
Le Cercle des profileurs disparus
Oui c'est mis à jour, d'ailleurs je viens d'y rajouter l'anecdote de Joker 2
(Bon après, le Tim Dillon a l'air assez con, mais bon, vu qu'il a participé au film, il y a tout à fait sa place
)


Barjow mais pas fous!
https://www.youtube.com/@teambarjow
https://www.youtube.com/@teambarjow
EL a moyennement apprécié Gladiator 2 (2,5 étoiles) :

24 ans après la sortie du film original, Gladiator 2 débarque enfin sur les écrans. Russell Crowe laisse la place à Paul Mescal, Pedro Pascal et Denzel Washington, tandis que Ridley Scott cherche à reprendre le trône du néo-péplum. Plus ample, plus démesuré, le long-métrage a pour argument majeur son sens du spectacle ampoulé, planqué derrière une redite un peu trop autosatisfaite et les thématiques les plus nihilistes du réalisateur d’Alien et Blade Runner. En salles le 13 novembre.
GLADIATROCE ?
“Tous ces moments seront perdus à tout jamais dans le temps, comme les larmes dans la pluie.” La réplique la plus culte de Blade Runner (oui on sait, c’est une impro de Rutger Hauer) continue d’encapsuler tout le cinéma de Ridley Scott. En l’espace d’un instant, d’un raccord, tout peut s’écrouler. La boulimie des personnages scottiens, leur soif de pouvoir, peut être brutalement stoppée dans son élan, au même titre que le souvenir de leur passage sur Terre.
Sauf que cette boulimie est aussi celle de son auteur, dont le style publicitaire chargé (multiples couches de plans, mouvements de caméra dynamiques, montage de plus en plus sensitif au fil des ans…) semble incapable d’accepter sa propre finalité. Non content de réinvestir l’héritage cinématographique des grands maîtres (Cecil B. DeMille sur Exodus, Akira Kurosawa et son effet Rashomon sur Le Dernier duel), Scott ne peut pas s’empêcher de revenir à son propre cinéma, de l’augmenter d’évangiles apocryphes dispensables, quitte à décevoir.
Gladiator 2 n’essaie même pas de cacher sa profonde vacuité, en racontant comment le gamin de Maximus et Lucilla, Lucius (Paul Mescal, tout droit sorti du circuit indé pour devenir une bête sauvage de blockbuster), a fui Rome pour finalement y revenir en tant qu’esclave, lorsque l’empire vient prendre la cité africaine qui l’a recueilli. Tout ça est volontairement artificiel, et n’évite pas les écueils du legacyquel, alors que le fiston gladiateur marche dans les pas de son père et se réapproprie ses attributs (armure, glaive).
Néanmoins, ce programme assumé est au cœur de la démarche de Scott, fasciné par la notion d’inévitable retour. Maximus avait beau avoir tué Commode, et prouvé au passage qu’un seul homme pouvait changer son monde et les injustices de sa société, son héritage n’est déjà plus qu’un souvenir très vite balayé par les empereurs qui ont succédé. On en revient aux larmes dans la pluie de Blade Runner, mais aussi à ce refus du point final qui parcourt le cinéma de Sir Ridley depuis pas mal d’années. Il y a cette peur du vide, de l’abîme et de sa fatalité, comblée par cette suite ininterrompue de tournages et d’images. Il faut alimenter l’empire pour éviter sa stagnation et son effondrement.
BOURG L’ARÈNE
Là réside l’ironie de Gladiator 2. Alors que le général Marcus Acacius (Pedro Pascal) est lassé de tuer pour la gloire d’une Rome au bord du gouffre, la violence vaine et gratuite des jeux continue de s’imposer, et avec elle un sens du spectacle qui connecte plus que jamais le cinéaste à la bouffonnerie des empereurs Geta et Caracalla (Joseph Quinn et Fred Hechinger, très en phase avec la grandiloquence du film dans leur cabotinage constant).
Loin de ses cafés philo pour lycéens (Alien Covenant), l’auteur semble assumer ici l’ambition véritable de ce comeback tardif : faire plus grand et plus fou que le premier Gladiator, dans un pur délire de technicien épaulé par les dernières technologies. Ce n’est pas un gros mot que de voir en Scott un artisan doué, un boulimique de la caméra qui a juste envie d’en mettre plein les yeux. Est-ce qu’au fond, l’auteur adulé ne serait pas à son meilleur lorsqu’il admet de mettre en scène cette société du spectacle qu’il prétend critiquer ?
C’est par ce constat que Gladiator 2 souffle le chaud et le froid. D’un côté, le réalisateur en tire son film le plus divertissant depuis longtemps, surtout lorsqu’il s’amuse avec un gros rhinocéros, des singes voraces ou même avec une bataille navale en plein Colisée. De l’autre, cette envie d’épique, de plans larges toujours plus vastes et de tableaux remplis de CGI rendent le résultat final toujours plus froid et désincarné.
DENZEL, MAN ON FIRE
En même temps, n’est-ce pas là le sujet du long-métrage ? Avec le nihilisme qui est le sien, Scott traite de cette dévitalisation, de la fin programmée de l’Empire romain, de ces esclaves déshumanisés, et des magouilles politiques qui dépassent les individus. Gladiator 2 perd le côté romantique du premier film, qui réécrivait à sa manière l’histoire de Spartacus, pour se tourner du côté de Game of Thrones. Les personnages s’opposent tous dans leurs objectifs personnels, avant de se rendre compte qu’ils sont dépassés par un système pourri de l’intérieur.
Dommage que l’ensemble, lancé sur les mêmes rails que le premier épisode, ne parvienne jamais à s’en affranchir malgré son plus beau personnage : Macrinus. Ancien esclave devenu sélectionneur de gladiateurs, il reflète autant le modèle de la réussite romaine que son hypocrisie, qu’il compte bien dénoncer en prenant petit à petit le pouvoir.
Dans une énergie joliment anachronique, Denzel Washington mélange les maniérismes attendus du film d’époque avec le côté gangster de son rôle dans Training Day. Au-delà de son amusement évident, qui vole la vedette à chaque séquence, il reflète au mieux l’éternel recommencement recherché par Scott, ce pouvoir autodestructeur bouillonnant, qui n’a pas beaucoup changé au fil des siècles.
Si le “rêve de Rome” n’est qu’une illusion, Gladiator 2 assume plus ou moins de danser sur son cadavre. Là où l’original avait donné ses lettres de noblesse au néo-péplum et à ses extravagances numériques (300, Troie, Alexandre…), cette suite a conscience qu’elle n’est qu’une anomalie, une commande de studio longtemps restée dans les tiroirs. On pourra y voir le cynisme de Scott, ou sa fascinante misanthropie, vouée à encore filmer la fin d’une civilisation… ou la sienne, encore et toujours repoussée.
On retiendra de Gladiator 2 la performance de Denzel Washington, et l’approche toujours plus nihiliste du cinéma de Ridley Scott. Mais ça reste peu pour ce blockbuster froid et cynique, visiblement fier de faire beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Jn7IZMYjDQ
Un autre avis similaire :
"Probablement l'un des films les plus lisses et impersonnels de Ridley Scott, qui semble plus que jamais s'effacer derrière le rôle de chef d'orchestre des cascades et CGI. Le savoir-faire est souvent là, le spectacle est globalement assuré, mais c'est bien peu vu les talents (et l'argent) réunis."

24 ans après la sortie du film original, Gladiator 2 débarque enfin sur les écrans. Russell Crowe laisse la place à Paul Mescal, Pedro Pascal et Denzel Washington, tandis que Ridley Scott cherche à reprendre le trône du néo-péplum. Plus ample, plus démesuré, le long-métrage a pour argument majeur son sens du spectacle ampoulé, planqué derrière une redite un peu trop autosatisfaite et les thématiques les plus nihilistes du réalisateur d’Alien et Blade Runner. En salles le 13 novembre.
GLADIATROCE ?
“Tous ces moments seront perdus à tout jamais dans le temps, comme les larmes dans la pluie.” La réplique la plus culte de Blade Runner (oui on sait, c’est une impro de Rutger Hauer) continue d’encapsuler tout le cinéma de Ridley Scott. En l’espace d’un instant, d’un raccord, tout peut s’écrouler. La boulimie des personnages scottiens, leur soif de pouvoir, peut être brutalement stoppée dans son élan, au même titre que le souvenir de leur passage sur Terre.
Sauf que cette boulimie est aussi celle de son auteur, dont le style publicitaire chargé (multiples couches de plans, mouvements de caméra dynamiques, montage de plus en plus sensitif au fil des ans…) semble incapable d’accepter sa propre finalité. Non content de réinvestir l’héritage cinématographique des grands maîtres (Cecil B. DeMille sur Exodus, Akira Kurosawa et son effet Rashomon sur Le Dernier duel), Scott ne peut pas s’empêcher de revenir à son propre cinéma, de l’augmenter d’évangiles apocryphes dispensables, quitte à décevoir.
Gladiator 2 n’essaie même pas de cacher sa profonde vacuité, en racontant comment le gamin de Maximus et Lucilla, Lucius (Paul Mescal, tout droit sorti du circuit indé pour devenir une bête sauvage de blockbuster), a fui Rome pour finalement y revenir en tant qu’esclave, lorsque l’empire vient prendre la cité africaine qui l’a recueilli. Tout ça est volontairement artificiel, et n’évite pas les écueils du legacyquel, alors que le fiston gladiateur marche dans les pas de son père et se réapproprie ses attributs (armure, glaive).
Néanmoins, ce programme assumé est au cœur de la démarche de Scott, fasciné par la notion d’inévitable retour. Maximus avait beau avoir tué Commode, et prouvé au passage qu’un seul homme pouvait changer son monde et les injustices de sa société, son héritage n’est déjà plus qu’un souvenir très vite balayé par les empereurs qui ont succédé. On en revient aux larmes dans la pluie de Blade Runner, mais aussi à ce refus du point final qui parcourt le cinéma de Sir Ridley depuis pas mal d’années. Il y a cette peur du vide, de l’abîme et de sa fatalité, comblée par cette suite ininterrompue de tournages et d’images. Il faut alimenter l’empire pour éviter sa stagnation et son effondrement.
BOURG L’ARÈNE
Là réside l’ironie de Gladiator 2. Alors que le général Marcus Acacius (Pedro Pascal) est lassé de tuer pour la gloire d’une Rome au bord du gouffre, la violence vaine et gratuite des jeux continue de s’imposer, et avec elle un sens du spectacle qui connecte plus que jamais le cinéaste à la bouffonnerie des empereurs Geta et Caracalla (Joseph Quinn et Fred Hechinger, très en phase avec la grandiloquence du film dans leur cabotinage constant).
Loin de ses cafés philo pour lycéens (Alien Covenant), l’auteur semble assumer ici l’ambition véritable de ce comeback tardif : faire plus grand et plus fou que le premier Gladiator, dans un pur délire de technicien épaulé par les dernières technologies. Ce n’est pas un gros mot que de voir en Scott un artisan doué, un boulimique de la caméra qui a juste envie d’en mettre plein les yeux. Est-ce qu’au fond, l’auteur adulé ne serait pas à son meilleur lorsqu’il admet de mettre en scène cette société du spectacle qu’il prétend critiquer ?
C’est par ce constat que Gladiator 2 souffle le chaud et le froid. D’un côté, le réalisateur en tire son film le plus divertissant depuis longtemps, surtout lorsqu’il s’amuse avec un gros rhinocéros, des singes voraces ou même avec une bataille navale en plein Colisée. De l’autre, cette envie d’épique, de plans larges toujours plus vastes et de tableaux remplis de CGI rendent le résultat final toujours plus froid et désincarné.
DENZEL, MAN ON FIRE
En même temps, n’est-ce pas là le sujet du long-métrage ? Avec le nihilisme qui est le sien, Scott traite de cette dévitalisation, de la fin programmée de l’Empire romain, de ces esclaves déshumanisés, et des magouilles politiques qui dépassent les individus. Gladiator 2 perd le côté romantique du premier film, qui réécrivait à sa manière l’histoire de Spartacus, pour se tourner du côté de Game of Thrones. Les personnages s’opposent tous dans leurs objectifs personnels, avant de se rendre compte qu’ils sont dépassés par un système pourri de l’intérieur.
Dommage que l’ensemble, lancé sur les mêmes rails que le premier épisode, ne parvienne jamais à s’en affranchir malgré son plus beau personnage : Macrinus. Ancien esclave devenu sélectionneur de gladiateurs, il reflète autant le modèle de la réussite romaine que son hypocrisie, qu’il compte bien dénoncer en prenant petit à petit le pouvoir.
Dans une énergie joliment anachronique, Denzel Washington mélange les maniérismes attendus du film d’époque avec le côté gangster de son rôle dans Training Day. Au-delà de son amusement évident, qui vole la vedette à chaque séquence, il reflète au mieux l’éternel recommencement recherché par Scott, ce pouvoir autodestructeur bouillonnant, qui n’a pas beaucoup changé au fil des siècles.
Si le “rêve de Rome” n’est qu’une illusion, Gladiator 2 assume plus ou moins de danser sur son cadavre. Là où l’original avait donné ses lettres de noblesse au néo-péplum et à ses extravagances numériques (300, Troie, Alexandre…), cette suite a conscience qu’elle n’est qu’une anomalie, une commande de studio longtemps restée dans les tiroirs. On pourra y voir le cynisme de Scott, ou sa fascinante misanthropie, vouée à encore filmer la fin d’une civilisation… ou la sienne, encore et toujours repoussée.
On retiendra de Gladiator 2 la performance de Denzel Washington, et l’approche toujours plus nihiliste du cinéma de Ridley Scott. Mais ça reste peu pour ce blockbuster froid et cynique, visiblement fier de faire beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Jn7IZMYjDQ
Un autre avis similaire :
"Probablement l'un des films les plus lisses et impersonnels de Ridley Scott, qui semble plus que jamais s'effacer derrière le rôle de chef d'orchestre des cascades et CGI. Le savoir-faire est souvent là, le spectacle est globalement assuré, mais c'est bien peu vu les talents (et l'argent) réunis."
Jennifer Lawrence bascule dans la folie : premières images de Die, My Love avec Robert Pattinson

Enfin les premières images du film Die, My Love, avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, réalisé par l’excellente Lynne Ramsay (We Need to Talk About Kevin, A Beautiful Day).
Comme beaucoup d’autres de ses collègues, Jennifer Lawrence a décidé de provoquer sa propre chance en créant sa boîte de production, nommée Excellent Cadaver. Et en seulement deux années, elle a déjà démontré l’étendue de ses envies avec d’un côté le très beau drame Causeway réalisé par Lila Neugebauer (sorti sur Apple TV+ en 2022), et de l’autre la comédie graveleuse Le Challenge réalisée par Gene Stupnitsky.
Le prochain sera clairement de la première catégorie. Dans Die, My Love, adapté du livre Crève, mon amour d’Ariana Harwicz, Jennifer Lawrence donnera la réplique à Robert Pattinson dans le rôle d’une femme qui perd pied avec sa réalité, jusqu’à la folie.
Ultime raison d’avoir hâte : le film est réalisé par Lynne Ramsay, qui avait marqué les esprits avec les passionnants We Need to Talk About Kevin et A Beautiful Day. Premières images de ce film qui est d’ores et déjà sur la liste de nos attentes.



Publié en 2019, le livre Crève, mon amour se déroule dans un coin de campagne isolée de la France. L’héroïne mène une vie a priori simple et paisible en tant que mère et épouse, mais en réalité, elle lutte chaque jour contre le monde et elle-même. Considérée comme instable et ingérable, elle se demande si elle n’est pas folle, comme tout le monde le dit.
Ce n’est certainement pas la première fois que Jennifer Lawrence joue le cauchemar d’une vie domestique plus ou moins ordinaire (Serena, American Bluff, Joy, Mother !), mais elle s’en est sortie avec les honneurs chaque fois – même quand le film n’était pas à la hauteur.
Lynne Ramsay a co-écrit l’adaptation avec Enda Walsh (Hunger de Steve McQueen). Et face à Jennifer Lawrence, il y a un casting de premier ordre : Robert Pattinson, LaKeith Stanfield, Sissy Spacek et Nick Nolte.
Lynne Ramsay a quatre films à son actif : Ratcatcher (1999), Le Voyage de Morvern Callar (2002), We Need to Talk About Kevin (2011) avec Tilda Swinton, et A Beautiful Day (2017) avec Joaquin Phoenix, récompensé par le Prix du scénario au Festival de Cannes (et le prix d’interprétation masculine). Mais le CV de la réalisatrice britannique compte davantage de projets abandonnés que de films concrétisés.
Parmi les plus connus : l’adaptation de Lovely Bones, où elle a finalement été remplacée par Peter Jackson ; une adaptation de Moby Dick version science-fiction, intitulée Mobius ; le western Jane Got a Gun avec Natalie Portman, qu’elle a quitté juste avant le tournage suite à des conflits avec les producteurs (Jude Law est parti aussi, en guise de soutien) ; Call Black Horse, un film sur la guerre de Sécession avec Casey Affleck ; ou encore une adaptation du livre La Petite Fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King.
Ce n’est pas un hasard si sa route a croisé celle de Jennifer Lawrence. L’actrice de Winter’s Bone et Mother ! voulait travailler avec Lynne Ramsay, comme elle l’avait expliqué lors du BFI London Film Festival en 2022 :
« La meilleure partie quand on produit, c’est que je peux faire ce que je veux. Je développe quelque chose avec Lynne Ramsay, je suis obsédée par Lynne Ramsay. »
Lynn Ramsay a déjà un autre film en post-production : Polaris (également connu sous le titre Dark Slides), avec Joaquin Phoenix et Rooney Mara, qu’elle a décrit comme « Rosemary’s Baby en Arctique ». Elle prépare également le thriller Stone Mattress, une adaptation de Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale) avec Julianne Moore et Sandra Oh, qui raconte l’histoire d’une riche femme partant en croisière pour voir le bout du monde – et notamment en Arctique, là encore.
Die, My Love n’a pas encore de date de sortie française, mais avec ces premières images balancées aussi tôt, on peut imaginer le voir truster les écrans du Festival de Cannes en mai 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... CcgYuj5K-Q

Enfin les premières images du film Die, My Love, avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, réalisé par l’excellente Lynne Ramsay (We Need to Talk About Kevin, A Beautiful Day).
Comme beaucoup d’autres de ses collègues, Jennifer Lawrence a décidé de provoquer sa propre chance en créant sa boîte de production, nommée Excellent Cadaver. Et en seulement deux années, elle a déjà démontré l’étendue de ses envies avec d’un côté le très beau drame Causeway réalisé par Lila Neugebauer (sorti sur Apple TV+ en 2022), et de l’autre la comédie graveleuse Le Challenge réalisée par Gene Stupnitsky.
Le prochain sera clairement de la première catégorie. Dans Die, My Love, adapté du livre Crève, mon amour d’Ariana Harwicz, Jennifer Lawrence donnera la réplique à Robert Pattinson dans le rôle d’une femme qui perd pied avec sa réalité, jusqu’à la folie.
Ultime raison d’avoir hâte : le film est réalisé par Lynne Ramsay, qui avait marqué les esprits avec les passionnants We Need to Talk About Kevin et A Beautiful Day. Premières images de ce film qui est d’ores et déjà sur la liste de nos attentes.
Publié en 2019, le livre Crève, mon amour se déroule dans un coin de campagne isolée de la France. L’héroïne mène une vie a priori simple et paisible en tant que mère et épouse, mais en réalité, elle lutte chaque jour contre le monde et elle-même. Considérée comme instable et ingérable, elle se demande si elle n’est pas folle, comme tout le monde le dit.
Ce n’est certainement pas la première fois que Jennifer Lawrence joue le cauchemar d’une vie domestique plus ou moins ordinaire (Serena, American Bluff, Joy, Mother !), mais elle s’en est sortie avec les honneurs chaque fois – même quand le film n’était pas à la hauteur.
Lynne Ramsay a co-écrit l’adaptation avec Enda Walsh (Hunger de Steve McQueen). Et face à Jennifer Lawrence, il y a un casting de premier ordre : Robert Pattinson, LaKeith Stanfield, Sissy Spacek et Nick Nolte.
Lynne Ramsay a quatre films à son actif : Ratcatcher (1999), Le Voyage de Morvern Callar (2002), We Need to Talk About Kevin (2011) avec Tilda Swinton, et A Beautiful Day (2017) avec Joaquin Phoenix, récompensé par le Prix du scénario au Festival de Cannes (et le prix d’interprétation masculine). Mais le CV de la réalisatrice britannique compte davantage de projets abandonnés que de films concrétisés.
Parmi les plus connus : l’adaptation de Lovely Bones, où elle a finalement été remplacée par Peter Jackson ; une adaptation de Moby Dick version science-fiction, intitulée Mobius ; le western Jane Got a Gun avec Natalie Portman, qu’elle a quitté juste avant le tournage suite à des conflits avec les producteurs (Jude Law est parti aussi, en guise de soutien) ; Call Black Horse, un film sur la guerre de Sécession avec Casey Affleck ; ou encore une adaptation du livre La Petite Fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King.
Ce n’est pas un hasard si sa route a croisé celle de Jennifer Lawrence. L’actrice de Winter’s Bone et Mother ! voulait travailler avec Lynne Ramsay, comme elle l’avait expliqué lors du BFI London Film Festival en 2022 :
« La meilleure partie quand on produit, c’est que je peux faire ce que je veux. Je développe quelque chose avec Lynne Ramsay, je suis obsédée par Lynne Ramsay. »
Lynn Ramsay a déjà un autre film en post-production : Polaris (également connu sous le titre Dark Slides), avec Joaquin Phoenix et Rooney Mara, qu’elle a décrit comme « Rosemary’s Baby en Arctique ». Elle prépare également le thriller Stone Mattress, une adaptation de Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale) avec Julianne Moore et Sandra Oh, qui raconte l’histoire d’une riche femme partant en croisière pour voir le bout du monde – et notamment en Arctique, là encore.
Die, My Love n’a pas encore de date de sortie française, mais avec ces premières images balancées aussi tôt, on peut imaginer le voir truster les écrans du Festival de Cannes en mai 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... CcgYuj5K-Q
[youtube]DCWcK4c-F8Q[/youtube]
L'affiche m'avait presque donné envie d'ignorer ce film mais au final j'ai checké le trailer. Bon bah ça n'a pas l'air dingue, une sorte de Mr Wolff avec un Rami Malek qui au final joue toujours de la même manière.
L'affiche m'avait presque donné envie d'ignorer ce film mais au final j'ai checké le trailer. Bon bah ça n'a pas l'air dingue, une sorte de Mr Wolff avec un Rami Malek qui au final joue toujours de la même manière.
- BOX OFFICE STORY
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- Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 00:43
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Chouette encore un film qui ne sert à rien sur Netflix avec Cameron Diaz
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Je ne sais pas quel dragon ils ont embauché pour le rôle

Vu :

Je découvre ce film et j'ai vraiment pris mon pied. Les 15-20 premières minutes font craindre le pire mais c'est pour mieux duper le spectateur, la suite se révèle absolument savoureuse et jouissive. C'est un parfait mélange de comédie, thriller et action avec des acteurs qui s'en donnent à cœur joie.
Mouais, pas convaincu

Perso je vois pas trop l'intérêt de réadapter une œuvre qui n'a plus rien à prouver tant elle est quasi parfaite de base. La trilogie se suffit à elle-même, mais bon, tant que ça peut rapporter des sous autant exploiter le filon.
Hâte de voir Shrek et Kung-fu Panda en live action

Pareil! Mais bon, la trilogie était parfaite, peut-être serons-nous surpris? J'espère surtout apprécier les décors, j'espère des vues réelles, parce que bon pour des CGI à gogo on a déjà le DA!
[mention]Pale[/mention] j'espère qu'ils vont prendre celui qui joue Drogon dans GOT, même s'il me semble un peu grand pour le rôle... Il avait fait une super performance dans GOT, et on a pas la chance de le voir souvent dans des films ou séries dernièrement. T'as d'autres idées?
Pouet
Je ne sais pas si c'est une image officielle mais au final ils ont tout simplement pris le vrai Krokmou :Cocu a écrit : ↑sam. 16 nov. 2024 15:22Pareil! Mais bon, la trilogie était parfaite, peut-être serons-nous surpris? J'espère surtout apprécier les décors, j'espère des vues réelles, parce que bon pour des CGI à gogo on a déjà le DA!
@Pale j'espère qu'ils vont prendre celui qui joue Drogon dans GOT, même s'il me semble un peu grand pour le rôle... Il avait fait une super performance dans GOT, et on a pas la chance de le voir souvent dans des films ou séries dernièrement. T'as d'autres idées?

C'est lui qui avait déjà prêté ses traits pour les films d'animation

- ClintReborn
- Messages : 5147
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
J'ai envie de voir de la véritable animation Disney
Faut prendre exemple sur la série Arcane au lieu de s'entêter sur ce format 







Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Je me refais la saga Mission: Impossible sur Paramount+ en ce moment, excepté le septième film qui n'y est pas encore. Il me reste le 5 et le 6 et c'est vraiment à partir du 4 que ça envoie du pâté niveau action. Par contre j'ai eu beaucoup de mal avec le 2... encore plus nul que dans mes souvenirs.
Godzilla Minus One : le réalisateur va débarquer à Hollywood pour son prochain (gros) film Grandgear

Suite au carton international de son Godzilla Minus One, le réalisateur Takashi Yamazaki fait ses débuts à Hollywood avec Grandgear.
Le box-office américain a été marqué par le passage de Godzilla Minus One, 37e film de la franchise (le 33e en excluant les versions américaines). Produit pour l’équivalent de moins de 15 millions de dollars, ce qui n’a pas manqué d’abasourdir un public habitué aux grumeaux numériques à 350 patates, il est devenu le plus gros succès aux États-Unis pour un film japonais en prises de vue réelles. Il y a amassé plus de 57 millions de billets verts, score auquel il faut ajouter les fruits de son exploitation locale triomphante, ainsi qu’une recette à l’internationale de 47,9 millions de dollars, ce qui porte le total à plus de 105 millions de dollars.
Puisque le film a reçu en plus des critiques plus qu’élogieuses et qu’il a carrément remporté l’oscar des meilleurs effets visuels en 2024, il a assuré à son réalisateur Takashi Yamazaki un bel avenir. Sa carrière pourrait donc se poursuivre directement dans les griffes de l’oncle Sam…
Deadline a révélé une guerre des enchères éprouvantes entre studios pour l’acquisition de son projet Grandgear. Finalement, ce serait Sony Pictures qui aurait mis la main dessus. Il s’agira donc bien d’un long-métrage américain en langue anglaise, le premier du cinéaste, qui sera à la fois réalisateur, scénariste et producteur, aux côtés de la boite de J.J. Abrams Bad Robot. Selon les sources de Deadline, Sony doit sa victoire à un certains nombre de facteurs, dont la promesse d’une sortie salles et les liens de la compagnie avec le Japon (la maison-mère est japonaise).
Après le carton et l’exposition médiatique de Godzilla Minus One, Hollywood n’a cessé de draguer Yamazaki. Saucé par le gratin de l’industrie, il avait même été approché par Kevin Feige, le grand manitou de Marvel Studios qu’il n’a pas pris au mot. Pourtant, Minus One est loin d’être son coup d’essai.
Venu des effets visuels (d’où son aise avec ces technologies), il avait auparavant mis en scène une quinzaine de productions, dont des films de guerre ayant créé le débat au Japon, Kamikaze, le dernier assaut et The Great War of Archimedes, ainsi que le long-métrage d’animation Lupin III : The First, sorti en France le 7 octobre 2020.
Grandgear est pour le moment très mystérieux. On n’en sait pas grand-chose, sinon qu’il n’est pas forcément le prochain projet de Yamazaki. En effet, celui-ci planche également sur une suite de Godzilla Minus One, qui pourrait contenir d’autres monstres, si l’on en croit ses interviews pendant la promotion. Toujours selon Deadline, il serait actuellement en pré-production pour la Tōhō, donc ses débuts américains risquent d’attendre un peu. En somme, il s’apprête à prendre d’assaut les écrans des deux côtés du Pacifique.
https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... kz3dEE5djw

Suite au carton international de son Godzilla Minus One, le réalisateur Takashi Yamazaki fait ses débuts à Hollywood avec Grandgear.
Le box-office américain a été marqué par le passage de Godzilla Minus One, 37e film de la franchise (le 33e en excluant les versions américaines). Produit pour l’équivalent de moins de 15 millions de dollars, ce qui n’a pas manqué d’abasourdir un public habitué aux grumeaux numériques à 350 patates, il est devenu le plus gros succès aux États-Unis pour un film japonais en prises de vue réelles. Il y a amassé plus de 57 millions de billets verts, score auquel il faut ajouter les fruits de son exploitation locale triomphante, ainsi qu’une recette à l’internationale de 47,9 millions de dollars, ce qui porte le total à plus de 105 millions de dollars.
Puisque le film a reçu en plus des critiques plus qu’élogieuses et qu’il a carrément remporté l’oscar des meilleurs effets visuels en 2024, il a assuré à son réalisateur Takashi Yamazaki un bel avenir. Sa carrière pourrait donc se poursuivre directement dans les griffes de l’oncle Sam…
Deadline a révélé une guerre des enchères éprouvantes entre studios pour l’acquisition de son projet Grandgear. Finalement, ce serait Sony Pictures qui aurait mis la main dessus. Il s’agira donc bien d’un long-métrage américain en langue anglaise, le premier du cinéaste, qui sera à la fois réalisateur, scénariste et producteur, aux côtés de la boite de J.J. Abrams Bad Robot. Selon les sources de Deadline, Sony doit sa victoire à un certains nombre de facteurs, dont la promesse d’une sortie salles et les liens de la compagnie avec le Japon (la maison-mère est japonaise).
Après le carton et l’exposition médiatique de Godzilla Minus One, Hollywood n’a cessé de draguer Yamazaki. Saucé par le gratin de l’industrie, il avait même été approché par Kevin Feige, le grand manitou de Marvel Studios qu’il n’a pas pris au mot. Pourtant, Minus One est loin d’être son coup d’essai.
Venu des effets visuels (d’où son aise avec ces technologies), il avait auparavant mis en scène une quinzaine de productions, dont des films de guerre ayant créé le débat au Japon, Kamikaze, le dernier assaut et The Great War of Archimedes, ainsi que le long-métrage d’animation Lupin III : The First, sorti en France le 7 octobre 2020.
Grandgear est pour le moment très mystérieux. On n’en sait pas grand-chose, sinon qu’il n’est pas forcément le prochain projet de Yamazaki. En effet, celui-ci planche également sur une suite de Godzilla Minus One, qui pourrait contenir d’autres monstres, si l’on en croit ses interviews pendant la promotion. Toujours selon Deadline, il serait actuellement en pré-production pour la Tōhō, donc ses débuts américains risquent d’attendre un peu. En somme, il s’apprête à prendre d’assaut les écrans des deux côtés du Pacifique.
https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... kz3dEE5djw
Ce film de science-fiction culte va revenir avec un remake et pour une fois, ça fait un peu envie

Un film de science-fiction culte des années 50 va être ressuscité sous la forme d’un remake et on a très envie de voir ça.
« À Hollywood, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées de remakes ». Quoi de mieux que d’aller chercher d’anciennes recettes qui ont déjà connu le succès pour s’assurer un maximum de revenus ? Rien que pour l’année 2025, on attend les remakes de Frankenstein par Guillermo Del Toro, Wolf Man par Leigh Whannell, The Running Man d’Edgar Wright, Les Chroniques de Narnia par Greta Gerwig…
Enfin ça, c’est pour les projets plutôt enthousiasmants. Parce que remake rime parfois avec énorme fiasco, comme pourront l’attester l’énorme ratage The Crow de Rupert Sanders, ou les remakes de RoboCop et Total Recall, que Paul Verhoeven avait sévèrement taclés. L’écurie Warner Bros a annoncé qu’un remake d’un film de science-fiction culte des années 50 était en cours de préparation, et pour une fois, ça semble assez séduisant.
Deadline a ainsi révélé qu’un remake du film de science-fiction culte Planète Interdite (Forbidden Planet en VO) de Fred Wilcox était en gestation. Le remake a été confié au scénariste Brian K. Vaughan, qui a reçu plusieurs fois le prestigieux prix Eisner pour ses œuvres Y, le Dernier Homme, Ultimate X-Men et The Private Eye. Sa série Saga a également été auréolée des prix Eisner et Hugo de la meilleure série.
L’auteur a été producteur et showrunner sur la série Under the Dome (qui n’était en revanche pas une réussite). Emma Watts, productrice exécutive sur I, Robot et Avatar produira ce remake.
Sorti en 1956, Planète Interdite est devenu une icône du cinéma de science-fiction. Le film, dont la trame s’inspire de l’œuvre shakespearienne La Tempête, se déroule au 23e siècle. Il met en scène l’équipage du vaisseau C-57D, mené par le commandant John J. Adams (interprété par Leslie Nielsen tout en sérieux et premier degré, loin de ses prestations dans la saga des Y’a-t-il…) qui arrive sur la planète Altair IV afin d’enquêter sur la disparition d’une précédente expédition.
Sur la planète, l’équipage retrouve Edward Morbius (Walter Pidgeon), survivant d’une mission précédente, qui les avertit qu’une entité mystérieuse existe sur Altair IV qui pourrait représenter un danger pour l’humanité. Robotique (le personnage de Robby le Robot, est devenu une icône de la pop-culture, dont les versions jouets se sont vendues par palettes), aliens, exploration spatiale, place de l’être humain dans le cosmos, Planète Interdite aborde tous ces sujets dès les années 50.
Ce projet de remake de Forbidden Planet est loin d’être le premier. Dès la fin des années 1990, des rumeurs d’une nouvelle itération du film avaient commencé à circuler. Puis vers 2005, les noms de J. Michael Straczynski (Babylon 5) et Joel Silver avaient été évoqués comme les possibles pilotes du film.
Straczynski avait même expliqué que la Warner était prête à financer plusieurs films exploitant la franchise, avant que le projet ne se fasse oublier. En 2008, c’est James Cameron qui s’était dit intéressé à l’idée de ressusciter cet incontournable de la science-fiction. Mais après des imbroglios créatifs et de sombres histoires de droits d’exploitation, le Planète Interdite version 2000 avait disparu dans la nature. Le remake de Planète Interdite, sous l’égide de Brian K. Vaughan et d’Emma Watts, ne dispose pour l’instant d’aucune fenêtre de sortie.
https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... AfROfaAfxQ

Un film de science-fiction culte des années 50 va être ressuscité sous la forme d’un remake et on a très envie de voir ça.
« À Hollywood, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées de remakes ». Quoi de mieux que d’aller chercher d’anciennes recettes qui ont déjà connu le succès pour s’assurer un maximum de revenus ? Rien que pour l’année 2025, on attend les remakes de Frankenstein par Guillermo Del Toro, Wolf Man par Leigh Whannell, The Running Man d’Edgar Wright, Les Chroniques de Narnia par Greta Gerwig…
Enfin ça, c’est pour les projets plutôt enthousiasmants. Parce que remake rime parfois avec énorme fiasco, comme pourront l’attester l’énorme ratage The Crow de Rupert Sanders, ou les remakes de RoboCop et Total Recall, que Paul Verhoeven avait sévèrement taclés. L’écurie Warner Bros a annoncé qu’un remake d’un film de science-fiction culte des années 50 était en cours de préparation, et pour une fois, ça semble assez séduisant.
Deadline a ainsi révélé qu’un remake du film de science-fiction culte Planète Interdite (Forbidden Planet en VO) de Fred Wilcox était en gestation. Le remake a été confié au scénariste Brian K. Vaughan, qui a reçu plusieurs fois le prestigieux prix Eisner pour ses œuvres Y, le Dernier Homme, Ultimate X-Men et The Private Eye. Sa série Saga a également été auréolée des prix Eisner et Hugo de la meilleure série.
L’auteur a été producteur et showrunner sur la série Under the Dome (qui n’était en revanche pas une réussite). Emma Watts, productrice exécutive sur I, Robot et Avatar produira ce remake.
Sorti en 1956, Planète Interdite est devenu une icône du cinéma de science-fiction. Le film, dont la trame s’inspire de l’œuvre shakespearienne La Tempête, se déroule au 23e siècle. Il met en scène l’équipage du vaisseau C-57D, mené par le commandant John J. Adams (interprété par Leslie Nielsen tout en sérieux et premier degré, loin de ses prestations dans la saga des Y’a-t-il…) qui arrive sur la planète Altair IV afin d’enquêter sur la disparition d’une précédente expédition.
Sur la planète, l’équipage retrouve Edward Morbius (Walter Pidgeon), survivant d’une mission précédente, qui les avertit qu’une entité mystérieuse existe sur Altair IV qui pourrait représenter un danger pour l’humanité. Robotique (le personnage de Robby le Robot, est devenu une icône de la pop-culture, dont les versions jouets se sont vendues par palettes), aliens, exploration spatiale, place de l’être humain dans le cosmos, Planète Interdite aborde tous ces sujets dès les années 50.
Ce projet de remake de Forbidden Planet est loin d’être le premier. Dès la fin des années 1990, des rumeurs d’une nouvelle itération du film avaient commencé à circuler. Puis vers 2005, les noms de J. Michael Straczynski (Babylon 5) et Joel Silver avaient été évoqués comme les possibles pilotes du film.
Straczynski avait même expliqué que la Warner était prête à financer plusieurs films exploitant la franchise, avant que le projet ne se fasse oublier. En 2008, c’est James Cameron qui s’était dit intéressé à l’idée de ressusciter cet incontournable de la science-fiction. Mais après des imbroglios créatifs et de sombres histoires de droits d’exploitation, le Planète Interdite version 2000 avait disparu dans la nature. Le remake de Planète Interdite, sous l’égide de Brian K. Vaughan et d’Emma Watts, ne dispose pour l’instant d’aucune fenêtre de sortie.
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Après Rebel Moon, Zack Snyder retrouve Netflix pour un film policier (et on a peur)

Après Rebel Moon, Zack Snyder prépare un nouveau film pour Netflix, où il va s’essayer au polar d’action à Los Angeles.
Qu’attendre du cinéma de Snyder après le désastre Rebel Moon sur Netflix ? Pas raconté et filmé de manière complètement programmatique, ce qui devait être le Star Wars du réalisateur de Man of Steel et Watchmen : Les Gardiens s’est avéré être un insignifiant gloubi-boulga d’influences non digérées. Mais l’espoir fait vivre : le prochain film du cinéaste relèvera peut-être le niveau.
Ce prochain film, un article du Hollywood Reporter en a tout récemment dévoilé les premiers détails. Il s’agira d’un actionner réalisé pour Netflix, centré sur le département de police de Los Angeles. Si aucun titre n’a encore été dévoilé, on sait que Zack Snyder réalisera le long-métrage et le coscénarisera avec Kurt Johnstad. Les deux bonshommes ont déjà collaboré sur 300 et sur… les deux volets de Rebel Moon. Johnstad a également écrit 300 : La Naissance d’un empire et Atomic Blonde.
Vous n’êtes pas rassurés ? Nous non plus. Notons tout de même que sur le papier, ce polar d’action sera le premier film du cinéaste non ouvertement fantastique. Pas de zombies, de super-héros ou de samouraïs géants. Ce nouveau terrain sera peut-être l’occasion pour Zack Snyder d’enfin renouveler un peu son cinéma. Le metteur en scène a communiqué quelques mots sur ce nouveau projet :
« Il y a des années, Dan Lin [responsable film chez Netflix] et moi avons eu une conversation sur notre intérêt commun à raconter une histoire captivante et viscérale axée sur des personnages forts et se déroulant dans le paysage intense, complexe et captivant du LAPD (la police de Los Angeles). C’est une conversation qui m’est restée en tête. Donc, comme vous vous en doutez, je suis très heureux d’avoir désormais l’opportunité de m’associer à Dan, ainsi qu’au reste de mes formidables partenaires chez Netflix, pour développer cette histoire. »
Le texte du Hollywood Reporter rappelle qu’il y a 20 ans, au moment où Zack Snyder voulait passer du clip au grand écran, le metteur en scène devait réaliser pour Sony le film S.W.A.T.. Le cinéaste voulait faire un long-métrage Rated R (interdiction aux moins de 17 ans non accompagnés), mais le studio a imposé un PG-13 (interdiction aux moins de 13 ans non accompagnés). Snyder aurait quitté le projet, qui a été repris par Clark Johnson pour une sortie en 2003. Aucune date de sortie n’a encore été dévoilée.
https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... sgJmLNgamg

Après Rebel Moon, Zack Snyder prépare un nouveau film pour Netflix, où il va s’essayer au polar d’action à Los Angeles.
Qu’attendre du cinéma de Snyder après le désastre Rebel Moon sur Netflix ? Pas raconté et filmé de manière complètement programmatique, ce qui devait être le Star Wars du réalisateur de Man of Steel et Watchmen : Les Gardiens s’est avéré être un insignifiant gloubi-boulga d’influences non digérées. Mais l’espoir fait vivre : le prochain film du cinéaste relèvera peut-être le niveau.
Ce prochain film, un article du Hollywood Reporter en a tout récemment dévoilé les premiers détails. Il s’agira d’un actionner réalisé pour Netflix, centré sur le département de police de Los Angeles. Si aucun titre n’a encore été dévoilé, on sait que Zack Snyder réalisera le long-métrage et le coscénarisera avec Kurt Johnstad. Les deux bonshommes ont déjà collaboré sur 300 et sur… les deux volets de Rebel Moon. Johnstad a également écrit 300 : La Naissance d’un empire et Atomic Blonde.
Vous n’êtes pas rassurés ? Nous non plus. Notons tout de même que sur le papier, ce polar d’action sera le premier film du cinéaste non ouvertement fantastique. Pas de zombies, de super-héros ou de samouraïs géants. Ce nouveau terrain sera peut-être l’occasion pour Zack Snyder d’enfin renouveler un peu son cinéma. Le metteur en scène a communiqué quelques mots sur ce nouveau projet :
« Il y a des années, Dan Lin [responsable film chez Netflix] et moi avons eu une conversation sur notre intérêt commun à raconter une histoire captivante et viscérale axée sur des personnages forts et se déroulant dans le paysage intense, complexe et captivant du LAPD (la police de Los Angeles). C’est une conversation qui m’est restée en tête. Donc, comme vous vous en doutez, je suis très heureux d’avoir désormais l’opportunité de m’associer à Dan, ainsi qu’au reste de mes formidables partenaires chez Netflix, pour développer cette histoire. »
Le texte du Hollywood Reporter rappelle qu’il y a 20 ans, au moment où Zack Snyder voulait passer du clip au grand écran, le metteur en scène devait réaliser pour Sony le film S.W.A.T.. Le cinéaste voulait faire un long-métrage Rated R (interdiction aux moins de 17 ans non accompagnés), mais le studio a imposé un PG-13 (interdiction aux moins de 13 ans non accompagnés). Snyder aurait quitté le projet, qui a été repris par Clark Johnson pour une sortie en 2003. Aucune date de sortie n’a encore été dévoilée.
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Lors de ce week-end prolongé j'ai vu pas mal de choses, je me suis principalement rattrapé sur des films de 2024. En quelques mots :

Désillusion, coup du sort et tragédie sont au programme de ce biopic qui n'est pas le plus joyeux qui soit mais j'ai beaucoup aimé. L'histoire est captivante, l'ambiance d'époque est réussie et le tout est servi par un excellent casting.

J'ai essayé mais il est très difficile de faire abstraction du premier épisode à la vue de cette suite. Bref je vais directement crever l'abcès, cette suite n'arrive pas au petit orteil de l'original. Bien évidemment ça se mate, le spectacle est là mais on ne retrouve pas la force du premier épisode. Les personnages manquent de relief à l'exception de Denzel qui a une véritable évolution. La bande-originale est assez anecdotique aussi et elle a du mal à sublimer certaines scènes. Bref j'ai modérément apprécié.

Un grand merci à [mention]Wickaël[/mention] car j'ai adoré ce Knox Goes Away. C'est un très bon mélange de drame poignant (certaines scènes m'ont vraiment foutu les poils... contrairement au film du dessus) et de thriller avec intrigue policière qui tient en haleine. La performance de Michael Keaton est excellente dans un rôle assez difficile.

Je me suis pris une immense claque dans la tronche devant ce Comte de Monte-Cristo. Quelle puissance et quelle intensité, c'est 3 heures de grand cinéma. Les images et la musique sont magnifiques, ce film m'a fait vibrer de bout en bout.

Parfois il y a des films durant lesquels il ne faut pas plus de 5 minutes pour comprendre que l'on va passer un mauvais moment, To The Moon fait partie de cette catégorie. C'est mièvre, lourd, incroyablement long et ce progressisme à outrance dans une époque qui était tout sauf progressiste m'a soulé comme pas permis. Il y a heureusement quelques petites scènes ici et là qui sont sympas mais ça reste très moyen.

De ce film je retiendrai principalement la virtuosité des combats et la très bonne exploitation des décors. Au-delà de ça j'ai modérément apprécié. L'histoire est ultra classique dans le genre (guerre de territoire, vengeance), c'est ultra cliché (le bras droit ultra sadique d'un chef qui rigole à haut voix toutes les 2 minutes) et j'ai été décontenancé par l'aspect fantastique. En effet, un personnage est en quelque sorte pourvu de pouvoirs et du coup on se retrouve parfois avec des scènes à la Shaolin Soccer dans les affrontements. Du coup ça a tendance à sortir un peu du truc qui se veut pourtant très sérieux au début.

C'est clairement dans la mouvance des précédents films du réalisateur (histoire d'amour défrayant la chronique) mais le film joue continuellement la carte de l'implicite et au bout d'un moment c'est un peu chiant. Il y a aussi un truc qui m'a gêné, c'est le thème musical récurrent qui m'a trop fait penser à l'émission Faites entrer l'accusé. Bon ça se regarde sans problème malgré tout grâce au talent des actrices principales.

Désillusion, coup du sort et tragédie sont au programme de ce biopic qui n'est pas le plus joyeux qui soit mais j'ai beaucoup aimé. L'histoire est captivante, l'ambiance d'époque est réussie et le tout est servi par un excellent casting.

J'ai essayé mais il est très difficile de faire abstraction du premier épisode à la vue de cette suite. Bref je vais directement crever l'abcès, cette suite n'arrive pas au petit orteil de l'original. Bien évidemment ça se mate, le spectacle est là mais on ne retrouve pas la force du premier épisode. Les personnages manquent de relief à l'exception de Denzel qui a une véritable évolution. La bande-originale est assez anecdotique aussi et elle a du mal à sublimer certaines scènes. Bref j'ai modérément apprécié.

Un grand merci à [mention]Wickaël[/mention] car j'ai adoré ce Knox Goes Away. C'est un très bon mélange de drame poignant (certaines scènes m'ont vraiment foutu les poils... contrairement au film du dessus) et de thriller avec intrigue policière qui tient en haleine. La performance de Michael Keaton est excellente dans un rôle assez difficile.

Je me suis pris une immense claque dans la tronche devant ce Comte de Monte-Cristo. Quelle puissance et quelle intensité, c'est 3 heures de grand cinéma. Les images et la musique sont magnifiques, ce film m'a fait vibrer de bout en bout.

Parfois il y a des films durant lesquels il ne faut pas plus de 5 minutes pour comprendre que l'on va passer un mauvais moment, To The Moon fait partie de cette catégorie. C'est mièvre, lourd, incroyablement long et ce progressisme à outrance dans une époque qui était tout sauf progressiste m'a soulé comme pas permis. Il y a heureusement quelques petites scènes ici et là qui sont sympas mais ça reste très moyen.

De ce film je retiendrai principalement la virtuosité des combats et la très bonne exploitation des décors. Au-delà de ça j'ai modérément apprécié. L'histoire est ultra classique dans le genre (guerre de territoire, vengeance), c'est ultra cliché (le bras droit ultra sadique d'un chef qui rigole à haut voix toutes les 2 minutes) et j'ai été décontenancé par l'aspect fantastique. En effet, un personnage est en quelque sorte pourvu de pouvoirs et du coup on se retrouve parfois avec des scènes à la Shaolin Soccer dans les affrontements. Du coup ça a tendance à sortir un peu du truc qui se veut pourtant très sérieux au début.

C'est clairement dans la mouvance des précédents films du réalisateur (histoire d'amour défrayant la chronique) mais le film joue continuellement la carte de l'implicite et au bout d'un moment c'est un peu chiant. Il y a aussi un truc qui m'a gêné, c'est le thème musical récurrent qui m'a trop fait penser à l'émission Faites entrer l'accusé. Bon ça se regarde sans problème malgré tout grâce au talent des actrices principales.
Modifié en dernier par Pale le mar. 19 nov. 2024 23:07, modifié 2 fois.
Bon ok, Gerard Butler qui reprend le rôle de Stoïck j'achète !

J'ai quand même encore quelques réserves, le film a l'air vraiment copié/collé sur celui d'animation... MAIS ça pourrait également être visuellement époustouflant pour toutes les scènes de vol que le film de 2010 comportait, et j'avoue que le rendu de Krokmou est pas dégueu.
Donc ce sera peut-être avec moi tout compte fait, par pure curiosité bien évidemment

