Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne
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Wickaël a écrit : mer. 25 juin 2025 12:49
robinne a écrit : mer. 25 juin 2025 08:16 C'est un film qui est sorti en salles ? :??:
Directement sorti en VOD en France... il y a 10 ans :D
:lol:
Merci. Je comprends mieux pourquoi ça me dit rien :lol:

Kit a écrit : mer. 25 juin 2025 14:54 perso vu sur une chaine de la tnt
Je me laisserais peut-être tenté lors d'une rediffusion ou par d'autres moyens :saint:
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Cocu
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Il était dispo sur une plateforme il y a peu, je l'ai revu il y a pas longtemps !
Pouet
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robinne
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@Cocu "revu" ? :ouch:

Je n'ai accès qu'à France.tv, arte, etc, et Disney+.
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Cocu
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Oui je l'avais vu il y a qq années et je l'ai revu avec mon chéri il y a peu ;)
Je pense qu'il va et vient selon les plateformes, il reviendra peut-être :saint:
Pouet
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robinne
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En tout cas, je note. Car j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose :sweat:
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Kit
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robinne a écrit : mer. 25 juin 2025 20:22
Wickaël a écrit : mer. 25 juin 2025 12:49
robinne a écrit : mer. 25 juin 2025 08:16 C'est un film qui est sorti en salles ? :??:
Directement sorti en VOD en France... il y a 10 ans :D
:lol:
Merci. Je comprends mieux pourquoi ça me dit rien :lol:

Kit a écrit : mer. 25 juin 2025 14:54 perso vu sur une chaine de la tnt
Je me laisserais peut-être tenté lors d'une rediffusion ou par d'autres moyens :saint:
j'ai acheté le blu-ray à petit prix quelques jours avant sa redif à la télé il y a peu :thunder:
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Pale
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robinne a écrit : mer. 25 juin 2025 23:05 En tout cas, je note. Car j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose :sweat:
Je te le conseille à 1000% :jap:

Eh oui je suis de retour d'un petit séjour à Majorque, vous savez très bien ce qu'il va se passer sur ce topic :D
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Pale
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Comme d'hab' on commence avec les affiches :

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Tiens, Witchboard est réalisé par Chuck Russell à qui on doit quelques petits classiques comme Le Blob, The Mask, L'Effaceur ou même Le Roi Scorpion. Bon à mon avis c'est pas avec ce film qu'il signera son grand retour :D
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Paie ta traduction française toute pourrie.
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Excellent trailer, ça a l'air bien délirant.



Un trailer bien tendu pour le nouveau Ron Howard.







Ça a l'air sacrément cheap :D



Ça a également l'air cheap mais j'aime bien l'ambiance à l'ancienne et c'est avec la très sympathique actrice des films Becky.



Cette bande-annonce est sortie il y a un mois mais je la découvre seulement maintenant et ça donne plutôt envie.
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Kit
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bon anniversaire à

Isabelle Adjani 70 ans
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Tobey Maguire 50 ans
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marrant les acteurs qui lui ont succédé dans le costume de Spidey sont britanniques
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Joyeux anniversaire à eux (je suis encore dans les temps :D).

Encore quelques petites affiches :

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Immense attente pour ce nouveau film de Phil Lord et Chris Miller.
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Kit
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Pale a écrit : ven. 27 juin 2025 23:54 (je suis encore dans les temps :D).
tant que tu n'es pas dans l'étang même si l'eau est fraîche :mrgreen2:
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Kit a écrit : sam. 28 juin 2025 00:12
Pale a écrit : ven. 27 juin 2025 23:54 (je suis encore dans les temps :D).
tant que tu n'es pas dans l'étang même si l'eau est fraîche :mrgreen2:
:lol: :ten:

Tiens à ce propos, petit paysage très sympa à Majorque :

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Par le réalisateur de The Place Beyond the Pines.

Inspiré d'une histoire vraie : "Roofman s’inspire de l’histoire vraie improbable de Jeffrey Manchester (Channing Tatum), un ancien membre de l’armée de réserve fédérale et père de famille en galère, qui s’est mis à cambrioler des McDonalds en perforant des trous dans leur toit (d’où son surnom de Roofman). Après avoir réussi à s’évader de prison, il choisit de faire profil bas d’une manière étonnante : en se cachant dans un magasin de jouets Toys “R” Us pendant 6 mois."

https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... ning-tatum
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The Rage : le film sur la peste noire sur fond de révolution s’offre un casting en or

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Paul Greengrass, réalisateur de trois Jason Bourne, s’apprête à tourner The Rage, un drame historique, avec un casting pas piqué des hannetons.

En 2023, il était question que Paul Greengrass, célèbre pour sa participation à la saga Jason Bourne (dont il a réalisé trois films) mais aussi pour les films Vol 93, Green Zone ou Capitaine Phillips, se consacre à l’adaptation du roman Drowning : The Rescue of Flight 421 de T. J. Newman. Cette histoire de passagers prisonniers de la carcasse de leur avion qui coule après un crash semblait faite sur mesure pour Paul Greengrass, mais il faudra sans doute encore attendre (longtemps) avant qu’elle ne voie le jour.

En effet, en 2025, le réalisateur a préféré signer The Lost Bus, un survival avec Matthew McConaughey en chauffeur de bus essayant de sauver des enfants des incendies en Californie (le film n’a pas encore de date de sortie, mais il est destiné à Apple TV+). Et après ? Greengrass prépare quelque chose d’encore complètement différent, mais pas moins alléchant : The Rage, un film historique avec un casting quatre étoiles.

Avec The Rage, Greengrass va s’éloigner pour un temps des récits d’attentats ou d’accidents prenant place dans tout un tas de moyens de transport. Selon Screen Daily, l’action du film se déroulera effectivement dans l’Angleterre du XIVe siècle, puisqu’elle dépeindra la célèbre révolte des paysans en pleine épidémie de peste noire qui conduisit le roi Richard II à déclarer l’abolition du servage. Et pour porter une telle histoire, Paul Greengrass n’a pas fait appel à n’importe qui.

C’est Andrew Garfield qui tiendra le rôle principal du film, sans doute celui d’un paysan meneur de la révolte. L’acteur partagera prochainement, avec Julia Roberts, l’affiche du film After the Hunt, réalisé par Luca Guadagnino mais dont la date de sortie n’est pas encore déterminée. À ses côtés, dans la fresque historique de Paul Greengrass, on retrouvera Thomasin McKenzie, connue (entre autres) pour son rôle principal dans Last Night in Soho d’Edgar Wright.

À cette date, peu de détails sont connus sur ce futur The Rage, si ce n’est que le film devrait être tourné en Allemagne dès l’automne 2025. Il fera l’objet d’une co-production entre l’Angleterre et l’Allemagne, mais bénéficiera aussi du concours de Blumhouse à la production exécutive. Aucune date de sortie n’est encore avancée, mais il est permis d’espérer que The Rage verra le jour en 2026.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... 5H7cUyFavQ
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EL a détesté Shadow Force (1 étoile) :

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Autrefois synonyme d’un cinéma généreux et capable de grandes fulgurances, Joe Carnahan semble être devenu l’ombre de lui-même ces dernières années. On pouvait espérer un retour explosif du cinéaste avec Shadow Force qui compte à son casting Kerry Washington, Omar Sy et Mark Strong. Le résultat est malheureusement bien loin des attentes et sort directement sur Amazon Prime Video en France.

PORTÉ DISPARU


On éprouve toujours un certain plaisir à retrouver Joe Carnahan. S’il n’est jamais totalement devenu le géant du cinéma d’action américain qu’on espérait à ses débuts, le cinéaste s’est tout de même forgé une filmographie très respectable. Et même ses derniers longs-métrages bien plus mineurs, comme Copshop ou Boss Level parvenaient à nous offrir quelques fulgurances qui suffisaient largement à justifier le visionnage.

Après quatre années d’attente, on pouvait espérer une belle surprise venant de son nouveau long-métrage intitulé Shadow Force. Entre la promesse d’un polar d’action nerveux et un joli casting international, tous les signaux étaient au vert. Inutile de nourrir plus d’espoirs, le nouveau cru de Joe Carnahan est un véritable naufrage industriel dont la médiocrité systématique à tous les niveaux en viendrait presque à forcer le respect.

Actrice principale et productrice du film, Kerry Washington s’est investie dans l’aventure Shadow Force depuis 2019. On se demande ce que l’héroïne de Scandal a bien pu trouver à ce projet malade. D’autant que l’actrice semble être une véritable erreur de casting pour incarner Kyrah Owens, espionne surpuissante et bagarreuse. Pas particulièrement à l’aise avec les chorégraphies des combats, elle passe également à côté des séquences censées apporter un peu d’épaisseur dramatique à son personnage.

À ses côtés, Omar Sy fait de son mieux avec le peu qu’on lui donne. Difficile de rendre crédible un personnage dont la seule caractéristique est de placer aléatoirement des mots en français à la fin de chaque ligne de dialogue, histoire de justifier qu’un acteur non américain soit en tête d’affiche. Mention spéciale à Mark Strong qui livre une excellente parodie de Mark Strong et semble être le seul à avoir conscience d’être dans un navet que personne ne va regarder.

L’AGENCE SANS RISQUES

Il est difficile de comprendre comment Shadow Force a pu être en développement durant six longues années quand on constate le vide abyssal qui lui sert de scénario. Les multiples réécritures n’ont peut-être pas aidé, cela dit le concept même semblait voué à l’échec. Encore une histoire d’agence secrète qui a mal tourné, encore un couple de super espions qui se retournent contre leur hiérarchie. Et encore une tentative ridicule de créer du lore dans le seul but de prévoir des suites en cas de succès accidentel. L’univers de Shadow Force est si faible et artificiel qu’il ferait passer Citadel pour une grande série de divertissement.

D’autant que le film de Joe Carnahan manque cruellement de rythme. La première heure se résume essentiellement à de l’exposition. Les personnages secondaires, bien trop nombreux, sont introduits les uns après les autres. Nos héros sont en fuite pour donner une illusion de mouvement. Mais il faut attendre le dernier acte pour que Shadow Force se décide enfin à tenter de raconter quelque chose. On enchaîne alors des twists risibles pour mener à un bouquet final plus tiède qu’un téléfilm de l’après-midi.

Les dialogues restent de loin l’aspect le plus embarrassant dans l’écriture du long-métrage. On pourrait probablement projeter le film dans toutes les écoles de cinéma du monde pour illustrer comment ne pas faire parler des personnages de fiction. Chaque phrase sert à faire de l’exposition de la façon la plus artificielle possible. Les personnages ne font que répéter à voix haute ce que l’image nous montre déjà ou expliquer chaque caractéristique nécessaire à l’avancée du récit.

À vrai dire, il y a un tel amateurisme dans l’écriture de Shadow Force que l’on aimerait croire à un premier jet jamais corrigé. Même la thématique très classique de la parentalité pour venir humaniser les protagonistes et créer un enjeu dramatique échoue lamentablement à venir susciter la moindre émotion. Joe Carnahan semble ignorer qu’il ne suffit pas de répéter en boucle la même chanson mièvre de Lionel Richie pour donner un peu d’âme à une relation entre un père et son fils.

ACTION OÙ T’ES ?

On pourrait pardonner bien des erreurs à Shadow Force si seulement les séquences d’action offraient le divertissement honnête et efficace que l’on vient chercher dans ce type de production. L’espoir du spectateur ne dure malheureusement pas longtemps. La fusillade dans une banque qui ouvre le récit est d’une paresse telle que Joe Carnahan préfère la filmer du point de vue d’un personnage qui ferme les yeux pour servir de cache-misère.

Le bilan s’aggrave encore avec le grand bloc d’action qui vient conclure le film. L’affrontement se déroule sur une énième île paradisiaque avec un cadre plat et une colorimétrie criarde comme dans n’importe quelle série b fauchée à destination des plateformes de streaming. Les quelques effets numériques sont tout simplement honteux, particulièrement lors des explosions et des fusillades.

Au-delà de l’aspect fauché, Shadow Force choque par l’absence totale d’inspiration de son réalisateur. Où est donc passé le Joe Carnahan capable de mettre en scène de l’action brutale et nerveuse ? Le montage épileptique empêche la lisibilité des mouvements, les coups sonnent faux et la tentative désespérée de singer l’aspect modeste mais incisif du premier John Wick prête à sourire. Aucune gerbe de sang numérique ne pourrait créer l’illusion de violence tant les combats sont plats et laids.

Et puisque ce naufrage de mise en scène ne suffisait pas, Joe Carnahan vient ajouter des touches d’humour puériles au beau milieu de la fusillade finale. Comme si le réalisateur voulait s’assurer de casser totalement la dynamique de séquences qui peinent déjà à trouver un rythme décent. On quitte Shadow Force avec un sentiment contradictoire. D’un côté, le soulagement que l’expérience pénible s’arrête et, de l’autre, la tristesse de voir un artisan autrefois si compétent se perdre totalement dans ce naufrage.

Shadow Force est disponible depuis le 27 juin 2025 sur Amazon Prime Video.

Raté d’un bout à l’autre, Shadow Force est un film que personne ne semble avoir envie de faire. Joe Carnahan est totalement absent, son casting n’y croit pas et les spectateurs finissent par se demander ce qu’ils font dans cette galère.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... fkbDEN1sww
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The Social Network 2 : la suite arrive sans Fincher mais le scénario promet déjà du lourd

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Aaron Sorkin avait scénarisé The Social Network de David Fincher et il va désormais écrire et réaliser la suite The Social Network 2.

David Fincher n’a jamais réalisé la suite d’un de ses propres films puisque sa trilogie Millenium a été tuée dans l’œuf après le simili-échec de Les hommes qui n’aimaient pas les femmes en 2011. Quatorze ans plus tard, il s’est toutefois lancé le défi de réaliser la suite de Once Upon a Time… in Hollywood du non moins célèbre Quentin Tarantino avec The Continuing Adventures of Cliff Booth, dont le tournage est prévu pour ce mois de juillet avec Brad Pitt de retour.

Et les passations de flambeaux se poursuivent à Hollywood puisque The Social Network va avoir le droit à sa suite, quinze ans après sa sortie en salles, sans David Fincher. C’est le scénariste du film, Aaron Sorkin, qui va mettre en scène ce The Social Network 2, poursuivant donc sa carrière de réalisateur après Le Grand Jeu, Les Sept de Chicago et Being the Ricardos. On fait le point sur les premiers éléments à disposition.

L’idée d’une suite de The Social Network ne sort pas de nulle part. Au contraire, dès 2019, le producteur Scott Rudin l’avait suggérée à Aaron Sorkin vu l’évolution monstrueuse de la machine Facebook et de Mark Zuckerberg depuis la sortie du chef-d’œuvre de David Fincher. En octobre 2020, Sorkin avait expliqué qu’il se lancerait dans l’écriture du scénario uniquement si David Fincher accepte de revenir à la réalisation. Près de cinq ans plus tard que Sorkin semble avoir changé son fusil d’épaule, vu le planning ultra-chargé de Fincher chez Netflix.

Aaron Sorkin se chargera donc lui-même du scénario et de la mise en scène selon Deadline. D’après leurs sources, le projet est d’ailleurs bien avancé. Le film ne sera pas une suite à proprement parler, suivant forcément les mêmes personnages et les mêmes situations. Il s’agirait plutôt d’un prolongement de la réflexion sur Facebook et son impact sur le monde, s’appuyant en particulier sur les Facebook Files (« Les dossiers Facebook » en français).

Issu d’une fuite de documents internes (20 000 pages) causée par une ancienne salariée, ce rapport accablant sur le fonctionnement interne de l’entreprise, et publié par le Wall Street Journal en 2021, avait secoué le réseau social. On y apprenait notamment que Facebook était conscient des effets néfastes de sa plateforme sur les adolescents, touchés par des contenus inadaptés promouvant, par exemple, l’anorexie mentale ou l’automutilation, le tout sans être inquiétés par une quelconque modération.

Facebook assumait aussi de contribuer à la violence dans les pays en développement et à la diffusion de fausses informations aux États-Unis et partout dans le monde. Aaron Sorkin devrait donc évoquer tous ces sujets selon les sources de Deadline mais on peut supposer que la désinformation sera un des points majeurs de son scénario.

En octobre 2024, à Puck, Aaron Sorkin avait en effet blâmé Facebook comme responsable (ou au moins complice) de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2020. Lors de cette interview, il avait d’ailleurs confirmé que l’événement l’avait amené à écrire un début de scénario pour The Social Network 2. A priori, le film ne sera pas un film exclusivement centré sur le 6 janvier, mais l’intention d’Aaron Sorkin semble assez limpide vu les éléments annoncés par Deadline. Le scénario étant bouclé, des détails plus précis pourraient sortir prochainement.

Pour le reste, The Social Network 2 reste encore très flou. Aucun casting n’a été validé et personne ne sait vraiment si Jesse Eisenberg reprendra le rôle de Mark Zuckerberg dans ce nouveau film. C’est probablement l’un des seuls qui pourrait faire son retour d’ailleurs puisque les autres personnages de The Social Network semblent moins pertinent pour cette suite à l’instar d’Andrew Garfield en Eduardo Saverin, Justin Timberlake en Sean Parker ou Armie Hammer en jumeaux Winklevoss (lol). Aucune date de sortie n’a été actée non plus à ce stade.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... rkin-lourd
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EL a beaucoup aimé Reflet dans un diamant mort (4 étoiles) :

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Premiers pourvoyeurs de titres poétiques depuis 2009 (Amer, L’Etrange Couleur des larmes de ton corps, Laissez bronzer les cadavres), Hélène Cattet et Bruno Forzani s’attaquent à James Bond dans Reflet dans un diamant mort. Ou plutôt à ses collègues italiens, ce qui ne surprendra pas les habitués de leur cinéma. Pour les autres, préparez-vous à un sacré voyage chez les agents secrets classieux, les anti-héroïnes masquées et sur la Côte d’Azur. Départ prévu le 25 juin 2025.

BIJOUX DE FAMILLE


Depuis plus de 20 ans désormais, Hélène Cattet et Bruno Forzani façonnent un style qui leur est radicalement propre, bien que largement inspiré par le cinéma des années 1960 et 1970. Un paradoxe qui constitue déjà une raison suffisante pour se lancer dans leur jolie filmographie. En effet, de tous les artistes affiliés au « néo-giallo », ils sont quasiment les seuls à avoir prélevé du genre italien plus qu’une vague patine nostalgique et une soif de sang rouge fluo.

Ils sont plutôt intéressés par le fétichisme indissociable de l’esthétique du cinéma d’exploitation, qu’ils se réapproprient dans de gigantesques collages pop et poétiques, saturés de très gros plans, de grain (ils tournent dans un 16 mm magnifique), de compositions plastiques et de couleurs, au mépris des conventions les plus respectées de l’industrie contemporaine. À la croisée de la série B et de l’expérimental, leurs œuvres sont déconcertantes, puis hypnotiques.

Leur premier long-métrage quasi-muet, Amer, était déjà particulièrement jusqu’au-boutiste. L’Etrange couleur des larmes de ton corps poussait la formule dans des retranchements fantasmatiques assez inouïs. Reflet dans un diamant mort va plus loin encore, jusqu’à complètement défragmenter les bribes de narration qui subsistaient. Pourtant, il puise à première vue dans un imaginaire immensément populaire : celui des films d’espionnage solaires, avec cocktails sucrés, gadgets kitchs et séquences d’action chorégraphiées.

On pense évidemment à James Bond… Mais si le film convoque allégrement le 007 des périodes Connery et Moore, ses auteurs s’intéressent évidemment plus au pendant italien du genre, et plus globalement aux héros hauts en couleur que le bis transalpin adorait mettre en scène. L’ombre de Diabolik plane au propre comme au figuré sur le récit, si bien que l’antagoniste porte carrément son masque. Bien sûr, c’est la prodigieuse adaptation de Mario Bava qui est la plus citée ici, avec ses gimmicks délirants et ses envolées esthétiques surréalistes.

LES DIABOLIK

Peu étonnant que cette figure ultra-populaire soit omniprésente : anti-héros criminel, Diabolik est célèbre pour ses masques réalistes qu’il revêt pour usurper l’identité de ses victimes. Un concept très utilisé au cinéma (jusqu’à très récemment, suivez notre regard) qui fait office de catalyseur de la science du rebondissement propre aux films d’espionnage, ou plutôt aux « Europsy », ces productions européennes pastichant plus ou moins sérieusement les James Bond. Ici, il est sur-sur-exploité.

Avec une jubilation certaine, Cattet et Forzani s’amusent à démasquer décors, personnages, espace-temps et bobines entières, jusqu’à infliger une véritable sensation de tournis alors que défilent les matte painting délirants, les gros plans psychédéliques et les effets d’optique. Passé une heure de projection, ils nous perdent dans un véritable kaléidoscope narratif et visuel, parfois méta-filmique, à l’image du diamant du titre (et de l’affiche). Comme ses prédécesseurs, Reflet dans un diamant mort est à la fois une expérience sensorielle et une étude théorique passionnée de tout un pan de la culture populaire.

Cette fois, ça fonctionne encore mieux. Peut-être est-ce le thème, le décor ou la présence du briscard bis Fabio Testi, mais le film est à la fois plus expérimental et plus pop que leurs autres longs-métrages. D’une part, ils vont jusqu’à franchir les limites de leur médium pour transcender les codes du genre. De l’autre, ils assument complètement l’amusement naïf qu’il peut procurer avec une suite de gags assez irrésistibles. Le long-métrage vire quasiment à la comédie gore par moment, s’autorisant des dérapages sanglants et grotesques parodiant sans vergogne les folies de leurs modèles.

Un grand écart absolument jouissif, d’autant que le rythme est effréné et que certaines séquences impriment la rétine, qu’il s’agisse de purs instants de poésie (une silhouette sur la plage, une orgie de diamant) ou de grands moments de bravoure pulp (la très drôle scène de baston dans le bar). On croirait presque que le duo a atteint le sommet de son art si particulier, quoique il travaille depuis 2016 sur… un revenge movie d’animation. « On le traite comme un anime japonais mélangé au côté art déco de New York et à l’univers d’Hitchcock », annonçait Forzani dans Cinergie. Ça promet.

Un hallucinant kaléidoscope pop et expérimental qui transcende le genre de l’eurospy avec autant d’amour que d’humour.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Ca07sZ-nCw
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James Bond : on sait enfin qui va réaliser le prochain film de la saga rachetée par Amazon

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Le futur James Bond a enfin trouvé son réalisateur, et ce n’est pas n’importe qui !

On savait, depuis peu, qu’Amazon recherchait activement le futur réalisateur de James Bond 26, notamment parmi une prestigieuse liste de prétendants a priori composée de Edward Berger, Edgar Wright, Paul King, Denis Villeneuve et Jonathan Nolan.

Uniquement de gros noms (masculins) envisagés pour un projet bourré d’enjeux, puisqu’il s’agira du tout premier film de la saga réalisé depuis que l’empire de Jeff Bezos a racheté (pour la modique somme de 1 milliard de dollars) la licence à Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, héritiers et co-producteurs historiques de la marque 007.

Il avait été rapporté de manière no-officielle, par la newsletter du média Puck, que les réalisateurs en lice défilaient chacun leur tour devant les nouveaux producteurs (David Heyman et Amy Pascal) pour leur pitcher leur vision de ce que pourrait être le nouveau James Bond. L’un d’entre a manifestement fait mouche, puisqu’on sait désormais qui aura la responsabilité de redonner vie à l’agent secret post-ère Daniel Craig.

C’est peut-être à la fois le nom le plus imposant et le plus logique de cette liste qui a été élu, puisque c’est bien Denis Villeneuve qui a été chargé par Amazon de réaliser le prochain James Bond. C’est aussi le choix le moins risqué, le style de Villeneuve étant sans doute celui qui peut s’accorder le plus facilement et le plus sagement à une saga d’action à l’héritage aussi imposant, et son nom étant déjà presque aussi connu que celui des stars de ses films.

Mais même si Villeneuve a déjà prouvé, avec Blade Runner 2049 et Dune, que le fait de s’attaquer à des marques énormes ne lui faisait pas peur, le réalisateur est bien conscient que s’attaquer à James Bond entraîne de grosses responsabilités, comme il en a témoigné dans un communiqué :

“Certains de mes tout premiers souvenirs de cinéma impliquent 007. J’ai grandi en regardant les James Bond avec mon père, en commençant par Dr. No avec Sean Connery. Je suis un fan hardcore de Bond. À mes yeux, il est sacré. J’ai bien l’intention de faire honneur à la tradition et d’ouvrir la voie à beaucoup de futures nouvelles missions. C’est une responsabilité énorme, mais c’est aussi très excitant, et un très grand honneur. Amy, David et moi sommes aux anges à l’idée de le ramener à l’écran. Merci aux Amazon MGM Studios pour leur confiance.”

En voilà, du communiqué qui communique, et qui coche toutes les cases du discours de bon élève. Conscient de la situation délicate du prochain film, qui marquera la transition entre le chapeautage de la dynastie Broccoli et celui de l’empire Bezos (dont Barbara Broccoli a, entre autres, divorcé parce que les exécutifs d’Amazon ont commencé à parler d’univers étendu “à la Marvel” pour 007), Villeneuve fait son possible pour rassurer tout le monde.

Multipliant les courbettes à la saga culte et à son passé, il semble attaché au respect de tout ce qui a historiquement façonné le culte James Bond. Néanmoins, il veut aussi redonner espoir en Amazon et les opportunités permises par le studio, en rêvant déjà à de nombreux futurs opus. “Entre tradition et modernité”, quoi.

Comme rapporté par Variety, entre autres, Amy Pascal et David Heyman ont renchéri avec une démonstration exemplaire de caresses dans le sens du poil :

“Denis Villeneuve est amoureux des films James Bond depuis qu’il est petit garçon. Il a toujours rêvé de faire un tel film, et c’est maintenant notre rêve aussi. Nous mesurons notre chance d’être accompagné par ce cinéaste extraordinaire.”

Et attendez, ce n’est pas fini, puisque Mike Hopkins, chez de Prime Video et d’Amazon MGM Studios, en a rajouté une couche :

“Nous sommes honorés que Denis ait accepté de réaliser le prochain chapitre des aventures de James Bond. Il est un véritable maître de la caméra, dont la filmographie parle pour lui. De Blade Runner à Premier Contact en passant par les Dune, il a su créer des mondes fascinants, des images pleines d’énergie, des personnages complexes et, surtout, le type de narration immersive que le grand public vient chercher dans les salles de cinéma. James Bond est désormais dans les mains de l’un des plus grands cinéastes d’aujourd’hui, et on a particulièrement hâte de s’atteler à la prochaine aventure de 007.”

Bref, tout le monde a l’air content (sauf les personnes qui espéraient que James Bond serait enfin tiré vers quelque chose d’original et de nouveau) et tout le monde se lèche les bottes dans la plus pure tradition hollywoodienne. Un espoir pour les puristes de Bond et de la salle de cinéma : l’implication de Villeneuve empêchera sûrement, dans un premier temps, de laisser dériver 007 vers des projets de série ou de films exclusivement destinés à Prime Video.

On adresse une prière aux nuits de Denis Villeneuve qui vont se faire très courte, puisque le réalisateur est déjà, actuellement, en train de travailler à la préparation de Dune 3. James Bond 26 ne verra donc sans doute pas le jour avant quelque temps, ce qui laissera tout le temps de choisir consciencieusement le futur interprète de 007. En attendant, on applaudit tout de même Edgar Wright, Paul King, Edward Berger et Jonathan Nolan qui vont pouvoir reprendre une activité normale.


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Ce livre maudit de Stephen King arrive en film grâce au réalisateur d’Edge of Tomorrow

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Doug Liman (Edge of Tomorrow, Road House) va s’attaquer à un roman de Stephen King, et pas des moindres. Parviendra-t-il à enfin cracker le code ?

Qui n’a pas encore fait son adaptation de Stephen King ? À Hollywood, la liste de réalisateurs n’ayant pas eu ce privilège s’amenuise. Bien sûr, certains se sont quasiment spécialisés dans l’exercice, comme Mike Flanagan, dont les trois derniers long-métrages (Jessie, Doctor Sleep et l’excellent The Life of Chuck) sont tirés de la bibliographie de l’auteur. Le metteur en scène prépare même une série Carrie qui sera diffusée en 2026 sur Prime Video.

Au tour de Doug Liman d’ajouter le tampon sur son CV. Le vieux briscard hollywoodien a déjà exploré bien des facettes de l’industrie, du film noir (Go) au remake (Road House), en passant par les grosses franchises (La Mémoire dans la peau), la comédie d’action (Mr. et Mrs. Smith) et le véhicule Tom Cruisien (Edge of Tomorrow, Barry Seal : American Traffic). Il a connu le succès (Road House, toujours) et l’échec (Jumper, Chaos Walking). Il ne lui manquait donc plus qu’une adaptation de King. Et ça arrive. Normalement.

Selon The Hollywood Reporter, Liman s’allie avec Paramount Pictures pour une adaptation du Fléau (The Stand en version originale), l’un des pavés les plus massifs du King. Le réalisateur sera également producteur, aux côtés de Tyler Thompson de Cross Creek Pictures, avec lequel il a déjà collaboré sur Barry Seal. Le duo cherche désormais des scénaristes, auxquels on souhaite bon courage, étant donné l’ampleur du roman, publié en 1978 et révisé en 1990.

Celui-ci se déroule dans des États-Unis post-apocalyptiques, ravagés par une grippe ultra-agressive au très fort taux de contamination. On suit plusieurs survivants immunisés qui vont s’affronter dans une violente confrontation. Le nombre de personnages et la taille du récit posent de sérieux problèmes pour une adaptation cinématographique, tant et si bien que Hollywood bute dessus depuis des années et des années.

À l’origine, c’est George A. Romero en personne qui devait s’en occuper, avant que les difficultés rencontrées n’aboutissent à la série de 1994. Dans les années 2010, d’autres tentatives ont eu lieu, avec notamment une saga envisagée par David Yates (les Harry Potter). Plusieurs réalisateurs se sont ainsi succédé sans parvenir à concrétiser la chose, comme Ben Affleck, Scott Cooper et Josh Boone. Finalement, la dernière adaptation est une autre mini-série, diffusée en 2020. Le timing était parfait.

Ce n’est qu’un des projets de Doug Liman, qui travaille actuellement sur une autre arlésienne : Deeper, un thriller surnaturel sous-marin avec potentiellement Tom Cruise et Ana de Armas. Cela fait également quelques années qu’on l’annonce à la tête d’un film tourné sur l’ISS, avec, on vous le donne en mille, Tom Cruise.


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EL a moyennement apprécié M3GAN 2.0 (2,5 étoiles) :

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Sorti en 2022, le premier M3GAN s’était avéré être un plutôt joli pari pour Blumhouse. Le film de Gerard Johnstone (qui signe aussi le second volet) s’éloignait un peu de la veine principale de la maison de Jason Blum, à savoir l’horreur, pour aller vers la farce de science-fiction dont la dimension thrilleresque était étroitement liée au second degré et à la comédie. Petit budget (12 millions) et succès proportionnellement très honorable (plus de 180 millions) obligent, il n’y a rien d’étonnant à ce que la poupée-Terminator fasse son retour aujourd’hui, toujours aux côtés d’Allison Williams et Violet McGraw. Voici M3GAN 2.0, plus de fun, plus d’action, plus de tout, y compris plus de… discours douteux et d’hypocrisie. En salles dès le 25 juin.

MEGA(FU)N


Si le premier M3GAN avait pu séduire (ou rebuter) par son second degré, sa suite fait le pari d’y aller beaucoup plus franchement dans le divertissement décontracté, sans plus s’encombrer d’une seule once de codes horrifiques. Si on y perd parfois en sarcasme et en ton décalé nanardesque, aspects qui rendaient le premier film si délectable par moments, on y gagne pas mal en folie.

Puisque toutes les digues de la dérision ont sauté, il fallait bien ça pour que cette suite ait un sens et apporte quelque chose de plus que M3GAN premier du nom, qui se suffisait largement à lui-même. Qu’à cela ne tienne : le paquet a été mis sur les scènes d’action (pas si mal filmées, en plus), les dilemmes impossibles, les visuels hauts en couleur et les punchlines fun.

Cette suite, c’est un peu comme si votre oncle gênant avec un coup dans le nez montait tout à coup sur scène pour improviser un numéro de claquettes devant toute votre classe à la kermesse de l’école… mais qu’il faisait finalement passer un bon moment à tout le monde (au lieu de vous donner envie de vous jeter du toit du préau). Inattendu, mais jouissif. Il faut dire qu’au milieu du joyeux bordel du film, il y a un certain soin apporté au plus important : les personnages.

Pas que Gemma, la roboticienne surdouée qui a hérité de la garde de sa nièce, et Cady, la nièce en question, soient des protagonistes extrêmement fouillées ou originales. Mais le squelette du film, tout comme pour le précédent, reste avant tout construit autour de leur relation, et les enjeux de l’histoire sont fondés sur l’évolution qu’elles ont connue depuis le premier film. Ce n’est pas brillant, mais c’est fait proprement (loin d’être toujours le cas chez Blumhouse). Et c’est, surtout, toujours bien joué par Allison Williams et Violet McGraw qui parviennent, Dieu sait comment, à rester crédibles en récitant leurs répliques.

TERMIMINATOR

En revanche, le film pompe tellement Terminator 2 qu’on ne saurait dire s’il peut être considéré comme parodie officielle, ou si James Cameron devrait porter plainte pour plagiat. Eh oui, le méchant robot du 1er film devient un allié pour sauver l’adolescente sur qui il veille de la menace d’un robot encore plus puissant… M3GAN ne lâche peut-être pas des “hasta la vista baby” tous les quarts d’heure, mais ne s’aventure jamais bien loin de l’histoire préexistante qui voyait s’opposer le T-800 et le T-1000.

Il y a même, dans l’horizon flou d’un scénario qui ne s’embête pas franchement avec la précision, la menace d’une guerre totale entre les humains et les robots. Ajoutons à ça l’évidente figure maternelle de substitution que devient M3GAN pour Cady, la complicité naissante qui semble vouloir dépasser les limites de l’humain et de la machine, les questionnements sur les potentiels sentiments d’un robot, les traits d’humour qui différencient M3GAN de la mutique et surpuissante AM3LIA…

En fait, les apports véritablement authentiques du scénario de Gerard Johnstone se limitent à tout ce qui va vulgariser et amoindrir le film vis-à-vis de son modèle. Évidemment, aucune scène du film ne saurait tutoyer les images les plus cultes de Terminator 2, notamment dans celles qui mettent en scène le T-1000 et sa faculté à se liquéfier.

Alors ok, on est là pour rigoler, mais ça reste un peu dommage, car Johnstone n’aurait sûrement pas eu besoin de se creuser beaucoup la cervelle pour trouver quelques gimmicks visuels marquants à son AM3LIA. En l’état, et sous les traits d’Ivanna Sakhno, l’androïde tueur se contente d’être un top model inexpressif qui se déplace au milieu des corps de ses victimes comme sur le catwalk. Un modèle de robot terriblement cliché que ne renierait pas Terminator 3, cette fois.

Quitte à ce que le film se vautre dans les références, on apprécie tout de même le clin d’œil appuyé au Metropolis de Fritz Lang à travers le costume métallique de la fameuse AM3LIA, qui est d’ailleurs filmée assise sur son trône comme le robot du chef-d’œuvre muet.

LES MAGOUILLES DE JASON BLUM

Le problème, avec cet héritage ultra-présent de Terminator 2, c’est que, tant que M3GAN 2.0 en reprend la trame principale, tout n’est que second degré. En revanche, dès que le film fait le choix (attendu) d’épargner à son robot le sacrifice bien connu de la fin du film de James Cameron, tout devient lourd de sens.

Il est évident qu’à l’heure actuelle, un film comme M3GAN 2.0 commente forcément, et en direct, les évolutions de l’intelligence artificielle. Sujet particulièrement épineux pour le cinéma dont beaucoup d’artisans sont d’ores et déjà en train de se faire remplacer. Or, Jason Blum n’a jamais fait mystère de sa sympathie pour l’IA générative. D’ailleurs, on se rappelle le cas de l’affiche de House of Spoils, film Blumhouse sorti en 2024, dont l’arrière-plan avait été salement conçu via Midjourney pour un résultat plutôt affreux.

Sur la question, M3GAN 2.0 se mue petit à petit en véritable objet de propagande qui, dans chaque ligne de dialogues, veut légitimer l’utilisation de l’IA générative telle que Blum veut la pratiquer. À tel point que l’un des grands méchants du film est… un terroriste anti-IA qui, par une logique complètement tordue, voudrait montrer que l’IA c’est pas bien en tuant tout un tas de gens.

Autant dire que le parallèle hyper lourdingue entre l’IA du film et l’IA de notre quotidien est complètement fallacieux, et Jason Blum le sait. Le film incarne cette fameuse IA dans une figure de robot meurtrier dont la menace est physique et frontale, s’évitant ainsi d’interroger la question du désastre écologique, économique et humain qui va de pair avec l’utilisation d’IA génératives comme ChatGPT.

Sacrée hypocrisie, quand on constate au générique du film que la reprise par M3GAN de la très belle chanson de Kate Bush, This Woman’s Work, n’est créditée à aucun interprète. On peut donc en conclure assez facilement que la voix entendue dans le film est générée par IA, ce qui, au-delà du problème moral que ça pose, n’a aucun sens, puisque le reste des dialogues du robot sont assurés par Jenna Davis (son corps, en revanche, est celui d’Amie Donald), bien capable de jouer la machine, et ce même avec une voix humaine.

Devant ce constat, on serait en droit de se demander quelle part l’IA a-t-elle réellement prise dans la fabrication de ce film (est-elle, par exemple, responsable du visage bien souvent trop bâclé de M3GAN ?), et à quel point son discours est donc complètement vicié. Pomper Terminator, apparemment c’est cool mais seulement si on peut cracher sur tout ce que le film a pu dire pour mieux mener sa petite opération de com’ personnelle. On ne va pas se mentir, ça gâche un peu le plaisir.

M3GAN 2.0 abandonne définitivement toute velléité horrifique pour se concentrer sur l’action et la comédie. En surface, on s’amuse beaucoup devant ce grand n’importe quoi de divertissement décomplexé, mais l’hypocrisie totale du film vis-à-vis de son sujet central laisse un goût trop amer en bouche pour pouvoir pleinement l’apprécier.


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EL a modérément apprécié F1 (3 étoiles) :

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Après Top Gun : Maverick, le réalisateur Joseph Kosinski voulait se lancer un nouveau challenge défiant les lois de la vitesse. L’Américain rêvait depuis longtemps de filmer des courses de voitures – lui qui avait été envisagé un temps pour mettre en scène le film Le Mans 66 – et grâce à un partenariat massif entre Warner, Apple et la fédération de Formule 1, il a pu l’exaucer avec F1. Délaissant Tom Cruise pour Brad Pitt (accompagné par Damson Idris, Javier Bardem ou Kerry Condon), il nous embarque ainsi dans un spectacle immersif au cœur des circuits et des monoplaces. En salles dès ce 25 juin.

DRIVE TO REVIVE


« Avec Lewis [Hamilton], on s’asseyait dans une caravane et on passait en revue le scénario du début à la fin, et il me disait « C’est n’importe quoi » en parlant de certaines séquences qui ne se produiraient pas dans la vraie vie », a raconté Damson Idris, interprète du rookie Joshua Pearce, lors d’une interview avec Extra TV. Et pour les fans de F1, autant évoquer tout de suite les sujets qui vont fâcher car, oui, certains choix scénaristiques risquent de faire grincer les dents des puristes.

Inutile de tout citer ici, mais entre les contre-indications médicales balayées d’un revers de main, les évolutions techniques d’une efficacité hors pair (et grâce à une seule personne), le premier essai privé bien trop solide de Sonny Hayes pour sembler crédible ou encore les stratégies de course à la sauce Flavio Briatore version démoniaque, F1 joue énormément avec les codes du sport. Au point où, en particulier durant sa première heure, le film s’amuse à les tordre, voire s’en affranchir, pour le bon déroulé du scénario.

À ce niveau-là, le film de Joseph Kosinski devrait donc diviser les experts de la Formule 1, dont l’auteur de ces lignes ayant levé les yeux au ciel plus d’une fois lors de la séance. Cependant, ce serait dommage de réduire F1 à sa vraisemblance chancelante et ses incohérences opportunistes. D’abord parce qu’il y a une pédagogie indéniable pour tenter d’expliquer certaines subtilités (pneus, sponsors, budget, simulateur…) mais aussi parce que les intentions du film sont ailleurs.

Lewis Hamilton, producteur du film, a raconté une petite anecdote sur le film lors d’une conférence de presse au Grand Prix du Canada 2025. Avant la projection du film aux pilotes, Jerry Bruckheimer, également producteur, lui aurait rappelé qu’ils avaient « essayé de le rendre aussi authentique que possible », mais qu’il devait se souvenir que F1 reste « un film hollywoodien« .

La réalité est là et il ne faut jamais la perdre de vue. L’objectif n’a jamais été de faire un film parfaitement réaliste sur la Formule 1, mais « la meilleure combinaison possible des deux » univers : Hollywood et la F1. Pour Lewis Hamilton, le pari est pleinement réussi (étonnant vu qu’il est producteur), mais est-ce vraiment le cas ?

COPY CAR

Si l’on s’attarde uniquement sur le scénario, difficile de lui donner raison. Au contraire, c’est incontestablement son plus gros point faible puisque F1 n’a rien d’original à raconter et repose sur une narration hyper basique. Avec Jerry Bruckheimer dans l’ombre du réalisateur Joseph Kosinski et du scénariste Ehren Kruger, on s’attendait à ce que la patte de ses productions cultes se retrouve dans F1, mais pas forcément à ce point. Difficile de ne pas avoir la sensation de découvrir un mélange de Jours de tonnerre et Top Gun lors du visionnage.

F1 suit en effet Sonny Hayes (Brad Pitt). Ancien prodige de la F1 des années 90, il a vu sa carrière s’arrêter net après un terrible accident lors d’un grand prix. Trente ans plus tard, malgré tout, il est devenu une star de la course automobile (NASCAR, endurance, rallye, Paris-Dakar…), mais loin de la Formule 1. Son ancien co-équipier, Ruben Cervantes (Javier Bardem), lui demande alors d’intégrer son équipe de F1, APXGP, pour sauver sa place dans le paddock et encadrer (voire recadrer) le deuxième pilote, un rookie légèrement trop fougueux et arrogant.

Entre le vieux briscard de retour au volant, l’étoile montante prometteuse qui se croit tout permis, l’écurie d’outsider qui va tenter de bousculer le championnat, les trahisons/manipulations/mésententes qui vont mettre à mal leurs objectifs internes, les leçons de vie (« il faut savoir perdre pour gagner »), un accident en quasi-miroir du passé, les élans collectifs après un bon vieux discours de vainqueur qui redonne espoir… F1 contient peu ou prou tous les clichés des productions du même type (sans oublier l’intro sur Whole Wotta Love de Led Zeppelin ou l’inévitable training montage).

Même le seul véritable personnage féminin (excellente Kerry Condon), décrit dans un premier temps comme la première directrice technique de Formule 1 (histoire de la jouer progressiste), est reléguée au banal love interest de Brad Pitt dans une romance profondément inutile et vieillotte. Autant dire que, à quelques exceptions, F1 avance tout droit et reste terriblement prévisible durant ses 2h35, à cause de son scénario suranné, parfois à la limite du ridicule (l’arrivée de Sonny Hayes, une partie de poker…) et étrangement mollasson.

FORMULE MAGIQUE

C’est d’autant plus paradoxal que ce scénario old school et globalement bidon se percute à une mise en scène ultra-immersive (tout le film est en IMAX) conférant un réalisme inouï aux courses automobiles. Joseph Kosinski et son chef opérateur Claudio Miranda nous plongent ainsi au cœur des circuits et des monoplaces, bien aidés par Apple, ayant à la fois financé une partie du film et travaillé à la création de technologies révolutionnaires conçues pour l’occasion (ou amélioré des dispositifs de Top Gun : Maverick).

Avec des caméras miniatures embarquées et la possibilité de faire des plans panoramiques ou inclinés sur plus de 12 angles différents sur les Formule 1 en temps réel, F1 réussit l’exploit de capturer l’intensité du pilotage et la sensation de vitesse. Même s’il est souvent contre-productif de faire des affirmations aussi catégoriques, elle ne sera pas volée ici : jamais le sport auto n’a été aussi bien filmé au cinéma. Il faut dire que F1 est l’aboutissement d’un partenariat inédit entre Apple (et toutes ses composantes), Warner et la fédération de Formule 1.

En ouvrant les portes des circuits (Silverstone, Las Vegas, Abu Dhabi, Monza…) lors des week-ends de course du vrai championnat, la fédération a permis à la fiction de se mêler à la réalité dans F1. Au visionnage, la frontière entre les deux mondes devient floue puisque APXGP vit au milieu du paddock (avec réactions des autres écuries), a son garage dans l’allée des stands et que Brad Pitt affronte Max Verstappen, Charles Leclerc ou encore Oscar Piastri sur la piste.

D’un point de vue purement technique, il a suffi de combiner prises réelles et effets visuels pour mêler les F1 d’APXGP aux autres monoplaces. La manœuvre n’avait rien de simple – le nombre de plans truqués est plus nombreux que dans Tron à en croire Kosinski lui-même – mais le travail a payé. À la fois visuellement et sonorement, le rendu artistique est proprement incroyable. L’immersion est donc totale devant F1, surtout lors des séquences de courses (dont quelques plans subjectifs assez prodigieux) portées par la musique d’Hans Zimmer (plutôt inspirée).

Alors bien sûr, on ne va pas mentir en disant que F1 ressemble parfois à une gigantesque publicité pour la Formule 1 en forme d’immense clip musical où le gratin du R’n’B, de la pop, de la techno et du rap se succède (Doja Cat, Don Toliver, Tate McRae, Madison Beer, Ed Sheeran…). Le film contient donc une myriade de placements sur fond de musiques originales avant un générique de remerciements envers les marques partenaires plus long que n’importe quelle production récente.

Reste que Joseph Kosinski a su tirer le meilleur de ce partenariat pour dépeindre l’univers de la F1 avec une authenticité visuelle exceptionnelle, qui vient souvent faire oublier ses énormes lacunes scénaristiques.

F1 est un grand spectacle sensoriel intense, tristement terni par un scénario ultra-balisé.


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Kit
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Kit a écrit : sam. 28 juin 2025 09:36
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Et un tout autre décor mais une photo dont je suis particulièrement fier durant une rando :

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Kit
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merci pour le partage :jap:
mais pour moi il fait déjà assez chaud sans aller aussi loin dans le sud :D
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Kit a écrit : sam. 28 juin 2025 10:22 merci pour le partage :jap:
mais pour moi il fait déjà assez chaud sans aller aussi loin dans le sud :D
On a pas trop à se plaindre non plus en Belgique, la semaine pro ça va même monter jusque 37° :fireball:
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J'ai revu Wicked :artifices: :love4: :love3:
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Autant j'ai vibré devant Gran Turismo, autant F1 ne m'a rien fait ressentir ou presque. À la limite les 20-30 premières minutes sont plutôt emballantes mais ensuite le film évolue tel un encéphalogramme plat sans aucune intensité, il n'y a même pas une scène qui sort du lot à mes yeux. Bien évidemment le tout est prévisible (et redondant) mais surtout rien ne m'a semblé véritablement authentique ou crédible. Et bordel que c'est long.
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Pale a écrit : dim. 29 juin 2025 00:54 Image

Autant j'ai vibré devant Gran Turismo, autant F1 ne m'a rien fait ressentir ou presque. À la limite les 20-30 premières minutes sont plutôt emballantes mais ensuite le film évolue tel un encéphalogramme plat sans aucune intensité, il n'y a même pas une scène qui sort du lot à mes yeux. Bien évidemment le tout est prévisible (et redondant) mais surtout rien ne m'a semblé véritablement authentique ou crédible. Et bordel que c'est long.
alors c'est bien réprésentatif de la F1 avec les télespectateurs qui finissent par s'endormir :sleep: :mrgreen2:
pitt-oyable !
Modifié en dernier par Kit le lun. 30 juin 2025 03:29, modifié 1 fois.
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Kit a écrit : dim. 29 juin 2025 08:06
Pale a écrit : dim. 29 juin 2025 00:54 Image

Autant j'ai vibré devant Gran Turismo, autant F1 ne m'a rien fait ressentir ou presque. À la limite les 20-30 premières minutes sont plutôt emballantes mais ensuite le film évolue tel un encéphalogramme plat sans aucune intensité, il n'y a même pas une scène qui sort du lot à mes yeux. Bien évidemment le tout est prévisible (et redondant) mais surtout rien ne m'a semblé véritablement authentique ou crédible. Et bordel que c'est long.
alors c'est bien résentatif de la F1 avec les télespectateurs qui finissent par s'endormir :sleep: :mrgreen2:
pitt-oyable !
C'est ce que je me suis dit à plusieurs reprises :D
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Je ne sais pas si l'affiche de The Odyssey est 100% officielle car je ne vois aucune page de ciné officielle sur Insta ou X la partager.
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yhi
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Pale a écrit : dim. 29 juin 2025 09:18 Je ne sais pas si l'affiche de The Odyssey est 100% officielle car je ne vois aucune page de ciné officielle sur Insta ou X la partager.
C'est le même qui a fait l'affiche de The brutalist je pense :lol:
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J'ai pris un véritable panard devant cette suite qui effectue donc un virage à 180° (un peu comme Happy Birthdead 2 par rapport au premier), après il n'y a pas de tromperie sur la marchandise car c'est comme ça qu'il a été vendu. On est vraiment dans une comédie de science-fiction, d'espionnage et d'action avec une Megan en mode Hit Girl. C'est totalement dénué de violence mais encore une fois j'ai pris mon pied pour le côté WTF et drôle qui émane de tout ça. J'ai bien aimé les répliques et l'interaction entre les persos, le personnage de Cole (qui ressemble fortement à Musk) est particulièrement hilarant. C'est ultra dynamique et vraiment bien emballé. J'avais moyennement apprécié le premier, j'ai adoré ce M3GAN 2.0 et du coup encore plus content de mon avatar actuel :D
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Je découvre cette comédie romantique qui fut un immense succès surprise à sa sortie. J'ai modérément apprécié. C'est un film qui joue la carte du choc des cultures, ça parle aussi de traditions et liens familiaux, etc... et hormis la première partie qui est assez drôle, la suite et tout ce qui concerne la préparation du mariage est un peu lourde. Il y a malgré tout quelques touches de sensibilité ici et là plutôt touchantes.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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:hot:

Très bon trailer qui a le mérite de se concentrer sur la 1e partie de l'intrigue et de ne pas divulgacher le coeur émotionnel du récit !
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yhi a écrit : dim. 29 juin 2025 10:25
Pale a écrit : dim. 29 juin 2025 09:18 Je ne sais pas si l'affiche de The Odyssey est 100% officielle car je ne vois aucune page de ciné officielle sur Insta ou X la partager.
C'est le même qui a fait l'affiche de The brutalist je pense :lol:
Ou Joker :

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:D

Je doute encore de l'authenticité de l'affiche de The Odyssey.
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Heads of State : les premiers avis sur le blockbuster d’Amazon Prime Video sont là

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Avec John Cena et Idris Elba en tête d’affiche, Heads of State était annoncé comme le gros coup estival d’Amazon Prime Video. Les premiers retours viennent de tomber, et ce n’est pas reluisant.

Entre la comédie d’action débridée à la Bad Boys et le film d’action façon Chute de la Maison-Blanche, Heads of State n’a jamais caché ses ambitions d’être le gros blockbuster estival d’Amazon Prime. Produit par Amazon MGM Studios, réalisé par Ilya Naishuller (Hardcore Henry, Nobody), le film a été conçu comme un pur objet de divertissement, porté par un tandem aussi musclé que bankable, à savoir John Cena et Idris Elba.

Attendu de pied ferme depuis sa bande-annonce explosive, Heads of State met en scène la rivalité toxique qu’entretiennent le Premier ministre britannique (Idris Elba) et le président des États-Unis (John Cena). Suite à une attaque terroriste, ils sont obligés de faire équipe pour sauver le monde. Heureusement, une super-espionne du MI6 (Priyanka Chopra Jonas) est là pour aider les deux bourrins en costard à trouver un terrain d’entente. Les premiers retours critiques sur le film sont arrivés et ne sont pas particulièrement rassurants. Revue de presse.

« On se retrouve avec une comédie d’action qui semble tout droit sortie des années 90, dans le bon sens du terme. Ne vous méprenez pas : Heads of State ne figurera sur aucune liste des meilleurs films de l’année. Mais si vous cherchez un gros film d’action un peu idiot, avec deux types baraqués et de quoi ouvrir quelques bières devant, vous êtes clairement au bon endroit.«

Nate Richards – Collider

« Réalisé par Ilya Naishuller (Nobody), le film coche toutes les cases de la comédie d’action classique, porté avant tout par son duo de stars, et un peu aussi par le décalage de leurs personnages. Voir John Cena en président des États-Unis et Idris Elba en Premier ministre britannique a de quoi intriguer… sauf qu’une fois passées les premières minutes, le film s’enfonce dans une suite de scènes d’action explosives peu surprenantes. À la fin, on a l’étrange impression d’avoir déjà vu tout ça. »

Caryn James – The Hollywood Reporter

« Tiraillé entre l’action et la comédie, l’ironie et l’émotion, le patriotisme beauf et une vraie volonté d’introspection, Heads of State s’impose comme une virée étonnamment divertissante.«

Siddhant Adlakha – IndieWire

« Peut-être qu’avec un rythme moins effréné, on aurait eu le temps de se pencher sur l’intrigue mollassonne, les facilités scénaristiques ou les dialogues parfois plats et agaçants – mais les réalisateurs et les acteurs font tout pour nous en empêcher. […] Sans l’engagement et le charme du duo, ni les seconds rôles solides de Paddy Considine et Carla Gugino en vice-présidente autoritaire, Heads of State n’aurait probablement pas grand-chose à raconter.«

Mae Abdulbaki – Screen Rant

« La mise en scène énergique de Naishuller ne suffit pas à compenser un scénario aussi banal que prévisible. Heads of State déroule une énième recette de buddy comedy en mode automatique, qui parvient tout de même à offrir quelques instants de fun – surtout dans son dernier acte. »

Giovanni Lago – Next Best Picture

« La plupart du temps, Heads of State donne l’impression d’avancer sans capitaine à bord, comme si le réalisateur s’était perdu quelque part dans les méandres du système de livraison d’Amazon. »

Barry Hertz – Globe and Mail

« John Cena et Idris Elba se sont rencontrés sur le tournage de The Suicide Squad et ont tellement accroché qu’ils ont voulu rejouer ensemble, à condition de trouver le bon projet pour mettre en valeur leur complicité. Malheureusement pour eux, ce projet est Heads of State. »

Pete Hammond – Deadline Hollywood Daily

« Heads of State est exactement ce à quoi on s’attend après avoir vu sa bande-annonce : un divertissement convenu, porté tant bien que mal par les joutes verbales incessantes (et parfois amusantes) d’Idris Elba et John Cena. »

Archi Sengupta – LeisureByte.com

Porté par deux têtes d’affiche solides mais prisonnier d’un cahier des charges trop rigide, le film d’Ilya Naishuller semble incarner un cinéma qui court après le fun sans jamais vraiment l’atteindre. Heads of State s’ajoute ainsi à une liste de titres interchangeables, plus calibrés pour nourrir les catalogues de streaming plus que pour la postérité.

Le film cocherait toutes les cases du divertissement estival, sans jamais prendre le moindre risque narratif ou stylistique. Pour autant, certains critiques reconnaissent au film un certain potentiel de plaisir coupable, à condition de ne pas en attendre plus qu’un déluge d’explosions et de vannes frelatées. Heads of State sortira sur Amazon Prime Video en France le 2 juillet 2025.


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NaughtyDog a écrit : mar. 1 juil. 2025 15:00

Mouais, ok c'est qu'un trailer mais j'ai l'impression que je ne prendrais pas autant mon pied que devant la version avec Schwarzy :D
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