Très gros spoiler sur Becky :Wickaël a écrit : ↑mer. 28 août 2024 22:44 Ne sachant pas trop quoi regarder ce soir j'ai lancé Becky. Je m'attendais pas à ce que ce soit si gore par moment. Et dans l'ensemble j'ai bien aimé, pas de temps morts, pas très long, et un Kevin James à contre-emploi ça fait plaisir. Mention spéciale à Lulu Wilson que je ne connaissais pas des masses et qui s'en sort très bien dans le rôle principal.
Le Cercle des profileurs disparus
Beetlejuice 2 : les premiers avis sur la suite du film culte de Tim Burton sont là

Les premiers avis de la presse concernant Beetlejuice 2 sont désormais disponibles.
Conduite par Michael Keaton, Winona Ryder, Monica Bellucci, et par Jenna Ortega, la nouvelle égérie/muse avec laquelle Tim Burton semble jouer les pygmalions, la suite du Beetlejuice de 1988 a enfin quitté le champ des arlésiennes pour s’inscrire dans la réalité. Enfin, une réalité évidemment déjantée, qui devrait balancer comme le pendule de Foucault entre le monde réel et un monde des morts démentiel tout droit sorti d’un esprit malade (en tout cas, c’est ce qu’on espère).
Tim Burton est aux commandes de ce Beetlejuice Beetlejuice, avec redoublement de nom pour un second volet, on voit d’ici comment pourrait s’appeler un potentiel troisième volume. Ce Beetlejuice 2 aurait sauvé Burton, qui était au fond du trou avant le tournage. Nous avons même appris qu’après le désastre Dumbo de Disney, Burton voulait prendre sa retraite. Mais il est bien de retour aux affaires avec ce Beetlejuice 2, 36 ans après le premier. Les premiers avis concernant le retour au pays des morts sont là. Revue de presse.
« Le rythme effréné, l’énergie débordante et le flot continu de moments de franche rigolade témoignent de la joie que Burton semble avoir trouvée à revisiter ce monde, et pour quiconque a aimé le premier film, c’est contagieux. Cela s’applique également aux acteurs, qui se prêtent tous à cette folie vertigineuse. » David Rooney – The Hollywood Reporter
« Le plus miraculeux, c’est que Tim Burton a retrouvé son rythme de croisière, en revenant avec succès à la comédie noire et aux images scandaleuses qui ont marqué ses premières œuvres extraordinaires. » Alonso Duralde – The Film Verdict
« Burton s’est simplement permis d’être idiot et de s’amuser ; Beetlejuice Beetlejuice est rempli de sarcasmes sans envergure et de répliques dignes d’un jardin d’enfants, mais l’effet est réussi. Le film vous emporte sur son tapis magique frétillant de désordre et comporte une séquence de poésie fissurée, effrayante, élégante et drôle, qui est un classique de la vieille école de Burton. » Stephanie Zacharek – Time
« La plus belle surprise : Beetlejuice Beetlejuice est cette chose rare, une comédie à gros budget qui est vraiment drôle. Le scénario d’Alfred Gough et de Miles Millar est truffé de punchlines qui font mouche, et les gags visuels de Burton parviennent à être hilarants tout en repoussant les limites de l’excentricité et du macabre d’une superproduction hollywoodienne. » Nicholas Barber – BBC
« Il s’agit incontestablement d’un retour heureux pour un réalisateur légendaire, ce qui contribue grandement à faire ressortir ce film au milieu d’une mer de suites mal conçues. » Marshall Shaffer – The Playlist
« Beetlejuice Beetlejuice n’est peut-être pas très frais ou substantiel – il s’agit essentiellement d’un plat réconfortant pour les fans de longue date de Burton – mais il sera difficile pour les spectateurs de réprimer un sourire de satisfaction ou un rictus de cimetière. » Jonathan Romney – Screen Daily
« Le film est le plus fort lorsqu’il se rappelle qu’il s’agit d’un film de Tim Burton et qu’il a le droit d’être bizarre. Bien qu’il soit plus lisse et moins artisanal que le millésime de 1988, il y a encore des éclairs de génie de série B. » John Nugent – Empire
« Il est juste dommage que la narration s’éparpille et que certaines intrigues (comme la discorde entre Beetlejuice et Delores) ne portent pas leurs fruits. Mais pour l’essentiel, Beetlejuice Beetlejuice est un amusant jeu avec l’au-delà. » James Mottram – Total Film
La plupart des critiques s’avèrent assez enthousiastes concernant le retour de Tim Burton. Après plusieurs années assez (trop ?) sage, il semble avoir lâché les chevaux pour ce Beetlejuice 2. L’humour et le jeu d’acteur font apparemment mouche, et la presse s’accorde à dire que le film ne se complait pas dans un fan-service excessif.
Après le joli succès de Mercredi, qui consacrait déjà un come-back de Burton vers des orientations plus gothiques, Beetlejuice 2 a des odeurs (de cadavres) de retour en grâce pour le réalisateur. Beetlejuice Beetlejuice est prévu pour ce 11 septembre dans les salles de cinéma françaises.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... 0tXgFCKN0g

Les premiers avis de la presse concernant Beetlejuice 2 sont désormais disponibles.
Conduite par Michael Keaton, Winona Ryder, Monica Bellucci, et par Jenna Ortega, la nouvelle égérie/muse avec laquelle Tim Burton semble jouer les pygmalions, la suite du Beetlejuice de 1988 a enfin quitté le champ des arlésiennes pour s’inscrire dans la réalité. Enfin, une réalité évidemment déjantée, qui devrait balancer comme le pendule de Foucault entre le monde réel et un monde des morts démentiel tout droit sorti d’un esprit malade (en tout cas, c’est ce qu’on espère).
Tim Burton est aux commandes de ce Beetlejuice Beetlejuice, avec redoublement de nom pour un second volet, on voit d’ici comment pourrait s’appeler un potentiel troisième volume. Ce Beetlejuice 2 aurait sauvé Burton, qui était au fond du trou avant le tournage. Nous avons même appris qu’après le désastre Dumbo de Disney, Burton voulait prendre sa retraite. Mais il est bien de retour aux affaires avec ce Beetlejuice 2, 36 ans après le premier. Les premiers avis concernant le retour au pays des morts sont là. Revue de presse.
« Le rythme effréné, l’énergie débordante et le flot continu de moments de franche rigolade témoignent de la joie que Burton semble avoir trouvée à revisiter ce monde, et pour quiconque a aimé le premier film, c’est contagieux. Cela s’applique également aux acteurs, qui se prêtent tous à cette folie vertigineuse. » David Rooney – The Hollywood Reporter
« Le plus miraculeux, c’est que Tim Burton a retrouvé son rythme de croisière, en revenant avec succès à la comédie noire et aux images scandaleuses qui ont marqué ses premières œuvres extraordinaires. » Alonso Duralde – The Film Verdict
« Burton s’est simplement permis d’être idiot et de s’amuser ; Beetlejuice Beetlejuice est rempli de sarcasmes sans envergure et de répliques dignes d’un jardin d’enfants, mais l’effet est réussi. Le film vous emporte sur son tapis magique frétillant de désordre et comporte une séquence de poésie fissurée, effrayante, élégante et drôle, qui est un classique de la vieille école de Burton. » Stephanie Zacharek – Time
« La plus belle surprise : Beetlejuice Beetlejuice est cette chose rare, une comédie à gros budget qui est vraiment drôle. Le scénario d’Alfred Gough et de Miles Millar est truffé de punchlines qui font mouche, et les gags visuels de Burton parviennent à être hilarants tout en repoussant les limites de l’excentricité et du macabre d’une superproduction hollywoodienne. » Nicholas Barber – BBC
« Il s’agit incontestablement d’un retour heureux pour un réalisateur légendaire, ce qui contribue grandement à faire ressortir ce film au milieu d’une mer de suites mal conçues. » Marshall Shaffer – The Playlist
« Beetlejuice Beetlejuice n’est peut-être pas très frais ou substantiel – il s’agit essentiellement d’un plat réconfortant pour les fans de longue date de Burton – mais il sera difficile pour les spectateurs de réprimer un sourire de satisfaction ou un rictus de cimetière. » Jonathan Romney – Screen Daily
« Le film est le plus fort lorsqu’il se rappelle qu’il s’agit d’un film de Tim Burton et qu’il a le droit d’être bizarre. Bien qu’il soit plus lisse et moins artisanal que le millésime de 1988, il y a encore des éclairs de génie de série B. » John Nugent – Empire
« Il est juste dommage que la narration s’éparpille et que certaines intrigues (comme la discorde entre Beetlejuice et Delores) ne portent pas leurs fruits. Mais pour l’essentiel, Beetlejuice Beetlejuice est un amusant jeu avec l’au-delà. » James Mottram – Total Film
La plupart des critiques s’avèrent assez enthousiastes concernant le retour de Tim Burton. Après plusieurs années assez (trop ?) sage, il semble avoir lâché les chevaux pour ce Beetlejuice 2. L’humour et le jeu d’acteur font apparemment mouche, et la presse s’accorde à dire que le film ne se complait pas dans un fan-service excessif.
Après le joli succès de Mercredi, qui consacrait déjà un come-back de Burton vers des orientations plus gothiques, Beetlejuice 2 a des odeurs (de cadavres) de retour en grâce pour le réalisateur. Beetlejuice Beetlejuice est prévu pour ce 11 septembre dans les salles de cinéma françaises.
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EL a moyennement apprécié L’I.A. du Mal (2,5 étoiles) :

Avec les progrès fulgurants des intelligences artificielles observé ces dernières années, et la naissance d’une multitude d’inquiétudes et de problématiques morales venues avec, ce n’était qu’une question de temps avant que Blumhouse ne s’empare du sujet pour pondre une énième blumerie. Voilà donc que sort L’I.A. du Mal (dont le titre original AfrAId est un tout petit peu moins ridicule) réalisé par Chris Weitz (responsable du premier American Pie, d’A la Croisée des mondes : La Boussole d’or et de Twilight, chapitre II), avec John Cho et Katherine Waterston dans le rôle d’un couple dépassé par l’implication d’une intelligence artificielle dans leur quotidien et celui de leurs enfants. Un film où tout est convenu et attendu, mais qui parvient tout de même à plAIre.
LES SIMPSON L’AVAIENT (ENCORE) PRÉDIT
Si le pitch de L’I.A. du mal risque de raviver, dans l’esprit du public, le souvenir de l’un des meilleurs épisodes de l’histoire des Simpson, à savoir Le robot tueur, ce n’est pas pour rien. Dans cet épisode d’Halloween qui parodie 2001 : l’Odyssée de l’espace, une intelligence artificielle avec la voix de Pierce Brosnan fait tout pour répondre aux besoins de la famille Simpson, avant de dégénérer et de devenir malfaisante,
Tout L’I.A. du mal est déjà présent dans ce bijou d’humour télévisuel, pourtant diffusé en 2001, et dont le film de Chris Weitz n’arrive évidemment pas à la cheville dans sa version horrifique et premier degré. Il ne faut pas attendre non plus du nouveau Blumhouse qu’il aborde la question de l’indépendance des machines avec la profondeur de réflexion d’un Terminator.
Plutôt qu’une réflexion dystopique d’envergure, L’I.A. du mal est une extrapolation éphémère et imprécise autour de l’imagerie étrange à la Midjourney telle qu’elle a envahi les réseaux sociaux au cours de l’année 2024, et ne prétend pas en faire autre chose qu’un support à frissons faciles. Et, finalement, pourquoi pas ?
Car oui, le sujet des intelligences artificielles fait facilement peur, et L’I.A. du Mal met généreusement en scène ce qui peut passer par la tête du quidam lorsqu’il voit défiler sur ses écrans des visages numériques aux sourires déformés et des textes sans queue ni tête signés ChatGPT. L’un de ses défauts serait presque d’arriver quelques semaines trop tard, tant les IA se sont déjà améliorées depuis le franchissement de cette uncanny valley.
L’I.A. DU PAS SI MAL
En revanche, il y a aussi beaucoup d’éléments qui surprennent agréablement dans ce film qui se place facilement au-dessus des autres “Blabla du Mal” de ces dernières années, à commencer par Les Cartes du Mal sorti aussi en 2024. Tout d’abord, il faut mentionner le casting, composé d’excellents acteurs, de John Cho à Katherine Waterston en passant par les seconds rôles de Havana Rose Liu et David Dastmalchian (sans oublier les enfants du couple, auxquels il est laissé quelques petits moments de vie salutaires à l’écran).
Là où l’écriture des personnages et la cohérence des scènes sont parfois mises à mal par des raccourcis boiteux, la solidité de l’interprétation change complètement la donne sur l’ensemble du film. Pour preuve : la séquence dans laquelle deux personnages sont censés régler un potentiel adultère au milieu de la tourmente en se regardant deux secondes dans les yeux et en se disant “je t’aime”. Sur le papier, ça sent le grossier reshoot de colmatage avec un stagiaire café aux dialogues. Mais dans la bouche des acteurs, ça fonctionne (à peu près).
Par ailleurs, même si le réalisateur use à foison du jump scare facile, force est de constater qu’il parvient parfois à faire trembler, et ce dès la scène d’introduction, ce qui fait plaisir. En laissant parler de lui-même le potentiel horrifique des images tordues générées artificiellement, il joue sa carte la plus simple et la plus efficace. Idem lorsqu’il tire subtilement mais sûrement ces illustrations vers une imagerie plus torturée, ne serait-ce que le temps d’un flash, sous-entendant que le véritable visage du business mortifère des I.A. peut se révéler à tout moment, dans le film comme dans le monde réel.
Autre pertinence de l’intrigue : un parallèle nécessaire est fait entre la progression des intelligences artificielles d’un côté, et la montée de la haine en ligne de l’autre, à l’heure où la modération disparaît de réseaux comme Twitter sous l’impulsion d’Elon Musk, et que les discours violents se libèrent. L’avancée main dans la main de ces deux phénomènes qui se nourrissent mutuellement pourrait faire l’objet d’un film à part entière, mais L’I.A. du Mal a le mérite d’être l’un des premiers à l’illustrer un tant soit peu.
IL I.A. DU BON ET DU MOINS BON
Malheureusement, au vu de son potentiel et de ses réussites, le film déçoit aussi par trop de faiblesses qui le tirent vers le bas. On pense notamment au manque de cohérence dans les thématiques sous-jacentes : la citation d’introduction, le dialogue final et la question de l’adultère (tellement balayée et désossée en comparaison de sa mise en place lourdingue qu’elle indique que le film a peut-être été charcuté au montage) laissaient penser que le fil conducteur serait un manque d’amour “ressenti” par une I.A. jalouse du concept de sentiment.
Or, le développement de l’intrigue zappe totalement la question en se focalisant uniquement sur une prise de pouvoir progressive de l’ordinateur au fil de scènes téléphonées. Dommage, car la relative profondeur du scénario s’en trouve largement amputée. Au-delà du côté générique (mais loin d’être honteux) de la mise en scène, de la photographie, de la narration et de la direction artistique, faiblesses basiques et certes non négligeables des productions Blumhouse les moins ambitieuses, il faut noter que l’une des plus grandes qualités du long-métrage est aussi l’un de ses plus gros défauts.
Effectivement, comme mentionné plus haut, le film parvient parfois à effrayer, et c’est presque l’essentiel. Seulement, ses meilleures scènes à teneur flippante reposent, pour la plupart, sur autre chose que l’I.A. Devant la difficulté à matérialiser une menace numérique, le film trouve une excuse pour faire seconder l’ordinateur par des personnes réelles, et ainsi retomber dans des leviers faciles de home invasion et de silhouettes tapies dans l’ombre. Bien que classiques, ces images fonctionnent… Mais le problème est qu’elles sont en soi un aveu d’échec vis-à-vis du sujet.
Et c’est malheureusement lorsque cette incohérence arrive à son paroxysme que le film se conclut dans un festival de grand n’importe quoi. Heureusement, le plaisir du visionnage et l’efficacité de certaines séquences perdurent au-delà dans l’esprit du spectateur, ainsi que cette remarque : L’I.A. du Mal fait office de parfait complément au film Les Guetteurs, réalisé par Ishana Shyamalan et sorti plus tôt cette année, tout aussi inégal et incomplet dans sa réflexion, mais qui lui aussi parlait en sous-texte de la quête des I.A. d’atteindre quelque chose de l’humain.
Agréable surprise pour une énième variation sur le thème de la modeste série B Blumhouse, L’I.A. du Mal a le mérite de soulever beaucoup des problèmes actuels posés par la percée des intelligences artificielles. Au milieu d’un scénario peu cohérent et de séquences prévisibles, le film parvient à susciter quelques frissons grâce à de bonnes idées visuelles et un excellent casting. On est loin du chef-d’œuvre, mais on est tout aussi loin de la catastrophe.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Nnpk--QqGA

Avec les progrès fulgurants des intelligences artificielles observé ces dernières années, et la naissance d’une multitude d’inquiétudes et de problématiques morales venues avec, ce n’était qu’une question de temps avant que Blumhouse ne s’empare du sujet pour pondre une énième blumerie. Voilà donc que sort L’I.A. du Mal (dont le titre original AfrAId est un tout petit peu moins ridicule) réalisé par Chris Weitz (responsable du premier American Pie, d’A la Croisée des mondes : La Boussole d’or et de Twilight, chapitre II), avec John Cho et Katherine Waterston dans le rôle d’un couple dépassé par l’implication d’une intelligence artificielle dans leur quotidien et celui de leurs enfants. Un film où tout est convenu et attendu, mais qui parvient tout de même à plAIre.
LES SIMPSON L’AVAIENT (ENCORE) PRÉDIT
Si le pitch de L’I.A. du mal risque de raviver, dans l’esprit du public, le souvenir de l’un des meilleurs épisodes de l’histoire des Simpson, à savoir Le robot tueur, ce n’est pas pour rien. Dans cet épisode d’Halloween qui parodie 2001 : l’Odyssée de l’espace, une intelligence artificielle avec la voix de Pierce Brosnan fait tout pour répondre aux besoins de la famille Simpson, avant de dégénérer et de devenir malfaisante,
Tout L’I.A. du mal est déjà présent dans ce bijou d’humour télévisuel, pourtant diffusé en 2001, et dont le film de Chris Weitz n’arrive évidemment pas à la cheville dans sa version horrifique et premier degré. Il ne faut pas attendre non plus du nouveau Blumhouse qu’il aborde la question de l’indépendance des machines avec la profondeur de réflexion d’un Terminator.
Plutôt qu’une réflexion dystopique d’envergure, L’I.A. du mal est une extrapolation éphémère et imprécise autour de l’imagerie étrange à la Midjourney telle qu’elle a envahi les réseaux sociaux au cours de l’année 2024, et ne prétend pas en faire autre chose qu’un support à frissons faciles. Et, finalement, pourquoi pas ?
Car oui, le sujet des intelligences artificielles fait facilement peur, et L’I.A. du Mal met généreusement en scène ce qui peut passer par la tête du quidam lorsqu’il voit défiler sur ses écrans des visages numériques aux sourires déformés et des textes sans queue ni tête signés ChatGPT. L’un de ses défauts serait presque d’arriver quelques semaines trop tard, tant les IA se sont déjà améliorées depuis le franchissement de cette uncanny valley.
L’I.A. DU PAS SI MAL
En revanche, il y a aussi beaucoup d’éléments qui surprennent agréablement dans ce film qui se place facilement au-dessus des autres “Blabla du Mal” de ces dernières années, à commencer par Les Cartes du Mal sorti aussi en 2024. Tout d’abord, il faut mentionner le casting, composé d’excellents acteurs, de John Cho à Katherine Waterston en passant par les seconds rôles de Havana Rose Liu et David Dastmalchian (sans oublier les enfants du couple, auxquels il est laissé quelques petits moments de vie salutaires à l’écran).
Là où l’écriture des personnages et la cohérence des scènes sont parfois mises à mal par des raccourcis boiteux, la solidité de l’interprétation change complètement la donne sur l’ensemble du film. Pour preuve : la séquence dans laquelle deux personnages sont censés régler un potentiel adultère au milieu de la tourmente en se regardant deux secondes dans les yeux et en se disant “je t’aime”. Sur le papier, ça sent le grossier reshoot de colmatage avec un stagiaire café aux dialogues. Mais dans la bouche des acteurs, ça fonctionne (à peu près).
Par ailleurs, même si le réalisateur use à foison du jump scare facile, force est de constater qu’il parvient parfois à faire trembler, et ce dès la scène d’introduction, ce qui fait plaisir. En laissant parler de lui-même le potentiel horrifique des images tordues générées artificiellement, il joue sa carte la plus simple et la plus efficace. Idem lorsqu’il tire subtilement mais sûrement ces illustrations vers une imagerie plus torturée, ne serait-ce que le temps d’un flash, sous-entendant que le véritable visage du business mortifère des I.A. peut se révéler à tout moment, dans le film comme dans le monde réel.
Autre pertinence de l’intrigue : un parallèle nécessaire est fait entre la progression des intelligences artificielles d’un côté, et la montée de la haine en ligne de l’autre, à l’heure où la modération disparaît de réseaux comme Twitter sous l’impulsion d’Elon Musk, et que les discours violents se libèrent. L’avancée main dans la main de ces deux phénomènes qui se nourrissent mutuellement pourrait faire l’objet d’un film à part entière, mais L’I.A. du Mal a le mérite d’être l’un des premiers à l’illustrer un tant soit peu.
IL I.A. DU BON ET DU MOINS BON
Malheureusement, au vu de son potentiel et de ses réussites, le film déçoit aussi par trop de faiblesses qui le tirent vers le bas. On pense notamment au manque de cohérence dans les thématiques sous-jacentes : la citation d’introduction, le dialogue final et la question de l’adultère (tellement balayée et désossée en comparaison de sa mise en place lourdingue qu’elle indique que le film a peut-être été charcuté au montage) laissaient penser que le fil conducteur serait un manque d’amour “ressenti” par une I.A. jalouse du concept de sentiment.
Or, le développement de l’intrigue zappe totalement la question en se focalisant uniquement sur une prise de pouvoir progressive de l’ordinateur au fil de scènes téléphonées. Dommage, car la relative profondeur du scénario s’en trouve largement amputée. Au-delà du côté générique (mais loin d’être honteux) de la mise en scène, de la photographie, de la narration et de la direction artistique, faiblesses basiques et certes non négligeables des productions Blumhouse les moins ambitieuses, il faut noter que l’une des plus grandes qualités du long-métrage est aussi l’un de ses plus gros défauts.
Effectivement, comme mentionné plus haut, le film parvient parfois à effrayer, et c’est presque l’essentiel. Seulement, ses meilleures scènes à teneur flippante reposent, pour la plupart, sur autre chose que l’I.A. Devant la difficulté à matérialiser une menace numérique, le film trouve une excuse pour faire seconder l’ordinateur par des personnes réelles, et ainsi retomber dans des leviers faciles de home invasion et de silhouettes tapies dans l’ombre. Bien que classiques, ces images fonctionnent… Mais le problème est qu’elles sont en soi un aveu d’échec vis-à-vis du sujet.
Et c’est malheureusement lorsque cette incohérence arrive à son paroxysme que le film se conclut dans un festival de grand n’importe quoi. Heureusement, le plaisir du visionnage et l’efficacité de certaines séquences perdurent au-delà dans l’esprit du spectateur, ainsi que cette remarque : L’I.A. du Mal fait office de parfait complément au film Les Guetteurs, réalisé par Ishana Shyamalan et sorti plus tôt cette année, tout aussi inégal et incomplet dans sa réflexion, mais qui lui aussi parlait en sous-texte de la quête des I.A. d’atteindre quelque chose de l’humain.
Agréable surprise pour une énième variation sur le thème de la modeste série B Blumhouse, L’I.A. du Mal a le mérite de soulever beaucoup des problèmes actuels posés par la percée des intelligences artificielles. Au milieu d’un scénario peu cohérent et de séquences prévisibles, le film parvient à susciter quelques frissons grâce à de bonnes idées visuelles et un excellent casting. On est loin du chef-d’œuvre, mais on est tout aussi loin de la catastrophe.
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Le Seigneur des Anneaux saison 2 : les premiers avis sur le retour de Sauron sont tombés

Les premiers avis sur la saison 2 du Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir viennent d’être publiés.
Vous reprendrez bien un peu de Seigneur des Anneaux ? Quelle que soit votre réponse, elle ne changera pas grand-chose, puisque la deuxième saison des Anneaux de Pouvoir va bientôt débarquer et devrait même sortir le grand jeu. Après une première saison aux coûts gigantesques et au résultat très décevant, la série d’Amazon doit en effet réussir à hausser le curseur, à la fois pour se faire une place parmi les autres productions de fantasy (tu nous manques, House of the Dragon) et rendre enfin réellement hommage à l’univers de Tolkien.
On a par exemple récemment appris que ces deux ennemis allaient s’allier pour tenter de détruire Sauron dans la saison 2 du Seigneur des Anneaux, ce qui est déjà assez intéressant. D’ailleurs, les premiers avis sur l’intégralité de la saison 2 des Anneaux de Pouvoir viennent de tomber, et on va a ainsi savoir si cette série a encore une chance de nous plaire.
« La saison 2 du Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir est excellente lorsqu’il s’agit de décrire les machinations de Sauron et son impact sur ceux qu’il manipule, mais la série consacre trop de temps à ses intrigues secondaires déconnectées qui n’apportent que péripéties médiocres et personnages creux. » IGN
« On peut tout à fait pinailler sur quelques éléments […], mais ce ne sont que de petits obstacles en travers de ce spectacle pour les yeux et les oreilles. De la plus jolie robe elfique aux cicatrices uruks les plus grotesques, cette saison a été conçue pour nous transporter en Terre du Milieu et nous faire vivre ses moments les plus horribles, inspirants et sentimentaux. Si vous êtes un fan de Tolkien, il est difficile d’imaginer ce que vous pourriez demander de plus. » Empire
« C’est un complément d’histoire digne de la trilogie cinématographique oscarisée de Peter Jackson. » The Daily Beast
« La trop chargée saison 2 des Anneaux de Pouvoir n’est pas parfaite, mais ce segment centré sur Sauron est une ode lugubre et oppressante aux personnages sophistiqués, au casting et au monde de la Terre du Milieu, avec l’une des meilleures performances de l’année livrée par l’acteur de Celebrimbor, Charles Edwards. » Games Radar
« Cette saison souffre d’un des maux les plus courants de son genre. On a l’impression que l’histoire est façonnée en avance à partir d’événements dont on sait déjà qu’ils devront se produire, plutôt qu’à partir des motivations et des choix de ses personnages. » The Hollywood Reporter
« Plutôt que de donner une sensation de découverte palpitante, Les Anneaux de Pouvoir instille une désorientation confuse, comme si vous vous présentiez à un cours universitaire sans avoir fait les lectures obligatoires. » Variety
« C’est un voyage immersif en Terre du Milieu, mais qui semble réduit à un programme de voyage organisé. Peut-être que l’on découvrira réellement ses lieux et ses différents habitants/êtres lors de la prochaine saison. » TheWrap
« La saison 2 des Anneaux de Pouvoir capture un peu de la magie de la première saison, mais perd de l’éclat qui l’avait rendue si captivante. » Screen Rant
« Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir devient encore plus sombre dans sa saison 2, mais a du mal à donner le même poids à toutes ses intrigues et à tous ses personnages. » Collider
Les critiques sont donc plutôt divisées par cette nouvelle saison des Anneaux de Pouvoir. Si certains considèrent que cette suite nous entraîne avec talent au cœur de la Terre du Milieu et des machinations de Sauron, d’autres semblent dire que cette saison 2 souffre des mêmes problèmes que la première, notamment dans sa gestion des personnages et des intrigues secondaires.
Alors, qu’en sera-t-il réellement ? Pour le savoir (et si vous en avez encore envie), rendez-vous sur Prime Video le 29 août pour les trois premiers épisodes. Un nouvel épisode sortira ensuite chaque jeudi jusqu’au final le 3 octobre.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 5fN8RsVjgA

Les premiers avis sur la saison 2 du Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir viennent d’être publiés.
Vous reprendrez bien un peu de Seigneur des Anneaux ? Quelle que soit votre réponse, elle ne changera pas grand-chose, puisque la deuxième saison des Anneaux de Pouvoir va bientôt débarquer et devrait même sortir le grand jeu. Après une première saison aux coûts gigantesques et au résultat très décevant, la série d’Amazon doit en effet réussir à hausser le curseur, à la fois pour se faire une place parmi les autres productions de fantasy (tu nous manques, House of the Dragon) et rendre enfin réellement hommage à l’univers de Tolkien.
On a par exemple récemment appris que ces deux ennemis allaient s’allier pour tenter de détruire Sauron dans la saison 2 du Seigneur des Anneaux, ce qui est déjà assez intéressant. D’ailleurs, les premiers avis sur l’intégralité de la saison 2 des Anneaux de Pouvoir viennent de tomber, et on va a ainsi savoir si cette série a encore une chance de nous plaire.
« La saison 2 du Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir est excellente lorsqu’il s’agit de décrire les machinations de Sauron et son impact sur ceux qu’il manipule, mais la série consacre trop de temps à ses intrigues secondaires déconnectées qui n’apportent que péripéties médiocres et personnages creux. » IGN
« On peut tout à fait pinailler sur quelques éléments […], mais ce ne sont que de petits obstacles en travers de ce spectacle pour les yeux et les oreilles. De la plus jolie robe elfique aux cicatrices uruks les plus grotesques, cette saison a été conçue pour nous transporter en Terre du Milieu et nous faire vivre ses moments les plus horribles, inspirants et sentimentaux. Si vous êtes un fan de Tolkien, il est difficile d’imaginer ce que vous pourriez demander de plus. » Empire
« C’est un complément d’histoire digne de la trilogie cinématographique oscarisée de Peter Jackson. » The Daily Beast
« La trop chargée saison 2 des Anneaux de Pouvoir n’est pas parfaite, mais ce segment centré sur Sauron est une ode lugubre et oppressante aux personnages sophistiqués, au casting et au monde de la Terre du Milieu, avec l’une des meilleures performances de l’année livrée par l’acteur de Celebrimbor, Charles Edwards. » Games Radar
« Cette saison souffre d’un des maux les plus courants de son genre. On a l’impression que l’histoire est façonnée en avance à partir d’événements dont on sait déjà qu’ils devront se produire, plutôt qu’à partir des motivations et des choix de ses personnages. » The Hollywood Reporter
« Plutôt que de donner une sensation de découverte palpitante, Les Anneaux de Pouvoir instille une désorientation confuse, comme si vous vous présentiez à un cours universitaire sans avoir fait les lectures obligatoires. » Variety
« C’est un voyage immersif en Terre du Milieu, mais qui semble réduit à un programme de voyage organisé. Peut-être que l’on découvrira réellement ses lieux et ses différents habitants/êtres lors de la prochaine saison. » TheWrap
« La saison 2 des Anneaux de Pouvoir capture un peu de la magie de la première saison, mais perd de l’éclat qui l’avait rendue si captivante. » Screen Rant
« Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir devient encore plus sombre dans sa saison 2, mais a du mal à donner le même poids à toutes ses intrigues et à tous ses personnages. » Collider
Les critiques sont donc plutôt divisées par cette nouvelle saison des Anneaux de Pouvoir. Si certains considèrent que cette suite nous entraîne avec talent au cœur de la Terre du Milieu et des machinations de Sauron, d’autres semblent dire que cette saison 2 souffre des mêmes problèmes que la première, notamment dans sa gestion des personnages et des intrigues secondaires.
Alors, qu’en sera-t-il réellement ? Pour le savoir (et si vous en avez encore envie), rendez-vous sur Prime Video le 29 août pour les trois premiers épisodes. Un nouvel épisode sortira ensuite chaque jeudi jusqu’au final le 3 octobre.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 5fN8RsVjgA
Ce que j'ai trouvé le plus gênant visuellementPale a écrit : ↑jeu. 29 août 2024 16:20Très gros spoiler sur Becky :Wickaël a écrit : ↑mer. 28 août 2024 22:44 Ne sachant pas trop quoi regarder ce soir j'ai lancé Becky. Je m'attendais pas à ce que ce soit si gore par moment. Et dans l'ensemble j'ai bien aimé, pas de temps morts, pas très long, et un Kevin James à contre-emploi ça fait plaisir. Mention spéciale à Lulu Wilson que je ne connaissais pas des masses et qui s'en sort très bien dans le rôle principal.
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L'entraineur : Maximus c'est quoi ce bazar ? Je t'ai déjà dit que les armures cela s'accroche dans le vestiaire; tu laisses pas trainer ça dans l'arène !
Maximus : Mais c'était pour faire une photo pour insta chef !


Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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EL n'a pas trop aimé The Deliverance (2 étoiles) :

Un énième film d’exorcisme supposément inspiré d’une histoire vraie ? Oui, mais cette fois c’est signé Lee Daniels, auteur indépendant célèbre pour Precious et Le Majordome, et dont le précédent film, un biopic sur Billie Holiday, avait été beaucoup moins bien reçu par la critique. Voilà ce qui a probablement motivé Netflix à cracher 65 millions de dollars pour acquérir les droits de son The Deliverance, avec Andra Day et Glenn Close. Et pourtant, ça n’en valait ni le coût ni le coup.
THE DELIVERANCE OF THE CHILDREN
Qu’est-ce qui peut bien pousser un réalisateur habitué aux drames sur la condition des Afro-américains à s’emparer de l’une de ces histoires de possession qui font vivre la presse de caniveau (et James Wan) ? Probablement la situation de sa victime, Latoya Ammons, mère seule partageant une maison avec ses trois enfants et une mère malade. Incarnée par une Andra Day qui en fait des tonnes, elle devra se battre aussi bien contre un démon lambda (sic) que contre l’assistante sociale à qui elle doit prouver la sécurité de sa progéniture.
A vrai dire, elle affrontera surtout le démon dans la deuxième partie du film : Lee Daniels et ses scénaristes, David Coggeshall et Elijah Bynum, rechignent à mettre en scène un film d’horreur jusqu’à une bonne heure de métrage. C’est indéniablement ce qui fait l’originalité de leur incursion dans un sous-genre aussi balisé : le personnage principal, ancienne alcoolique loin du cliché habituel de la mamoune modèle que personne ne croit, oscille en permanence entre l’ombre et la lumière dans un contexte social sans répit.
A la fois détestable et compréhensible, elle entretient en plus une relation complexe avec sa mère (Glenn Close, assez juste), chrétienne born again dont on devine le passif difficile. Les frictions du quotidien sont captées avec adresse par Lee Daniels, du moins jusqu’à ce que la mythologie de l’exorcisme entre en jeu et révèle sa vraie nature, à savoir non pas une métaphore des violences domestiques, mais bien une affreuse rédemption par le sang et les larmes accordée à son héroïne.
Y’A-T-IL UN EXORCISTE POUR SAUVER LE MONDE ?
Le vernis du drame indépendant se craquèle vite quand l’intrigue aborde la possession et l’exorcisme en soi. Et les quelques bonnes idées d’écriture disparaissent derrière le cahier des charges habituel d’un sous-genre dont les codes ont périmé dès sa naissance. Rien ne nous est épargné, de l’ami imaginaire au monologue sur les anciens locataires (épargnés dans la vraie histoire), en passant bien sûr par cinquante nuances d’insultes, de voix modifiés et de contorsions anatomiques.
Malgré ses défauts, à partir des mêmes thématiques, Conjuring 2 ne bâclait pas à ce point ses scènes d’épouvante, plus ridicules qu’inquiétantes quand c’est Glenn Close qui revêt le dentier pointu. Malgré sa prétention de drame horrifique, The Deliverance ne vaut finalement pas mieux que les spin-off de la saga Warner, surtout quand il renie son approche réaliste pour déballer un argumentaire comparable à un mauvais prêche. A quoi bon feindre de s’intéresser à la précarité de ces personnages quand c’est une puissance divine qui leur sauve les miches de mère en fille ? Et surtout, n’oubliez pas la quête.
Peut-être aurait-il été intéressant, pour une fois, de s’intéresser à ce qui pousse des enfants pauvres à se conformer aux croyances de leur mère dans une cellule familiale marginalisée, plutôt que de recracher encore un imaginaire populaire superstitieux afin de mieux jouer les grenouilles de bénitier. Non seulement le cinéaste aurait atteint l’authenticité à laquelle il semble aspirer, mais il aurait évité de réaliser un film d’horreur, exercice qu’il semble détester.
The Deliverance est disponible sur Netflix depuis le 30 août 2024.
Un film d’horreur qui aurait été bien plus pertinent s’il n’était pas un (mauvais) film d’horreur.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... zbjYqe_u3w
- NaughtyDog
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Un nouveau beau ratage de John Woo. Après le pas terrible Manhunt (pourtant porteur des éléments de son cinéma) et le raté Silent Night (qui malgré une prémice excitante dévitalisait son style), Woo s'attaque à "de-maker" son cultissime The Killer, pierre angulaire de son cinéma hyperesthésique.
Pas de Chow Yun-fat ni de Danny Lee, mais Nathalie Emmanuel (remplaçant Lupita Nyong'o) et Omar Sy dans une trame reprenant les grosses bases du scénar original...la qualité en moins.
Pire, l'action se passe dans notre capitale, à la gestion français-anglais encore pire que Emily in Paris. On aurait pu penser que l'immense fan de Melville qu'est Woo (il avait même failli remaker Le Samouraï il y a 20 ans) réinvestirait le genre dans les rues Haussmaniennes. Que nenni.
Le tout est fade, sans style visuel et sans exploitation réelle de la ville. Un décorum remplaçable et vaguement exotique pour l'étranger, qui s'il a le mérite de pas montrer un Paris fantasmagorique, nous abreuve d'une BO hors propos signée Beltrami, d'un Eric Cantona (wtf) en parrain de la pègre complètement sacrifié (l'intrigue criminelle est bazardée et sans intérêt), d'un Saw Worthington se démenant comme il prut avec son accent irlandais, d'un Tcheky Karyo venu passer le coucou pour 2 scènes, et de seconds couteaux anonymes.
On pourra apprécier quand même un montage fluide de l'action, au découpage clair (même le final propose quelques mano-à-mano agréables), mais dans 2h insipides étonnamment avares en action.
Pire, le romantisme à fleur de peau de l'original est expurgé (la victime aveugle vaguement évoquée comme substitut d'une sororité perdue), et l'amitié centrale de The Killer remplacée en To Catch a Thief du pauvre.
Omar Sy et Nathalie Emmanuel ont beau être sympathiques ou faire preuve d'une certaine physicalité à intervalles réguliers, ce The Killer 2024 est un peu à l'image de l'appartement de la tueuse : vide, avec comme seule caractérisation un poisson rouge enfermé et des mots croisés pour passer le temps !
Un comble, car malgré le fait qu'en terme de ton le tout se veut plus léger (et optimiste sur sa fin), on se rend compte que malgré les motifs chrétiens, les pigeons, les flingues dans chaque main et les ralentis, John Woo flingue tout simplement son cinéma dans ce remake tout juste bon au fond de tiroir du streaming.
1/5 ou 1.5/5

Déja vu 2 fois et...enfin le retour de Jeremy Saulnier !
Après une gestation et un développement houleux, le réal de Green Room revient ni plus ni moins qu'avec don meilleur film depuis Blue Ruin !
Pourtant Rebel Ridge est un projet bien différent du reste de sa filmographie (comme si Copland se mixait à First Blood), mais porteur de sa patte.
Tel un western semi-urbain, on suit l'arrivée en ville de Terry Richmond, un ex-marine emportant en liquide la caution pour libérer son cousin de prison. Heurté par des policiers, Terry se verra dépossédé de l'argent, avant qu'un face-à-face crescendo ne survienne entre lui et les forces locales. Une course contre-la-montre en somme (son cousin étant menacé de mort en milieu carcéral), mais qui évoluera de manière ample via un propos socio-politique étonnamment bien implanté.
en 2h, Rebel Ridge joue ainsi sur 3 tableaux siccessifs : le thriller tendu au cordeau comme Saulnier sait admirablement le faire, le thriller parano avec le personnage d'Abasophia Robb (qui n'est pas su'une faire-valoir) et le film d'action musclé.
Pourtant, malgré la stature imposante de l'excellent Aaron Pierre (Underground Railroad), la nature pacifiste de son perso l'oblige à des approches non-léthales. Un caractère frustrant au premier abord mais lourd de sens dans le propos du film, tandis que Saulnier s'amuse à contourner les tropes du genre.
Car lorsqu'il se lâche, Rebel Ridge s'identifie comme un bon coup de poing à la fabrication exemplaire, tandis que la réalisation aux petots oignons du réal propose même quelques mini plans-séquenxes impressionnants dans leur élaboration (dont un avec une voiture percutée où je me demande encore comment ils ont fait).
Le casting est excellent (Aaron Pierre en tête, mais Don Johnson campe un antagoniste des plus appréciables), l'écriture et le découpages sans fioritures. Et malgré un léger ventre mou, c'est aisément le meilleur film de la rentrée, et un vrai bon retour de Saulnier
7.5/10
Vu hier soir :

Très bonne surpise. Un des meilleurs rôles de Keaton, qui produit et réalise également le film. Il interprète un tueur à gages qui doit faire face à la maladie de Creutzfeldt-Jakob (dégénérescence du système nerveux) et également aux problèmes de son fils (très bon James Marsden). Il n'y a pas beaucoup d'action, c'est avant tout un film dramatique. Le tout est très bien réalisé et porté par des acteurs exceptionnels. Et puis j'ai trouvé la fin magnifique. 8/10

Très bonne surpise. Un des meilleurs rôles de Keaton, qui produit et réalise également le film. Il interprète un tueur à gages qui doit faire face à la maladie de Creutzfeldt-Jakob (dégénérescence du système nerveux) et également aux problèmes de son fils (très bon James Marsden). Il n'y a pas beaucoup d'action, c'est avant tout un film dramatique. Le tout est très bien réalisé et porté par des acteurs exceptionnels. Et puis j'ai trouvé la fin magnifique. 8/10
Pas particulièrement étonnéNaughtyDog a écrit : ↑sam. 31 août 2024 01:13
Un nouveau beau ratage de John Woo. Après le pas terrible Manhunt (pourtant porteur des éléments de son cinéma) et le raté Silent Night (qui malgré une prémice excitante dévitalisait son style), Woo s'attaque à "de-maker" son cultissime The Killer, pierre angulaire de son cinéma hyperesthésique.
[...]
1/5 ou 1.5/5

Je me demande qui a eu l'idée de ce film

Top !! Je suis "impatient" !
Déja vu 2 fois et...enfin le retour de Jeremy Saulnier !
[...]
7.5/10
Je n'avais jamais entendu parler de ce film de et avec Michael Keaton. Je le noteWickaël a écrit : ↑sam. 31 août 2024 18:03 Vu hier soir :
Très bonne surpise. Un des meilleurs rôles de Keaton, qui produit et réalise également le film. Il interprète un tueur à gages qui doit faire face à la maladie de Creutzfeldt-Jakob (dégénérescence du système nerveux) et également aux problèmes de son fils (très bon James Marsden). Il n'y a pas beaucoup d'action, c'est avant tout un film dramatique. Le tout est très bien réalisé et porté par des acteurs exceptionnels. Et puis j'ai trouvé la fin magnifique. 8/10

Idem en plus j'adore Michael Keaton.robinne a écrit : ↑dim. 1 sept. 2024 09:46Je n'avais jamais entendu parler de ce film de et avec Michael Keaton. Je le noteWickaël a écrit : ↑sam. 31 août 2024 18:03 Vu hier soir :
Très bonne surpise. Un des meilleurs rôles de Keaton, qui produit et réalise également le film. Il interprète un tueur à gages qui doit faire face à la maladie de Creutzfeldt-Jakob (dégénérescence du système nerveux) et également aux problèmes de son fils (très bon James Marsden). Il n'y a pas beaucoup d'action, c'est avant tout un film dramatique. Le tout est très bien réalisé et porté par des acteurs exceptionnels. Et puis j'ai trouvé la fin magnifique. 8/10![]()
Pour The Act of Killing, je vois qu'il s'agit d'un documentaire :
"Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. "Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra", affirme le journaliste Brian D. Johnson.
Une plongée vertigineuse dans les abysses de l’inhumanité, une réflexion saisissante sur l’acte de tuer."
J'avoue qu'au début il ne m'intéressait pas plus que ça mais je commence à avoir envie de le voir, en plus Don Johnson m'a bluffé cette année dans L'Avocat du diable de Lumet.Top !! Je suis "impatient" !
Oui c'est excellent. Mais avec celui-ci et le suivant, Joshua Oppenheimer ne s'est exprimé que sur un sujet (documentaire qui plus est). Là ça change complètement, donc à voir ce que donne ce coup d'essai dans la fiction.
Vu :

C'est très moyen. Pourtant la première partie est plutôt pas mal, disons que le film se montre efficace quand il ne montre rien et certaines scènes sont plutôt bien construites et font leur petit effet. Imaginary se casse complètement la gueule lorsqu'on plonge véritablement dans le fantastique. Tout devient alors ridicule, mention spéciale à la vieille babysitter qui apparaît toujours de manière improbable pour débiter ses explications à la con.

Je découvre ce William Friedkin. Film de procès même si il contient quelques scènes d'action/de guerre ultra musclées, à ce titre la mise en scène envoie du lourd. Bien qu'il y ait quelques facilités et raccourcis, c'est très bon. C'est également captivant grâce à un acting impeccable.

J'ai modérément apprécié. Je reconnais volontiers au film des qualités comme son concept, l'ambiance seventies et la satire des médias et de la soif de popularité mais à mes yeux ça reste un exercice de style un peu vain malgré tout. Cela dit certaines scènes sont quand même impressionnantes.

J'ai également modérément apprécié. Malgré tout ça se mate sans souci malgré un rythme en dents-de-scie et le fait que tout soit très classique dans le genre. Le film offre quelques visions horrifiques assez efficaces.

Ça par contre c'est vraiment une belle claque. L'histoire et l'ambiance sont incroyables et c'est vraiment un film qui prend son temps en dévoilant petit à petit son jeu et j'avoue que ça m'a tenu en haleine du début à la fin.

C'est très moyen. Pourtant la première partie est plutôt pas mal, disons que le film se montre efficace quand il ne montre rien et certaines scènes sont plutôt bien construites et font leur petit effet. Imaginary se casse complètement la gueule lorsqu'on plonge véritablement dans le fantastique. Tout devient alors ridicule, mention spéciale à la vieille babysitter qui apparaît toujours de manière improbable pour débiter ses explications à la con.

Je découvre ce William Friedkin. Film de procès même si il contient quelques scènes d'action/de guerre ultra musclées, à ce titre la mise en scène envoie du lourd. Bien qu'il y ait quelques facilités et raccourcis, c'est très bon. C'est également captivant grâce à un acting impeccable.

J'ai modérément apprécié. Je reconnais volontiers au film des qualités comme son concept, l'ambiance seventies et la satire des médias et de la soif de popularité mais à mes yeux ça reste un exercice de style un peu vain malgré tout. Cela dit certaines scènes sont quand même impressionnantes.

J'ai également modérément apprécié. Malgré tout ça se mate sans souci malgré un rythme en dents-de-scie et le fait que tout soit très classique dans le genre. Le film offre quelques visions horrifiques assez efficaces.

Ça par contre c'est vraiment une belle claque. L'histoire et l'ambiance sont incroyables et c'est vraiment un film qui prend son temps en dévoilant petit à petit son jeu et j'avoue que ça m'a tenu en haleine du début à la fin.
Merci pour ton retour

J'espère que le film aura une bonne distribution en France

« Beaucoup de sexe et de violence » : Nicolas Winding Refn donne des infos sur son film de yakuzas The Avenging Silence

Nicolas Winding Refn a donné des informations sur un projet de longue date autour de yakuzas, The Avenging Silence.
Lors de la colloque du 75e anniversaire du Festival de Cannes autour de l’avenir du cinéma en 2022, Nicolas Winding Refn avait annoncé son retour prochain au cinéma. Objectif : réaliser un film d’action et d’espionnage autour de yakuzas intitulé The Avenging Silence. Sauf que depuis… on n’a pas eu beaucoup de nouvelles et le temps se fait long pour les fans du cinéaste. Cela fait en effet huit ans que Refn n’a pas sorti un film sur grand écran, depuis son The Neon Demon, présenté à Cannes et qui avait, comme souvent avec ce réalisateur, fortement divisé.
Il s’était ensuite tourné vers l’univers des séries, d’abord avec Too Old to Die Young en 2019 pour Amazon Prime Video et Copenhagen Cowboy, sur Netflix début 2023. Depuis, Nicolas Winding Refn a donné sa vision du Club des Cinq en série, joué dans le jeu Death Stranding de son ami Hideo Kojima et également lancé sa plateforme de streaming byNWR, en 2019… mais rien sur The Avenging Silence. C’est désormais chose faite puisqu’il a donné quelques informations concernant son prochain film.
Nicolas Winding Refn en a donc dit plus sur son nouveau long-métrage The Avenging Silence à Variety. Le film devait être tourné en septembre à Tokyo mais selon les informations de World of Reel le tournage aurait été décalé de plusieurs mois, à 2025. Le film mélangera les langues anglaise et japonaise, et se situera au Japon tiré d’un scénario original de Robert Wade et Neal Purvis. NWR l’a décrit ainsi lors de son passage à Venise, où il dévoilait son court-métrage Beauty is not a sin :
« Il y aura beaucoup de paillettes et beaucoup de violence et de sang. […] Il m’est difficile, je pense, d’échapper à mon égocentrisme dans mon processus de création. Il y aura donc comme toujours beaucoup de moi dans ce projet. »
L’histoire de The Avenging Silence suivra, a priori, un ancien espion accepte la mission d’un homme d’affaires japonais pour faire tomber le chef d’un Yakuza au Japon. Nicolas Winding Refn a également laissé entendre que le film aurait beaucoup de points communs avec ses derniers films, The Neon Demon et Only God Forgives, notamment au niveau des thématiques. Les personnages aussi seront assez similaires. On peut donc s’attendre à des protagonistes froids, cruels et silencieux, parfois même toxiques et assez pervers. Du pur Refn finalement.
En attendant la sortie de ce nouveau film, prévue pour 2026, Nicolas Winding Refn a donc présenté hors-compétition à la Mostra de Venise, Beauty is not a Sin. Ce court-métrage de sept minutes a été décrit comme « une étrange expérience » et construit autour d’une rencontre entre une jeune femme souhaitant se confesser et un prêtre. On ne sait pas quand il sera visible en France pour le moment.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... BelmnRxNLQ

Nicolas Winding Refn a donné des informations sur un projet de longue date autour de yakuzas, The Avenging Silence.
Lors de la colloque du 75e anniversaire du Festival de Cannes autour de l’avenir du cinéma en 2022, Nicolas Winding Refn avait annoncé son retour prochain au cinéma. Objectif : réaliser un film d’action et d’espionnage autour de yakuzas intitulé The Avenging Silence. Sauf que depuis… on n’a pas eu beaucoup de nouvelles et le temps se fait long pour les fans du cinéaste. Cela fait en effet huit ans que Refn n’a pas sorti un film sur grand écran, depuis son The Neon Demon, présenté à Cannes et qui avait, comme souvent avec ce réalisateur, fortement divisé.
Il s’était ensuite tourné vers l’univers des séries, d’abord avec Too Old to Die Young en 2019 pour Amazon Prime Video et Copenhagen Cowboy, sur Netflix début 2023. Depuis, Nicolas Winding Refn a donné sa vision du Club des Cinq en série, joué dans le jeu Death Stranding de son ami Hideo Kojima et également lancé sa plateforme de streaming byNWR, en 2019… mais rien sur The Avenging Silence. C’est désormais chose faite puisqu’il a donné quelques informations concernant son prochain film.
Nicolas Winding Refn en a donc dit plus sur son nouveau long-métrage The Avenging Silence à Variety. Le film devait être tourné en septembre à Tokyo mais selon les informations de World of Reel le tournage aurait été décalé de plusieurs mois, à 2025. Le film mélangera les langues anglaise et japonaise, et se situera au Japon tiré d’un scénario original de Robert Wade et Neal Purvis. NWR l’a décrit ainsi lors de son passage à Venise, où il dévoilait son court-métrage Beauty is not a sin :
« Il y aura beaucoup de paillettes et beaucoup de violence et de sang. […] Il m’est difficile, je pense, d’échapper à mon égocentrisme dans mon processus de création. Il y aura donc comme toujours beaucoup de moi dans ce projet. »
L’histoire de The Avenging Silence suivra, a priori, un ancien espion accepte la mission d’un homme d’affaires japonais pour faire tomber le chef d’un Yakuza au Japon. Nicolas Winding Refn a également laissé entendre que le film aurait beaucoup de points communs avec ses derniers films, The Neon Demon et Only God Forgives, notamment au niveau des thématiques. Les personnages aussi seront assez similaires. On peut donc s’attendre à des protagonistes froids, cruels et silencieux, parfois même toxiques et assez pervers. Du pur Refn finalement.
En attendant la sortie de ce nouveau film, prévue pour 2026, Nicolas Winding Refn a donc présenté hors-compétition à la Mostra de Venise, Beauty is not a Sin. Ce court-métrage de sept minutes a été décrit comme « une étrange expérience » et construit autour d’une rencontre entre une jeune femme souhaitant se confesser et un prêtre. On ne sait pas quand il sera visible en France pour le moment.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... BelmnRxNLQ
Blink Twice ne marche pas fort. Ca m'aurait bien tenté (les retours ne sont pas si catastrophiques), mais j'ai vu ce matin que ça durait 2h30Pale a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 17:41 Le box-office US de ce week-end :
https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Celui là j'avoue que j'ai zéro envie de le voirrobinne a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 17:47Blink Twice ne marche pas fort. Ca m'aurait bien tenté (les retours ne sont pas si catastrophiques), mais j'ai vu ce matin que ça durait 2h30Pale a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 17:41 Le box-office US de ce week-end :
https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw![]()


J'ai oublié de préciser que la prestation de l'actrice est dingue.
- ClintReborn
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60 ans c'est tout ?


Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Ah bah je viens tout juste d'apprendre l'existence du film 

Et bien, le site cinefil n'a pas l'air au courantPale a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 17:52Celui là j'avoue que j'ai zéro envie de le voirrobinne a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 17:47Blink Twice ne marche pas fort. Ca m'aurait bien tenté (les retours ne sont pas si catastrophiques), mais j'ai vu ce matin que ça durait 2h30Pale a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 17:41 Le box-office US de ce week-end :
https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw![]()
Par contre il ne dure pas 2h30 mais 1h42
![]()

Ne vas plus sur ce siterobinne a écrit : ↑lun. 2 sept. 2024 21:52Et bien, le site cinefil n'a pas l'air au courant: https://www.cinefil.com/film/blink-twice

