Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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NaughtyDog
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Du bon Bong Joon-ho...et paradoxalement son film le moins marquant à mes yeux.
La faute à un gros mashup qu'on a globalement déjà vu (Okja, Starship Troopers, Snowpiercer et Moon viennent direct en tête) et traité en profondeur auparavant.

Malgré tout ce Mickey 17 reste un film de son auteur en son sein, en mode satire (parfois très on-the-nose vis à vis de Trump) centrée sur la plèbe et les cols bleus face aux dérives du capitalisme (globalement la thématique principale de la filmo de Bong).
Et qui dit Bong dit un film globalement impeccablement fabriqué (la prod design a du caractère, et la photo de Darius Khondji est de toute beauté) tandis que le métrage est à son meilleur dans un premier acte impeccablement narré qui présente à merveille les enjeux, le contexte SF, les personnages et le concept de remplaçable avec un humour tantôt incisif, tantôt potache (surtout pour ce qui est lié à Ruffalo et Toni Collette, ça cabotine bien comme des cochons par moments).

Par la suite il y a des side plots pas assez exploités à mon goût (Steven Yeun) ou même une Anamaria Vartolomei qui ne sert à rien.
Le récit prend par contre une tournure plus universelle jusqu'à un épilogue que j'ai trouvé réussi (notamment une scène de cauchemar).

Mais dans l'ensemble on a connu Bong Joon-ho plus incisif (le film l'est régulièrement lorsqu'il ne se cache pas derrière la satire grace).

Pourtant, malgré des mini défauts, on a là un blockbuster qui ne ressemble à rien d'autre de ce qu'il se fait actuellement, que ce soit dans le sujet, le traitement, les variations de ton, la violence (on est pas chez Verhoeven ceci dit) et sa narration globale.

Une patte correenne délectable donc, tandis que Pattinson dans un double-rôle et la charmante Naomi Ackie portent bien le film.

Pas le grand retour du réal, mais un bon film avec du caractère

3.5/5
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EL a aimé Mickey 17 (3,5 étoiles) :

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Il faut admettre qu’on avait peur : après le succès mondial de Parasite, le roi du cinéma coréen Bong Joon-ho s’est vu offrir par Warner son premier budget de blockbuster hollywoodien. Avec 150 millions de dollars en poche, le cinéaste s’est lancé dans Mickey 17, film de science-fiction loufoque et satirique porté par Robert Pattinson. Mais après un an de reports, visiblement dû à des tensions sur le montage final entre le studio et le réalisateur, on se demandait si le génie derrière Memories of Murder et The Host s’était fourvoyé. En salles le 5 mars.

DOUBLE FACE


Il ne faut pas longtemps à Mickey 17 pour nous confirmer qu’on est bien face à un film de Bong Joon-ho. Dès la première interaction lunaire entre un Robert Pattinson coincé dans une crevasse de glace et son “ami” peu compatissant Timo (Steven Yeun), l’auteur laisse percevoir l’absurdité typique de son cinéma, soudainement appliquée à un blockbuster américain.

L’acteur de The Batman est en cela un portail idéal vers cette bizarrerie, troquant son habituelle allure morose pour une voix nasillarde et une gaucherie qui confirment une nouvelle fois sa capacité à prendre des risques. Il y incarne donc Mickey, un “remplaçable”, un être humain sacrifiable pour les besoins d’une colonie spatiale sur une planète de glace. Après avoir sauvegardé sa mémoire et son corps, il peut être envoyé vers une mort certaine et réimprimé, encore et encore.

Glauque mais foncièrement comique, le film exploite son futur de science-fiction peu réjouissant pour refléter une totale apathie envers la notion de décès. Mickey n’est plus qu’une marchandise comme une autre, recréée et recyclée par les déchets organiques de toute la station (superbe idée). On nous prévient vite que la technologie a suscité des débats éthiques et philosophiques, et ceux-ci se matérialisent à l’écran lorsque la dix-septième version de Mickey, qui a échappé de peu à une énième mort, fait face à sa dix-huitième variante.

Le temps d’expliquer ce concept et de poser cet élément perturbateur, Bong Joon-ho est déjà passé par plusieurs flashbacks (dont un qui explique le départ forcé du personnage de la Terre) et par l’introduction de nombreux personnages. On y retrouve pêle-mêle Nasha (Naomi Ackie, géniale), la petite amie de Mickey, des extraterrestres autochtones peu ragoûtants, et bien sûr Kenneth Marshall, l’autocrate à la tête de l’expédition, pour lequel Mark Ruffalo s’éclate en parodie outrancière de Trump aux dents trop blanches.

EXPENDABLES IN SPACE

La satire est bien là (et fait souvent des merveilles), et on sent l’envie du cinéaste de lui conférer une nuance par le potentiel de son univers et les interrogations qu’elles sous-tendent. Cependant, Mickey 17 est sans doute trop gourmand pour son propre bien. Si l’ensemble réussit à ne jamais faiblir en matière de rythme, la quête exhaustive de Bong Joon-ho s’empêtre dans sa multitude de sous-intrigues (on pense en particulier au personnage d’Anamaria Vartolomei, bazardé en cours de route par le récit).

On pourra toujours dire que le chaos industriel et aliénant de cette colonie est en accord avec l’absurdité de notre réel (la réélection de Trump rend le film d’autant plus prégnant malgré ses reports de sortie), et il est clair qu’à l’heure des saluts nazis décomplexés et d’un fascisme toujours plus légitimé, Bong Joon-ho n’a pas besoin de forcer la caricature. C’est même la tragédie larvée dans ce film de SF désillusionné, où les rares visions d’un ailleurs fantasmatique renvoient tout de suite à la volonté des technocrates comme Musk ou Bezos de coloniser d’autres mondes, et aux inquiétudes qui y sont liées.

Pour autant, Bong Joon-ho a toujours mixé cette hargne politique à la précision chirurgicale de son écriture et de sa mise en scène. Tandis que Parasite racontait l’ancrage des inégalités sociales par la verticalité et ses sombres profondeurs, Snowpiercer exploitait l’horizontalité de son train pour la même finalité, et pour diagnostiquer les réglages d’un tel système et ses tentatives de révolution.

Si Mickey 17 profite d’une production design à tomber (escaliers en colimaçon, fours plongeants, chambres sans fenêtres), les multiples directions qu’il emprunte, visuellement et narrativement, rendent le résultat final plus confus, et fatalement moins émouvant. On regrette que les divergences de personnalité entre Mickey 17 et 18 ne soient qu’effleurées, malgré le vertige qu’elles soulèvent autour de cette recréation artificielle d’un individu transformé en viande recyclable.

MEMORIES OF SNOWPIERCER

Et en même temps, comment ne pas adhérer à la folie de la proposition, surtout lorsqu’un artiste du calibre de Bong Joon-ho y trouve l’opportunité inespérée d’en tirer une synthèse de ses obsessions ? L’antispécisme d’Okja s’exprime une nouvelle fois par un amour évident pour ces aliens rampants et sensibles, et bifurque comme The Host vers cet attachement pour les freaks, qu’ils soient humains ou pas.

En étant devenu malgré lui l’un des chefs de file de la Nouvelle Vague coréenne, auscultant par ses métaphores les dysfonctionnements de son pays après les débuts difficiles de sa démocratie, Bong Joon-ho n’a fait qu’observer tout au long de sa carrière l’éternel maintien d’un libéralisme vorace et cruel. Le manque de moyens de la police de Memories of Murder a pris au fil du temps une dimension plus large, qui a reflété par la même occasion le fossé grandissant entre les classes sociales.

Parasite doit peut-être une partie de son succès à ce contraste magnifiquement illustré, que Mickey 17 pousse à sa manière dans de nouveaux retranchements, plus foutraques, mais toujours aussi jouissifs. À grands coups de “réarmement démographique” aux dérives aryennes et d’appels à la noblesse du sacrifice, Kenneth Marshall fait du corps humain la ressource ultime que le capitalisme doit exploiter et épuiser, même à l’autre bout de la galaxie.

Dans l’apocalypse glacière de Snowpiercer, le seul train de survivants avait tout mis en œuvre pour reproduire ce modèle inégalitaire de société, traçant un parallèle avec une phrase du philosophe Slavoj Žižek : “Il est plus facile d’imaginer la fin du monde que celle du capitalisme”. Peut-être que le cinéma de Bong Joon-ho pourrait être réduit à cette triste maxime, que Mickey 17 dépeint dans une nouvelle variable en quête de sens.

Ce n’est clairement pas le chef-d’œuvre de Bong Joon-ho, mais si tous les cinéastes pouvaient faire en sorte que leurs moins bons films ressemblent à ça, le monde se porterait mieux.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... hFISi8PKqg
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Pale a écrit : mar. 4 mars 2025 20:30 Image
Comment WS Anderson a-t-il réussi à convaincre George RR Martin pour adapter son oeuvre sur grand écran ?
Avec un gros chèque ? Ou avec une vision artistique ? :D
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Jolie affiche conceptuelle :love:
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Production A24... C'est un film d'horreur ?
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Belle affiche également. Intriguante même. C'est l'histoire d'un danseur étoile ? C'est ce que j'en déduis de la posture :D
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robinne a écrit : mar. 4 mars 2025 23:36 Comment WS Anderson a-t-il réussi à convaincre George RR Martin pour adapter son oeuvre sur grand écran ?
Avec un gros chèque ? Ou avec une vision artistique ? :D
Bonne question :D
robinne a écrit : mar. 4 mars 2025 23:36
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Production A24... C'est un film d'horreur ?
Comédie romantique apparemment :D
Belle affiche également. Intriguante même. C'est l'histoire d'un danseur étoile ? C'est ce que j'en déduis de la posture :D
:lol: Plutôt un culturiste.

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Ne cherchez plus, y aura pas pire film en 2025

In The Lost Lands est un dégueulis visuel et narratif à 50 patates, par un Paul W.S. Anderson qui s'est fit "et si je faisais un truc à la Uwe Boll ?"

Un Bautista en pistolero crypto badass monoexpressif s'allie à une Jovovitch-sorcière-kung-fu master rejouant encore sa partition Resident Evil dans le but de traquer un loup-garou. Le but : amener sa peau de metamorphe à une reine déchue en pleine guerre face à une Eglise omnipotente.

Un univers post-apo-fantasy-mes couilles torché en 30 sec de voix off et des ellipses comme on a rarement vu dans un world building (c'est issu d'une oruvre de George R.R. Martin est clairement même le matériau de base doit pas être bon dans ce sous Book of Eli/Mad Max/Rage).
C'est moche comme un DTV Syfy des années 2000, y a du ralenti en pseudo-Snyder, de la violence constamment cutée en hors-champ malgré le R-Rated, des non-performances d'acteurs soporifiques, des set pieces digne d'un Rodriguez de streaming (une scène impliquant un train et un tank m'ont fait marrer devant l'absence de tenue technique et de scénographie), des persos secondaires fonction non pourvoyeurs d'empathie (dont une juste là pour une scène de lit) et des retournements de situation guez à la GoT.

Mais pure que tout, la finalité en faux twist est un gros crachat à la tronche de tput spectateur s'étant farci les 1h40 de ce navet

Vous l'aurez compris : chef-d'œuvre !

0.5/5
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EL n'a pas trop aimé In the Lost Lands (2 étoiles) :

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Paul W.S. Anderson est de retour, avec Milla Jovovich évidemment. Quatre ans après l’amusant Monster Hunter, sorti en VOD pour cause de pandémie, le duo derrière la saga Resident Evil revient avec un nouveau film d’action/monstres/bastons, avec également Dave Bautista. Adapté de George R.R. Martin (Game of Thrones), In the Lost Lands arrive au cinéma ce 5 mars. Ecran Large n’a pas été convié aux projections presse (y en a-t-il eu d’ailleurs ?), donc on a été le rattraper en salles avec un plaisir non dissimulé.

RESIDENT EVIL ET DES CHAMPS DE RUINES


La franchise Resident Evil en a peut-être fini avec Paul W.S. Anderson et Milla Jovovich, mais Paul W.S. Anderson et Milla Jovovich n’en ont pas fini avec Resident Evil. In the Lost Lands a beau être adapté de la nouvelle Dans les contrées perdues de George R.R. Martin, publiée en 1982 dans le recueil Amazons II, ça ressemble à une suite déglinguée de Resident Evil : Chapitre final où le pseudo-héritage de Mad Max aurait muté jusqu’à entrer en collision avec le pire de Zack Snyder (c’est-à-dire Army of the Dead, déjà avec Dave Bautista, et Rebel Moon).

Il n’y ni zombie ni virus dans In the Lost Lands mais c’est tout comme puisqu’il y a des hordes de croisés enragés, une Église aussi timbrée qu’Umbrella, une reine impitoyable à la tête d’une citadelle d’esclaves, et des espèces de squelettes-Terminator. Et il y a surtout Milla Jovovich en mystérieuse sorcière qui s’allie avec Dave Bautista en mystérieux chasseur, pour retrouver un mystérieux métamorphe (manière élégante de dire : un loup-garou dégueulasse en CGI).

Avec en plus un monde qui ressemble étrangement à la planète-poubelle de Soldier, l’un des premiers films de Paul W.S. Anderson, In the Lost Lands aurait pu être un parfait best of gloubi-boulga de sa filmographie, qu’il est à tout à fait acceptable de connaître par cœur. Dommage que ce soit finalement l’un de ses délires les moins amusants.

MILLA JOVOVITE

Paul W.S. Anderson n’y va pourtant pas avec le dos de la cuillère. Avec un confortable budget estimé à 55 millions de dollars (la fourchette haute dans la saga Resident Evil), le réalisateur multiplie les plans larges fonds d’écran sur ce monde post-apocalyptique rempli de carcasses et de ruines, et enveloppé dans un éternel nuage orangé de flou et de flare. Et tant pis s’il n’y a pas un grain de sable d’originalité dans ce bordel qui compile à peu près toutes les images classiques du genre, avec sa ville fortifiée ornée de crânes, son train lancé à travers le désert et ses hangars désaffectés.

Comme le montre bien la voix-off du début (quelque chose comme « Y’a eu une grosse guerre et puis voilà » en guise d’explication), le réalisateur et co-scénariste ne s’embarrasse évidemment d’aucun détail, et se contrefout de la mythologie. Il est là pour faire joujou dans son bac à sable, comme il le fait depuis le début des années 90. Et pourquoi pas : quand il filme une scène d’action avec un train lancé dans le vide ou un brasier magique pour stopper des monstres, il retrouve un peu du joyeux grotesque qui fait le sel de son cinéma.

Mais Paul W.S. Anderson n’a changé ni de jeu ni de jouet, et le joyeux gamin d’hier a laissé place à un papy gentiment gâteux. La narration hachée enchaîne les ellipses, les étapes indiquées sur la carte passent à la vitesse de l’éclair, et le compte à rebours n’est qu’un gadget sans conséquence – ça fait beaucoup d’occasions manquées tout de même.

En plus d’être mis en scène et chorégraphiés sans sortir des clous, les moments de spectacle sont donc réduits à peau de chagrin, avec des affrontements expédiés en quatrième vitesse. Même Milla Jovovich, qui reprend son rôle d’éternelle super-guerrière-ninja qui voltige, canarde et tabasse à tout-va, avait droit à des scènes d’action beaucoup plus solides et extravagantes dans certains Resident Evil.

Reste une scène qui sort du lot : la traversée en téléphérique. Là, In the Lost Lands remplit sa petite mission. Là, Paul W.S. Anderson retrouve un peu de cette belle générosité juvénile en utilisant les dimensions de son décor, et en rebattant les cartes plusieurs fois comme dans un cartoon (et pour ceux qui ont lu notre critique du mauvais The Gorge : notez que notre comparaison entre les deux était plus qu’à-propos). Dommage que ça ne soit que quelques minutes sur les 100 du film.

MA SORCIÈRE BIEN-AIDÉE

Que se passe-t-il le reste du temps alors ? Une grosse partie du film est dédiée aux manigances dans la citadelle, aussi palpitantes que les scènes de dialogue dans 300. C’est parfaitement insipide, et l’explication est simple : les personnages du méchant religieux (Fraser James), de la reine manipulatrice (Amara Okereke) et du chevalier énamouré (Simon Lööf) sont encore plus mal écrits que ceux de la sorcière et du chasseur. Et comme ils n’ont rien d’autre à faire que blablater pour dérouler l’intrigue pseudo-politique d’un air grave, c’est un carnage.

C’est peut-être ça le profond drame d’In the Lost Lands : avec cette histoire présentée comme un conte, le sentimental qui sommeille en Paul W.S. Anderson a malheureusement été ressuscité. Et toute personne qui a vu Kurt Russell fixer Connie Nielsen dans Soldier, ou l’intégralité du navet romantico-cata Pompéi, sait que c’était une très mauvaise idée. Surtout avec un Dave Bautista qui a rarement été aussi mal dirigé – pour sa défense, même Daniel Day-Lewis n’aurait rien pu faire du mini-monologue d’intro.

Milla Jovovich fait de son mieux pour défendre la dimension tragique de son personnage, et s’empare de chaque minuscule instant où elle peut amener une miette de fragilité. Mais puisque le scénario ne prend jamais la peine d’expliquer ou creuser quoi que ce soit autour de cette mystérieuse magicienne (son passé, sa malédiction, ses obligations, ou même ses pouvoirs), tout ça est jeté aux ordures avant la fin. La sorcière solitaire devient femme en détresse, puis guerrière impitoyable et enfin petite blagueuse, tout ça au fil d’une pseudo romance aussi crédible que la perruque de l’actrice (la même que dans Resident Evil : Extinction, non ?).

In the Lost Lands creuse finalement sa propre tombe dans la dernière ligne droite, et pas juste parce que le combat final est d’une laideur inouïe. En faisant une croix sur la promesse initiale d’un récit tragique, Paul W.S. Anderson a ressorti le pire des Resident Evil, avec des pirouettes scénaristiques et des flashbacks explicatifs qui devraient être interdits par la Convention de Genève.

Tout ça pour dire que sur une échelle de Resident Evil, In the Lost Lands se situe au niveau de Retribution et Chapitre final, en dessous du tout premier, d’Extinction et d’Afterlife, et au-dessus d’Apocalypse. Et c’est probablement ça, le langage de l’amour que Paul W.S. Anderson mérite.

Si vous pensez que Paul W.S. Anderson est l’antéchrist du septième art, In the Lost Lands n’y changera rien. Et si vous avez un faible pour le réalisateur des Resident Evil, vous serez… un poil déçu que ce soit si simplet, et nettement moins amusant que prévu.


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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... e-francais
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Je partage cette belle performance de Amanda Seyfried chez Jimmy Fallon :

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robinne
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Pale a écrit : jeu. 6 mars 2025 17:10 Le box-office français de la semaine :

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9 et 10.
2 très bons films :jap:
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ClintReborn
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robinne a écrit : jeu. 6 mars 2025 19:43
Pale a écrit : jeu. 6 mars 2025 17:10 Le box-office français de la semaine :

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9 et 10.
2 très bons films :jap:
Rassure moi tu n'as pas donner de l'argent aux tuches ? :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : jeu. 6 mars 2025 19:57
robinne a écrit : jeu. 6 mars 2025 19:43
Pale a écrit : jeu. 6 mars 2025 17:10 Le box-office français de la semaine :

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9 et 10.
2 très bons films :jap:
Rassure moi tu n'as pas donner de l'argent aux tuches ? :saint:
J'aurais mis "1" dans ma liste :p
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Pale a écrit : jeu. 6 mars 2025 21:14 Image
Miam miam :hot: :hot:
Déçu de ne pas avoir pu voir Présence, je ne manquerai pas celui-là !
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Pale a écrit : jeu. 6 mars 2025 21:14 Image
Hum vu le synopsis mouais je pense pas qu'on pourra développer en un film ce qu'on a fait magistralement sur 6 saisons de The Americans :o

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 7 mars 2025 10:53
Pale a écrit : jeu. 6 mars 2025 21:14 Image
Hum vu le synopsis mouais je pense pas qu'on pourra développer en un film ce qu'on a fait magistralement sur 6 saisons de The Americans :o

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robinne a écrit : ven. 7 mars 2025 11:28
Rabat-joie :fou:
Mon second prénom :sol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 7 mars 2025 11:42
robinne a écrit : ven. 7 mars 2025 11:28
Rabat-joie :fou:
Mon second prénom :sol:
Et ton premier ? ^^
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robinne a écrit : ven. 7 mars 2025 12:09
ClintReborn a écrit : ven. 7 mars 2025 11:42
robinne a écrit : ven. 7 mars 2025 11:28
Rabat-joie :fou:
Mon second prénom :sol:
Et ton premier ? ^^
Clint :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Ça commence bien.
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Pale a écrit : ven. 7 mars 2025 18:58 Image

Ça commence bien.
C'est mauvais signe, c'est ça ?
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ClintReborn a écrit : ven. 7 mars 2025 12:52
robinne a écrit : ven. 7 mars 2025 12:09
ClintReborn a écrit : ven. 7 mars 2025 11:42

Mon second prénom :sol:
Et ton premier ? ^^
Clint :saint:
Ha oui, évidemment :wahoo:
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robinne a écrit : ven. 7 mars 2025 19:11
Pale a écrit : ven. 7 mars 2025 18:58 Image

Ça commence bien.
C'est mauvais signe, c'est ça ?
Plutôt oui :D
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The Insider : premiers avis pour le film d’espionnage de Steven Soderbergh avec Michael Fassbender

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Steven Soderbergh est déjà de retour au cinéma avec son film d’espionnage The Insider, alias Black Bag, avec Cate Blanchett et Michael Fassbender.

Depuis le retour de sa simili-retraite en 2017, Steven Soderbergh n’a pas chômé en réalisant neuf films (et trois séries), de la comédie de braquage Logan Lucky au film de fantômes Presence en passant par le thriller psychologique Paranoïa, le petit polar de mafieux No Sudden Move ou le thriller parano KIMI. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour découvrir son dixième film, The Insider (ou Black Bag en version originale), film d’espionnage mené par Michael Fassbender et Cate Blanchett.

L’histoire suivra les agents de renseignements légendaires George Whoodhouse (Michael Fassbender) et sa femme Kathryn (Cate Blanchett), jusqu’au où George va apprendre que sa femme est soupçonnée d’avoir trahi la nation. Quel camp va-t-il alors choisir entre son mariage et son pays ? Le mystère reste entier, mais les premiers avis de The Insider sont tombés. Revue de presse.

« Steven Soderbergh continue de prouver que la retraite n’est pas seulement surfaite mais constitue un véritable obstacle à l’accomplissement du meilleur travail d’un artiste. Avec The Inside, il livre un petit exercice de genre élégant. C’est un véritable jeu d’enfant, à un stade de sa carrière où il ne fait que s’amuser, mais il s’avère être l’un de ses films les plus intelligents et les plus sexy à ce jour. » Variety

« Très divertissant du début à la fin, le film bénéficie du scénario inventif de David Koepp et de l’audace narrative de Soderbergh. » Screen Daily

« Les failles humaines sont les plus grandes forces de The Insider, un film d’espionnage insidieusement génial, mature et plaisant. » The Wrap

« The Insider est un film d’espionnage pas tout à fait ordinaire. L’enjeu est le destin d’une relation, pas celui du monde, et tous les éléments s’assemblent pour rendre le drame humain encore plus intéressant qu’une éventuelle apocalypse. » The Film Verdict

« Le plaisir réside dans les dialogues, les rebondissements, les révélations. Tout cela mène à un délicieux dénouement dans un salon à la manière d’Agatha Christie, dans lequel le rat est démasqué et ses meilleurs plans anéantis. Comme le film dans son ensemble, c’est délicieusement satisfaisant. » Empire

« Si l’exploitation quasi-certaine de la franchise James Bond par Amazon et l’adieu potentiel de Tom Cruise à Mission Impossible laisse un sentiment sombre sur l’avenir du thriller d’espionnage, The Insider est la preuve qu’il est bien vivant et en pleine forme. » The Film Stage

« Thriller d’espionnage à mi-chemin entre John le Carré et Agatha Christie […] [The Insider] est à la fois concis et fluide, aussi tranchant qu’un poignard et aussi soyeux que des draps de lit luxueux. » The Daily Beast

« Un thriller d’espionnage élégant, stylé et plein d’humour sec du maestro Steven Soderbergh. » IGN

« The Insider est un film sur les contradictions. C’est un film sexy même sans beaucoup de scènes de sexe, une boîte à énigmes qui n’en est pas vraiment une, une bombe à retardement sans bombe. Par-dessus tout, c’est une histoire sur la façon dont la vérité pourrait survivre dans une profession où la vie et la mort dépendent de chaque mensonge dit et tissé. » SlashFilm

Début février, Steven Soderbergh avait frappé un grand coup avec Presence très apprécié par la critique (même si on a été moins convaincu) avec une belle moyenne de 77/100. Mais avec The Insider, il dépasse un peu plus les attentes avec une superbe moyenne de 83/100, sa meilleure sur Metacritic depuis… Traffic (86/100) sorti en 2000 et pour lequel il avait obtenu l’oscar du meilleur réalisateur. Plus précisément, c’est le cinquième film le mieux noté du cinéaste derrière Hors d’atteinte (84/100), Sexe, mensonges et vidéo, Kings of the Hill et donc Traffic (86/100).

Autant dire que The Insider pourrait être l’un des premiers gros événements de l’année cinéma, les retours parlant d’un grand film d’espionnage revisitant avec brio les standards du genre, notamment grâce à l’aide de David Koepp au scénario. Pour s’en assurer, il suffira de plonger dans ce thriller dès le 12 mars au cinéma en France, également mené par Marisa Abela (Industry), Tom Burke (The Souvenir), Pierce Brosnan, Naomie Harris ou encore Regé-Jean Page.


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The Electric State : les premiers avis sur le film de SF Netflix des frères Russo sont tombés

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The Electric State, le film de science-fiction de Netflix et des frères Russo, a eu droit à de premières critiques. Revue de presse.

Ça fait un peu mal de l’admettre, mais depuis les cartons monumentaux de leurs films Marvel (en particulier Avengers : Infinity War et Endgame), Joe et Anthony Russo font partie des cinéastes hollywoodiens les plus importants de leur époque, au moins d’un point de vue du box-office. Ceux qui avaient su se révéler de sympathiques artisans avec les séries Arrested Development et Community sont désormais les représentants d’une certaine vision du divertissement, qu’on osera qualifier au mieux de confortable, au pire de paresseux.

Si le duo a décidé de rempiler pour Avengers 5 et 6, ils avaient à la base préféré se tourner du côté des plateformes de streaming, entre Apple TV+ (Cherry) et Netflix (The Gray Man). Avec le N rouge, les frères Russo signent une nouvelle fois un blockbuster d’aventure avec The Electric State, adaptation du livre du même nom de Simon Stålenhag, dont les réalisateurs rêvent depuis longtemps. Porté par Millie Bobby Brown et Chris Pratt, le film raconte l’histoire d’une Amérique qui a isolé ses robots après une terrible guerre. Une adolescente doit néanmoins se rendre dans cette zone décrépie, à la recherche de son frère disparu.

Ouvertement spielbergien, le blockbuster Netflix cherche à parler au plus grand nombre. Pari réussi ? Revue de presse.

« The Electric State perd une partie de la profondeur discrète du texte original, mais en tant que divertissement rafraîchissant, enjoué et rétrofuturiste, ça fait le travail. » Empire

« The Electric State transforme le thriller sombre de Simon Stålenhag, sur une jeune femme qui cherche son frère disparu dans une techno-dystopie, en bordel fantaisiste et édulcoré d’idées photocopiées à partir d’inspirations cinématographiques bien meilleures. […] Les réalisateurs ont surtout oublié de s’amuser avec leur univers rétrofuturiste des années 90. » Variety

« Une odyssée efficace mais tristement sans âme à travers le sud-ouest de l’Amérique, dans une version alternative des années 90. Après Cherry et The Gray Man, les frères Russo continuent à pondre du contenu pour les plateformes de streaming, en amassant de gros budgets et de grosses stars pour des films qui se consomment rapidement, et ne laissent aucune empreinte culturelle. […]

Comme tant d’autres films originaux de streaming, The Electric State ressemble moins à un film qu’à une imitation de film, dans ce cas avec de vagues inspirations d’Amblin. Le mélange d’aventure, comédie et sentiments semble aussi aller sur le territoire des Gardiens de la galaxie, une impression consolidée par Chris Pratt qui livre en gros la même performance. »
The Hollywood Reporter

« Il n’y a pas d’âme, pas d’originalité, juste une grande cale multicolore de contenu numérique. » The Guardian

« The Electric State est à la fois douloureusement prévisible et complètement incohérent. En définitive, son seul propos est l’idée que la pop culture devrait être vénérée comme la ressource vitale primordiale de l’Humanité. […] Les paysages ne sont faits que de supermarchés et de fêtes foraines, des temples du consumérisme dans lesquels les personnages bavent en énumérant les menus de chez Panda Express. […] The Electric State ne parle pas d’une dystopie. Il est la dystopie. » The Independent

« Le blockbuster à la manque des frères Russo sur Netflix ne convainc que dans l’idée qu’il faut laisser mourir le cinéma. […] The Electric State n’a aucune cohérence émotionnelle parce que la morale de son histoire est en contradiction totale avec la manière dont elle est racontée. Pas étonnant que les cinéastes donnent l’impression d’être du côté du méchant.

Comme le dit Skat : “Notre monde est un tas de vieux pneus immolés sur un océan de pisse”. En dépit de tout le pouvoir et l’argent dont ils disposent, les frères Russo n’ont rien trouvé de mieux à faire que de nous coller la tête dedans. »
IndieWire

Pour une fois, la critique anglo-saxonne est à peu près d’accord pour démonter un film (c’est suffisamment rare pour être souligné). Il est surtout intéressant que tous emploient le même vocabulaire, mettant en exergue le manque « d’âme » du projet et de son exécution, à la manière d’un énième film Netflix pensé pour être regardé en arrière-plan.

Tout ça effraie, surtout quand on sait que les réalisateurs doivent revenir à la charge avec deux nouveaux films Marvel. Néanmoins, on se fera notre propre idée de The Electric State lors de sa sortie sur Netflix ce 14 mars.


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Le nouveau Paul W.S. Anderson (Resident Evil) se fait détruire par la critique américaine

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In the Lost Lands, le nouveau film de Paul W.S. Anderson avec Milla Jovovich, se fait descendre par la critique américaine. Revue de presse.

À Ecran Large, comme chez une certaine marque de charcuterie, on a le goût des choses simples. De gros monstres, de gros flingues et de gros ralentis, voilà ce qu’on attend de Paul W.S. Anderson depuis Event Horizon, et ses adaptations plus ou moins foireuses de jeux vidéo (Resident Evil, Mortal Kombat, Monster Hunter).

Est-ce que l’originalité de ces gloubi-boulga numériques est au rendez-vous ? Certainement pas, mais ce n’est pas pour ça qu’on retourne au cinéma. Ce qu’on veut, c’est des bateaux qui volent dans une adaptation d’Alexandre Dumas (Les Trois mousquetaires) et du copier-coller de Matrix avec vingt ans de retard (tout Resident Evil). Néanmoins, il faut bien reconnaître que ces plaisirs plus ou moins coupables finissent par atteindre un seuil de tolérance limité. Avec In the Lost Lands, Anderson retrouve sa muse de toujours, Milla Jovovich, pour un récit post-apocalyptique adapté de George R.R. Martin (Game of Thrones).

Même en n’étant pas convié aux projections presse, on s’est empressé de rattraper le film séance tenante, pour être finalement déçu par son manque profond de folie. Visiblement, on est loin d’être les seuls, puisque les critiques américaines sont enfin sorties… et elles ne sont pas tendres. Revue de presse.

« Même les plus ardents défenseurs de Paul W.S. Anderson pourront penser qu’In the Lost Lands est le genre de bordel qui donne raison aux détracteurs du réalisateur de Resident Evil. Ce n’est pas juste un échec à peine compréhensible, mais une adaptation qui prend un drame centré sur ses personnages pour en faire un film d’action très laid. » – IGN

« Ce scénario médiocre peine à structurer une histoire captivante, et à l’associer à l’attrait de son décor coûteux de désert. » – The New York Times

« Contrairement à d’autres films d’Anderson, In the Lost Lands n’est pas adapté d’un jeu vidéo. Mais on se croirait quand même dans un jeu vidéo, et pas de ceux auxquels il serait amusant de jouer. » – The Hollywood Reporter

« Cette horreur de film est si confuse et laide à regarder que son histoire sur le modèle de la fable – incohérente même pour les standards d’Anderson – n’a jamais la moindre chance de faire oublier à quel point il est difficile de la regarder, alors que ses décors numériques évidents, censés « donner vie » à ce futur post-apocalyptique, sont bien trop criards pour passer inaperçus. » – IndieWire

« Le scénario est sans doute la racine du problème, mais aucun élément isolé du film ne peut porter le chapeau pour justifier son vide. » – Screen Rant

« Tout le poids dramatique d’In the Lost Lands alourdit le film, et s’oppose directement aux tentatives d’Anderson de rendre le film amusant – des tentatives qui en retour retirent au matériau de base sa poésie. Il y a bien quelque chose qui s’est perdu en chemin, et ce ne sont pas ces foutues terres. » – The Wrap

Pour une fois, à peu près tout le monde se met d’accord pour reprocher à In the Lost Lands sa laideur technique (il faut savoir que le film a obtenu la plupart de ses décors numériques en employant l’Unreal Engine), qui rappellerait presque le Zack Snyder d’Army of the Dead et Rebel Moon. D’autres pointent du doigt un scénario abscons et incapable de déployer son world-building, malgré la nouvelle inaugurale de George R.R. Martin.

Pour autant, si vous voulez vous faire votre propre idée, et si vous êtes en quête d’une séance masochiste, In the Lost Lands est actuellement dans les salles françaises.


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Un joueur raté de hockey se découvre un véritable talent au golf et va participer à des tournois pour amasser de l'argent et sauver ainsi la maison de sa grand-mère confisquée par le fisc. C'est du pur Adam Sandler donc ça ne fait pas dans la finesse mais perso j'ai trouvé ça hilarant du début à la fin.

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Je vous avoue, j'appréhendais ce film. Je pensais que je n'allais pas adhérer et m'emmerder mais il n'en fut rien, j'ai été conquis dès les premières minutes. Tout d'abord ça fait incroyablement plaisir de voir un blockbuster aussi rafraichissant sans véritablement savoir dans quelle direction on va être emmené. Visuellement ça envoie du lourd et le réalisateur prend son temps pour construire ses scènes en y injectant soit de la tension ou du décalage. À ce propos je ne m'attendais pas à rire de la sorte. Le clou du spectacle reste bien évidemment l'énorme prestation de Robert Pattinson. Bref j'ai pris mon pied de bout en bout.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Belles affiches pour Blanche Neige finalement.
Le problème du film c'est que la Reine est 10 fois plus belle que cette crevette de Blanche Neige.
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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Pale a écrit : lun. 10 mars 2025 17:42 Image
Ca peut être sympa, ça :sol:
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Death of a Unicorn : les premiers avis sur la comédie d’horreur avec Jenna Ortega sont tombés

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Les premiers avis sur la comédie d’horreur Death of a Unicorn, avec Paul Rudd et Jenna Ortega, sont tombés. Et ça donne toujours (un peu) envie.

C’est l’histoire d’un père (Paul Rudd) et sa fille (Jenna Ortaga) qui renversent accidentellement une licorne sur la route. Dans la panique, ils décident de mettre le cadavre de la pauvre bête dans le coffre, sans se douter des conséquences. Et tout ça va très mal tourner puisque, très vite, c’est une licorne bien vivante qui va commencer à tuer tout le monde.

C’est le pitch de la comédie horrifique Death of a Unicorn, écrite et réalisée par Alex Scharfman, et notamment produite par Ari Aster (Hérédité, Midsommar, Beau is Afraid). Avec en plus le studio A24 (Everything Everywhere All at Once, The Green Knight, Uncut Gems) dans l’équation, il y avait toutes les raisons d’attendre ce slasher de licorne avec impatience.

Suite à sa présentation au festival South by Southwest en mars 2025, les premiers avis sont tombés.

« Un film d’horreur hautement excentrique et résolument sinistre. (…) Death of a Unicorn bascule brutalement de la satire sociale pleine d’esprit au pur film de monstre. Alex Scharfman s’inspire de quantité de films, mais semble surtout redevable envers Jurassic Park. » Variety

« Death of a Unicorn est incroyablement divertissant. C’est bizarre et ridicule, dans le meilleur des sens. (…) Au final, c’est Will Poulter qui vole la vedette. » Screen Rant

« Non seulement le film a un malin sens de l’humour et un vrai cœur caché sous tous les effets pour jouer avec le genre, et qui rappelle l’iconique Jurassic Park de Steven Spielberg, mais il prépare le chaos sanglant avec une dose rafraîchissante de patience. (…) Quand ça bascule dans un total home-invasion et une bataille entre les humains vs les licornes avant de subvertir l’idée, c’est un plaisir de tous les instants. » The Playlist

« Si vous voulez voir des gens riches et stupides être tués par une licorne, ce film est pour vous. (…) Le problème, c’est que l’idée qui fait tourner le film est une blague ayant une durée de vie limitée. L’originalité d’une licorne effrayante qui veut du sang peut s’épuiser étonnamment vite et, une fois le dernier acte arrivé, la violence de la licorne a déjà commencé à sonner creux. » (Slash Film)

« Un peu comme Crazy Bear, Death of a Unicorn prend les codes du film de monstre, mais étale le sang et le gore sur les murs, tout en étant incroyablement ridicule. (…) Will Poulter tire sans aucun doute son épingle du jeu au sein du casting. (…) La seule chose que le film a du mal à faire, c’est construire la tension. Il y a quelques moments où Death of a Unicorn essaye de créer des sursauts, mais entre les punchlines et les scènes de mise à mort, le film ressemble surtout à une comédie. Ça n’empêche pas les scènes de mort d’être assez horribles et vicieuses. Le film ne se retient jamais d’être créatif pour montrer comment une licorne peut tuer un être humain. » Collider

« Pour un film avec une durée de près de deux heures, un titre dingue et l’intrigue qui va avec, l’action débarque terriblement tard. Entre-temps, les rires et le gore sont rares, et les éléments satiriques passent finalement au second plan derrière la dynamique père/fille, laquelle est assez touchante en soi… même si on est venu pour le bain de sang de la licorne. » Deadline

« Avec son point de départ excentrique et ambitieux, Death of a Unicorn commence sur les chapeaux de roue, mais il devient vite évident que l’histoire ne sait pas trop où aller. Scharfman suit la feuille de route établie par d’autres films du genre, comme Le Menu ou Sans filtre, et même s’il se passe beaucoup de choses absurdes, l’intrigue elle-même est assez prévisible. » The Hollywood Reporter

« Death of a Unicorn, le premier film du scénariste et réalisateur Alex Scharfman, offre effectivement un carnage et une vision plus monstrueuse de la créature légendaire, mais la route qui mène à l’action gore est compliquée. (…) L’idée est originale, et le dévouement de Scharfman dans le spectacle outrancier est louable. Mais voir les élites cupides se faire abattre de manière brutale et gore devrait être beaucoup plus satisfaisant que ça. » Bloody Disgusting

« Death of a Unicorn n’est jamais aussi divertissant que son point de départ. (…) Alex Scharfman essaye de séduire le public avec un déluge de références à Jurassic Park, mais des clins d’œil malicieux à une franchise aimée ne devraient pas prendre le dessus sur un concept original. Mis à part les premières apparitions immobiles, le film se repose trop sur des effets visuels douteux qui ne parviennent pas à donner vie aux créatures cornues de Scharfman. » The Wrap

Death of a Unicorn a donc été rhabillé pour l’hiver par une partie de la critique suite à sa projection au festival South by Southwest. Il est actuellement 58/100 sur Metacritic, et 72% sur Rotten Tomatoes.

Le film, avec Paul Rudd, Jenna Ortega, Will Poulter, Téa Leoni, Richard E. Grant et Anthony Carrigan, n’a pas encore de date de sortie française.


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Mr Wolff 2 : premiers avis sur la suite du thriller d’action avec Ben Affleck

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Mr Wolff 2, suite des aventures du comptable-autiste-tueur à gages de Ben Affleck, arrive bientôt et les premiers avis sont donc tombés.

Ben Affleck est en train de braquer la maison Netflix. L’acteur-réalisateur-scénariste-producteur-ajouter n’importe quel métier hollywoodien sera à l’affiche de deux énormes projets pour la plateforme de streaming. D’abord, il y aura le thriller criminel RIP aux côtés de Matt Damon et mis en scène par Joe Carnahan, alias une histoire entre « Serpico, Le Prince de New York et Heat ». Puis, il réalisera surtout lui-même le thriller de kidnapping Animals dont il sera aussi l’acteur principal.

Autant dire que Ben Affleck a la côte chez le N rouge, mais avant ces deux projets originaux, il reprendra du service sur le grand écran avec Mr Wolff 2. Car oui, après le succès légèrement étonnant du banal premier volet en 2016 (155 millions de dollars dans le monde pour 44 de budget), l’acteur et le cinéaste Gavin O’Connor ont décidé de lancer une suite. Cette fois, Mr Wolff (Ben Affleck) fait équipe avec son frère (Jon Bernthal) pour résoudre un meurtre. Les premiers avis sont tombés grâce à l’avant-première du film à SXSW. Revue de presse.

« Il est rare qu’une suite surpasse le film original, mais Gavin O’Connor y parvient avec Mr Wolff 2. Du pur divertissement popcorn, exécuté avec efficacité » Slash Film

« Mr Wolff 2 est une aventure plus amusant que Mr Wolff, si vous êtes fan de jeux de tir très bruyants, de réseaux criminels absurdes et de bons voyous combattant des méchants. Dommage, en revanche, qu’Anna Kendrick manque à l’appel dans cette suite. » The Guardian

« Dans l’ensemble, la mise en scène d’O’Connor est rigoureuse. Il parvient à tirer une touche d’humour à presque chaque instant en mettant en scène des séquences d’action aussi brutales que chaque commentaire de Christian [Wolff] et en utilisant des transitions aussi précises que les objectifs du comptable. » The Hollywood Reporter

« Le film parvient à offrir plus de cœur et plus de rires que son premier volet. » IndieWire

« Le nouveau film penche vers la comédie d’une manière assez mignonne – Chris à un speed dating, Chris à une soirée de danse en ligne – mais les séquences où les deux frères sont ensemble sont géniales. Elles offrent un aperçu de leur co-dépendance avant qu’ils ne soient tous les deux traumatisés et commettent régulièrement des crimes sanguinaires. » Vulture

« Mr Wolff 2 est un film hyperviolent et agréablement loufoque. » Variety

« La franchise s’accroche avec pureté au style série B, évitant le faste des blockbusters modernes pour une approche plus brutale et élémentaire des fusillades et scènes de combat au corps à corps. En plus, Mr Wolff 2 a ajouté un sens de l’humour payant dans l’équation. » Screen Daily

« Il y a un super buddy movie au fond de Mr Wolff 2, mais il est enfoui sous tant de divagations fastidieuses qu’il n’arrive jamais à prendre pleinement la lumière. » The Playlist

« Ce qui est étrange avec Mr Wolff 2, c’est qu’il ne s’agit pas du même film d’action brutal que l’original. O’Connor propose toujours des scènes de combat de haut niveau, mais cette suite, en son cœur, est un film plus détendu, notamment lors d’une scène où Affleck danse maladroitement en ligne dans un bar. Oui, vous avez bien lu, et oui, c’est aussi génial que cela en a l’air. » Collider

Bon, comment dire ? Il semblerait que Mr Wolff 2 soit donc meilleur que le premier volet selon les critiques ayant pu le découvrir. En vérité, ce n’était pas spécialement difficile puisque Mr Wolff affichait une moyenne de 51/100 sur Metacritic. Désormais, le deuxième volet s’octroie la note incroyable de 59/100. Du mieux donc, mais rien de très fameux. Au contraire, la suite semble en effet tiraillée entre plusieurs tonalités (voire genres) qu’elle n’arrive jamais vraiment à mêler habilement, ce qui rendrait l’ensemble assez inégal.

Reste heureusement le duo Affleck-Bernthal pour sauver la mise et quelques scènes d’action solides signées O’Connor, mais ça paraît bien peu. Pour en avoir le cœur net, il faudra attendre encore un moment. Si le film est prévu pour le 25 avril 2025 aux États-Unis, il n’a pas encore de distributeur officiel en France (et donc de date de sortie). Affaire à suivre…


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Drop Game : premiers avis pour le thriller mortel du réalisateur de Happy Birthdead

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Drop Game, le thriller de Christopher B. Landon, réalisateur des deux Happy Birthdead, s’est dévoilé et les premiers avis donnent envie.

Il devait s’occuper de la saga Scream et notamment de Scream 7, mais le destin en a décidé autrement. Christopher B. Landon, fort de ses incursions horrifiques chez Blumhouse avec les deux Happy Birthdead et le sympathique Freaky, avait été choisi pour réaliser le septième volet des crimes de Ghostface… sauf que les polémiques ont tout bousculé. Avec l’éviction de Melissa Barrera, puis le départ volontaire de Jenna Ortega, le cinéaste a préféré partir pour sortir de ce « cauchemar », comme il l’a décrit lui-même.

À la place, il a donc mis en scène un film original, Drop Game. Ce petit film mené par Meghann Fahy (The White Lotus) suit une femme dont le rencard va devenir la pire soirée de sa vie lorsqu’elle est menacée par messages par un anonyme. La bande-annonce de Drop Game avait des airs hitchcockiens 2.0 et il était difficile de ne pas être un minimum intrigué. Restait à savoir si le film serait à la hauteur de son amusant concept et justement, les premiers avis sont tombés grâce à l’avant-première du film à SXSW. Revue de presse.

« Universal Pictures a raison d’avoir confiance en ce film, car c’est un film léger et populaire qui vaut le détour. Attachez vos ceintures pour un rendez-vous à la fois intense, divertissant et palpitant. » Slash Film

« Drop Game fonctionne mieux dans ses moments les plus vifs, mais en fin de compte, nous devons surtout être reconnaissants de voir un film qui n’a presque aucun bout de gras et raconte une histoire efficace et originale en 90 minutes, même si l’élégance de son ensemble contient parfois quelques tropes éculés. » IndieWire

« C’est le genre de film qui, non seulement, offre une expérience de cinéma formidable, mais qui vous donnera également envie de le revoir immédiatement après pour voir ce que vous avez manqué la première fois. » Screen Rant

« Landon a prouvé qu’il était l’un des meilleurs cinéastes de studio en proposant des films agréables et axés sur le genre, et Drop Game pourrait bien être son meilleur film à ce jour. » Collider

« Avec 95 minutes au compteur, Drop Game a clairement été réalisé avec la conscience que la pire chose qu’un film comme celui-ci pourrait faire est d’être trop long. Les restrictions que Drop s’impose pourraient faire penser à Trap de M. Night Shyamalan, un autre thriller qui associait un concept élevé à un ancrage dans un lieu spécifique. Mais le film avec lequel Drop partage le plus d’ADN est le superbe thriller de Wes Craven de 2005, Red Eye. » Vulture

« C’est du thriller fast-food parfaitement équilibré, entre les tensions liées à l’enlèvement, la conspiration et les meurtres, et celles liées à un premier rendez-vous. Croustillant et délicieux. » Variety

« C’est tellement rafraîchissant de voir un film à sensations fortes, un film qui sait ce qu’il veut faire et qui ne perd pas de temps à le faire. Drop Game, de Christopher Landon, est l’un de ces films : un thriller qui se déroule dans deux lieux différents avec peu de personnages, uniquement dans le but d’offrir un maximum de divertissement aux spectateurs. » RogerEbert.com

« Drop Game réunit tous les éléments nécessaires à ce qui devrait être un petit thriller haletant, captivant en un peu plus de 90 minutes. Malheureusement, il manque au film la tension nécessaire pour que ce postulat confiné, mais exécuté de manière hasardeuse, fonctionne complètement. » The Wrap

« Suivant les traces de films comme Phone Game, Red Eye et, plus récemment, Carry-On, cette production Blumhouse […] équilibre son récit pulpeux avec une tension croissante et terrifiante. […] Le drame de Drop Game a un côté kitsch qui rend l’affaire un peu ridicule, mais la performance de Fahy est trop convaincante pour ne pas y croire. » The Hollywood Reporter

On avait confiance dans Drop Game vu sa bande-annonce et ces premiers retours ne font que confirmer notre enthousiasme précoce. Avec une moyenne de 72/100 sur Metacritic, il s’agit du meilleur film de Christopher B. Landon selon la critique, devant Freaky (67/100) et les Happy Birthead, affichant simplement 58/100 puis 57/100 alors qu’ils étaient déjà plutôt sympathiques (selon l’auteur de ces lignes).

En plus des comparaisons à Red Eye, Phone Game ou le récent Carry-On, on ne va pas se mentir que la hype grimpe pour découvrir cette série B intense. Pour en avoir le cœur net, il faudra attendre le 23 avril 2025, date de sortie française de Drop Game.


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Pale a écrit : mer. 12 mars 2025 17:45 Image
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