Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Voici un trailer très intense :



Je remets l'affiche :

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Black Bag (qui s'intitulera The Insider chez nous) est un nouveau film de Steven Soderbergh.
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Dans cette nouvelle production A24, on retrouvera Paul Rudd et Jenna Ortega.

Le film suit un père et sa fille qui renversent une licorne sur le chemin du retour.

Trailer demain.
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Vu :

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Dans les yeux d'Enzo en version française. Alors c'est mignon mais ça ne casse pas non plus des briques. On est face à une grosse guimauve extrêmement plan-plan cinématographiquement.

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Alors là je m'incline. J'ai toujours dit que je n'étais nullement intéressé par ce film d'animation et que j'étais lassé par l'univers Transformers mais j'ai quand même décidé de me lancer et je ne regrette pas. Même si j'adore le premier film ainsi que La face cachée de la lune (l'épisode 3), Transformers : le commencement est probablement mon film préféré de la franchise. C'est bien évidemment très beau visuellement mais le film propose également une certaine profondeur et ça m'a plutôt pris aux tripes.

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Ce qui m'a donné envie de voir ce nouveau Neeson Movie c'est le réalisateur qui avait fait Sang froid déjà avec Neeson et il se démarquait un peu dans la filmo récente de l'acteur. C'est un peu la même chose avec Absolution, on est davantage dans le drame avec un personnage usé par la vie (probablement comme Neeson dans la vraie vie) qui apprend qu'il a en plus des problèmes de santé et donc il va vouloir recoller les morceaux avec sa famille. C'est hyper classique mais j'ai beaucoup aimé et j'ai été surpris par la noirceur dans laquelle Absolution bascule.

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J'en attendais rien, j'ai plutôt apprécié ce Hold Your Breath qui partage des points communs avec The Lodge que j'ai vu il y a quelques jours. Le film, dans lequel il est question d'isolement et de folie, vaut principalement pour son ambiance.
Modifié en dernier par Pale le dim. 22 déc. 2024 08:26, modifié 1 fois.
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EL n'a pas aimé Mufasa : Le Roi Lion (1,5 étoiles) :

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En 2019, le remake photoréaliste du Roi Lion a rapporté plus de 1,6 milliard de dollars au box-office mondial. À partir de là, il était évident que Disney se jetterait sur une suite tel un fauve sur un bifteck. À la place d’une suite, le studio a toutefois proposé une histoire inédite (ou presque) sur les origines de Scar et Mufasa, promettant ainsi un peu d’originalité, surtout avec Barry Jenkins (Moonlight) à la réalisation. Si on pensait que Mufasa : Le Roi Lion serait forcément mieux que le copier-coller de Jon Favreau, c’était bien mal connaître Disney. ATTENTION : SPOILERS !

L’HISTOIRE DE L’AVIDE


A priori, Mufasa : Le Roi Lion promettait le meilleur comme il annonçait le pire. Le meilleur : une histoire originale sur les origines de Scar et Mufasa, ainsi que l’arrivée de Barry Jenkins, le réalisateur du film oscarisé Moonlight, pour prendre le relai de Jon Favreau. Le pire : une autre galerie de lions photoréalistes au regard vide et le risque de voir un autre cinéaste talentueux être broyé et digéré par la machine Disney. Et sans grande surprise, c’est exactement ce qu’il s’est passé.

Comme Guy Ritchie sur Aladdin, David Lowery sur Peter Pan & Wendy ou Robert Zemeckis sur Pinocchio, la présence de Jenkins derrière la caméra (fictive) est indécelable tant ce film s’apparente à un autre produit d’usine, sans âme ni vision un tant soit peu artistique.

Pourtant, si le réalisateur n’avait clairement pas le bagage nécessaire en matière de budget et d’effets spéciaux, l’histoire d’un jeune paria qui cherche sa place dans le monde n’était pas si éloignée du reste de sa filmographie. Mais à la place d’un drame intimiste aux élans romantiques et sociaux (Mufasa étant un roturier parmi les nobles), Disney nous sert simplement un Roi Lion mal-réchauffé. Celui-ci convoque donc autant les mauvais souvenirs du remake de 2019 que ceux, plus indélébiles encore, du Roi Lion 3 (les deux ayant d’ailleurs été faits pour toutes les plus mauvaises raisons possibles)…

LE RECYCLAGE ÉTERNEL

Bien qu’il narre une histoire originale, Mufasa est incapable de créer ses propres images fortes et de trouver ses propres motifs. Il se contente donc de reprendre ceux du Roi Lion, multipliant les références quand il ne rejoue pas carrément certaines scènes (les variations à peine cachées de Je voudrais déjà être roi et L’Amour brille sous les étoiles). Et même si le design des lions est légèrement moins photoréaliste qu’en 2019, ils manquent toujours d’expressivité, tandis que la mise en scène des séquences musicales reste limitée par cette charte graphique incompréhensible.

Alors qu’il avait un boulevard vide sur lequel avancer, le film repasse paresseusement (ou craintivement) par le même chemin balisé que le Classique de 1994 : le traumatisme et la séparation de Mufasa et de sa famille, la mort de son père dans une catastrophe, la création d’une famille de substitution avec des amis mal assortis, un usurpateur autoproclamé, le retour du roi et générique de fin. Pour le reste, on a droit à un voyage jusqu’à la Terre promise des lions qui, s’il permet au moins de varier les paysages, n’a rien d’une Odyssée, à peine d’une randonnée.

De fait, le film cède au fan service facile et lourdingue, mais pas aussi lourdingue que Timon et Pumbaa qui desservent totalement le long-métrage.

Mufasa n’est pas un prequel au sens strict du terme. L’histoire de Taka et Mufasa est racontée par Rafiki à Kiara, la fille de Simba et Nala, qui attend le retour de ses parents sous la surveillance des deux abrutis. Sauf qu’il est difficile de se plonger dans le récit du mandrill quand celui-ci est entrecoupé de chansons oubliables (signées Lin Manuel Miranda) et de vannes de pet de Timon et Pumbaa.

Mais il aurait été impensable (surtout à quelques jours de Noël) de ne pas caler au forceps les deux mascottes, aussi inutiles et encombrantes soient-elles, ce qui a tout d‘un ultime aveu d’échec. En plus de bousiller le rythme du film et nous sortir constamment d’une histoire dans laquelle on a déjà du mal à entrer, leurs interactions puériles torpillent aussi le peu de sérieux et de gravité que peut avoir l’histoire.

Globalement, au vu du pitch censé être tragique (le déchirement de deux frères et la naissance d’un royaume dans le sang), tout manque de profondeur et d’épaisseur, notamment Mufasa et Sarabi qui ne sont que de timides déclinaisons de Simba et Nala auquel le scénario fait semblant de s’intéresser.

Quant à Rafiki, il a le droit à deux minutes d’origin-story à trous, ce qui est déjà plus que Zazou et le méchant Kiros. Évidemment, le plus gros gâchis reste Taka, le futur Scar, qui offrait plein de pistes narratives, mais se retrouve avec un traitement similaire à celui de Daenerys dans la saison 8 de Game of Thrones… À ce stade, on se demande comment Disney pourrait faire pire, mais ce serait oublier que Blanche-Neige et Lilo et Stitch sont en route.

Mufasa : Le Roi Lion souffre des mêmes lacunes que la plupart des remakes ou spin-offs en prises de vues réelles, et s’achève lui-même en recrachant le Classique de 1994 de la même façon qu’un chat vomirait ses boules de poils.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... X_8FvJCvUA
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Des images de Warfare :

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NaughtyDog
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Ptite fournée de films que j'ai découvert récemment

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Ce Brady Corbet laisse penser à du chef-d'oeuvre sorti des 70's (on pense un peu à du Cimino ou Schlezinger) vu qu'on est sur une chronique retraçant 30 ans de la vie d'un immigré hongrois (Adrien Brody mérite un nouvel Oscar à mon sens ici) arrivant aux USA après avoir connu les camps, et tentant de faire son trou malgré ses origines. Attendant que sa femme arrive d'Europe, il va faire la connaissance d'un riche magnat (là aussi Guy Pearce campe un individu délicieusement détestable) pour réaliser un grand projet : un centre commémoratif d'inspiration brutaliste.

Gros film de 3h35 (entracte de 15 min compris) filmé en faux 70mm : le tout est un plaisir de chaque instant, impeccablement mis en scène, avec un score atmospherique prenant (très Philip Glass/Johnny Greenwood dans l'âme), un casting parfait et une vraie exploration de ce que signifie être immigré (et de comment le pays s'est construit, en exploitant la main d'oeuvre étrangère). Je trouve cependant la 2nde partie un poil moins excellente que la première, la faute à une richesse de propos moindre, une mise en scène un peu moins velue et une curieuse amorce d'épilogue. Mais quoi qu'il en soit ça reste un très bon film à ne pas louper (comme la suite de la carrière du réal)

4/5

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Prix d'interprétation pas du tout volé par Nicole Kidman à la Mostra. Ici l'actrice fait preuve d'une vraie vulnérabilité dans un rôle pas simple : une CEO à qui tout réussit qui se retrouve dans une liaison adultère drivée par la soumission avec son stagiaire joué par le toujours très bon Harris Dickinson.
Outre une belle mise en scène qui met en avant une technicité visuelle vraiment appréciable (je ne sais pas avec quel type de caméra numérique ils ont tourné mais il y a à un moment une séquence de rave party assez saisissante), c'est dans son approche mature rejettant toute vélléité érotique ou softporn que Babygirl convainct. Un beau portrait de femme et de comment le non-fit dans un couple peut pervertir en somme !

3.5/5


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J'y allais à reculons trouvant le remake de 2019 bien fade. Et au final ce Mufasa est plutot intéressant même si pétri de défauts (chandons par Lin-Manuel Miranda étonnamment oubliables, inconstance visuelle, léger manque d'émotion, digressions rythmiques..).
Déjà on a là un récit original versant logiquement dans le Shakespearien, c'est techniquement bluffant, la mise en scène épiuse globalement l'espace 3D pour plus de clarté, la relation Mufasa/Taka est bien traitée tout comme avec Rafiki...et on retrouve Lebo M pour un brl opening aux donorités ethniques.
Ça vole pas haut mais rien d'honteux à mon sens

5.5/10
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Le projet de biopic le plus WTF du moment : un biopic de Robbie Williams (qu'il narre lui-même en voix-off comme si on était dans Goodfellas ou Fight Club) ...ou ce dernier est incarné par un singe anthropomorphique via performance capture !
Une manière pour lui d'exprimer comment il se voit réellement (un singe de spectacle) et qui fonne une curieuse énergie à ce Better Man franchement plaisant durant sa 1e partie. Tous les gros tubes de Williams sont là pour illustrer les étapes de sa vie façon comédie musicale (et il y a une super séquence en plan séquence sur Rock DJ) un peu irrévérencieuse.
On pourra se demander si voir un singe embrasser et tripoter une femme est zoophile dans ce contexte, mais Michael Gracey (The Greatest Showman) en profite pour apporter des idées de mise en scène pour dynamiser le genre. Parfois trop (le concert final), parfois pas assez lorsque dans sa dernière partie Better Man semble être un objet très conscient de lui-même tel un étendard pour Robbie Williams voulant faire la paix avec son paternel (chose qui est amenée de manière un peu extra-diégétique au récit)
Mais ça reste cool !

6.5/10

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Un des plus mauvais films de l'année. Pourtant derrière son postulat SF (en 2039 à Grenoble on duit 2 personnages : une activiste revelle qui se fait enfermer dans une prison virtuelle ; et une journaliste irakienne en quête d'un visa d'habitation qui découvre cette fameuse "Planète B" censée torturer des prisonniers) il y avait moyen de créer une intrigue tendue ou un vrai film politique via ses thématiques. Que nenni : c'est moche, c'est chiant, le casting est en roue livre en plus d'etre agaçant et le rythme en patie continuellement dès qu'on est sur cette Planète B (une station balnéaire lambda sans recherche de production design). Adèle Exarchopoulos tente de surnager malgré un perso passif, et seule Souheila Yacoub tire son épingle du jeu malgré la vacuité globale de cette production à peine digne d'un DTV fauché.

2.5/10

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Grosse déception que ce retour de Mel Gibson, emballant ce Vol à haut risque tel un gros yes man de DTV en basse altitude. Pourtant le putch laisse penser à un joli thriller tendance 90's avec un témoin escorté par une agente fédérale (très bonne Michelle Dockery qui est le vrai personnage principal du film), et se retrouve piégé dzns un avion avec un tueur à gages joué par un Mark Whalberg réjouissant dans son cachetonnage (fausse calvitie à l'appui!).
Le souci étant que non seulement c'est complètement pauvre visuellement (un comble pour du Gibson) malgré une grammaire/montage carrée..mais en plus le scénaruo ne sait plus trop quoi faire une fois le canevas établi et le pot-aux-roses découvert par les protagonistes.
Un vrai souci de ludisme donc qui n'a rien d'indigent, mais qui se révèle complètement oubliable

2/5
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NaughtyDog
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Ah si Carry-On c'est très très sympa, et je veux déjà une suite plutot que ressusciter la franchise Die Hard pour rien !
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robinne
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NaughtyDog a écrit : jeu. 19 déc. 2024 15:04 https://youtu.be/uhUht6vAsMY

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C'est très coloré :ouch:
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ClintReborn
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NaughtyDog a écrit : jeu. 19 déc. 2024 15:04

Letsgooo
Mouais :saint: J'ai l'impression d’avoir déjà vu plusieurs fois le film tellement on répète inlassablement les mêmes bases... Et si on faisait un Superman totalement différent ? :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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EL n'a pas aimé Sonic 3 (1,5 étoiles) :

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Visiblement, Paramount et la serpillère Jeff Fowler sont réglés comme du papier à musique. Tous les deux ans, on devrait pouvoir espérer un nouveau film Sonic pondu avec la régularité d’une machine à saucisses. Cette fois, avec Sonic 3, le hérisson bleu de Sega en vient à affronter Shadow, auquel Keanu Reeves prête pour l’occasion sa voix. Une idée sympa, qui ne suffit pas à rattraper la paresse d’une franchise déjà ronflante. En salles le 25 décembre.

SONIC SA MÈRE


Contre toute attente, il n’est pas si facile d’écrire une critique de Sonic 3. Ou du moins, il n’est pas si facile de renouveler son argumentaire par rapport au deuxième volet, dont cette suite reprend sans aucune gêne la formule (Sonic rencontre un adversaire plus ou moins manipulé par le Dr. Robotnik, avant de lui faire comprendre qu’être méchant, c’est pas bien). À l’égard de la démarche de Jeff Fowler, on pourrait se contenter de copier-coller notre texte sur Sonic 2 et de remplacer quelques mots.

C’est au fond la plus grande tristesse derrière l’adaptation de la franchise de Sega : voir son univers délirant et coloré tomber dans un normativisme affligeant en matière d’imaginaire et de fabrication, avec le même découpage sans style, les mêmes décors urbains chiants filmés dans des teintes bleu-gris (ici Tokyo et Londres), et les mêmes VFX tout lisses. La recette Marvel en somme, dont Sonic ferait presque passer la nature de soap opera géant pour une prestigieuse série HBO.

Si l’on voulait se risquer à de la comparaison foireuse, les pires heures de la licence en jeu vidéo avaient au moins le mérite de tenter des gimmicks (le loup-garou, la légende arthurienne…) qui obligeaient un tant soit peu à renouveler le gameplay de base. A contrario, les films assument de se vautrer dans un recyclage confortable à tous les niveaux. Le symbole peut paraître galvaudé, mais il est difficile de ne pas penser à une IA générative devant Sonic 3, qui se contenterait de recracher en moins bien les idées des autres après avoir été goinfré de références.

Shadow est à ce titre le meilleur exemple de cette absence d’envie. L’apport de Keanu Reeves au casting vocal n’est là que pour connecter le ténébreux hérisson à John Wick, tandis que ses pouvoirs de téléportation font de sa scène d’évasion une resucée fainéante de la scène d’intro d’X-Men 2. Le temps d’un court flashback (de loin la meilleure scène), le film essaie de se raccorder émotionnellement à la tristesse de son personnage, et surtout à la vision du monde profondément naïve des héros des jeux, toujours rattrapés par le réel. Mais c’est tout.

RACINE CARREY

Bien sûr, on n’allait pas demander à Sonic 3 d’entamer une réflexion sur le poids de la mort (quand bien même le sujet a du sens pour l’adaptation d’œuvres où la résurrection et le game over sont de mise). Mais n’est-ce pas le vrai problème ? On devrait avoir des attentes sur Sonic, comme on a des attentes sur le traitement thématique d’un Pixar ou d’un Ghibli. Sous couvert de l’éternel argument débile “c’est pour les gosses”, Jeff Fowler bazarde toute envie de sincérité. La légère (on dit bien légère) touche d’émotion du premier film, centrée sur la solitude du hérisson, n’est plus qu’une fondation fragile pour une défense des valeurs familiales sorties du petit Fast & Furious illustré.

D’ailleurs, quitte à piller ses référents (le scénario reprend la plupart des événements de Sonic Adventure 2), on aurait apprécié que le film aille au bout de sa démarche. Sauf que Sonic 3 esquive les pistes les plus passionnantes du jeu, à commencer par la création manufacturée de Shadow, pour finalement rester dans des clous plus programmatiques qu’un jeu de plateforme sorti en 2001…

Même si le climax essaie pendant quelques minutes de s’amuser avec sa tournure cosmique, il est trop tard pour réveiller le spectateur endormi, anesthésié par une énième photographie morne et une mise en scène qui réduit au minimum syndical les interactions entre humains et personnages en CGI. À vrai dire, c’est un peu comme si le potentiel de Sonic au cinéma était constamment vampirisé sous nos yeux, laissé à sa plus médiocre itération de produit qu’on regarde d’un œil sur sa télé pour occuper les enfants pendant qu’on fait la vaisselle.

A priori, on sera tous d’accord pour dire que notre hérisson préféré mérite mieux, tout comme Jim Carrey, seule bouée de sauvetage de la trilogie. Heureusement que sa peinture délurée et burlesque du Dr. Ivo Robotnik profite de son cabotinage hérité de The Mask. Il s’agit même de la seule consolation de Sonic 3 : sa présence dédoublée, puisque l’acteur incarne également Gerald Robotnik, le grand-père, lui aussi machiavélique, du méchant. Dans ce marasme de laideur clinique et de CGI sans âme, voir l’acteur jouer avec lui-même dans un plan est encore l’effet visuel le plus satisfaisant.

Allez, on sauve vite fait Jim Carrey en méchant dédoublé, mais ça fait cher le ticket de cinéma pour un énième blockbuster sans âme et sans idées.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... MIgQ3J8XjA
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EL n'a pas aimé Kraven the Hunter (1 étoile) :

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En six ans et six films, l’univers Spider-Man sans Spider-Man du studio Sony a redéfini la nullité et le cynisme dans le monde merveilleux des franchises à Hollywood. Après l’affreux Venom (2018), l’horrible Venom 2 : Let There Be Carnage (2021) et l’abominable Morbius (2022), 2024 aura offert une triple ration avec l’ahurissant Madame Web, l’abrutissant Venom 3 : The Last Dance et maintenant Kraven the Hunter. Le talent du réalisateur J.C. Chandor (Triple frontière, Margin Call) et les abdos d’Aaron Taylor-Johnson n’y peuvent rien : c’est encore raté.

TROPHÉE DE CHIASSE


On peut au moins reconnaître une chose à ce Sony’s Spider-Man Universe, renommé SonyVerse ou plus affectueusement « l’univers-Spider-Man-sans-Spider-Man » : il a repoussé les limites de l’exercice critique sur Ecran Large. En 2018, le premier Venom avait écopé d’un 1/5, ce qui était alors considéré comme la note la plus basse qu’on se permettait pour ne pas trop salir notre karma. Ça n’a pas duré longtemps puisqu’en 2021, Venom 2 a reçu un 0,5/5, tout comme Morbius en 2022, puis Madame Web et Venom 3 en 2024. De l’importance d’être constant.

Au milieu de cette galerie des horreurs, Kraven the Hunter viendrait presque remettre les pendules à l’heure, et dominer cette flaque d’eau croupie. Le vilain de l’univers Spider-Man, créé par Stan Lee et Steve Ditko en 1964, était l’un des rares Sinister Six à ne pas encore avoir eu l’honneur et surtout le déshonneur d’exister au cinéma, contrairement à ses collègues Vautour, Electro, Rhino ou encore Mysterio. Il avait été teasé à la fin de The Amazing Spider-Man 2, avait failli apparaître dans Black Panther, et une version de Spider-Man : No Way Home aurait même pu être construite autour de lui.

Kraven le chasseur a finalement droit à son film solo, avec un miracle au générique : la présence d’un bon réalisateur, J.C. Chandor (Margin Call, All is Lost, Triple frontière, A Most Violent Year), pour diriger Aaron Taylor-Johnson et sa panoplie complète d’abdos, et avec un budget estimé à 110 millions – équivalent des Venom. À la surprise générale de personne, ce n’était pas la preuve que les producteurs avaient décidé de rectifier le tir avec un blockbuster digne de ce nom, loin de là.

CONS BAISERS DE RUSSIE

La porte était pourtant grande ouverte pour que Kraven the Hunter passe dans le grand-guignol assumé. Entre l’intro du film avec le thème d’À la poursuite d’Octobre rouge composé par Basil Poledouris (parce qu’on est en Russie), l’accent russe de Russell Crowe (qui aura cachetonné à tous les râteliers, entre le DCEU, le MCU et le petit ange parti très tôt du Dark Universe) et Aaron Taylor-Johnson qui prend l’incontournable pose de mannequin-abdos-reluisants au bout de cinq minutes (Jared Leto avait attendu plus longtemps dans Morbius), les étoiles du popcorn étaient alignées.

Du côté du scénario signé Richard Wenk (les récents Equalizer, Expendables 2, Jack Reacher 2), et Art Marcum et Matt Holloway (Uncharted, Transformers 5, Men in Black International), le niveau de je-m’en-foutisme est formidable. Les coïncidences aberrantes et les échanges lunaires s’enchaînent pour arranger l’intrigue, quitte à créer des situations absolument magiques. Le personnage de Calypso est la grande gagnante dans ce concours du rire, avec une poignée de scènes toutes plus nulles les unes que les autres, où la pourtant talentueuse Ariana DeBose joue la potiche de luxe.

Mais ça n’est rien comparé aux grands méchants de Kraven the Hunter, qui invoquent les demi-dieux du ringard. De toute évidence égaré, Christopher Abbott joue à un, deux, trois soleil version David Copperfield, et au-delà des fantastiques lunettes de soleil datant des années 2000, rien ne sera expliqué sur ce personnage.

La palme revient néanmoins à Alessandro Nivola, qui coexiste avec le Matt Smith de Morbius dans le multivers du cabotinage, notamment dans une crise de colère potentiellement inspirée par Louis de Funès. Et quand ce grand vilain se transforme enfin en Rhino dans la baston finale, Kraven the Hunter tutoie des sommets de laideur invraisemblable. Mais c’est trop peu, et trop tard, puisque tous ces éléments sont dispersés dans un film sinon trop sérieux, trop fade et trop bavard.

CHASSEZ LE NATUREL…

Avec J.C. Chandor à la barre, c’était logique que Kraven the Hunter soit ancré dans un monde un peu plus réaliste et brut – pour ce que ça veut dire dans une telle superproduction, où l’utilisation de fonds verts pour tout et n’importe quoi défie le bon sens. Hormis quelques éclats de kitsch qui portent le sceau du bricolage en post-production (les visions fantasmagoriques de Kraven sous forme de fonds d’écran trouvés sur le Facebook de tonton), le film s’accroche ainsi aux paysages extérieurs, pour contrebalancer les décors urbains habituels.

Mais Kraven the Hunter reste exagérément fade et grisâtre, dans des proportions tellement folles que la Tanzanie, la Sibérie et Londres sont compressés dans une même palette de couleurs triste à en pleurer. Le directeur de la photographie Ben Davis est un habitué du genre, capable du meilleur comme du pire chez Marvel (Les Gardiens de la galaxie, Avengers 2, Doctor Strange, Captain Marvel, Les Éternels). Ici, c’est un énième blockbuster qui décline les cinquante mille nuances de gris.

Même inspiration dans les scènes d’action, qui ponctuent timidement les deux bonnes heures de ce film ultra-bavard. Quand la cascade la plus amusante de ce super-chasseur ressemble à un remake de Captain America 2, c’est qu’il n’y a plus grand-chose à espérer.

Dans le premier climax, Kraven se transforme en sous-Wolverine dans une forêt aussi mal exploitée que le reste, avec quelques mini-affrontements réglés en quatrième vitesse, avant un combat final évidemment hideux. Nul doute qu’il y a eu des coups de tronçonneuse dans cette partie, notamment avec la séquence de cauchemar à peine assumée ou le rôle abominablement nul de Calypso, qui disparaît dans un aveu d’échec finalement très drôle.

Et inutile de s’éterniser sur l’argument du Rated R (interdiction aux moins de 17 ans aux États-Unis), désormais brandi pour faire saliver un public que les studios considèrent comme des veaux. Les plans sanglants ou violents de Kraven the Hunter peuvent se compter sur les doigts d’une main, et sont tellement utiles qu’ils pourraient être coupés sans rien changer.

Le spectacle se termine avec la promesse d’un nouveau méchant (évidemment ridicule) et de nouveaux lendemains (évidemment improbables vu le bide stratosphérique de ce Kraven). Il n’y a pas de scène post-générique mais il suffit de revoir les bandes-annonces pour constater quelles images sont absentes du film, et quel était le seul endroit où elles pouvaient exister. Jusqu’au bout, du rafistolage et des bouts de scotch pour cacher la misère.

Kraven the Hunter sera t-il le dernier de son espèce ? Vu le succès des Venom et le filon Spider-Man, le studio va sûrement entreprendre d’autres numéros d’enfumage, en prétendant qu’il n’y avait aucun projet d’univers partagé avec Morbius, Madame Web et Kraven. C’est certainement la cascade la plus périlleuse de toute cette « saga ».

Est-ce que c’est vraiment un peu moins pire que Madame Web, Morbius et les suites de Venom, ou est-ce que c’est juste un curieux instinct de survie qui pousse à relativiser la nullité pour pouvoir s’endormir sans faire trop de cauchemars ? Allez vérifier, mais à vos risques et périls.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... VYJruxwZ-Q
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ClintReborn a écrit : jeu. 19 déc. 2024 16:03
NaughtyDog a écrit : jeu. 19 déc. 2024 15:04

Letsgooo
Mouais :saint: J'ai l'impression d’avoir déjà vu plusieurs fois le film tellement on répète inlassablement les mêmes bases... Et si on faisait un Superman totalement différent ? :lol:
Pourtant pas d'origin story et le film montre des trucs qu'on a jamais vu dans d'autres films Superman
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... xbXnB3Uoaw

À noter que Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim n'apparait même pas dans le top 10 avec 70 000 spectateurs.
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NaughtyDog a écrit : jeu. 19 déc. 2024 17:05
ClintReborn a écrit : jeu. 19 déc. 2024 16:03
NaughtyDog a écrit : jeu. 19 déc. 2024 15:04

Letsgooo
Mouais :saint: J'ai l'impression d’avoir déjà vu plusieurs fois le film tellement on répète inlassablement les mêmes bases... Et si on faisait un Superman totalement différent ? :lol:
Pourtant pas d'origin story et le film montre des trucs qu'on a jamais vu dans d'autres films Superman
Un chien avec une cape ? :saint: Parce que vu le trailer et le casting c'est les mêmes personnages qu'on retrouve et j'ai assez mangé de films et séries Superman pour ne même plus m’intéresser aux scènes d'action :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Wickaël
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Les costumes des persos sont très cheap par contre. Après je suis pas emballé plus que ça...
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Pale
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J'avais oublié d'en parler, j'ai vu cette série :

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J'ai modérément apprécié cette série anthologique, les 8 épisodes sont très inégaux à mes yeux. J'ai eu un très gros coup de cœur pour l'épisode 4 (La Prison des apparences réalisé par Ana Lily Amirpour) qui est pour moi le chef d’œuvre de cette série, c'est un peu un The Substance avant l'heure. Les épisodes 1, 2, 3 et 8 sont assez sympas dans l'ensemble par contre les épisodes 5, 6 et 7 sont les plus faibles.

J'ai commencé cette mini-série :

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Vu les deux premiers épisodes et c'est plutôt prenant :hot:
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Wickaël a écrit : jeu. 19 déc. 2024 18:40 Les costumes des persos sont très cheap par contre. Après je suis pas emballé plus que ça...
Je crois qu'il y a un côté volontairement kitsch, perso j'aime même si je ne ressens pas la même hype que j'avais eu pour Man of Steel à l'époque. Mais j'ai confiance en James Gunn :hot:
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robinne
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Pale a écrit : jeu. 19 déc. 2024 21:21 J'ai commencé cette mini-série :

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Vu les deux premiers épisodes et c'est plutôt prenant :hot:
J'ai lu (en diagonale) de bonnes critiques :bounce:
Ca me tente bien :D
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Une image de Ballerina :

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robinne a écrit : ven. 20 déc. 2024 17:21
Pale a écrit : jeu. 19 déc. 2024 21:21 J'ai commencé cette mini-série :

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Vu les deux premiers épisodes et c'est plutôt prenant :hot:
J'ai lu (en diagonale) de bonnes critiques :bounce:
Ca me tente bien :D
Il n'y a que 6 épisodes qui plus est.

Une seconde saison a été confirmée.
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J'avais bien aimé le premier Criminal Squad mais je dois avouer que j'en ai un peu rien à foutre de cette suite pour l'instant.
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Pale a écrit : ven. 20 déc. 2024 20:52
robinne a écrit : ven. 20 déc. 2024 17:21
Pale a écrit : jeu. 19 déc. 2024 21:21 J'ai commencé cette mini-série :

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Vu les deux premiers épisodes et c'est plutôt prenant :hot:
J'ai lu (en diagonale) de bonnes critiques :bounce:
Ca me tente bien :D
Il n'y a que 6 épisodes qui plus est.

Une seconde saison a été confirmée.
Peut être que je l'ajouterai a ma watchlist en attendant je conseil aussi fortement cette série purement Britannique qui est encore mieux notée; un véritable petit bijou de thriller a la sauce James Bond qui vient de sortir ! :o :D

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Pale a écrit : ven. 20 déc. 2024 20:55 Image

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Probablement ma prochaine séance :bounce:
ClintReborn a écrit : ven. 20 déc. 2024 23:51 Peut être que je l'ajouterai a ma watchlist en attendant je conseil aussi fortement cette série purement Britannique qui est encore mieux notée; un véritable petit bijou de thriller a la sauce James Bond qui vient de sortir ! :o :D

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Merci pour l'info :bounce:
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Je découvre ce Jaume Collet-Serra dans lequel on retrouve du beau monde comme Liam Neeson, Ed Harris, Joel Kinnaman ou Boyd Holbrook. Je me suis pris une petite claque devant ce film au rythme effréné, c'est une succession de scènes d'action bien vénères et c'est clairement un de mes films d'action préférés avec Liam Neeson.
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ClintReborn a écrit : ven. 20 déc. 2024 23:51 Peut être que je l'ajouterai a ma watchlist en attendant je conseil aussi fortement cette série purement Britannique qui est encore mieux notée; un véritable petit bijou de thriller a la sauce James Bond qui vient de sortir ! :o :D

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Elle m'intéresse, un jour surement.
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robinne a écrit : sam. 21 déc. 2024 08:12
Pale a écrit : ven. 20 déc. 2024 20:55 Image

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Probablement ma prochaine séance :bounce:
Pas de ciné prévu ce week-end, donc mon programme du week-end prochain :

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Ce sera mes deux dernières séances de l'année.
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Mon programme ciné de janvier 2025 :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Better Man
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j'ai rattrappé La Nuit se Traîne
c'est vraiment très bon !
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NaughtyDog a écrit : dim. 22 déc. 2024 00:25 j'ai rattrappé La Nuit se Traîne
c'est vraiment très bon !
Yes :hot:

Et moi je viens de voir ceci :

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C'est sans conteste un des trucs les plus ridicules que j'ai vu dans toute ma vie. La prestation de Alessandro Nivola dans Kraven the Hunter suscite le rire, c'est encore rien comparé à ce qu'on peut voir dans Megalopolis. Pendant 2 heures, j'ai eu l'impression de voir des acteurs et des figurants à qui on a demandé de faire absolument n'importe quoi, c'en est hilarant. La palme revient sans conteste à Jon Voight qui a vraiment l'air de se demander ce qu'il fout là mais j'ai l'impression que c'est un peu le cas de tout le monde. En cette année 2024, c'est clairement le film devant lequel j'ai le plus souffert et je suis bien heureux de pas avoir vu cette merde au ciné.
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Pale a écrit : dim. 22 déc. 2024 11:15
NaughtyDog a écrit : dim. 22 déc. 2024 00:25 j'ai rattrappé La Nuit se Traîne
c'est vraiment très bon !
Yes :hot:

Et moi je viens de voir ceci :

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C'est sans conteste un des trucs les plus ridicules que j'ai vu dans toute ma vie. La prestation de Alessandro Nivola dans Kraven the Hunter suscite le rire, c'est encore rien comparé à ce qu'on peut voir dans Megalopolis. Pendant 2 heures, j'ai eu l'impression de voir des acteurs et des figurants à qui on a demandé de faire absolument n'importe quoi, c'en est hilarant. La palme revient sans conteste à Jon Voight qui a vraiment l'air de se demander ce qu'il fout là mais j'ai l'impression que c'est un peu le cas de tout le monde. En cette année 2024, c'est clairement le film devant lequel j'ai le plus souffert et je suis bien heureux de pas avoir vu cette merde au ciné.
Une torture oui
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Vais rattrapper Red One ce soir x)
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Voici une comédie policière vraiment savoureuse. L'intérêt ne repose pas vraiment sur l'intrigue, il s'agit plus d'une succession de situations loufoques. En effet, un gangster va s'approprier l'insigne d'un flic et va forcément en profiter. Le film vaut principalement pour son cadre ensoleillé, à savoir Miami, son ambiance et son humour. À ce titre la prestation de Alec Baldwin est assez énorme, l'acteur ne m'avait jamais autant fait marrer. Un très bon moment.
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NaughtyDog a écrit : dim. 22 déc. 2024 12:44
Pale a écrit : dim. 22 déc. 2024 11:15
NaughtyDog a écrit : dim. 22 déc. 2024 00:25 j'ai rattrappé La Nuit se Traîne
c'est vraiment très bon !
Yes :hot:

Et moi je viens de voir ceci :

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C'est sans conteste un des trucs les plus ridicules que j'ai vu dans toute ma vie. La prestation de Alessandro Nivola dans Kraven the Hunter suscite le rire, c'est encore rien comparé à ce qu'on peut voir dans Megalopolis. Pendant 2 heures, j'ai eu l'impression de voir des acteurs et des figurants à qui on a demandé de faire absolument n'importe quoi, c'en est hilarant. La palme revient sans conteste à Jon Voight qui a vraiment l'air de se demander ce qu'il fout là mais j'ai l'impression que c'est un peu le cas de tout le monde. En cette année 2024, c'est clairement le film devant lequel j'ai le plus souffert et je suis bien heureux de pas avoir vu cette merde au ciné.
Une torture oui
Peut être que je le verrais par curiosité :lol: Je m'étonne surtout de certaines critiques dithyrambiques alors que partout la moyenne des notes est très basse dans les 40/100 et qu'on a même évoqué un chef d’œuvre incompris pendant une période :o :lol: Ou il faut peut être le voir dans un état second :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : dim. 22 déc. 2024 19:11 Je m'étonne surtout de certaines critiques dithyrambiques
Je vois ça comme une sorte de solidarité envers le réalisateur. Si ils avaient mis le nom de Uwe Boll sur l'affiche, ces critiques auraient été moins tendres :D
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La Momie : un nouveau film va arriver et il a déjà trouvé son réalisateur (ça promet d’être gore)

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Un nouveau film La Momie va voir le jour, produit par Atomic Monster, Blumhouse et Doppelgängers, avec un intrigant réalisateur à la barre.

En 2017, avec La Momie, Universal lançait le Dark Universe (son Marvel Cinematic Universe avec des monstres). Hélas (ou pas ?), le film avec Tom Cruise a très mal été accueilli par la critique (15% sur Rotten Tomatoes) et le public (125 millions de budget selon Box-office Mojo, pour 80 millions de recettes domestiques et 409 millions dans le monde). Depuis, le Dark Universe a été enterré, mais d’après le Hollywood Reporter, un nouveau film La Momie serait en préparation.

Produit par Atomic Monster (la boîte de James Wan), Blumhouse et Doppelgängers, ce nouveau film sera réalisé par Lee Cronin pour New Line. Le cinéaste a récemment fait parler de lui avec le sympathique délire gore Evil Dead Rise. Aucun indice n’a encore été révélé sur l’intrigue de ce nouveau long-métrage. Néanmoins, au micro du Reporter, Lee Cronin a promis qu’il moderniserait cette figure culte du monstre momifié.

« Ce film ne ressemblera à aucun autre film de momie que vous n’ayez jamais vu. Je creuse très profondément pour ressortir quelque chose de très ancien et de très effrayant. »

Pour rappel, Evil Dead Rise a été un énorme carton en 2023. Réalisé pour 12 millions de dollar, le film New Line a récolté 67 millions de recettes au box-office domestique et 147 millions dans le monde. De son côté, La Momie est apparue plusieurs fois au cinéma. Pour ne citer que ses itérations les plus célèbres, il y a la version avec Boris Karloff (1932), La Malédiction des pharaons avec Peter Cushing et Christopher Lee (1959), ainsi que les deux films réalisés par Stephen Sommers (1999, 2001).

La Momie, signé Lee Cronin, a d’abord été annoncé en mars dernier comme un projet mystère, dont la sortie était fixée au 17 avril 2026 aux États-Unis. Le film débarquera dans nos cinémas français le 15 avril 2026.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... -xEy-JkSdQ
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