallone et Jon Voight (la jeune génération, quoi !), l’artiste préfère visiblement revenir par la petite porte. Exit donc les grandes fresques historiques qui font son succès depuis Braveheart, probablement faute de financements.

Un témoin gênant en cavale, une extradition express dans un petit coucou, un pilote plus que louche… Vol à haut risque a tout de la série B à concept tel qu’il en pullule dans les bacs de DVD à 5 euros. À vrai dire, la seule différence entre lui et eux, c’est le nom imprimé en grand sur l’affiche.

Bien qu’on soit très loin des œuvres passionnantes qui composaient jusqu’ici la filmographie de Gibson (en tant que réalisateur du moins..), la modestie inhérente à ce type de films n’en fait pas systématiquement des navets, bien au contraire. La série B catastrophe a son lot de perles, ou à défaut de divertissements efficaces.

Malheureusement, Vol à Haut risque n’est pas de ceux-là. Suivant un scénario de Jared Rosenberg inclus dans la « Black List » hollywoodienne (une liste des scénarios non concrétisés les plus populaires établie sur sondage), le cinéaste n’avait pas à se lancer dans une nouvelle étude mythologique de la violence pour prouver qu’il est encore malgré ses frasques un excellent metteur en scène. Il lui suffisait de s’amuser de son concept et d’en tirer quelques belles séquences de suspense et d’action. Ça n’arrive jamais.

CONSOMMATION À MOINDRE RISQUE

À peu près autant en pilote automatique que ses personnages, il déballe mollement son histoire téléphonée de bout en bout et dont l’intérêt réside finalement moins dans les séquences de spectacle, souvent très laides, que dans ses blagues vaseuses. Eh oui, on est bien navrés d’annoncer que le sixième film de Mel Gibson est l’une de ces séries B vaguement ironiques qui miment volontairement les archétypes du genre pour mendier un rire de connivence.

Michelle Dockery est chargée seule de faire avancer l’intrigue à coups de dialogues bancals (la sous-intrigue du pilote égyptien, gênante), tandis que Topher Grace et Mark Wahlberg font les zouaves à l’arrière. Le premier dans le rôle du geignard incapable de la fermer, le second dans le rôle du psychopathe qui laisse toujours assez de temps à ses victimes pour se retourner contre lui.

L’intrigue a beau tenter d’incorporer des gags pseudo-nanardesques à destination des amateurs d’actioner décomplexé, ces derniers auront vite fait de déceler la combine. Non, la fameuse moumoute n’a pas le potentiel de devenir un meme, pas plus que le cabotinage forcé de Wahlberg, beaucoup trop cynique pour arracher le moindre sourire. N’est pas Nicolas Cage qui veut. Faute de moments de bravoure à la hauteur, on se rattrape à la fin plus franchement bourrine (enfin !), se disant que rien dans le film n’est assez navrant pour franchement ennuyer. C’est déjà ça.

Les adeptes de l’analyse transversale verront dans les retournements de situation du dernier acte un relent de complotisme. Les cinéphiles avertis y verront plutôt un cliché narratif navrant. Car c’est justement la foi et les paradoxes politiques de Gibson qui rendaient ses films sinon passionnants, au moins vecteurs de débat. Promu mascotte, le cinéaste n’a visiblement même pas de quoi susciter le moindre scandale, ou même une quelconque discussion, voire un semblant d’intérêt.

Une série B catastrophe oubliable, et qui aurait d’ailleurs été instantanément oubliée si elle n’était pas signée Mel Gibson.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... erRl46zM2g
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EL a aimé Better Man (3,5 étoiles) :

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Huit ans après The Greatest Showman qui retraçait (très librement) la création du cirque Barnum par Phineas Taylor Barnum, Michael Gracey est de retour en salles avec l’intrigant Better Man. S’il ne révolutionne pas le genre, ce nouveau biopic musical consacré au chanteur britannique Robbie Williams parvient malgré tout à lui réinsuffler un petit supplément d’âme. En salles dès ce 22 janvier 2025.

LOVE MY LIFE


En découvrant l’existence d’un biopic sur Robbie Williams (de son vrai nom Robert Peter Williams), on pouvait y voir un autre caprice de star qui se sent obligée de raconter sa vie, comme si elle allait forcément passionner ou forcer le respect. Pour notre défense, le genre est truffé de récits dépouillés et peu intéressants qui brossent tout le monde dans le sens du poil. Mais on n’imaginait pas non plus qu’il y aurait littéralement des poils à brosser.

Pour figurer sa vedette, le réalisateur Michael Gracey (The Greatest Showman) a opté pour un singe, joué par Jonno Davies et doublé par le chanteur lui-même. Là encore, si le parti-pris pouvait intriguer, il pouvait aussi s’apparenter à un simple gadget pour donner un semblant d’originalité à un exercice rompu et camoufler une exécution des plus scolaires. Après tout, sur le papier, Better Man ne raconte rien de très différent que Rocketman, Bohemian Rhapsody, Bob Marley : One Love ou Back to Black. À croire que la célébrité (qui plus est dans la musique) est bien plus consensuelle qu’atypique.

De fait, les ingrédients du cocktail molotov restent globalement les mêmes : un contexte familial difficile, un talent qui ne trouve pas preneur, une notoriété douloureuse, un manque de confiance en soi, des addictions refuges, une relation amoureuse tumultueuse et un nom entré dans la légende… Better Man va jusqu’à nous infliger une fin larmoyante après un troisième acte rédempteur et parfaitement complaisant envers celui qui est, sans grande surprise, devenu « un homme meilleur ».

Le schéma classique du rise and fall est donc respecté à la lettre (montage de concerts elliptique à l’appui), mais si le film raconte ce qu’on prévoyait qu’il raconte, il ne le fait pas toujours de la façon attendue. Et ce n’est pas qu’une histoire de singe numérique.

ME AND MY MONKEY

Pourquoi un singe ? Parce que la chanson Me and my monkey ? Parce que c’est comme ça que se voit l’artiste, comme un être sous évolué attaché à ses bas instincts ? Ou peut-être parce que c’est symboliquement à ça que le public l’a réduit : une bête de foire tout juste bonne à divertir. À moins que ce soit un moyen d’affirmer sa singularité, de se différencier du reste du monde et donc d’attirer les regards sur lui.

Alors, effacement pathétique, arrogance décomplexée, ou les deux ? On opterait plutôt pour les deux, étant donné qu’on est incapable de savoir si Better Man est d’une mégalomanie affligeante ou d’une sincérité rare. Et ce n’est pas du tout un reproche puisque le film entier tourne autour de cette dichotomie et des contradictions qui animent Robbie (et Robert).

Il était facile de craindre l’ingérence du chanteur étant donné sa participation active au projet – en plus du doublage, il a réenregistré tous les morceaux présents dans le film et parfois changé leur tonalité pour mieux coller à la narration, l’incluant de fait dans la liste des producteurs exécutifs. Toutefois, malgré son final propret, Better Man ne brosse pas un joli portrait lisse avec deux rugosités dans les coins histoire de.

Là où le scénario surprend réellement, ce n’est pas tant dans son portrait de l’homme avec ses cinquante nuances de gris, mais dans celui de l’artiste qui assume sa part de cynisme et d’opportunisme. Le film ne vend pas la belle histoire d’un jeune prodige qui murmure à l’oreille des instruments de musique avec un sens inné de l’art. Ce n’est pas un génie et il n’a pas de fibre créatrice magique qui lui fait pondre un chef-d’œuvre après avoir improvisé trois accords qui l’inspirent miraculeusement, soit le genre de cliché des biopics musicaux.

Il veut surtout suivre les traces de son père, obtenir la validation de tous ceux qu’il croise et par extension se sentir aimé et exister. En tant que pop-star, il parait moins risqué d’avouer une toxicomanie ou un adultère que de reconnaitre que donner au public est moins satisfaisant ou important que de recevoir de ce dernier. En ça, Better Man vise un peu plus loin, et certainement plus juste que bon nombre de ses semblables.

LET ME ENTERTAIN YOU

À l’image de son sujet, Better Man a choisi l’outrance à la subtilité et le « trop » au « pas assez ». L’alter ego simiesque de la vedette anglaise est donc drôle, facétieux et parfois touchant d’humilité, mais aussi agaçant, misérable et épuisant d’artificialité. Comme Robbie Williams (en tout cas ce qu’il laisse transparaitre de lui), le film est constamment dans la performance et l’exubérance, ne respirant que par saccade.

C’est un objet hybride, voire protéiforme, qui se perd en chemin et se retrouve, passe par autant de lieux communs que de chemins embusqués. Il lâche la bride et expérimente, notamment lors des deux grosses séquences musicales, probablement les plus explosives et ambitieuses auxquelles on aura droit cette année.

Le résultat est foisonnant, tantôt lassant, parfois touchant, souvent renversant, définitivement trop long, mais marquant. À un moment où trop de blockbusters paraissent en sous-régime malgré leurs millions en poche, les excès de Better Man le rendent étrangement attachant et confirment son envie débordante de faire du cinéma.

Même s’il emprunte des lieux communs et a des problèmes de rythmes inévitables quand on veut condenser 30 ans de carrière en deux heures, Better Man est loin de laisser indifférent. C’est sûrement la preuve qu’il est réussi.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... HvwUg1FMlA
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Après Nosferatu, Robert Eggers s'attaque au film de loup-garou

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Werwulf sortira au cinéma en 2026.

Avec 156 millions de dollars de recettes pour Nosferatu depuis sa sortie à Noël, le cinéaste acclamé Robert Eggers connaît son plus gros succès au box-office ! Alors le réalisateur va poursuivre dans le genre. Et après les vampires, il va faire un film de loup-garou.

Rempilant avec Focus Features, son prochain film s'appellera Werwulf et sera un long métrage d'horreur sur des loups-garous qu'il réalisera à partir d'un scénario qu'il a co-écrit avec Sjón. Robert Eggers et Sjón ont déjà signé ensemble The Northman en 2022. Aucun casting n'a encore été annoncé.

L'histoire se déroulera dans l'Angleterre du XIIIe siècle. Le scénario comporte également des dialogues fidèles à l'époque, avec des sous-titres pour permettre de comprendre le vieil anglais. Au départ, Eggers avait aussi prévu de tourner le film en noir et blanc, mais ce n'est plus le cas.

Pas encore de date de tournage, mais la sortie de Werwulf est prévue pour le jour de Noël 2026 en Amérique du Nord.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... CDX5inL32g
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Sonic 4 a une date de sortie au cinéma en 2027

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Le studio Paramount suit un calendrier parfaitement huilé pour son hérisson bleu milliardaire.

Fraîchement milliardaire, la franchise Sonic va continuer de foncer tête baissée sur les écrans. Paramount a annoncé une date de sortie pour Sonic 4. La suite débarquera dans les salles vers le 19 mars 2027 (certainement le 17 mars 2027 en France).

On retrouvera donc le hérisson bleu d'ici deux ans environ, et au printemps, suivant un rythme de sorties parfaitement huilé. Le premier film Sonic était en effet sorti à l'hiver 2020. Puis Sonic 2 était arrivé un peu plus de deux ans après, au printemps 2022. Deux ans plus tard, Sonic 3 est sorti à l'hiver 2024. Et suivant cette logique, il faudra donc attendre un peu plus de deux années pour voir Sonic 4, au printemps 2027.

Il faut rappeler que Sonic 3 a rapporté 422 millions de dollars dans le monde à ce jour. Il est le plus gros succès de la franchise jusqu'à présent.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 6WagCG-htQ
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Pale a écrit : jeu. 23 janv. 2025 11:25 Image

J'ai adoré ce film qui était autant un bon drame familial qu'un bon film fantastique. L'ambiance sonore et visuelle est particulièrement bien travaillée. D'ailleurs j'ai vécu une séance assez exceptionnelle car j'étais tout seul dans la salle IMAX et j'avoue que certaines scènes de tension font leur effet vu la puissance du son.

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Très belle découverte, The Empty Man est un film d'horreur qui s'éloigne un peu des carcans actuels (je pense à la plupart des productions Blumhouse). Le film prend son temps pour poser son univers et son histoire. J'ai été surpris par le gouffre de noirceur dans lequel bascule le film, c'est assez impressionnant.

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Film sur le Viêt Nam qui a été évincé à l'époque par Platoon et Full Metal Jacket. J'ai moyennement apprécié. On va suivre un groupe de personnages faisant partie d'une compagnie qui a pour mission de prendre d'assaut une colline. Les acteurs se ressemblent quasiment tous et il n'est pas aisé de les différencier. Durant la première partie on suit le quotidien des soldats donc se tape une succession de scènes sans gand intérêt avec des dialogues pour la plupart ineptes. Lorsque les hostilités commencent, le film est extrêmement confus (le travail sur l'espace est incompréhensible et on reconnait encore moins les personnages) et surtout répétitif. En effet, l'assaut de la colline dure plusieurs jours et on a l'impression de voir et revoir la même scène de guerre, encore et encore. Reste ici et là quelques moments plutôt mélancoliques lorsque les personnages ont des nouvelles de leurs proches et qu'ils ont vent de la vie qui suit son cours dans leur propre pays. Mais bon le film reste moyen dans son ensemble.

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Ça par contre c'est une bonne claque dans la gueule. Il s'agit du premier film de Lee Tamahori et le film parle de violence conjugale. Temuera Morrison (aka Boba Fett) est absolument impressionnant, il joue un mari et un père violent et en une fraction de seconde il peut se montrer terrifiant. C'est clairement un film qui mérite le détour et qui ne laisse pas indifférent.
Oui l'Ame des Guerriers c'est un sacré film trop méconnu !
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Ai rattrappé Sonic 3

Vraiment cette trilo c'est pas terrible du tout, et ce 3e film c'est le 2e en moins bien écrit (mais avec un Shadow cool qui ne sert à rien et une fouble dose d'Eggman)
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Heiz
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Le bonjour à tout le monde, belle année 2025 à tous :D :hello:
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Pale a écrit : jeu. 23 janv. 2025 11:25 Image

Très belle découverte, The Empty Man est un film d'horreur qui s'éloigne un peu des carcans actuels (je pense à la plupart des productions Blumhouse). Le film prend son temps pour poser son univers et son histoire. J'ai été surpris par le gouffre de noirceur dans lequel bascule le film, c'est assez impressionnant.
Ça fait 2 ans qu'il est sur ma liste Disney+, je crois que je vais pas tarder à le voir :D
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... I5dMnhZJfA
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le fantôme de Vincent Price ?
Vosg'patt de cœur
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Pale a écrit : ven. 24 janv. 2025 11:54 Le box-office français de la semaine :

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rien à déclarer ^^
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Heiz a écrit : ven. 24 janv. 2025 02:30 Le bonjour à tout le monde, belle année 2025 à tous :D :hello:
Heiz :hello: :hot:

Bonne année à toi aussi :jap:
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Kit a écrit : ven. 24 janv. 2025 12:37
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le fantôme de Vincent Price ?
Le Masque de la mort rouge.
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Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Pale a écrit : ven. 24 janv. 2025 17:41
Kit a écrit : ven. 24 janv. 2025 12:37
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le fantôme de Vincent Price ?
Le Masque de la mort rouge.
:jap: je suis nul en film d'horreur :D
Vosg'patt de cœur
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