Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Kahled a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 00:13
(ses Aquaman, Fast and furious… je comprends pas pourquoi il est allé se fourrer dans ces merdiers).
Perso j'adore la générosité dont il fait preuve avec ses blockbusters, Aquaman c'est la folie à ce niveau là :D
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BoBleMexicain
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"Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas va connaître une nouvelle jeunesse sur grand écran. Le réalisateur Martin Bourboulon prépare deux films - "Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan" et "Les Trois Mousquetaires - Milady" - avec François Civil, Vincent Cassel, Eva Green, Pio Marmaï et Romain Duris. Le tournage des deux films débute tout juste et devrait durer 27 semaines pour une sortie prévue début 2023.

j ai vu passer cet été un casting figurants du coté du château de Fontainebleau ou certaines prises seront faites
on va essayer de trouver les dates de tournage pour aller mater un peu et faire quelques photos si possible
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ClintReborn
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BoBleMexicain a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 11:21
"Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas va connaître une nouvelle jeunesse sur grand écran. Le réalisateur Martin Bourboulon prépare deux films - "Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan" et "Les Trois Mousquetaires - Milady" - avec François Civil, Vincent Cassel, Eva Green, Pio Marmaï et Romain Duris. Le tournage des deux films débute tout juste et devrait durer 27 semaines pour une sortie prévue début 2023.
:saint: Les mousquetaires ou tu réussis ou tu foires l'adaptation qui de toute façon se fera 3 ou 4 autres fois dans la même décennie quelque-part dans le monde.... :lol: Vu le réalisateur qui n'a pas vraiment encore fait ses preuves vu le producteur... Ma confiance en ce projet est de 1/10 :lol: Je m'attends plus a une "Dumas exploitation" vite oubliée :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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BoBleMexicain
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ClintReborn a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 11:40
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 11:21
"Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas va connaître une nouvelle jeunesse sur grand écran. Le réalisateur Martin Bourboulon prépare deux films - "Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan" et "Les Trois Mousquetaires - Milady" - avec François Civil, Vincent Cassel, Eva Green, Pio Marmaï et Romain Duris. Le tournage des deux films débute tout juste et devrait durer 27 semaines pour une sortie prévue début 2023.
:saint: Les mousquetaires ou tu réussis ou tu foires l'adaptation qui de toute façon se fera 3 ou 4 autres fois dans la même décennie quelque-part dans le monde.... :lol: Vu le réalisateur qui n'a pas vraiment encore fait ses preuves vu le producteur... Ma confiance en ce projet est de 1/10 :lol: Je m'attends plus a une "Dumas exploitation" vite oubliée :o
jamais compté le nombre d adaptation mais sans doute le roman le plus souvent adapté au cinoche
ma femme qui est russe me dit qu il y en a une version tres bonne au passage ( mais elle manque d objectivité surement )) )
bref le casting est pas moche et pas cheap
ya un budget de 60 millions , pas si degeu
j espere surtout que ce sera pas une version un peu "steampunké"
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Pale
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Teaser du nouveau Roland Emmerich :





Tonton Emmerich a l'air très en forme :D
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Pale
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Teaser de Red Notice :



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Pale
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BoBleMexicain a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 12:12
j espere surtout que ce sera pas une version un peu "steampunké"
On l'a déjà eu avec l'adaptation de Paul W. S. Anderson :D
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BoBleMexicain
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Pale a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 18:13
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 12:12
j espere surtout que ce sera pas une version un peu "steampunké"
On l'a déjà eu avec l'adaptation de Paul W. S. Anderson :D
entre deux bouses SF ))
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bewyder
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Pale a écrit :
jeu. 2 sept. 2021 16:57
Tonton Emmerich a l'air très en forme :D
Il en jette niveau spectacle, quand même !
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Cocu
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J'ai revu 500 jours ensemble, j'adore toujours 🥰 la BO est top aussi !
Pouet
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J'ai vu ça hier, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil est une satire extrêmement savoureuse des médias, de la publicité et du monde en général.

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Je suis fan de la première partie qui se trouve vraiment dans le haut du panier du MCU. Cette première partie est incroyablement drôle, spectaculaire et rafraichissante. Simu Liu et Awkwafina forment un superbe duo. Le film accuse un gros coup de mou dans sa partie centrale où même l'humour tombe à plat. J'avoue m'être un peu fait chier pendant un moment mais heureusement que le dernier acte rattrape tout ça. Il y a des plans incroyables dans ce final qui ont l'air tout droit sorti d'un Miyasaki. Il y a aussi certaines chorégraphies qui sont de toute beauté et rappellent bien évidemment des œuvres comme Tigre et Dragon. Bref cette plongée dans la culture chinoise est intéressante et ça me rend quand même curieux pour la suite lorsque Shang-Chi interagira vraiment avec d'autres personnages du MCU.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 08:51
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J'ai vu ça hier, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil est une satire extrêmement savoureuse des médias, de la publicité et du monde en général.
:jap:

Je conseil aussi ce film là qui est complémentaire sur le monde du travail, les syndicats , la représentation, le cynisme est poussé très loin et le sujet toujours actuel :D

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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BoBleMexicain
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de façon général toutes les realisations de Yanne sont savoureuses
j aime beaucoup les chinois a Paris

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NaughtyDog
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Il y a les mauvais nanars, et les bons nanars.
Avec Malignant, James Wan livre un des films Z les plus réjouissants de mémoire récente, en mode pétage de câble complet.
Débutant comme un dérivé ultra classique d'Insidious en mode cinéma d'épouvante à base de fantôme, portes qui claquent et lumières déconnantes.
Mais rapidement, on se rend compte qu'on à un mongolo-Argento où un mystérieux boogeyman trucide violemment des victimes autour du personnage d'Annabelle Wallis.
Cette dernière voit les meurtres en temps réel, la police ne sait pas ce qui se passe, tout comme le spectateur qui va très vite penser qu'on se dirige vers encore une histoire de possession..mais que nenni !

Alors que la direction d'acteurs est aux fraises, les dialogues jamais justes, la photographie oscille entre le baroque esthétique et le terne dégueulasse, on estpas loin du navet (proche du récent Spirale) pendant une bonne partie de l'intrigue, réveillé par le décalage complet des intentions associé à des fulgurances de mise en scène (Wan sait toujours proposer des travelings ou des plans serrés bien sentis).

Mais alors que le dernier tiers se profile, on assiste à un twist proprement hallucinant, véritable point névralgique de l'intrigue et coeur du film.
Dès lors, le film ose des trucs absolument jubilatoires et fendards tellement c'est involontaire.
Une sortie de route qui embrasse le grotesque à bras le corps comme dans un gros bis décomplexé, offrant par ailleurs 2 séquences de boucherie sous cocaine
Un pur bonheur pour amoureux d'objet déviant et mal fichu, mais il faut saluer l'audace et la singularité du bousin.
Car oui il s'agit d'une vraie bonne idée jamais faite dans un film du genre, conférant à Malignant des allures d'origin story de super-vilain sous substance illicite.

Dommage de pas avoir tenu le récit, mais à la place on a un Scary Movie hybride en plus sérieux, traversé de séquences qui nous redonnent foi en la surprise au cinéma.

Rien que pour ça Malignant à mon respect

Un de mes meilleurs nanars des 15 dernières années facile (impossible de mettre une note pour le moment)
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bewyder
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Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 08:23
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Cette affiche est zarb, les visages, on croirait des ersatz d'acteurs / actrices très connus mais... non ! "C'est lui ? c'est elle ?!, ah non" :lol:
"Le plus important est toujours de se faire rire soi-même." bewyder
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bewyder a écrit :
ven. 3 sept. 2021 17:33
Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 08:23
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Cette affiche est zarb, les visages, on croirait des ersatz d'acteurs / actrices très connus mais... non ! "C'est lui ? c'est elle ?!, ah non" :lol:
C'est pas faux :lol:

On retrouve quelques habitués des oeuvres de Flanagan comme Henry Thomas (en petit tout en bas avec la moustache je pense) et Kate Siegel (la femme de Flanagan qui apparait en haut à gauche). Pour les autres je ne sais pas trop :D
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bewyder a écrit :
ven. 3 sept. 2021 17:33
Cette affiche est zarb, les visages, on croirait des ersatz d'acteurs / actrices très connus mais... non ! "C'est lui ? c'est elle ?!, ah non" :lol:
Et c'est vrai que le curé au-dessus on dirait Justin Theroux mais non c'est pas lui :lol:
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Magnifique trailer :love2:
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ClintReborn
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bewyder a écrit :
ven. 3 sept. 2021 17:33
Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 08:23
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Cette affiche est zarb, les visages, on croirait des ersatz d'acteurs / actrices très connus mais... non ! "C'est lui ? c'est elle ?!, ah non" :lol:
:o
C'est une question d’expérience :saint: ce sont des acteurs connus pour qui connait les séries le barbu c'est Rahul Kohli il est connu pour son rôle dans iZombie il y a Matt Biedel qui est dans Narcos, des acteurs de haunting etc...
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kahled
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NaughtyDog a écrit :
ven. 3 sept. 2021 17:08
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Il y a les mauvais nanars, et les bons nanars.
Avec Malignant, James Wan livre un des films Z les plus réjouissants de mémoire récente, en mode pétage de câble complet.
Débutant comme un dérivé ultra classique d'Insidious en mode cinéma d'épouvante à base de fantôme, portes qui claquent et lumières déconnantes.
Mais rapidement, on se rend compte qu'on à un mongolo-Argento où un mystérieux boogeyman trucide violemment des victimes autour du personnage d'Annabelle Wallis.
Cette dernière voit les meurtres en temps réel, la police ne sait pas ce qui se passe, tout comme le spectateur qui va très vite penser qu'on se dirige vers encore une histoire de possession..mais que nenni !

Alors que la direction d'acteurs est aux fraises, les dialogues jamais justes, la photographie oscille entre le baroque esthétique et le terne dégueulasse, on estpas loin du navet (proche du récent Spirale) pendant une bonne partie de l'intrigue, réveillé par le décalage complet des intentions associé à des fulgurances de mise en scène (Wan sait toujours proposer des travelings ou des plans serrés bien sentis).

Mais alors que le dernier tiers se profile, on assiste à un twist proprement hallucinant, véritable point névralgique de l'intrigue et coeur du film.
Dès lors, le film ose des trucs absolument jubilatoires et fendards tellement c'est involontaire.
Une sortie de route qui embrasse le grotesque à bras le corps comme dans un gros bis décomplexé, offrant par ailleurs 2 séquences de boucherie sous cocaine
Un pur bonheur pour amoureux d'objet déviant et mal fichu, mais il faut saluer l'audace et la singularité du bousin.
Car oui il s'agit d'une vraie bonne idée jamais faite dans un film du genre, conférant à Malignant des allures d'origin story de super-vilain sous substance illicite.

Dommage de pas avoir tenu le récit, mais à la place on a un Scary Movie hybride en plus sérieux, traversé de séquences qui nous redonnent foi en la surprise au cinéma.

Rien que pour ça Malignant à mon respect

Un de mes meilleurs nanars des 15 dernières années facile (impossible de mettre une note pour le moment)
Putain tu m’as définitivement hypé ! :lol:
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Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 17:55
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Magnifique trailer :love2:
Kenneth Branagha vu Roma, et c'est dit qu'il fallait arrêter les bêtises et refaire de bons films !
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Kahled
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NaughtyDog a écrit :
ven. 3 sept. 2021 18:21
Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 17:55
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Magnifique trailer :love2:
Kenneth Branagha vu Roma, et c'est dit qu'il fallait arrêter les bêtises et refaire de bons films !
RE-faire des bon films ? Genre il en a déjà fait ?
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yhi
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Kahled a écrit :
ven. 3 sept. 2021 18:36
RE-faire des bon films ? Genre il en a déjà fait ?
J'avais beaucoup aimé son adaptation de Beaucoup de bruit pour rien !
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Kahled a écrit :
ven. 3 sept. 2021 18:36
RE-faire des bon films ? Genre il en a déjà fait ?
Cendrillon c'était même mieux que Casse-Noisette :D
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Voici une critique de Dune (5 étoiles) :

Après avoir revisité avec succès BLADE RUNNER, Denis Villeneuve offre à l’un des romans de SF les plus connus et influents l’adaptation qu’il mérite. Du grand cinéma.

« Les rêves sont des messages qui viennent de loin », entend-on sur un écran noir avant que la première image de DUNE ait été projetée sur l’écran. Une confession ou un constat, pour Denis Villeneuve : cette adaptation du livre de science-fiction de Frank Herbert, le cinéaste québécois l’a fantasmée toute sa vie. Devenu un super-auteur, ces (rares) cinéastes premium auxquels les studios accordent leur confiance pour insuffler leur regard à des licences prestigieuses, Villeneuve se saisit de l’opportunité avec panache, sans trembler. En l’an 10191. L’univers tourne autour d’une ressource essentielle : l’Épice, que l’on ne trouve que sur une planète-désert inhospitalière, Arrakis. Au grand dam de la population locale, les Fremen, l’extraction de l’Épice est gérée par la Maison Harkonnen, jusqu’à ce que l’Empereur décide de la confier à la Maison Atréides. Une famille dont le fils unique, Paul, pourrait bien être le Messie, celui qui pourra voir au-delà de l’espace et du temps… Entre le roman de Herbert et le cinéma de Villeneuve, les passerelles thématiques abondent. Le double, la place des femmes dans une société patriarcale, la spécificité d’un langage, l’expérience du temps, les conflits de générations ou même, d’un pur point de vue de mise en scène, la confrontation, dans un même cadre, d’un humain à son environnement : tout Villeneuve converge, d’une manière ou d’une autre, vers DUNE. Sans doute est-ce la raison pour laquelle cette adaptation, forcément sélective mais pourtant fidèle de la première moitié du tome originel, apparaît si singulière. De la déférence des scénaristes et du cinéaste pour l’œuvre-source, naît autre chose, un objet unique. Entièrement tourné vers ses personnages qui tous existent avec leurs prérogatives et leur personnalité, DUNE se fait moins bavard que le roman – qui usait de l’art de la conversation pour construire sa dramaturgie. Il n’en perd toutefois pas l’esprit et, en prenant vie à l’écran, revêt peut-être encore davantage les atours d’une grande tragédie théâtrale. Les enjeux sautent de l’écran, comme hurlés par l’interprétation urgente d’acteurs impeccables – Timothée Chalamet, à ce titre, livre peut-être sa prestation la plus solide de sa carrière. La grande réussite de DUNE tient à ça : ne refusant jamais le spectacle et ses images iconiques lorsque le réclame la dramaturgie, Villeneuve réussit toujours à replacer l’humain au cœur de la mécanique. Un crédo passant par une incarnation visuelle naturaliste, parfois jusqu’au dépouillement. Loin de toute fantasmagorie, sans refuser pour autant une certaine étrangeté (de splendides gros plans visage ; le score de Hans Zimmer) voire une certaine luxuriance (le travail du chef opérateur Greig Fraser, remarquable de densité), DUNE crée une quotidienneté par laquelle le monde de Herbert se fait palpable, organique, plus proche que jamais de nous. D’autant que sa pertinence thématique – sur les enjeux écologiques de la surexploitation des ressources et les mécanismes de la colonisation – ajoute à ce sentiment de proximité et de contemporanéité. DUNE, monumental d’ambition et d’ampleur, parvient alors à une illusion troublante d’intimité. Preuve, un an après TENET, que le blockbuster peut rester un terrain fertile de propositions de cinéma évocatrices, humaines et spectaculaires. Reste plus à Denis Villeneuve qu’à asseoir sa vision avec DUNE PARTIE II, adaptation de la deuxième moitié du premier roman, promise ici par une fin forcément en suspens qui, seul véritable problème du film, le rappelle à sa nature industrielle.


https://www.cinemateaser.com/2021/09/77 ... ZsiJAQoXaY
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Empire a adoré aussi (5 étoiles) :

In the far future, an intergalactic empire runs on a substance called Spice. When dynastic family House Atreides is sent to the desert planet Arrakis to oversee the Spice operation, Duke Leto (Oscar Isaac) senses a trap, Lady Jessica (Rebecca Ferguson) schemes in the shadows, and young Paul (Timothée Chalamet) faces his destiny.

In Dune, much is made of dreams. It’s the first word of Denis Villeneuve’s film, spoken in a booming, bone-rattling voiceover before a single production logo has even appeared. It’s prophetic dreams of a blue-eyed girl on the planet Arrakis that drive protagonist Paul Atreides (Timothée Chalamet) towards his mysterious future. Villeneuve himself has often named Dune as his dream project. And for science-fiction devotees, especially those who have long-worshipped Frank Herbert’s dense tome and waited decades for it to be brought to the screen in a more successful incarnation than previous filmmakers have managed, make no mistake: Villeneuve’s Dune is the adaptation you always dreamed of.
Dune

A lot has been written of the complexity of Dune — a 1965 book whose near-impenetrability on the page is legendary, with a story so expansive and mythology so sprawling that even talented filmmakers like Alejandro Jodorowsky (whose version never came to fruition) and David Lynch (who disowned his own 1984 take) stumbled in their attempts to capture it. Notably, many of its images and ideas have instead disseminated into everything from Star Wars to Studio Ghibli’s Nausicaä Of The Valley Of The Wind. Villeneuve’s approach is to split the story in half — Dune is actually, by its own title card’s admission, Dune: Part One. It’s a bold gambit — especially since the implied ‘Part Two’ is yet to shoot, and its existence is seemingly predicated on the financial success of this first instalment — but going by everything achieved here, it’s a narratively vital decision. Across a two-and-a-half-hour runtime, Villeneuve luxuriates in establishing Herbert’s vision of a stark galactic empire in which simmering political tensions threaten to boil over, mystical theologies intersect with powerful institutions and industrial interests, and humanity is humbled by the vast power of nature.

Though there’s plenty to establish, Villeneuve — who also co-writes along with Jon Spaihts and Eric Roth — makes surprisingly light work of it all. Chiefly, the story concerns House Atreides — one of several dynastic factions co-existing under a grand empire known as the Imperium. Duke Leto Atreides (Oscar Isaac) is tasked by the Emperor to take over the rule of desert planet Arrakis (aka Dune), home of the most valuable substance in the galaxy, Spice. But since the brutal House Harkonnen has successfully overseen the Arrakis operation for 80 years, Duke Leto senses his house’s appointment there is likely a trap. Meanwhile his son Paul is having visions of Fremen girl Chani (Zendaya) — and there are signs he could be a prophesised Chosen One as foretold by the Bene Gesserit, an order of mystic women (of which Paul’s mother, Lady Jessica (Rebecca Ferguson), is one).
Dune

It’s a lot, then — and that’s before you get into the fact that Arrakis also plays host to colossal burrowing sandworms that make crossing the sun-scorched desert a nigh-on impossible proposition. Perhaps it’s the way Villeneuve’s film introduces each faction and world with such precision, or that in a post-Game Of Thrones world mainstream audiences are more primed for this kind of grand-sweep storytelling than ever before — but Dune is never as formidable as it threatens to be. Much of it is in the astonishing production design, which clearly delineates every world and faction with its own visual identity — the cool palette of House Atreides’ oceanic planet Caladan is totally distinct from the gothic caverns of shadowy Harkonnen homeworld Giedi Prime, and a world away from the sizzling expanse of Arrakis. Villeneuve is a visionary filmmaker, and he lets his images do as much of the narrative heavy-lifting as the dialogue

When you finally get to Arrakis, the overriding emotion Dune evokes really kicks in: a near-constant jaw-on-the-floor awe.

If the Part One approach means Dune tells essentially half of a story, it allows that half all the breathing room it requires. After a dreamy opening reel in which Chani establishes the story’s anti-colonialist themes in voiceover (“Who will our next oppressors be?” she wonders as the Harkonnen armies depart Arrakis), we spend a comfortable amount of time on Caladan, establishing Duke Leto’s sense of duty and suspicions of imminent betrayal; Paul’s anxiety over his doom-laden dreams, his skill as a fighter under the tutelage of the grizzled Gurney Halleck (Josh Brolin), and his camaraderie with sword-swinging warrior Duncan Idaho (Jason Momoa); and Lady Jessica’s potentially conflicting responsibilities as Paul’s mother and a member of the Bene Gesserit order. The pacing is perfect — Villeneuve makes you wait just long enough, so when the action moves to Arrakis you’re just as eager to venture into the desert as Paul.

When you finally get there, the overriding emotion Dune evokes really kicks in: a near-constant jaw-on-the-floor awe. The sense of scale conjured up is, from moment to moment, frequently astonishing. Cinematographer Greig Fraser — who previously delivered the mind-blowing planet-explosion shots in Rogue One: A Star Wars Story — keeps the camerawork largely static and stately, with lingering wide shots that let you drink in all the detail of the gorgeous sets, and bask in the vistas of Villeneuve’s galactic visions. In one shot, the transport ships bound for Arrakis are of ant-like insignificance against the deep expanse of space. At ground-level, they’re colossal. The visual vastness is matched by a Hans Zimmer score that is, to use a technical term, full-Zimmer —with howling human voices, clattering drums sure to make any cinema seat rattle like a 4DX chair, and inexplicable space-bagpipes.
Dune

This is blockbuster filmmaking in the Christopher Nolan mould — smart, propulsive, and really big. But more than any one Nolan film in particular, Dune feels most reminiscent of The Lord Of The Rings: The Fellowship Of The Ring. Like Fellowship, it’s merely the opening part of a story, but manages to feel like a masterwork in its own right. Like Fellowship, it establishes a sprawling and complex world that feels both familiar and utterly new with the lightest of touches. And like Fellowship, its biggest set-piece comes just after the midway point — after 90 minutes of setting up dominos, Villeneuve finally lets them clatter into one another in spectacular style, scattering the characters to the winds as the final hour becomes an all-out survival movie.

Among the uniformly excellent performances, Timothée Chalamet holds his own in his first blockbuster leading role. In a film this size, there’s every chance he’d get swallowed up by the sandworm-like enormity of everything around him — but even against the colossal spectacle, the magnetic charisma he displayed in smaller indie fare shines through.

With Villeneuve’s focus primarily on the turning tides of revolution, the emotional strings don’t tug as strongly on a human level. But the film does spend plenty of time bedding in with the Atreides and their inner circle – Ferguson gives a wrenching performance as Paul faces a bone-crunching test in an early reel, and Momoa and Brolin in particular bring moments of life and lightness to the most typically adventure-story roles of the ensemble.

While Dune already feels like an astonishing achievement, there’s no getting around the fact that it’s only half the story – and unlike Fellowship, there’s no guarantee of a Two Towers next year. For now, we have more proof that Denis Villeneuve is a masterful filmmaker, particularly in science-fiction — once again conjuring the hypnotic, glacial heft of Blade Runner 2049 and the truly alien visual qualities of Arrival. But to quote Cloud Atlas (another huge, ambitious sci-fi novel adaptation — one which failed to set the box office alight nearly a decade ago), “a half-finished book is, after all, a half-finished love affair”. To be left dangling without ‘Dune: Part Two’ would be a particular heartbreak. Here’s hoping we won’t only be seeing it in our dreams.

An absorbing, awe-inspiringly huge adaptation of (half of) Frank Herbert’s novel that will wow existing acolytes, and get newcomers hooked on its Spice-fuelled visions. If Part Two never happens, it’ll be a travesty.


https://www.empireonline.com/movies/rev ... HyoqOGmIps
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EL a aimé Dune (4 étoiles) :

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Après des reports incessants et une production bousculée par la Covid-19, Dune débarque enfin dans les salles en messie du cinéma, les cinéphiles attendant désespérément leur grand spectacle riche et intelligent. Après avoir révélé une vingtaine de minutes prometteuses, c'est sur le Lido de Venise que le blockbuster SF réalisé par Denis Villeneuve et adapté du cycle écrit par Frank Herbert s'est présenté au monde entier pour la première fois. Épopée salvatrice ou nouvel échec d'adaptation ?

LA MALÉDICTION DE DUNE


Nombreux sont ceux qui se sont cassés les dents en voulant adapter Dune derrière la caméra, laissant même à penser que le roman écrit par Frank Herbert était maudit. Ainsi, Arthur P. Jacobs, Alejandro Jodorowsky puis Ridley Scott ont échoué un à un, avant que David Lynch réussisse à concrétiser le challenge. Malheureusement, son long-métrage est conspué par la presse et reçoit un accueil terrible au box-office, refermant pour plus de trente ans les portes d'Arrakis au cinéma (on évitera de parler de la série de 2000 dont personne ne se souvient).

Entendre alors en 2017 qu'un nouveau film était lancé par Warner et Legendary Pictures, avec l'excellent Denis Villeneuve (Sicario, Enemy et surtout la suite Blade Runner 2049) aux commandes était plus qu'un nouvel espoir pour la communauté fan de l'épice et également les aficionados de science-fiction. Enfin, les progrès numériques pourraient probablement donner vie à l'univers foisonnant et complexe d'Herbert.

Après quatre ans d'une production mouvementée, l'équipe du film a tenu bon et Dune Part One (son titre officiel) est bel et bien réel. Pour éviter de faire durer le suspense plus longtemps, autant rassurer tout le monde en disant que Denis Villeneuve a réussi son pari haut la main malgré cette réputation de livre inadaptable.

Dune repose en effet sur un univers complexe, à l'intrigue simple en apparence et pourtant si riche, et disposant de si nombreuses particularités (la manière dont les pensées de chaque personnage sont transposées dans le récit, entre autres) que parvenir à n'en capter que la substantifique moelle était déjà un défi de taille. Judicieusement, le projet a donc tout de suite été annoncé comme un diptyque, permettant de mieux développer les personnages, d'éviter les raccourcis ennuyeux et finalement, de mieux honorer l'envergure du récit.

Impossible de savoir, à l'heure où cette critique est rédigée, si le deuxième opus arrivera un jour sur les écrans. Toutefois, le choix de Warner d'accompagner la titraille de Dune d'un discret Partie 1 laisse déjà un indice rassurant quant à la volonté du studio à ne pas stopper l'aventure en cours de route (et ce, quoiqu'il arrive). Il faut dire qu'il serait idiot de ne pas compléter l'oeuvre de Denis Villeneuve tant il est tout ce dont le genre du blockbuster manquait ces dernières années.

10191, SPICE ODYSSEY

Loin des simplistes Marvel et autres films super-héroïques, Dune est porté par une densité déboussolante. Avec subtilité, le scénario co-écrit par Eric Roth, Jon Spaihts et Denis Villeneuve décrit à la fois les difficultés politiques d'un univers immense tout en n'oubliant jamais de réfléchir à l'impact de l'Homme et sa façon de vivre avec ou contre l'environnement qui l'entoure. Des questionnements typiquement actuels (pour la partie écologique) qui donnent évidemment au récit une pertinence d'autant plus passionnante, dont la résonance vêtit les personnages d'un défi tout aussi grand (plus même) que le nôtre.

Toutefois, il aurait été bien futile de développer les sujets du roman culte si le scénario de Dune ne prenait pas la peine de présenter les spécificités des différentes Maisons, planètes et autres tribus. Et aussi fou que cela puisse paraître, c'est ici que repose l'un des coups de maître du long-métrage : cette facilité à contextualiser son univers.

Sans jamais tomber dans la voix-off redondante (sauf pour son prologue opportun), le long-métrage esquisse un peu plus sa rudesse au fur et à mesure des séquences : cours de Paul Atréides, discussion naturelle entre personnages, rencontres... Chaque seconde, le récit s'enrichit sans jamais cesser d'avancer. Sauf que son opulence est si grande qu'elle finit presque par devenir un vice.

C'est bien simple, le long-métrage n'omet quasiment aucune séquence majeure du premier livre du cycle de Dune (ou tout du moins, de ces deux premiers chapitres). Mais plus encore, le long-métrage se veut un complément du bouquin. De fait, certaines scènes viennent s'ajouter au programme déjà très chargé de l'adaptation elle-même et si certains choix font mouche, d'autres sont quelque peu préjudiciables à la bonne compréhension des profanes de Dune.

Par exemple, si l'introduction plus fastueuse de la maison Atréides menée par le Duc Leto (parfait Oscar Isaac) sur la planète Caladan est seyante, l'absence quasi-totale de caractérisation du Docteur Yueh (Chang Chen) est malheureuse au vu de son rôle de tournant. La profusion de l'ensemble est d'ailleurs particulièrement déconcertante. Si c'est loin d'être un défaut réel (on ne va pas cracher sur un film aux enjeux complexes et à l'univers aussi riche, au contraire), en revanche, cela a un véritable impact sur le rythme du long-métrage.

Impossible de s'ennuyer devant les 2h35 de Dune, mais possible de ne pas tout assimiler quand on est novice de l'univers. Entre les visions de Paul, les coutumes Bene Gesserit, la prophétie Fremen et le bombardement d'action régulier, rares sont les moments où le spectateur peut reprendre son souffle pour mieux intérioriser et donc s'émouvoir. Un léger accro qui n'empêche toutefois pas le long-métrage de convaincre, et pas seulement à ce niveau.

BATTLESAND GALACTICA

En effet, en plus d'être conçu avec habileté, Dune est également un spectacle visuel et épique hors-norme. Difficile de dire quel est le dernier long-métrage à avoir réussi à transporter son auditoire avec une telle majesté. Ne se refusant pas quelques plans spatiaux somptueux après son ouverture sur les terres de Caladan, le long-métrage devient surtout une claque phénoménale dès qu'il vient se frotter aux étendues de sables d'Arrakis (le travail de Greig Fraser à la photo est précieux, même si parfois trop sombre). Avec un savoir-faire qui force le respect, Denis Villeneuve transforme alors les dunes en véritable océan de sables aux vagues poussiéreuses, danger de tous les instants.

Il faut dire qu'il est bien aidé par les effets spéciaux supervisés (entre autres) par Paul Lambert (oscarisé pour First Man - Le premier homme sur la Lune et Blade Runner 2049), capables de donner vie à n'importe quelle création de Herbert. Tout au long du film, rien ne déborde et il n'y a aucune trace de fonds verts mal calibrés ou CGI surdosés. De quoi transformer cette planète imaginaire en désert réaliste, palpable et inquiétant à bord des ornithoptères (quelle folie !) et faire des confrontations avec les redoutés Shai-Hulud (ou vers des sables) quelques-unes des plus belles scènes du film.

On se souviendra ainsi longtemps du sauvetage d'une chenille en perdition. Rappelant légèrement la séquence aquatique de Interstellar, probablement en partie à cause de (grâce à) la musique de Hans Zimmer (qui n'avait pas été aussi inspiré depuis le film SF de Christopher Nolan justement), elle confine à l'excellence à l'ère des blockbusters aux scènes d'action charcutées.

Orchestrée avec précision par Villeneuve, la scène s'intensifie grâce au montage minutieux de Joe Walker (fidèle du cinéaste depuis Sicario), parvenant à allier le danger de la situation, les visions de Paul et la découverte d'un nouveau monde (pour le spectateur et les personnages) sans jamais perdre en lisibilité et envergure. Le travail de Walker est d'ailleurs d'une complétude ahurissante durant tout le film (cette ingéniosité dans les montages parallèles, les juxtapositions réalité/vision...), et la maestria de cette séquence épique n'est pas une exception. Au contraire, chaque scène semble avoir reçu la même exigence.

Qu'ils répondent à un imaginaire de jeu vidéo, éclosent des lignes descriptives du livre ou convoquent des influences fantastiques voire extraterrestres (la manière dont Villeneuve filme les Bene Gesserit est tout bonnement fabuleuse), la précision et méticulosité dont bénéficient chaque costume, chaque pièce, chaque concept (le sound-design de la Voix ; les boucliers ; cette marche du sable chorégraphiée par Benjamin Millepied, rien que ça)... tient parfaitement du miracle.

STAR TROOPERS

Reste alors un point à aborder, et non des moindres pour une adaptation de roman : le casting. Beaucoup s'inquiétaient de voir Timothée Chalamet enfiler le costume de Paul Atréides. N'en déplaise à ses détracteurs, le jeune comédien est parfait dans le rôle de cet héritier idéaliste, poussé par une aspiration messianique dont il ne comprend pas encore tout à fait les enjeux et conséquences, et assurément, son personnage en sortira grandi, si suite il y a.

Pour le reste, on peut regretter de ne pas avoir beaucoup Dave Bautista en Glossu Rabban et Stephen McKinley Henderson en Thufir Hawat, ou de constater à quel point Piter de Vries (David Dastmalchian) est inexistant (entend-on seulement son nom ?), mais une chose est sûre, aucun acteur ou actrice n'est miscast.

Josh Brolin est parfait en Gurney, Jason Momoa ne fait qu'un avec la puissance de Dunca Idaho tout comme Javier Bardem avec la sagesse de Stilgar. À côté, Oscar Isaac excelle encore dans la sobriété, la noblesse et l'humanisme de Leto Atreides, Sharon Duncan-Brewster reprend avec efficacité le flambeau de Liet Kynes quand Charlotte Rampling hypnotise en Révérende Mère et Zendaya foudroie de son charme les visions de Paul en Chani, non sans une certaine espièglerie.

Outre Paul, deux personnages se distinguent plus que les autres dans ce Dune Part One. D'abord, Stellan Skarsgård en Baron Vladimir Harkonnen. Si son temps de présence est assez faible (à l'image du bouquin), chacune de ses apparitions marque la rétine de par son physique hideux et surtout son charisme rappelant par intermittence un colonel Kurtz d'Apocalypse Now dont la boue des jungles vietnamiennes aurait fini par faire corps avec sa peau.

Mais c'est surtout Rebecca Ferguson en Lady Jessica qui retient l'attention. En plus de former un duo magnifique avec Chalamet, elle vient apporter une vraie dimension à son personnage. Conservant bien des secrets et sachant bien des choses inaccessibles aux autres de par son éducation Bene Gesserit, elle est assurément l'un des personnages les plus passionnants du premier roman. La comédienne suédoise parvient à habiter la délicatesse de cette mère aimante angoissée tout en lui octroyant une force guerrière (surnaturelle) savamment dissimulée derrière sa beauté et son élégance pour se prémunir de l'avenir.

De quoi présager d'un grand et beau Dune Part Two si l'avenir nous l'accorde. En tout cas, il était probablement impossible de faire mieux pour espérer l'obtenir.

Dune n'est pas parfait et souffre notamment d'un trop-plein de rythme, mais c'est bien le grand spectacle précieux espéré, devenu si rare à l'ère Marvel. Une adaptation de l'épopée d'Herbert savamment conçue et pensée, à la densité impressionnante et fou visuellement.


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The Wheel of Time : première bande-annonce du blockbuster Amazon

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The Wheel of Time d'Amazon dévoile l'étendue des pouvoirs de son congrès de sorcières dans une bande-annonce.

Attendue depuis tant d'années par toute une communauté, la voici plus proche que jamais : l'adaptation sérielle de The Wheel of Time (La Roue du Temps par chez nous) se montre. À l'origine un cycle littéraire s'étalant sur une dizaine de tomes, entre 1990 et 2013, les écrits de Robert Jordan s'apprêtent enfin à prendre vie grâce au coup de baguette d'Amazon Studios, bien déterminé à emprunter les colosses de la fantasy (on pense notamment à la série Le Seigneur des anneaux).

L'histoire de ces romans nous plonge dans les aventures de trois villageois rencontrant une sorcière (nommée Aes Sedai, dans cet univers). Celle-ci guide le trio de par le monde pour arrêter une force maléfique qui les guette, et leur faire comprendre leur rôle très particulier dans les rouages du destin. Un pitch duquel il résulte beaucoup d'action, dans cette bande-annonce.





Après une bonne minute d'exposition autour de la magie de cet univers, qui n'est détenue que par les femmes, nous sommes pris dans un tourbillon d'action (avec Rosamund Pike en première ligne pour jeter des sorts), et de termes bien vagues à propos du "Ténébreux" et de ses desseins.

S'il se dégage quelque chose d'énergique de cette bande-annonce, il est encore difficile de percevoir toute la nuance qui ravit les fans originels de l'œuvre. À cela s'ajoute la qualité inégale de certains plans, tant dans la composition de l'image que dans la qualité des effets spéciaux.

Néanmoins, le cœur semble avoir été mis à l'ouvrage, pour le meilleur comme pour le pire. Il n'y a plus qu'à espérer que seul le meilleur subsistera et que la série parviendra à adapter la totalité des arcs abordés dans les romans (une seconde saison est déjà prévue). Qui sait, elle pourrait même peut-être se hisser sur le podium "post-Game of Thrones" des années 2020, ce qui pourrait faire doublon avec la série sur Le Seigneur des Anneaux, elle aussi très attendue.

En tout cas, la diffusion de cette première saison est prévue pour le 19 novembre sur Amazon Prime Video. Et puisque nous évoquions Le Seigneur des anneaux, qui sera aussi diffusée sur la plateforme, vous pouvez toujours retrouver sa première image promotionnelle en plus de la date de diffusion de son tout premier épisode.


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Marvel : déjà un record annoncé pour Shang-Chi, après la déception Black Widow

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Alors que Black Widow a fait grise mine au box-office, Marvel va peut-être retrouver le sourire avec Shang-Chi.

Après la folie Avengers : Infinity War et Endgame, qui a explosé tous les records avec 2,7 milliards au box-office, la Phase 4 du MCU démarre doucement. Le plus gros morceau de la prochaine étape de l’univers Marvel se joue jusque là sur Disney+, avec les séries WandaVision, Falcon et le Soldat de l'Hiver, Loki et plus récemment What If...?.

Côté cinéma, c'est encore un peu timide, en grande partie à cause des sorties décalées pour cause de pandémie. Il y a d'abord eu Black Widow, qui nous ramenait dans le passé, ce qui manquait de le connecter à cette nouvelle étape. Et il y a désormais Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux, centré sur un nouveau super-héros relativement méconnu, et qui semblait moins exciter que Les Éternels, attendu en novembre.

Pourtant, le nouveau Marvel devrait encore une fois très bien démarrer au box-office, avec peut-être même un record selon les premiers indicateurs.

Pourquoi est-ce significatif ? Car l'exploitation de Black Widow a été particulièrement compliquée. Avec 366 millions de recettes dont “seulement” 181 millions aux Etats-Unis, pour un budget d'environ 200 millions, le film réalisé par Cate Shortland n’a pas été à la hauteur. En grande partie à cause de la sortie simultanée sur Disney+, qui a fait dégringoler les ventes de tickets dès la deuxième semaine d’exploitation - le piratage oui. Une sortie hybride qui a considérablement réduit les bénéfices, ce qui a poussé Scarlett Johansson à prendre la voie judiciaire.

À l'évidence, Marvel a tiré les conclusions qui s’imposent puisque Shang-Chi à droit à une exclusivité en salles pendant 45 jours avant d’être rapatrié sur la plateforme. Soit un changement de stratégie qui va protéger le blockbuster pendant un mois et demi (la durée d'une exploitation ciné digne de ce nom).

La carrière de Shang-Chi semble déjà bien partie puisque le film pourrait connaître un démarrage record pendant le week-end prolongé du Labor Day du 3 septembre (la fête du travail américaine).

Sur cette période généralement plus calme côté box-office, Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux pourrait encaisser entre 45 et 50 millions dès son premier week-end, selon Collider, qui s'est penché sur les chiffres de préventes. Ce qui serait suffisant pour détrôner le record établi par Halloween durant cette période creuse, avec 30,6 millions en 2018. Sachant que Deadline parle d'une projection plus grande encore selon les exploitants, le nouveau héros Marvel semble attendu côté américain.

Si on ajoute à cela une estimation de 40 millions pour le lancement à l'international, le dernier né de Marvel devrait atteindre les 90 millions pour son week-end d’ouverture. Certes, c’est bien loin des 215 millions de Black Widow pour son premier week-end, mais l’introduction d’un nouveau héro très méconnu n'a pas forcement de quoi rameuter les foules. En contrepartie, l’exclusivité en salles sur 45 jours a de grandes chances d’offrir un succès sur la durée à Shang-Chi, là où Black Widow avait été téléchargé en masse au bout de quelques jours.

Mais ne tirons pas de conclusions hâtives, le box-office américain de la semaine prochaine se chargera de nous répondre. En France, Shang-Chi est déjà là, tout comme notre critique.


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Mission : Impossible 7, Top Gun 2 - les prochains films avec Tom Cruise encore (et encore) repoussés

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Il va falloir redoubler de patience pour le retour de Tom Cruise à l'affiche et les sorties de Mission : Impossible 7 et Top Gun : Maverick, encore repoussées.

Alors qu'on ne l'a pas revu sur grand écran depuis l'impressionnant Mission : Impossible - Fallout en 2018 (critique ici), le casse-cou le plus légendaire d'Hollywood, Tom Cruise, va encore faire patienter ses fans de longs mois, puisque ses deux prochains films, Mission : Impossible 7 et Top Gun : Maverick ont une fois de plus été repoussés par la Paramount.

Comme l'a rapporté Deadline, le studio a de nouveau modifié son calendrier, toujours en raison de la crise sanitaire et plus particulièrement des inquiétudes autour du variant Delta et de sa propagation, qui empêche encore un retour à la normale pour les salles obscures et leurs spectateurs. Le prochain blockbuster de Christopher McQuarrie, qui promet des cascades toujours plus suicidaires, est donc passé du 27 mai 2022 au 30 septembre 2022 (alors qu'il était initialement prévu pour juillet 2021 avec un début de tournage perturbé dès février 2020).

La suite de Top Gun réalisée par Joseph Kosinski a quant à elle récupéré le créneau laissé vacant par Mission : Impossible 7, en basculant sa sortie du 19 novembre 2021 au 27 mai 2022 (pour le week-end du Memorial Day), quittant ainsi l'affiche de 2021 alors qu'il était en premier lieu programmé pour juin 2020. Maverick remontera donc à bord de son cockpit à la même période que son aîné, qui avait encaissé plus de 357 millions de dollars au box-office mondial en 1986.

Dans le même temps, le studio a également retardé la sortie de Jackass 4, qui passe du 22 octobre 2021 au 4 février 2022. Sony a ensuite profité du changement de planning de la Paramount pour déplacer S.O.S. Fantômes : L'Héritage de quelques jours et s'emparer du week-end de Thanksgiving le 19 novembre 2021.

La Paramount a de bons espoirs et de grosses attentes (notamment financières) concernant les deux superproductions de Tom Cruise, qui font partie des plus attendues du public et se doivent donc de mettre toutes les chances de leur côté. Mission : Impossible 7 s'annonce encore plus dingue que le précédent volet avec Henry Cavill, qui détient le record de la saga : plus de 791 millions de dollars au box-office mondial. De son côté, Top Gun : Maverick est clairement calibré pour le grand écran (une des raisons pour lesquelles le studio n'a pas voulu vendre le film à Apple ou Netflix), avec une technologie apparemment inédite et des séquences de vol vertigineuses qu'il nous tarde de voir.

Pour se consoler et prendre notre mal en patience du mieux qu'on peut, on revient sur le premier Mission : Impossible par ici, ainsi que sur le pire et le meilleur de la franchise par là. On s'attarde également sur la carrière de Tom Cruise de ce côté.


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EL n'a pas aimé Malignant (2 étoiles) :

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A côté de ses petites immersions dans les océans de dollars hollywoodiens, avec Fast & Furious 7 et Aquaman, James Wan reste surtout un monsieur de l'horreur. Saw, Dead Silence, Insidious et Conjuring l'ont imposé comme un réalisateur incontournable du cinéma de genre, et c'est vers ses premières amours qu'il revient avec Malignant, sorti très discrètement ce 1er septembre.

ATTENTION, PETITS SPOILERS

RÉUNION DE FAMINE


Qu'est-ce qui peut encore motiver James Wan dans l'horreur ? Après avoir impulsé et quasi déserté trois franchises avec Saw, Conjuring et Insidious, qui ont toutes dérivés jusqu'à devenir de vastes plaisanteries, le réalisateur avait fait le tour complet des maisons hantées, enfants possédés, et autres exorcismes miteux dans toutes les pièces possibles et imaginables. Mais son appétit d'horreur est insatiable, comme l'a démontré sa petite et superbe parenthèse d'angoisse au milieu du blockbuster Aquaman.

Entre deux Aquaman, il a donc replongé dans le bain horrifique, toujours via sa boîte de production Atomic Monster. Sans son fidèle scénariste Leigh Whannell, mais avec quelques liens au Conjuring-verse : les co-scénaristes Akela Cooper (attachée à la suite de La Nonne) et Ingrid Bisu (actrice dans La Nonne et Conjuring : Sous l'emprise du Diable), le directeur de la photo Michael Burgess (Conjuring 3, Annabelle 3, La Malédiction de la Dame Blanche), et bien sûr l'actrice Annabelle Wallis, héroïne du premier Annabelle. Avec en plus ses collaborateurs habituels (le musicien Joseph Bashara, le monteur Kirk Morri), James Wan était en terrain conquis, et familier.

Pourtant, ce n'est pas le vrai problème de Malignant. Malgré les apparences, cette histoire de femme hantée par une force surnaturelle n'est pas un remix paresseux de Conjuring ou Insidious, mais un exercice de style nouveau et à double tranchant pour James Wan. Côté pile : un hommage tordu au giallo et à la belle époque de Brian De Palma. Côté face : une autoparodie de Saw et un bordel monstre qui vire à la comédie.

É-CRIS À LA TRUELLE

Malignant affiche d'emblée et à tous les niveaux la couleur Z du cauchemar à venir. Séquence d'intro digne d'une parodie de Stranger Things, musique de générique qui donne envie de trouver des cotons-tiges imbibés d'acide sulfurique, présentation quasi comique des personnages (mention spéciale au petit copain bad boy, violent, alcoolique et vraiment pas gentil) : l'état des lieux est effrayant, surtout comparé à la simplicité de Conjuring ou Insidious. James Wan, le petit malin qui avait assemblé ses meilleurs films avec trois bouts de ficelles, dérape vite, et fort.

Malignant se transforme alors en étrange expérience des extrêmes. D'un côté, James Wan semble avoir conçu ce film en opposition aux Conjuring et compagnie, faisant un pas de côté pour enfin sortir de sa zone de confort. Le thriller et polar prennent vite le dessus sur la formule de maison ou personnage hanté, avec une envie claire de briser les murs habituels de l'horreur familiale.

De l'autre, le réalisateur refuse de lâcher ses vieux jouets, et remue les mêmes épouvantails - silhouette derrière la fenêtre, porte qui grince ou gamine louche au regard non moins louche. C'est presque un auto-hommage sous forme de parodie du côté des personnages de flics, tous plus ridicules les uns que les autres, et qui rappellent effroyablement le nanar Spirale – l'Héritage de Saw. Personne ne ressort indemne de ces dialogues surécrits jusqu'à l'asphyxie, avec quelques moments de révélations digne du Coeur a ses raisons.

Même la mise en scène traduit ce flottement tristounet. D"ordinaire si habile et malin pour joueur avec le hors-champ, les silences, les mouvements et la dilatation du temps, James Wan semble avoir totalement capitulé. A peu près aucune scène marquante, frisson saisissant ou idée malicieuse pour donner corps à ce cauchemar. Hormis quelques plans où le réalisateur de gave de CGI en travelling circulaire, avec un amusant effet en écho à Silent Hill, aucune trace d'identité dans Malignant.

DE PALMARRADE

Mais le pire est à venir, puisque Malignant finit par véritablement déraper avec le twist sur le double visage (littéralement) de l'héroïne. Et c'est finalement dans cette dernière ligne droite grotesque que le film devient brutalement plus étrange, étonnant, et donc intéressant. James Wan plonge tête la première dans un cauchemar type body horror, avec un hommage évident au Sœurs de sang de Brian De Palma, et cette sortie de route est presque belle ; comme un bâton de dynamite posé au milieu des mille scènes d'exorcisme qu'il a filmées, écrites ou produites jusque là. Chez James Wan (comme dans tous les classiques qu'il invoquait), l'horreur voulait toujours pénétrer les personnages, pour prendre possession de leurs esprits et leurs corps. Ici, elle est déjà là, intime, sournoise, et impossible à expulser. Comme une bataille déjà perdue.

C'est d'autant plus fort que le réalisateur n'a pas froid aux yeux. Du visage digne d'un petit Nemesis de Resident Evil aux chorégraphies en marche arrière forcée du corps, en passant par la violence de ce gentil frère jumeau oublié, James Wan sort l'artillerie lourde sans prendre de gants, et laisse le public observer ce cirque sans avoir de zone d'ombre pour l'imaginaire. Et il fallait bien ce coup de massue mi-génial mi-ridicule pour sauver, en partie, un film si fragile.

Car Malignant aligne les erreurs du début à la toute fin, comme un best of du pire du genre, la faute à un scénario tellement bancal qu'il repose sur des tunnels d'explication et quelques vilains mensonges pour tenir debout (l'illusion spectrale de la première attaque). Du côté des personnages, à peu près rien ne va, ces pauvres gens prenant des décisions insensées, refusant d'allumer la lumière uniquement pour servir la mise en scène, ou se lançant dans des scènes d'action comme dans un mauvais Steven Seagal.

Le réalisateur et les scénaristes, visiblement kamikazes, ont poussé les curseurs au maximum à divers endroits. De l'allure mi-Matrix mi-yamakazi du Boogeyman à la Sainte-Trinité de la gêne humoristique (la soeur, la flic, la médecin légiste), c'est quelques beaux moments d'hallucination et de kitsch qui s'enchaînent. Et quand James Wan lance une scène d'action, James Wan ne s'arrête plus ; d'où une poursuite interminable et inutile dans les sous-sols, un massacre digne de Kingsman dans une cellule, ou une fusillade sans fin dans le commissariat.

Ainsi, Malignant se pose en grande énigme, à cheval entre l'audace sans filet et la blague stratosphérique. Ce qui est déjà largement moins insipide et vain qu'une énième Nonne, Dame blanche ou petite aventure des Warren avec leurs bibles de poche.

Le réalisateur d'Insidious et Conjuring change (enfin) un peu de jouets pour s'amuser dans son nouveau cauchemar. Dommage que ce soit pour un film follement ridicule et mal fichu, qui ne doit son salut qu'à des idées tellement grotesques et assumées que le résultat en deviendrait presque fascinant.


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Megalopolis : Francis Ford Coppola risque gros pour faire son film SF rêvé au casting royal

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Francis Ford Coppola pourrait enfin tourner Megalopolis, son projet le plus fou, avec un casting qui l'est tout autant.

Megalopolis est de la trempe de ces grands projets chimériques condamnés à rester lettre morte jusqu'à celle de leur réalisateur. Le biopic sur Che Guevara de Terrence Malick, celui sur Napoléon de Stanley Kubrick, le Watchmen qu'aurait pu pondre Terry Gilliam... Francis Ford Coppola n'a pourtant jamais lâché de vue, ce serpent de mer de sa carrière, qui semblait bien parti pour se concrétiser au début des années 2000.

Malheureusement, son récit d'un architecte cherchant à construire une version utopique de New York alors que celle-ci vient d'être ravagée par une catastrophe a été mis de côté dans une Amérique qui venait d'essuyer les plâtres du 11 septembre 2001. Retour à la case oubliettes pour Megalopolis. Mais Coppola s'engageant à 200 % dans l'élaboration de ces films, il a continué à chercher des financements, quitte à s'auto-dépouiller de ses deniers.

Notre fringant octogénaire de 82 ans vient ainsi de vendre une partie de son vignoble pour compléter une le budget colossal de 100 à 120 millions de dollars. Une somme faramineuse et le plus gros budget de la carrière de Coppola qui envisagent Megalopolis comme "un péplum dans la pure tradition des films de Cecil B. DeMille ou de Ben Hur, mais dans une version alternative se déroulant en Amérique".

Et le casting désiré par Coppola est clairement aussi épique que ses modèles puisque ce dernier serait actuellement en pourparlers avec Oscar Isaac, Forest Whitaker, Michelle Pfeiffer, Cate Blanchett, Jon Voight, Zendaya, Jessica Lange et même son vieil ami Sonny Corleone : James Caan. Whitaker devrait incarner le maire de New York mis en difficulté par la crise financière que traverse la ville, s'opposant à Oscar Isaac l'architecte utopiste.

D'après les propos de Coppola rapportés par Deadline, la structure du récit devrait s'inspirer de l'événement historique qu'est la Conjuration de Catilina (Oscar Isaac) sénateur romain qui avait ourdi un complot pour éliminer une partie des élites romaines, qui sera publiquement dénoncé par Cicéron (Whitaker) avant qu'une confrontation militaire ait raison de la vie de Catilina. Le tout, dans une version moderne de New York baptisé New Rome.

Coppola aimerait lancer le tournage du projet d'ici à l'automne 2022. Mais la vie de Francis est déjà tellement un film en soi, que la série The Offer sur la production du film Le Parrain continue de compléter son casting.


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Le nouveau chef d’œuvre de Bruce Willis :

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J'espère que Tom Holland n'est pas trop jaloux :D
Kahled
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yhi a écrit :
ven. 3 sept. 2021 19:18
Kahled a écrit :
ven. 3 sept. 2021 18:36
RE-faire des bon films ? Genre il en a déjà fait ?
J'avais beaucoup aimé son adaptation de Beaucoup de bruit pour rien !
:D

C’était juste pour la vanne, moi j’avais beaucoup aimé Dead Again.
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Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 19:32
Kahled a écrit :
ven. 3 sept. 2021 18:36
RE-faire des bon films ? Genre il en a déjà fait ?
Cendrillon c'était même mieux que Casse-Noisette :D
Fais pas genre. :cool:
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yhi
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Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 23:40
Dune

C'est ouf parce que le casting m'inspire vraiment pas du tout
Kahled
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yhi a écrit :
sam. 4 sept. 2021 09:22
Pale a écrit :
ven. 3 sept. 2021 23:40
Dune

C'est ouf parce que le casting m'inspire vraiment pas du tout
Oui pas ouf le casting et puis après Blade Runner 2049 je me méfie un peu des grosses productions SF de Villeneuve…

Mais la BA envoie du bois je trouve après.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 4 sept. 2021 08:43
Le nouveau chef d’œuvre de Bruce Willis :

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:lol: J'allais dire que c'est l’éternel Bruce Willis exploitation; mais c'est moi ou dans la bande annonce Willis ne se fatigue même plus et les 9/10 de l'action c'est Chad Michael Murray ? :roll: :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
sam. 4 sept. 2021 10:15
Pale a écrit :
sam. 4 sept. 2021 08:43
Le nouveau chef d’œuvre de Bruce Willis :

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:lol: J'allais dire que c'est l’éternel Bruce Willis exploitation; mais c'est moi ou dans la bande annonce Willis ne se fatigue même plus et les 9/10 de l'action c'est Chad Michael Murray ? :roll: :lol:
:lol: Bah faut dire qu’il n’est plus tout jeune papy Willis.
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Pale
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L'équipe de Last Night in Soho à Venise :

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Wickaël
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Ce soir je découvre Agents très spéciaux : Code UNCLE, ça fait longtemps qu'il est sur ma liste et j'aime bien Cavill :D
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Pale
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Wickaël a écrit :
sam. 4 sept. 2021 18:56
Ce soir je découvre Agents très spéciaux : Code UNCLE, ça fait longtemps qu'il est sur ma liste et j'aime bien Cavill :D
Pas revu depuis sa sortie au ciné mais j'en ai un bon souvenir :D
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