De toute façon, le cinéaste est sur une pente descendante depuis le Château ambulant...





Je pense que cette impression est due à la méthode de travail de Miyazaki, qui a d'abord dessiné les scènes de son film avant d'en écrire les dialogues. D'où cette narration davantage visuelle, sensorielle et onirique (puisque procédant par tâtonnements) que logique, cohérente et structurée. Il me semble que Miller avait eu recours au même procédé au moment d'élaborer Fury Road. Pour ma part, je ne peux qu'applaudir cette approche car elle est la quintessence de ce qu'est et ce que devrait être le cinéma : la mise en mouvement d'images pour raconter ce que les mots sont incapables d'exprimer...MisterM a écrit : ↑jeu. 9 nov. 2023 21:58Curieusement, c'est au moment où l'on bascule dans l'univers fantastique que le film a commencé à s'essouffler. Jusqu'à ce point c'était pour moi un sans faute de délicatesse, (l'exploration de cette grande maison, le mystère du héron, les relations entre les personnages) mais cette redite de Chihiro, composée de scènettes avec un protagoniste devenu étrangement passif, m'a progressivement laissé de côté. Le récit n'a de cohérent que ses motifs mythologiques, on ne comprend rien aux règles de cet univers, les éléments arrivent et s'évacuent d'un seul mouvement... seuls les arguments d'autorité des compagnons expliquent l'action.
Là où ils doivent se trouver #Dune #Annette #Aquaman
Là je suis en complet désaccord, d'autant plus que le scénario est le seul point faible de Fury Road.Tulio a écrit : ↑mar. 21 nov. 2023 10:36Je pense que cette impression est due à la méthode de travail de Miyazaki, qui a d'abord dessiné les scènes de son film avant d'en écrire les dialogues. D'où cette narration davantage visuelle, sensorielle et onirique (puisque procédant par tâtonnements) que logique, cohérente et structurée. Il me semble que Miller avait eu recours au même procédé au moment d'élaborer Fury Road. Pour ma part, je ne peux qu'applaudir cette approche car elle est la quintessence de ce qu'est et ce que devrait être le cinéma : la mise en mouvement d'images pour raconter ce que les mots sont incapables d'exprimer...
Pour moi, le côté décousu du Garçon et le Héron (si c'est ce que tu lui reproches) s'explique par l'atmosphère de rêve éveillé que Miyazaki a cherché à émuler, et qui rappelle Le Voyage de Chihiro. Quant à Fury Road, le postulat de Miller étant que son film soit une gigantesque course-poursuite, je ne vois pas ce que l'on pouvait attendre de plus en termes de scénario, surtout que ceux des précédents films Mad Max n'ont jamais brillé par leur profondeur.
Arrête de décréter ce qui doit (ou pas) se décréter !
Je peux placer Ponyo devant la majorité des Miyazaki de cette période.
Le scénario de Fury Road lui-même ne se réduit pas à une course-poursuite !Tulio a écrit : ↑mar. 21 nov. 2023 15:50 Quant à Fury Road, le postulat de Miller étant que son film soit une gigantesque course-poursuite, je ne vois pas ce que l'on pouvait attendre de plus en termes de scénario, surtout que ceux des précédents films Mad Max n'ont jamais brillé par leur profondeur.
Pique entièrement mauvaise foi : j’en ai vu aucun des trois.