Le Cercle des profileurs disparus
La Guerre des Rose : les premiers avis sur le remake du film culte sont arrivés

À quelques jours de sa sortie, le remake de la Guerre des Rose vient de recevoir ses premières critiques. Et celles-ci s’avèrent très contrastées : entre louanges pour son duo d’acteurs et grosses réserves sur le ton et la mise en scène. Revue de presse.
Trente-cinq ans après La Guerre des Rose, film culte inspiré du livre éponyme de Warren Adler, réalisé par Danny DeVito avec Michael Douglas dans le rôle d’Oliver Rose et Kathleen Turner dans celui de Barbara Rose, qui disséquait avec férocité la famille américaine traditionnelle, l’envie de remettre le couvert a frappé Hollywood de nouveau. Le film original, satire acerbe portée par des performances d’acteurs particulièrement cruelles et des dialogues taillés au cordeau, reste l’un des magnum opus de la comédie noire américaine.
Voilà donc que débarque La Guerre des Rose version 2025 (simplement The Roses en VO), signé Jay Roach (Austin Powers, Mon beau-père et moi), avec Benedict Cumberbatch dans le rôle de Theo Rose et Olivia Colman dans celui d’Ivy Rose. Le pitch conserve son humour noir : un couple parfait en apparence qui se disloque parce que la vie professionnelle de Theo s’écroule et que celle d’Ivy s’envole. Les premières critiques sont tombées. Revue de presse.
« La Guerre des Rose est le genre de film qu’il faut voir en groupe, même s’il ne semble pas nécessiter une expérience du grand écran. Allez le voir avec vos parents. Allez le voir avec votre moitié. Allez-y, tout simplement. »
Slashfilm
« Avec des acteurs aussi incroyables que Colman et Cumberbatch au cœur de l’intrigue, il est facile de passer un excellent moment. Vous aurez autant envie qu’ils se séparent que vous aurez envie qu’ils se réconcilient, et c’est ce qui est le plus impressionnant. »
ScreenRant
« Le couple évolue dans une hystérie contenue, proche de la farce sans jamais perdre en crédibilité, tout en gérant ce flux d’émotions comme une digue qui cède et menace de les engloutir tous les deux. Dans La Guerre des Rose, ils s’aiment comme ils se haïssent : avec une décadence totale et sans la moindre retenue.«
The Independent
« C’est l’alchimie combative entre les acteurs principaux qui permet au remake surchargé de Jay Roach de rester pétillant, même lorsqu’il menace de passer de sauvage à acide. »
The Hollywood Reporter
« Il est difficile d’imaginer une grande comédie de studio aller aussi loin dans la noirceur que La Guerre des Rose à la fin des années 1980. [Ce remake] est emballé dans un joli ruban et refuse vraiment de se salir les mains, ce qui l’empêche au final de devenir quelque chose de véritablement remarquable. En l’état, La Guerre des Rose a du charme, mais il aurait gagné à avoir quelques épines de plus. »
Collider
« Plutôt que de conclure sur un désastre divertissant, le final sabote de façon nihiliste tout ce que le film avait fait de bien et de réfléchi jusque-là, en traitant le couple plus cruellement qu’ils n’auraient jamais pu le faire l’un envers l’autre. »
USA Today
« La Guerre des Rose, tant le livre que le film avec Danny DeVito, est une comédie d’horreur tristement célèbre pour sa brutalité, tandis que son remake est tout à fait gentillet en comparaison. »
Slant Magazine
« L’adaptation du réalisateur Jay Roach brasse trop large et s’avère trop irrégulière dans son ton. Ce faisant, il sape le travail remarquable de Benedict Cumberbatch et Olivia Colman dans les rôles d’un couple marié qui parvient encore parfois à dépasser son animosité pour se souvenir de l’amour qui semblait autrefois indestructible. »
Screen Daily
« À quelques rares exceptions près, c’est moins divertissant qu’une année de thérapie de couple. »
The Daily Beast
Si le remake de La Guerre des Rose a un casting prestigieux, il semble peiner à retrouver la brutalité visuelle et narrative du film de 1989. Le charme britannique ravageur de Colman et Cumberbatch se heurterait à une esthétique aseptisée et un ton parfois trop lisse pour un sujet pourtant très corrosif. De ce fait, la satire d’origine paraît avoir été diluée. D’après la presse, certains gags fonctionnent, quand d’autres tombent méchamment à plat, le film hésitant entre satire grinçante et comédie domestique mièvre.
Le remake de La Guerre des Rose sortira en France le 27 août 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... LtOPIMzNRQ
Celui-là j'ai ZÉRO envie de le voir.

À quelques jours de sa sortie, le remake de la Guerre des Rose vient de recevoir ses premières critiques. Et celles-ci s’avèrent très contrastées : entre louanges pour son duo d’acteurs et grosses réserves sur le ton et la mise en scène. Revue de presse.
Trente-cinq ans après La Guerre des Rose, film culte inspiré du livre éponyme de Warren Adler, réalisé par Danny DeVito avec Michael Douglas dans le rôle d’Oliver Rose et Kathleen Turner dans celui de Barbara Rose, qui disséquait avec férocité la famille américaine traditionnelle, l’envie de remettre le couvert a frappé Hollywood de nouveau. Le film original, satire acerbe portée par des performances d’acteurs particulièrement cruelles et des dialogues taillés au cordeau, reste l’un des magnum opus de la comédie noire américaine.
Voilà donc que débarque La Guerre des Rose version 2025 (simplement The Roses en VO), signé Jay Roach (Austin Powers, Mon beau-père et moi), avec Benedict Cumberbatch dans le rôle de Theo Rose et Olivia Colman dans celui d’Ivy Rose. Le pitch conserve son humour noir : un couple parfait en apparence qui se disloque parce que la vie professionnelle de Theo s’écroule et que celle d’Ivy s’envole. Les premières critiques sont tombées. Revue de presse.
« La Guerre des Rose est le genre de film qu’il faut voir en groupe, même s’il ne semble pas nécessiter une expérience du grand écran. Allez le voir avec vos parents. Allez le voir avec votre moitié. Allez-y, tout simplement. »
Slashfilm
« Avec des acteurs aussi incroyables que Colman et Cumberbatch au cœur de l’intrigue, il est facile de passer un excellent moment. Vous aurez autant envie qu’ils se séparent que vous aurez envie qu’ils se réconcilient, et c’est ce qui est le plus impressionnant. »
ScreenRant
« Le couple évolue dans une hystérie contenue, proche de la farce sans jamais perdre en crédibilité, tout en gérant ce flux d’émotions comme une digue qui cède et menace de les engloutir tous les deux. Dans La Guerre des Rose, ils s’aiment comme ils se haïssent : avec une décadence totale et sans la moindre retenue.«
The Independent
« C’est l’alchimie combative entre les acteurs principaux qui permet au remake surchargé de Jay Roach de rester pétillant, même lorsqu’il menace de passer de sauvage à acide. »
The Hollywood Reporter
« Il est difficile d’imaginer une grande comédie de studio aller aussi loin dans la noirceur que La Guerre des Rose à la fin des années 1980. [Ce remake] est emballé dans un joli ruban et refuse vraiment de se salir les mains, ce qui l’empêche au final de devenir quelque chose de véritablement remarquable. En l’état, La Guerre des Rose a du charme, mais il aurait gagné à avoir quelques épines de plus. »
Collider
« Plutôt que de conclure sur un désastre divertissant, le final sabote de façon nihiliste tout ce que le film avait fait de bien et de réfléchi jusque-là, en traitant le couple plus cruellement qu’ils n’auraient jamais pu le faire l’un envers l’autre. »
USA Today
« La Guerre des Rose, tant le livre que le film avec Danny DeVito, est une comédie d’horreur tristement célèbre pour sa brutalité, tandis que son remake est tout à fait gentillet en comparaison. »
Slant Magazine
« L’adaptation du réalisateur Jay Roach brasse trop large et s’avère trop irrégulière dans son ton. Ce faisant, il sape le travail remarquable de Benedict Cumberbatch et Olivia Colman dans les rôles d’un couple marié qui parvient encore parfois à dépasser son animosité pour se souvenir de l’amour qui semblait autrefois indestructible. »
Screen Daily
« À quelques rares exceptions près, c’est moins divertissant qu’une année de thérapie de couple. »
The Daily Beast
Si le remake de La Guerre des Rose a un casting prestigieux, il semble peiner à retrouver la brutalité visuelle et narrative du film de 1989. Le charme britannique ravageur de Colman et Cumberbatch se heurterait à une esthétique aseptisée et un ton parfois trop lisse pour un sujet pourtant très corrosif. De ce fait, la satire d’origine paraît avoir été diluée. D’après la presse, certains gags fonctionnent, quand d’autres tombent méchamment à plat, le film hésitant entre satire grinçante et comédie domestique mièvre.
Le remake de La Guerre des Rose sortira en France le 27 août 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... LtOPIMzNRQ
Celui-là j'ai ZÉRO envie de le voir.
EL a aimé Le Roi Soleil (3,5 étoiles) :

En 2021, Vincent Maël Cardona révélait son talent avec Les Magnétiques, récit d’apprentissage au cœur des années 80 qui mêlait musique, poésie, tragédie et romance. Le réalisateur avait remporté le César du meilleur premier film 2022, ce qui lui a ouvert les portes du cinéma français. Trois ans plus tard, il revient donc avec Le Roi Soleil, présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2025. Un huis clos passionnant mené par un casting impressionnant : Pio Marmaï, Sofiane Zermani, Lucie Zhang, Panayotis Pascot ou encore Maria de Medeiros. Au cinéma dès ce 27 août 2025.
LE TICKET GAGNANT
Le Roi Soleil débute au Château de Versailles, lors d’une réception privée ultra-chic où le champagne coule à flots, et plus précisément dans la chambre même du roi éponyme en question. Un « prodige » de la finance, imbu de son pouvoir et de son argent, donne une petite leçon sur l’organisation pyramidale de notre société à son stagiaire avec dédain et suffisance. Une arrogance qui va toutefois le mener à fuir, quelques kilomètres plus loin, chez un autre Roi Soleil, un bar miteux de la ville royale.
Le lien ressemble à un simple clin d’œil entre ses deux mondes totalement opposés mais en vérité, cette connexion n’a rien d’anodine. Au contraire, ce bar-tabac va devenir le symbole d’une classe populaire (deux flics, un barman, une serveuse, un banlieusard, un ambulancier) qui n’a plus vraiment de recours face à ce système inégalitaire et dont l’espoir va renaître d’un miracle, non pas spirituel ou religieux, mais bien financier, le tout sous le signe du hasard.
Ce miracle, c’est un ticket de loto gagnant, celui de monsieur Kantz, un vieil homme qui joue chaque semaine au Roi Soleil. Ce matin-là, cette troupe d’inconnus se retrouve par le fruit du hasard devant un miracle qui n’est pas le sien… jusqu’à ce qu’une balle atteigne monsieur Kantz, qu’il tombe raide mort et qu’il ne reste plus que son ticket gagnant sur le comptoir. Pour Vincent Maël Cardona, ce point de départ va devenir le déclencheur d’un huis-clos hyper efficace.
À travers ce sacré bazar, il va jouer avec les personnages et les spectateurs. Face au cadavre de Kantz, le groupe cherche l’alibi parfait pour s’en sortir plein les poches et doit donc réécrire les événements. Au début, la situation prête à sourire, tant ce groupe de quasi-illuminés se démène pour trouver la parade ultime, celle qui les mènera vers la richesse, la belle vie et la fin des soucis. Mais c’est ici que Cardona rebat les cartes et bifurque, transformant sa comédie noire en une fable plus mordante et jouissive.
L’ODEUR DE L’ARGENT
À travers une superbe mise en scène, franchement impressionnante pour un deuxième film, le cinéaste français vient ainsi déjouer les codes du thriller et surtout déjouer nos attentes. Car au début, les fantasmes victorieux des personnages se matérialisent frontalement, ne dupant jamais les spectateurs… jusqu’à ce que Cardona vienne créer un vrai flou entre la réalité et la fiction, bousculer nos certitudes et, in fine, troubler durablement notre perception des événements.
Avec une brillante ingéniosité, Le Roi Soleil repose en effet sur des apparats qui appellent progressivement au mensonge et à l’illusion, le huis clos au décor classique d’un bar-tabac s’enfonçant dans les tréfonds de son environnement. Et alors, ce ne sont plus seulement les spectateurs qui sont plongés dans un film, mais les personnages, littéralement, dans une sorte de double lecture méta où l’histoire qu’ils écrivent est à la fois une histoire inspirée des décors qu’ils parcourent et celle du film qui se déroule sous nos yeux.
Cardona ouvre alors les portes d’un imaginaire sans limites, bien aidé par la photo de Brice Pancot et le talent de sa cheffe décoratrice Marion Burger. Elle avait déjà mué une cité en véritable vaisseau spatial dans Gagarine. Dans Le Roi Soleil, elle vient encore un peu plus percuter le réel et le fantasmagorique à travers les différents niveaux de ce PMU, dont les atours ordinaires dissimulent une cuisine évoquant le cinéma asiatique, une cave rappelant le cinéma d’horreur américain des années 70 et une arrière-salle abstraite, appelant à tous les possibles.
De quoi offrir un jeu de pistes foisonnant, plein de rebondissements, de surprises et de cinéma, qui est d’autant plus réussi que Cardona n’oublie jamais son point de départ (avec son co-scénariste Olivier Demangel). Il y insuffle ainsi une réflexion sociologique et existentielle passionnante sur la culpabilité, notre éthique face à l’argent, la richesse et le pouvoir. Un questionnement moral qui a d’ailleurs gagné en puissance avec le nouveau montage visible en salles, plus subtil que la version cannoise, notamment dans ses derniers instants cruels et jubilatoires.
Le Roi Soleil est un huis clos magnétique, inventif et jubilatoire.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... q3FsFi0pww

En 2021, Vincent Maël Cardona révélait son talent avec Les Magnétiques, récit d’apprentissage au cœur des années 80 qui mêlait musique, poésie, tragédie et romance. Le réalisateur avait remporté le César du meilleur premier film 2022, ce qui lui a ouvert les portes du cinéma français. Trois ans plus tard, il revient donc avec Le Roi Soleil, présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2025. Un huis clos passionnant mené par un casting impressionnant : Pio Marmaï, Sofiane Zermani, Lucie Zhang, Panayotis Pascot ou encore Maria de Medeiros. Au cinéma dès ce 27 août 2025.
LE TICKET GAGNANT
Le Roi Soleil débute au Château de Versailles, lors d’une réception privée ultra-chic où le champagne coule à flots, et plus précisément dans la chambre même du roi éponyme en question. Un « prodige » de la finance, imbu de son pouvoir et de son argent, donne une petite leçon sur l’organisation pyramidale de notre société à son stagiaire avec dédain et suffisance. Une arrogance qui va toutefois le mener à fuir, quelques kilomètres plus loin, chez un autre Roi Soleil, un bar miteux de la ville royale.
Le lien ressemble à un simple clin d’œil entre ses deux mondes totalement opposés mais en vérité, cette connexion n’a rien d’anodine. Au contraire, ce bar-tabac va devenir le symbole d’une classe populaire (deux flics, un barman, une serveuse, un banlieusard, un ambulancier) qui n’a plus vraiment de recours face à ce système inégalitaire et dont l’espoir va renaître d’un miracle, non pas spirituel ou religieux, mais bien financier, le tout sous le signe du hasard.
Ce miracle, c’est un ticket de loto gagnant, celui de monsieur Kantz, un vieil homme qui joue chaque semaine au Roi Soleil. Ce matin-là, cette troupe d’inconnus se retrouve par le fruit du hasard devant un miracle qui n’est pas le sien… jusqu’à ce qu’une balle atteigne monsieur Kantz, qu’il tombe raide mort et qu’il ne reste plus que son ticket gagnant sur le comptoir. Pour Vincent Maël Cardona, ce point de départ va devenir le déclencheur d’un huis-clos hyper efficace.
À travers ce sacré bazar, il va jouer avec les personnages et les spectateurs. Face au cadavre de Kantz, le groupe cherche l’alibi parfait pour s’en sortir plein les poches et doit donc réécrire les événements. Au début, la situation prête à sourire, tant ce groupe de quasi-illuminés se démène pour trouver la parade ultime, celle qui les mènera vers la richesse, la belle vie et la fin des soucis. Mais c’est ici que Cardona rebat les cartes et bifurque, transformant sa comédie noire en une fable plus mordante et jouissive.
L’ODEUR DE L’ARGENT
À travers une superbe mise en scène, franchement impressionnante pour un deuxième film, le cinéaste français vient ainsi déjouer les codes du thriller et surtout déjouer nos attentes. Car au début, les fantasmes victorieux des personnages se matérialisent frontalement, ne dupant jamais les spectateurs… jusqu’à ce que Cardona vienne créer un vrai flou entre la réalité et la fiction, bousculer nos certitudes et, in fine, troubler durablement notre perception des événements.
Avec une brillante ingéniosité, Le Roi Soleil repose en effet sur des apparats qui appellent progressivement au mensonge et à l’illusion, le huis clos au décor classique d’un bar-tabac s’enfonçant dans les tréfonds de son environnement. Et alors, ce ne sont plus seulement les spectateurs qui sont plongés dans un film, mais les personnages, littéralement, dans une sorte de double lecture méta où l’histoire qu’ils écrivent est à la fois une histoire inspirée des décors qu’ils parcourent et celle du film qui se déroule sous nos yeux.
Cardona ouvre alors les portes d’un imaginaire sans limites, bien aidé par la photo de Brice Pancot et le talent de sa cheffe décoratrice Marion Burger. Elle avait déjà mué une cité en véritable vaisseau spatial dans Gagarine. Dans Le Roi Soleil, elle vient encore un peu plus percuter le réel et le fantasmagorique à travers les différents niveaux de ce PMU, dont les atours ordinaires dissimulent une cuisine évoquant le cinéma asiatique, une cave rappelant le cinéma d’horreur américain des années 70 et une arrière-salle abstraite, appelant à tous les possibles.
De quoi offrir un jeu de pistes foisonnant, plein de rebondissements, de surprises et de cinéma, qui est d’autant plus réussi que Cardona n’oublie jamais son point de départ (avec son co-scénariste Olivier Demangel). Il y insuffle ainsi une réflexion sociologique et existentielle passionnante sur la culpabilité, notre éthique face à l’argent, la richesse et le pouvoir. Un questionnement moral qui a d’ailleurs gagné en puissance avec le nouveau montage visible en salles, plus subtil que la version cannoise, notamment dans ses derniers instants cruels et jubilatoires.
Le Roi Soleil est un huis clos magnétique, inventif et jubilatoire.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... q3FsFi0pww
et qu'est-ce que ça à voir avec les jeux de mots ?

Vosg'patt de cœur
Bon anniversaire à
Tuesday Weld 82 ans (Les lauriers sont coupés, l était une fois en Amérique, Chute libre)
G. W. Bailey 81 ans (Police Academy, séries The Closer/Major Crimes)
Marianne Sägebrecht 80 ans (Bagdad Café, La Guerre des Rose)
Peter Stormare 72 ans (Fargo, Dancer in the Dark, séries Prison Break, Blacklist)
Sarah Chalke 49 ans (série Scrubs)
Aaron Paul 46 ans (série Breaking Bad)
Amanda Fuller 41 ans (Brittany Murphy : La mort suspecte d'une star, séries C'est moi le chef !, Orange is the New Black)
Kayla Ewell 40 ans (Amour, Gloire et Beauté, Vampire Diaries)
Tuesday Weld 82 ans (Les lauriers sont coupés, l était une fois en Amérique, Chute libre)
G. W. Bailey 81 ans (Police Academy, séries The Closer/Major Crimes)
Marianne Sägebrecht 80 ans (Bagdad Café, La Guerre des Rose)
Peter Stormare 72 ans (Fargo, Dancer in the Dark, séries Prison Break, Blacklist)
Sarah Chalke 49 ans (série Scrubs)
Aaron Paul 46 ans (série Breaking Bad)
Amanda Fuller 41 ans (Brittany Murphy : La mort suspecte d'une star, séries C'est moi le chef !, Orange is the New Black)
Kayla Ewell 40 ans (Amour, Gloire et Beauté, Vampire Diaries)

Modifié en dernier par Kit le jeu. 28 août 2025 07:48, modifié 1 fois.
Vosg'patt de cœur
Je ne pense pas que le film fasse référence aux cabines de plage

C'est moins sophistiqué que les tiens comme celui-ci par exemple :
Mais c'est tout de même un jeu de mots, le mien, non ?






mes jeux de mots ne sont pas sophistiqués, ils doivent venir naturellement, sinon poubelle

Vosg'patt de cœur
Et puis La Disparue de la Cabine, avec ta référence aux cabines de Deauville, ça peut aussi faire un jeu de mots / clin d’œil avec le film "La Disparue de Deauville"


Barjow mais pas fous!
https://www.youtube.com/@teambarjow
https://www.youtube.com/@teambarjow
Miamsolo a écrit : ↑mer. 27 août 2025 17:34Et puis La Disparue de la Cabine, avec ta référence aux cabines de Deauville, ça peut aussi faire un jeu de mots / clin d’œil avec le film "La Disparue de Deauville"![]()
![]()


Verdict lors de son prochain film

EL a modérément apprécié Pris au piège – Caught Stealing (3 étoiles) :

Spécialiste du dolorisme américain, Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, The Wrestler, Black Swan, The Whale) s’essaye à la comédie avec Pris au piège (Caught Stealing), en salles ce 27 août 2025. En réalité, le réalisateur ne change pas complètement de registre : son adaptation du roman de Charlie Huston (qui se charge également du scénario) n’est pas tendre avec Austin Butler, Zoë Kravitz, Matt Smith, Regina King et toutes les vedettes à l’affiche.
NEW YORK I LOVE YOU…
Pris au piège et le roman qu’il adapte, Trop de mains dans le sac, s’intéressent avant tout à un espace-temps : l’East Village, quartier new-yorkais, de la fin des années 1990. Le scénariste Charlie Huston et le réalisateur Darren Aronofsky y ont vécu à cette période. Période particulière, puisqu’elle se situe à cheval entre le bouillonnement populaire d’avant et la gentrification d’après, mentionnée directement par une Regina King très convaincante en flic locale.
C’est dans cet environnement chaotique que survit Hank (Austin Butler), un jeune barman qui n’a jamais vraiment digéré une faute commise quand il était jeune et insouciant. Alcoolique dans le déni, il s’accroche à sa petite amie Yvonne (Zoë Kravitz). Soucieux d’exploiter le multiculturalisme propre audit espace-temps, le scénario y balance aussi en vrac des criminels de tous les horizons, qui vont se tirer dans les pattes pendant plus d’une heure et demi : un portoricain maniaque de la gâchette joué par la superstar Bad Bunny, un vieux beatnik azimuté, des sadiques russes, un couple de juifs orthodoxes psychopathes et un punk tellement british que même Matt Smith a dû forcer son accent.
La distribution est prestigieuse et elle constitue effectivement un argument de poids. Dès lors que des malfrats à la recherche d’une mystérieuse clé tabassent notre pauvre héros, tout le monde semble bien s’amuser devant la caméra. Mention spéciale à Nikita Kukushkin, savoureux en chien fou ultra-violent, et au duo formé par Liev Schreiber et Vincent D’Onofrio, de loin la machine à gag la plus efficace du long-métrage.
Bien sûr, Darren Aronofsky n’est pas le premier à balancer un quidam non consentant dans le tumulte des bas-fonds de la grande pomme. Peut-être pour anticiper une comparaison peu flatteuse, le réalisateur fait explicitement référence au chef-d’œuvre After Hours de Martin Scorsese, auquel il va jusqu’à piquer son acteur principal Griffin Dune. Mais on pense plutôt aux débuts de Guy Ritchie avec ses malfrats énervés et forts en gueule, la classe anglaise en moins.
…BUT YOU’RE BRINGING ME DOWN
Pris au piège est donc un divertissement qui tient globalement la route, d’autant qu’il évite soigneusement les pièges de la tarantinerie faussement décomplexée. Loin des délires mégalo qui ont fait sa réputation, la mise en scène d’Aronofsky parcourt avec adresse les rues bordéliques, se feignant de travellings au drone utilisés avec parcimonie. Et plutôt que de nous infliger la caricaturale bande originale playlist, il a eu la géniale idée d’appeler le non moins génial groupe Idles, dont les morceaux originaux se mêlent organiquement aux compositions de Rob Simonsen.
Dans le premier acte, il fait même preuve d’une cruauté assez étonnante. Cette fois, les lubies du réalisateur (les addictions, la descente aux enfer) apportent un peu de gravité à un récit qui serait très inconséquent sans elles. Contrairement à certains de ses pairs, il malmène sérieusement ses personnages et ne leur pardonne effectivement pas leurs erreurs, noircissant un peu la traditionnelle quête de rédemption hollywoodienne, tout comme sa photographie granuleuse épaissit la menace des rues new-yorkaise.
C’est dans la deuxième partie que ça se gâte un peu. Le crescendo rythmique attendu est somme toute assez convenu et les petits arrangements du scénario n’arrangent rien. Passé une heure de film, les excentricités des personnages sont moins des ressorts comiques que des excuses pour arranger l’intrigue en fonction des besoins. Dommage également que les séquences d’action soient aussi chiches – on pense à la course-poursuite dans un décor atypique, un peu expédiée malgré son fort potentiel.
Pas de quoi s’ennuyer, mais pas de quoi s’accrocher à son siège non plus. Ironiquement, Darren Aronofsky a beau s’essayer à la comédie, ce sont bel et bien les traces de ses drames grandiloquents qui font la force de Pris au piège. Passées ces touches de noirceur, reste un spectacle très oubliable, mais pas désagréable pour autant.
Grâce à ses touches de noirceur et à l’enthousiasme communicatif de son casting, Pris au piège vaut à peu près le prix d’un billet de cinéma. Mais pas plus.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... K-Bl4yDIbQ

Spécialiste du dolorisme américain, Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, The Wrestler, Black Swan, The Whale) s’essaye à la comédie avec Pris au piège (Caught Stealing), en salles ce 27 août 2025. En réalité, le réalisateur ne change pas complètement de registre : son adaptation du roman de Charlie Huston (qui se charge également du scénario) n’est pas tendre avec Austin Butler, Zoë Kravitz, Matt Smith, Regina King et toutes les vedettes à l’affiche.
NEW YORK I LOVE YOU…
Pris au piège et le roman qu’il adapte, Trop de mains dans le sac, s’intéressent avant tout à un espace-temps : l’East Village, quartier new-yorkais, de la fin des années 1990. Le scénariste Charlie Huston et le réalisateur Darren Aronofsky y ont vécu à cette période. Période particulière, puisqu’elle se situe à cheval entre le bouillonnement populaire d’avant et la gentrification d’après, mentionnée directement par une Regina King très convaincante en flic locale.
C’est dans cet environnement chaotique que survit Hank (Austin Butler), un jeune barman qui n’a jamais vraiment digéré une faute commise quand il était jeune et insouciant. Alcoolique dans le déni, il s’accroche à sa petite amie Yvonne (Zoë Kravitz). Soucieux d’exploiter le multiculturalisme propre audit espace-temps, le scénario y balance aussi en vrac des criminels de tous les horizons, qui vont se tirer dans les pattes pendant plus d’une heure et demi : un portoricain maniaque de la gâchette joué par la superstar Bad Bunny, un vieux beatnik azimuté, des sadiques russes, un couple de juifs orthodoxes psychopathes et un punk tellement british que même Matt Smith a dû forcer son accent.
La distribution est prestigieuse et elle constitue effectivement un argument de poids. Dès lors que des malfrats à la recherche d’une mystérieuse clé tabassent notre pauvre héros, tout le monde semble bien s’amuser devant la caméra. Mention spéciale à Nikita Kukushkin, savoureux en chien fou ultra-violent, et au duo formé par Liev Schreiber et Vincent D’Onofrio, de loin la machine à gag la plus efficace du long-métrage.
Bien sûr, Darren Aronofsky n’est pas le premier à balancer un quidam non consentant dans le tumulte des bas-fonds de la grande pomme. Peut-être pour anticiper une comparaison peu flatteuse, le réalisateur fait explicitement référence au chef-d’œuvre After Hours de Martin Scorsese, auquel il va jusqu’à piquer son acteur principal Griffin Dune. Mais on pense plutôt aux débuts de Guy Ritchie avec ses malfrats énervés et forts en gueule, la classe anglaise en moins.
…BUT YOU’RE BRINGING ME DOWN
Pris au piège est donc un divertissement qui tient globalement la route, d’autant qu’il évite soigneusement les pièges de la tarantinerie faussement décomplexée. Loin des délires mégalo qui ont fait sa réputation, la mise en scène d’Aronofsky parcourt avec adresse les rues bordéliques, se feignant de travellings au drone utilisés avec parcimonie. Et plutôt que de nous infliger la caricaturale bande originale playlist, il a eu la géniale idée d’appeler le non moins génial groupe Idles, dont les morceaux originaux se mêlent organiquement aux compositions de Rob Simonsen.
Dans le premier acte, il fait même preuve d’une cruauté assez étonnante. Cette fois, les lubies du réalisateur (les addictions, la descente aux enfer) apportent un peu de gravité à un récit qui serait très inconséquent sans elles. Contrairement à certains de ses pairs, il malmène sérieusement ses personnages et ne leur pardonne effectivement pas leurs erreurs, noircissant un peu la traditionnelle quête de rédemption hollywoodienne, tout comme sa photographie granuleuse épaissit la menace des rues new-yorkaise.
C’est dans la deuxième partie que ça se gâte un peu. Le crescendo rythmique attendu est somme toute assez convenu et les petits arrangements du scénario n’arrangent rien. Passé une heure de film, les excentricités des personnages sont moins des ressorts comiques que des excuses pour arranger l’intrigue en fonction des besoins. Dommage également que les séquences d’action soient aussi chiches – on pense à la course-poursuite dans un décor atypique, un peu expédiée malgré son fort potentiel.
Pas de quoi s’ennuyer, mais pas de quoi s’accrocher à son siège non plus. Ironiquement, Darren Aronofsky a beau s’essayer à la comédie, ce sont bel et bien les traces de ses drames grandiloquents qui font la force de Pris au piège. Passées ces touches de noirceur, reste un spectacle très oubliable, mais pas désagréable pour autant.
Grâce à ses touches de noirceur et à l’enthousiasme communicatif de son casting, Pris au piège vaut à peu près le prix d’un billet de cinéma. Mais pas plus.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... K-Bl4yDIbQ
Pedro Pascal va sauver le film foutu en l’air par Joaquin Phoenix, et on lui dit merci

Un an après le départ de Joaquin Phoenix, qui avait stoppé net le projet, Pedro Pascal pourrait venir sauver le film de Todd Haynes. Et on lui dit merci.
La blague n’est même plus drôle puisque tout le monde la fait depuis un an minimum : Pedro Pascal est partout. 2025 l’a démontré avec les films Eddigton, Materialists et Les 4 Fantastiques : Premiers pas qui se sont enchaînés en salles, sans parler de la saison 2 de The Last of Us. 2026 ne devrait pas arranger les choses pour celles et ceux qui sont déjà au bout du rouleau face à sa moustache puisqu’il sera à l’affiche de The Mandalorian et Grogu en mai puis Avengers : Doomsday en décembre, sachant qu’il prépare aussi Behemoth de Tony Gilroy.
Mais Pedro Pascal a encore du temps libre, et il a surtout une chose précieuse dans l’industrie : du pouvoir. Qu’il soit lié à son talent, à son aura médiatique, au succès de ses récents films et séries, ou un peu tout ça à la fois, il lui donne le privilège de choisir ses projets, et de peser dans la balance si besoin.
C’est là qu’on va trouver une nouvelle raison de l’apprécier puisqu’il semble décidé à sauver le nouveau film du grand Todd Haynes (Safe, Loin du paradis, May December), quasiment enterré il y a un an quand Joaquin Phoenix avait subitement décidé de claquer la porte.
Deadline annonce en exclusivité que Pedro Pascal est bien parti pour remplacer Joaquin Phoenix dans De Noche, de Todd Haynes. Et autant dire les choses clairement : il sauverait ce projet perdu dans les limbes depuis août 2024, quand l’acteur de Joker et Her avait tout quitté quelques jours seulement avant le début du tournage.
On rembobine. En septembre 2023, en pleine promo du fascinant May December avec Natalie Portman et Julianne Moore, le réalisateur Todd Haynes avait annoncé son nouveau film : une histoire d’amour gay entre un policier corrompu et un jeune amérindien, se déroulant dans le Los Angeles et le Mexique des années 30, et avec des scènes de sexe explicites. Et l’idée ne venait pas de lui, comme il l’expliquait à Variety :
« Ce qui est vraiment remarquable, c’est que tout a commencé avec Joaquin Phoenix qui a eu des idées, des envies, des questions, des images. Et il est venu me voir, et m’a dit, ‘Est-ce que ça a du sens pour toi ?’. Et j’ai répondu, ‘Oui, c’est vraiment intéressant’. Et on se retrouvait au téléphone à parler et développer ça en scénario. »
Dans la foulée, Todd Haynes avait ramené John Raymond, le scénariste de sa mini-série Mildred Pierce. En juillet 2024, l’acteur Danny Ramirez (Top Gun : Maverick, Captain America : Brave New World) avait été casté dans l’autre rôle principal. Et en août 2024, le tournage de De Noche devait commencer au Mexique. Sauf que cinq jours avant le début des prises de vue, Joaquin Phoenix a quitté le film.
Que s’est-il passé ? Mystère. La rumeur disait que l’acteur avait finalement eu peur des scènes de sexe trop explicites, ce qui serait cocasse puisqu’il avait lui-même encouragé Todd Haynes à aller le plus loin possible. Dans tous les cas, le départ de Joaquin Phoenix, sur qui le financement du film avait été bâti, a tout stoppé.
Cette mauvaise surprise a bien évidemment été « un cauchemar » selon la productrice Christina Vachon, qui expliquait au festival de San Sebastian en septembre :
« La vérité, c’est que vous avez déjà vu passer un peu partout ce qui est arrivé. Si j’avais de quoi faire des commérages, je le ferais, mais ce n’est pas le cas. Ça a été tragique. Ce qui est le plus tragique, dans ma tête, c’est que Todd Haynes a 62 ans. Il y a un nombre limité de films qu’il pourra faire durant sa vie. Je le considère comme l’un des artistes de cinéma les plus extraordinaires de sa génération. »
De son côté, Joaquin Phoenix avait poliment refusé de donner des détails lors de la conférence de presse de Joker : Folie à deux à Venise, en septembre 2024 :
« Si je réponds, je vais juste partager mon opinion depuis ma perspective, et les autres personnes ne sont pas là pour donner la leur, et j’ai juste l’impression que ce ne serait pas bien. Je ne sais pas en quoi ce serait utile. »
Depuis, c’était silence radio. Et de toute évidence, c’est parce que l’équipe cherchait un acteur capable de prendre la relève de Joaquin Phoenix, aussi bien financièrement (pour boucler un budget digne de ce nom) qu’artistiquement (pour tourner les scènes de sexe explicites). Pedro Pascal cocherait toutes les cases et Deadline explique qu’il s’agit désormais d’organiser le tournage par rapport aux disponibilités de l’acteur.
Actuellement occupé sur Avengers : Doomsday et Secret Wars, tournés coup sur coup entre 2025 et 2026, il devra assurer la promo de The Mandalorian et Grogu avant la sortie en mai 2026, et bien sûr celle des prochains Marvel fin 2026 et fin 2027. Il est également censé tourner Behemoth, de Tony Gilroy, fin 2025. De Noche serait casé après ça, autour de la toute fin 2025-début 2026.
A priori, Danny Ramirez est toujours sur le coup pour jouer l’amant amérindien du policier corrompu incarné par Pedro Pascal, s’il remplace bel et bien Joaquin Phoenix. Et ce serait assez amusant que ça se confirme puisque les trajectoires des deux acteurs se sont récemment rapprochées : d’abord indirectement via les films Gladiator, puisqu’ils ont joué un antagoniste à tour de rôle, puis frontalement dans Eddington, où ils étaient ennemis.
Nul doute que le bide de Queer fin 2024 n’a pas aidé les affaires de Todd Haynes et sa productrice Christine Vachon. Malgré la présence de Daniel Craig et du réalisateur Luca Guadagnino (Challengers, Call Me By Your Name), cette adaptation du livre de William S. Burroughs qui raconte une histoire d’amour gay s’était royalement plantée en salles, avec 7 millions au box-office pour un budget de 48 millions. Et même pas une nomination aux Oscars pour Daniel Craig, que tout le monde pensait absolument évidente vu le rôle.
Espérons que De Noche connaisse un plus beau destin que ça. Et qu’il se fasse, tout simplement, puisque le monde mérite un autre film de Todd Haynes.
https://www.ecranlarge.com/films/news/p ... 85CCR5lOWw

Un an après le départ de Joaquin Phoenix, qui avait stoppé net le projet, Pedro Pascal pourrait venir sauver le film de Todd Haynes. Et on lui dit merci.
La blague n’est même plus drôle puisque tout le monde la fait depuis un an minimum : Pedro Pascal est partout. 2025 l’a démontré avec les films Eddigton, Materialists et Les 4 Fantastiques : Premiers pas qui se sont enchaînés en salles, sans parler de la saison 2 de The Last of Us. 2026 ne devrait pas arranger les choses pour celles et ceux qui sont déjà au bout du rouleau face à sa moustache puisqu’il sera à l’affiche de The Mandalorian et Grogu en mai puis Avengers : Doomsday en décembre, sachant qu’il prépare aussi Behemoth de Tony Gilroy.
Mais Pedro Pascal a encore du temps libre, et il a surtout une chose précieuse dans l’industrie : du pouvoir. Qu’il soit lié à son talent, à son aura médiatique, au succès de ses récents films et séries, ou un peu tout ça à la fois, il lui donne le privilège de choisir ses projets, et de peser dans la balance si besoin.
C’est là qu’on va trouver une nouvelle raison de l’apprécier puisqu’il semble décidé à sauver le nouveau film du grand Todd Haynes (Safe, Loin du paradis, May December), quasiment enterré il y a un an quand Joaquin Phoenix avait subitement décidé de claquer la porte.
Deadline annonce en exclusivité que Pedro Pascal est bien parti pour remplacer Joaquin Phoenix dans De Noche, de Todd Haynes. Et autant dire les choses clairement : il sauverait ce projet perdu dans les limbes depuis août 2024, quand l’acteur de Joker et Her avait tout quitté quelques jours seulement avant le début du tournage.
On rembobine. En septembre 2023, en pleine promo du fascinant May December avec Natalie Portman et Julianne Moore, le réalisateur Todd Haynes avait annoncé son nouveau film : une histoire d’amour gay entre un policier corrompu et un jeune amérindien, se déroulant dans le Los Angeles et le Mexique des années 30, et avec des scènes de sexe explicites. Et l’idée ne venait pas de lui, comme il l’expliquait à Variety :
« Ce qui est vraiment remarquable, c’est que tout a commencé avec Joaquin Phoenix qui a eu des idées, des envies, des questions, des images. Et il est venu me voir, et m’a dit, ‘Est-ce que ça a du sens pour toi ?’. Et j’ai répondu, ‘Oui, c’est vraiment intéressant’. Et on se retrouvait au téléphone à parler et développer ça en scénario. »
Dans la foulée, Todd Haynes avait ramené John Raymond, le scénariste de sa mini-série Mildred Pierce. En juillet 2024, l’acteur Danny Ramirez (Top Gun : Maverick, Captain America : Brave New World) avait été casté dans l’autre rôle principal. Et en août 2024, le tournage de De Noche devait commencer au Mexique. Sauf que cinq jours avant le début des prises de vue, Joaquin Phoenix a quitté le film.
Que s’est-il passé ? Mystère. La rumeur disait que l’acteur avait finalement eu peur des scènes de sexe trop explicites, ce qui serait cocasse puisqu’il avait lui-même encouragé Todd Haynes à aller le plus loin possible. Dans tous les cas, le départ de Joaquin Phoenix, sur qui le financement du film avait été bâti, a tout stoppé.
Cette mauvaise surprise a bien évidemment été « un cauchemar » selon la productrice Christina Vachon, qui expliquait au festival de San Sebastian en septembre :
« La vérité, c’est que vous avez déjà vu passer un peu partout ce qui est arrivé. Si j’avais de quoi faire des commérages, je le ferais, mais ce n’est pas le cas. Ça a été tragique. Ce qui est le plus tragique, dans ma tête, c’est que Todd Haynes a 62 ans. Il y a un nombre limité de films qu’il pourra faire durant sa vie. Je le considère comme l’un des artistes de cinéma les plus extraordinaires de sa génération. »
De son côté, Joaquin Phoenix avait poliment refusé de donner des détails lors de la conférence de presse de Joker : Folie à deux à Venise, en septembre 2024 :
« Si je réponds, je vais juste partager mon opinion depuis ma perspective, et les autres personnes ne sont pas là pour donner la leur, et j’ai juste l’impression que ce ne serait pas bien. Je ne sais pas en quoi ce serait utile. »
Depuis, c’était silence radio. Et de toute évidence, c’est parce que l’équipe cherchait un acteur capable de prendre la relève de Joaquin Phoenix, aussi bien financièrement (pour boucler un budget digne de ce nom) qu’artistiquement (pour tourner les scènes de sexe explicites). Pedro Pascal cocherait toutes les cases et Deadline explique qu’il s’agit désormais d’organiser le tournage par rapport aux disponibilités de l’acteur.
Actuellement occupé sur Avengers : Doomsday et Secret Wars, tournés coup sur coup entre 2025 et 2026, il devra assurer la promo de The Mandalorian et Grogu avant la sortie en mai 2026, et bien sûr celle des prochains Marvel fin 2026 et fin 2027. Il est également censé tourner Behemoth, de Tony Gilroy, fin 2025. De Noche serait casé après ça, autour de la toute fin 2025-début 2026.
A priori, Danny Ramirez est toujours sur le coup pour jouer l’amant amérindien du policier corrompu incarné par Pedro Pascal, s’il remplace bel et bien Joaquin Phoenix. Et ce serait assez amusant que ça se confirme puisque les trajectoires des deux acteurs se sont récemment rapprochées : d’abord indirectement via les films Gladiator, puisqu’ils ont joué un antagoniste à tour de rôle, puis frontalement dans Eddington, où ils étaient ennemis.
Nul doute que le bide de Queer fin 2024 n’a pas aidé les affaires de Todd Haynes et sa productrice Christine Vachon. Malgré la présence de Daniel Craig et du réalisateur Luca Guadagnino (Challengers, Call Me By Your Name), cette adaptation du livre de William S. Burroughs qui raconte une histoire d’amour gay s’était royalement plantée en salles, avec 7 millions au box-office pour un budget de 48 millions. Et même pas une nomination aux Oscars pour Daniel Craig, que tout le monde pensait absolument évidente vu le rôle.
Espérons que De Noche connaisse un plus beau destin que ça. Et qu’il se fasse, tout simplement, puisque le monde mérite un autre film de Todd Haynes.
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EL a aimé Escape From the 21st Century (3,5 étoiles) :

Si le cinéma chinois impose de plus en plus son soft-power au travers de blockbusters calibrés, son exportation nous permet d’accéder aussi à quelques bizarreries bienvenues. C’est le cas de Escape From the 21st Century de Li Yang, ovni de science-fiction sorti par Charybde Distribution, où se mêlent avec une énergie folle voyage dans le temps, teenage movie et film de gangsters futuriste. Devenu rapidement un phénomène de festival (y compris en France), cet objet pop total n’a pas volé sa comparaison avec le cinéma d’Edgar Wright, et sort ainsi en salles ce 27 août. Believe the hype.
ET C’EST LE TEMPS QUI COURT
Durant les années 2000, il y a eu cette tentative – rapidement avortée – de renouveler la grammaire du cinéma en l’accordant à une pop-culture alors nourrie par l’expansion d’internet. Bien qu’ils aient été des échecs commerciaux à leur sortie, Speed Racer des sœurs Wachowski et Scott Pilgrim d’Edgar Wright ont été des œuvres visionnaires, capables d’engendrer une impressionnante fluidité au travers d’un montage qui forçait pourtant l’hétérogénéité de ses sources d’images et de ses références. Paradoxalement, en imbriquant des pièces de puzzle qui n’étaient pas censées aller ensemble, ces films sont revenus à la base de ce que voulait dire un « plan », tout en élargissant cette définition par un affranchissement des règles.
Depuis, cette frénésie, mixant jeu vidéo, BD/manga ou encore animation japonaise, a été anoblie par une époque plus encline à accepter une telle approche (Everything Everywhere All At Once), et c’est dans cette mouvance que s’inscrit Escape From the 21st Century. Le film de Yang Li accentue la dimension absurde de son point de départ prétexte : en 1999, sur la planète K, trois ados ont la bonne idée de se baigner dans une eau où sont lâchés des produits toxiques. Ils obtiennent alors un super-pouvoir, qui leur permet de voyager vingt ans dans le futur… d’un simple éternuement.
Problème, le futur de 2019 est loin d’être radieux. Il est même plutôt plongé dans une nuit métallisée tendance cyberpunk dystopique, où nos trois lurons se rendent compte que leur « soi » du futur est aux prises avec un complot mafieux et technologique. La première grande idée, similaire à Speed Racer et Scott Pilgrim, tient à la peinture de cette jeunesse transgressive, dont la soif de progrès et de liberté ne peut qu’être contenue par cette mise en scène sans limites.
Changements de ratios, incrustations animées, effets clippesques, couleurs pétaradantes : tout y passe dans ce collage qui tient à se faire remarquer. La démarche pourrait sembler rapidement stérile, mais Yang Li l’incarne par une profonde candeur, là aussi concordante entre ses protagonistes et sa mise en images. La soif d’expérimentation d’Escape From the 21st Century s’interroge sur le pouvoir d’évocation d’un raccord, sur sa capacité à relier les dimensions, les époques, les décors et les psychés.
Retour à la case départ, comme l’enfant qui met tout ce qu’il trouve dans sa bouche, avec cette innocence qui a fait la magie de Méliès et Dziga Vertov. Le long-métrage évoque cette pureté des premiers temps, à laquelle on aurait ajouté plus d’un siècle de cinéma et l’évolution de nos pratiques de consommation de l’information audiovisuelle, notamment sur les réseaux sociaux.
TDH, LE FILM
Pour ne pas mentir, Escape From the 21st Century donne parfois l’impression d’avoir ingurgité trois Red Bull tout en jouant à Mario Kart d’une main et en scrollant sur Instagram de l’autre. Pourtant, c’est diablement revigorant, peut-être parce que cette vision s’impose comme le renouveau du « cinéma d’attractions » tel qu’on l’imaginait au début du 20e siècle.
Et puis, l’assimilation de cultures du film ne serait rien sans le socle que constitue son trio de héros. Merveilleusement croqués et caractérisés, ils incarnent une génération sacrifiée, contrainte de sauver le monde malgré leur manque de maturité. Les va-et-vient permanents du récit entre les époques matérialisent aussi leurs doutes et leurs peines (surtout de cœur). Yang Li se veut touchant, et croit profondément à cette jeunesse et à sa capacité d’action, alors qu’elle a hérité injustement des erreurs de ses parents.
Dès lors, le cinéaste évite soigneusement le discours du « c’était mieux avant », et filme avant tout l’année 1999 comme le terreau fertile d’une mélancolie qui encapsule déjà tous les problèmes à venir du futur. Oui, l’innocence de l’enfance a quelque chose de rassurant, mais le réalisateur lui préfère la beauté d’une conscience politique qui naît avec l’adolescence, pour peu qu’on la fructifie. Un bien joli postulat, embarqué dans un écrin de film d’action et de science-fiction survolté et innovant, bien qu’un peu foutraque. Que demande le peuple ?
Éreintant (dans le bon sens du terme), Escape From the 21st Century brille par son insouciance, celle qui voit naître la conscience politique de ses personnages adolescents, et celle qui s’offre une mise en scène de tous les possibles, pour un divertissement total.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 4FgljIgrrQ

Si le cinéma chinois impose de plus en plus son soft-power au travers de blockbusters calibrés, son exportation nous permet d’accéder aussi à quelques bizarreries bienvenues. C’est le cas de Escape From the 21st Century de Li Yang, ovni de science-fiction sorti par Charybde Distribution, où se mêlent avec une énergie folle voyage dans le temps, teenage movie et film de gangsters futuriste. Devenu rapidement un phénomène de festival (y compris en France), cet objet pop total n’a pas volé sa comparaison avec le cinéma d’Edgar Wright, et sort ainsi en salles ce 27 août. Believe the hype.
ET C’EST LE TEMPS QUI COURT
Durant les années 2000, il y a eu cette tentative – rapidement avortée – de renouveler la grammaire du cinéma en l’accordant à une pop-culture alors nourrie par l’expansion d’internet. Bien qu’ils aient été des échecs commerciaux à leur sortie, Speed Racer des sœurs Wachowski et Scott Pilgrim d’Edgar Wright ont été des œuvres visionnaires, capables d’engendrer une impressionnante fluidité au travers d’un montage qui forçait pourtant l’hétérogénéité de ses sources d’images et de ses références. Paradoxalement, en imbriquant des pièces de puzzle qui n’étaient pas censées aller ensemble, ces films sont revenus à la base de ce que voulait dire un « plan », tout en élargissant cette définition par un affranchissement des règles.
Depuis, cette frénésie, mixant jeu vidéo, BD/manga ou encore animation japonaise, a été anoblie par une époque plus encline à accepter une telle approche (Everything Everywhere All At Once), et c’est dans cette mouvance que s’inscrit Escape From the 21st Century. Le film de Yang Li accentue la dimension absurde de son point de départ prétexte : en 1999, sur la planète K, trois ados ont la bonne idée de se baigner dans une eau où sont lâchés des produits toxiques. Ils obtiennent alors un super-pouvoir, qui leur permet de voyager vingt ans dans le futur… d’un simple éternuement.
Problème, le futur de 2019 est loin d’être radieux. Il est même plutôt plongé dans une nuit métallisée tendance cyberpunk dystopique, où nos trois lurons se rendent compte que leur « soi » du futur est aux prises avec un complot mafieux et technologique. La première grande idée, similaire à Speed Racer et Scott Pilgrim, tient à la peinture de cette jeunesse transgressive, dont la soif de progrès et de liberté ne peut qu’être contenue par cette mise en scène sans limites.
Changements de ratios, incrustations animées, effets clippesques, couleurs pétaradantes : tout y passe dans ce collage qui tient à se faire remarquer. La démarche pourrait sembler rapidement stérile, mais Yang Li l’incarne par une profonde candeur, là aussi concordante entre ses protagonistes et sa mise en images. La soif d’expérimentation d’Escape From the 21st Century s’interroge sur le pouvoir d’évocation d’un raccord, sur sa capacité à relier les dimensions, les époques, les décors et les psychés.
Retour à la case départ, comme l’enfant qui met tout ce qu’il trouve dans sa bouche, avec cette innocence qui a fait la magie de Méliès et Dziga Vertov. Le long-métrage évoque cette pureté des premiers temps, à laquelle on aurait ajouté plus d’un siècle de cinéma et l’évolution de nos pratiques de consommation de l’information audiovisuelle, notamment sur les réseaux sociaux.
TDH, LE FILM
Pour ne pas mentir, Escape From the 21st Century donne parfois l’impression d’avoir ingurgité trois Red Bull tout en jouant à Mario Kart d’une main et en scrollant sur Instagram de l’autre. Pourtant, c’est diablement revigorant, peut-être parce que cette vision s’impose comme le renouveau du « cinéma d’attractions » tel qu’on l’imaginait au début du 20e siècle.
Et puis, l’assimilation de cultures du film ne serait rien sans le socle que constitue son trio de héros. Merveilleusement croqués et caractérisés, ils incarnent une génération sacrifiée, contrainte de sauver le monde malgré leur manque de maturité. Les va-et-vient permanents du récit entre les époques matérialisent aussi leurs doutes et leurs peines (surtout de cœur). Yang Li se veut touchant, et croit profondément à cette jeunesse et à sa capacité d’action, alors qu’elle a hérité injustement des erreurs de ses parents.
Dès lors, le cinéaste évite soigneusement le discours du « c’était mieux avant », et filme avant tout l’année 1999 comme le terreau fertile d’une mélancolie qui encapsule déjà tous les problèmes à venir du futur. Oui, l’innocence de l’enfance a quelque chose de rassurant, mais le réalisateur lui préfère la beauté d’une conscience politique qui naît avec l’adolescence, pour peu qu’on la fructifie. Un bien joli postulat, embarqué dans un écrin de film d’action et de science-fiction survolté et innovant, bien qu’un peu foutraque. Que demande le peuple ?
Éreintant (dans le bon sens du terme), Escape From the 21st Century brille par son insouciance, celle qui voit naître la conscience politique de ses personnages adolescents, et celle qui s’offre une mise en scène de tous les possibles, pour un divertissement total.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 4FgljIgrrQ

bon
anniversaire à
Elliott Gould 97 ans ( M*A*S*H, saga Ocean's Eleven, séries Friends, Baby Bob, Ray Donovan, La Défense Lincoln)
Rebecca De Mornay 66 ans (Risky Business, Runaway Train, Backdraft, L'Avocat du diable, séries Jessica Jones, Lucifer, NCIS : Enquêtes spéciales)
Pascale Rocard 65 ans (Ma femme s'appelle reviens, Police, séries Le Vent des moissons, Le Château des Oliviers)
Carla Gugino 54 ans (Sin City, Watchmen : Les Gardiens, séries Spin City, Karen Sisco, Threshold : Premier Contact, Entourage, Californication)
Jérémie Elkaïm 47 ans (Polisse)
Lea Michele 39 ans (séries Glee, Scream Queens)
une pensée pour Émilie Dequenne 1981-2025
Vosg'patt de cœur
2 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9


D'ailleurs j'ai revu une seconde fois Évanouis hier après le boulot avec quelques collègues

Alors oui bien évidemment l'effet de surprise est moindre mais malgré tout j'ai fait attention à des détails qui m'avaient un peu échappé la première fois et j'ai trouvé l'ambiance du film toujours aussi incroyable.
J'adore ce son provenant d'une de mes scènes préférées
Le temps d'écrire les sous-titres sans faire de faute et le temps de permettre aux doubleurs de faire du bon boulot

C'est parce que j'apprécie tout simplement et parfois un like vaut mieux qu'un long discours


Une de mes actrices préférées, c'est l'actrice principale de cette trilogie :



Et donc prochainement on la verra dans le Frankenstein de Guillermo del Toro sur Netflix (c'est pour ce film qu'elle était présente au festival de Venise) :



Bugonia : les premiers avis sur le film d’alien (ou pas) barré avec Emma Stone sont arrivés

Les critiques sont tombées pour Bugonia, le film déjanté de Yórgos Lánthimos porté par Emma Stone et Jesse Plemons, suite à sa présentation à la Mostra de Venise.
Yórgos Lánthimos poursuit sur la route du cinéma halluciné. De The Lobster à Mise à mort du Cerf Sacré, de La Favorite à Pauvres Créatures, sans oublier l’anthologie Kinds of Kindness, le réalisateur affiche une filmographie aussi exigeante qu’indéfinissable. Et le voilà qui suit la même lancée avec Bugonia, remake de l’étonnant film sud-coréen Save the Green Planet! de Jang Joon-hwan, une fable étrange et tordue qui mêlait paranoïa, comédie, drame et multiples twists.
Dans Bugonia, Teddy (Jesse Plemons), un apiculteur paranoïaque, et son complice enlèvent Michelle (Emma Stone), la PDG d’un grand groupe pharmaceutique. Convaincus qu’elle est une extraterrestre déterminée à annihiler la Terre, ils vont provoquer une série d’événements absurdes de plus en plus incontrôlables. La bande-annonce barrée de Bugonia nous avait intrigués, et les premiers retours (enthousiastes) de la critique sont désormais disponibles. Revue de presse.
« Stone et Plemons se révèlent des complices parfaits, livrant des performances finement équilibrées et s’échangent tour à tour les rôles de héros et de méchant, sans jamais anéantir totalement notre sympathie ni les conquérir pleinement. »
The Telegraph
« C’est un message grave, délivré dans le style typiquement divertissant de Lánthimos, et martelé par un climax flamboyant qui parvient à être à la fois déjanté et déchirant. »
Screen Daily
« Bugonia vous fera tour à tour rire, frémir et haleter, mais le film garde toujours le contrôle de l’émotion qu’il veut vous faire ressentir à chaque instant. Lánthimos est un maître dans l’art de créer des atmosphères, et Bugonia donne le sentiment qu’il a atteint le sommet de son art. »
Screen Rant
« Stone et Plemons sont tous deux au sommet de leur forme, en parfaite résonance avec la sensibilité singulière du réalisateur et se tirant mutuellement vers le haut. Quant au nouveau venu Delbis, il est un ravissement de loser attendrissant, un naïf au cœur tendre pris au piège dans l’implacable duel d’esprit entre Teddy et Michelle. »
The Hollywood Reporter
« Lorsque Bugonia s’achève, sur une série d’images à la fois magnifiques et troublantes surgies de nulle part, on comprend que sous son apparent détachement ironique se cache un profond désir de connexion. »
New York Magazine (Vulture)
« Imaginez si Funny Games de Michael Haneke racontait l’histoire de deux justiciers écologistes solitaires cherchant à sauver le monde, plutôt que celle de deux jeunes sociopathes décidés à le détruire, et vous aurez une idée de la chambre de torture hyper contenue et rigoureusement contrôlée qu’est Bugonia de Yorgos Lanthimos. »
IndieWire
« S’il restait encore le moindre doute quant à l’identité de ce film, le montage final qui vient clore cette mésaventure imprévisible observe notre monde avec une honnêteté à la fois tendre et glauque qu’on ne pourrait attribuer à nul autre que Lánthimos. »
The Film Stage
« Le nouveau film macabre et drôle de Yórgos Lánthimos offre, comme prévu, une performance solide d’Emma Stone, une partition orchestrale assourdissante et déchirante de Jerskin Fendrix et, surtout, un montage final merveilleux – mais, franchement, tout cela est constitué d’une très, très longue préparation avant le grand saut. »
The Guardian
« Le monde n’est pas joli-joli, et Lanthimos tire la sonnette d’alarme. Si seulement il nous disait quelque chose que nous ne savions pas déjà. »
Time
Dans l’ensemble, Bugonia semble confirmer que Yórgos Lánthimos reste un maître du cinéma absurde et dérangeant. Le film a séduit les critiques par son esthétique singulière et ses performances centrales, tout en conservant la tension paranoïaque qui caractérise le cinéaste. Une partie du public a toutefois été déroutée par un rythme qui traînerait parfois en longueur.
Malgré ces réserves, les critiques s’accordent sur l’efficacité de l’alliance Emma Stone/Jesse Plemons et sur l’originalité intacte de la proposition. À la croisée de la comédie noire et de la science-fiction barrée, Bugonia a même été qualifié de magnum opus du réalisateur par certains critiques.
Pour juger sur pièce, il faudra aller voir Bugonia, qui arrivera en salles dès le 26 novembre 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... EeOXCuX3TA

Les critiques sont tombées pour Bugonia, le film déjanté de Yórgos Lánthimos porté par Emma Stone et Jesse Plemons, suite à sa présentation à la Mostra de Venise.
Yórgos Lánthimos poursuit sur la route du cinéma halluciné. De The Lobster à Mise à mort du Cerf Sacré, de La Favorite à Pauvres Créatures, sans oublier l’anthologie Kinds of Kindness, le réalisateur affiche une filmographie aussi exigeante qu’indéfinissable. Et le voilà qui suit la même lancée avec Bugonia, remake de l’étonnant film sud-coréen Save the Green Planet! de Jang Joon-hwan, une fable étrange et tordue qui mêlait paranoïa, comédie, drame et multiples twists.
Dans Bugonia, Teddy (Jesse Plemons), un apiculteur paranoïaque, et son complice enlèvent Michelle (Emma Stone), la PDG d’un grand groupe pharmaceutique. Convaincus qu’elle est une extraterrestre déterminée à annihiler la Terre, ils vont provoquer une série d’événements absurdes de plus en plus incontrôlables. La bande-annonce barrée de Bugonia nous avait intrigués, et les premiers retours (enthousiastes) de la critique sont désormais disponibles. Revue de presse.
« Stone et Plemons se révèlent des complices parfaits, livrant des performances finement équilibrées et s’échangent tour à tour les rôles de héros et de méchant, sans jamais anéantir totalement notre sympathie ni les conquérir pleinement. »
The Telegraph
« C’est un message grave, délivré dans le style typiquement divertissant de Lánthimos, et martelé par un climax flamboyant qui parvient à être à la fois déjanté et déchirant. »
Screen Daily
« Bugonia vous fera tour à tour rire, frémir et haleter, mais le film garde toujours le contrôle de l’émotion qu’il veut vous faire ressentir à chaque instant. Lánthimos est un maître dans l’art de créer des atmosphères, et Bugonia donne le sentiment qu’il a atteint le sommet de son art. »
Screen Rant
« Stone et Plemons sont tous deux au sommet de leur forme, en parfaite résonance avec la sensibilité singulière du réalisateur et se tirant mutuellement vers le haut. Quant au nouveau venu Delbis, il est un ravissement de loser attendrissant, un naïf au cœur tendre pris au piège dans l’implacable duel d’esprit entre Teddy et Michelle. »
The Hollywood Reporter
« Lorsque Bugonia s’achève, sur une série d’images à la fois magnifiques et troublantes surgies de nulle part, on comprend que sous son apparent détachement ironique se cache un profond désir de connexion. »
New York Magazine (Vulture)
« Imaginez si Funny Games de Michael Haneke racontait l’histoire de deux justiciers écologistes solitaires cherchant à sauver le monde, plutôt que celle de deux jeunes sociopathes décidés à le détruire, et vous aurez une idée de la chambre de torture hyper contenue et rigoureusement contrôlée qu’est Bugonia de Yorgos Lanthimos. »
IndieWire
« S’il restait encore le moindre doute quant à l’identité de ce film, le montage final qui vient clore cette mésaventure imprévisible observe notre monde avec une honnêteté à la fois tendre et glauque qu’on ne pourrait attribuer à nul autre que Lánthimos. »
The Film Stage
« Le nouveau film macabre et drôle de Yórgos Lánthimos offre, comme prévu, une performance solide d’Emma Stone, une partition orchestrale assourdissante et déchirante de Jerskin Fendrix et, surtout, un montage final merveilleux – mais, franchement, tout cela est constitué d’une très, très longue préparation avant le grand saut. »
The Guardian
« Le monde n’est pas joli-joli, et Lanthimos tire la sonnette d’alarme. Si seulement il nous disait quelque chose que nous ne savions pas déjà. »
Time
Dans l’ensemble, Bugonia semble confirmer que Yórgos Lánthimos reste un maître du cinéma absurde et dérangeant. Le film a séduit les critiques par son esthétique singulière et ses performances centrales, tout en conservant la tension paranoïaque qui caractérise le cinéaste. Une partie du public a toutefois été déroutée par un rythme qui traînerait parfois en longueur.
Malgré ces réserves, les critiques s’accordent sur l’efficacité de l’alliance Emma Stone/Jesse Plemons et sur l’originalité intacte de la proposition. À la croisée de la comédie noire et de la science-fiction barrée, Bugonia a même été qualifié de magnum opus du réalisateur par certains critiques.
Pour juger sur pièce, il faudra aller voir Bugonia, qui arrivera en salles dès le 26 novembre 2025.
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Jay Kelly : les premiers avis sur la comédie Netflix avec George Clooney sont tombés

George Clooney, Adam Sandler et le réalisateur Noah Baumbach seront de retour sur Netflix avec la comédie Jay Kelly, dont les premiers avis viennent de tomber.
Après l’affreux navet Minuit dans l’Univers, George Clooney va faire son retour sur Netflix, et sous une bien meilleure étoile. L’acteur sera prochainement à l’affiche de Jay Kelly, une comédie dramatique signée Noah Baumbach, qui marquera la quatrième collaboration entre le cinéaste et le géant du streaming après The Meyerowitz Stories, Marriage Story et White Noise.
Pour l’occasion, le réalisateur retrouvera également l’acteur Adam Sandler, qui a déjà tourné pour lui dans The Meyerowitz Stories, ainsi que Laura Dern, qui a joué dans Marriage Story (et remporté l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle au passage). L’histoire, décrite comme un récit initiatique pour les adultes, est centrée sur un acteur hollywoodien vieillissant qui se retrouve embarqué avec son fidèle manager dans un road trip express et « étonnamment introspectif » à travers l’Europe.
Le film est prévu pour septembre sur Netflix, mais a récemment été présenté en avant-première à la Mostra de Venise où il est en compétition. Les premiers avis de la presse sont donc récemment tombés, et ils sont plutôt mitigés.
« Une star affable joue une autre star affable qui fait le bilan de sa vie et de sa carrière lors d’un festival de cinéma en Toscane dans une œuvre cinématographique narcissique, extrêmement sentimentale et égocentrique. » – The Guardian
« Jay Kelly est un portrait fictif du monde du cinéma, réalisé avec beaucoup de soin, de tendresse et d’humour, et c’est la définition même d’un film qui se regarde facilement. » – Variety
« Il y a un plaisir certain qui se dégage du travail nuancé d’Adam Sandler et du casting, follement riche en rôles secondaires de talent. Mais ce quatrième long métrage du réalisateur pour Netflix est, au mieux, un Baumbach moyen. » – The Hollywood Reporter
« C’est bien sûr Clooney qui porte et couronne cette comédie dramatique conçue au millimètre près pour toucher le cœur des cinéphiles (et, pour parler de l’éléphant dans la pièce Netflix, les votants pour les cérémonies de récompenses). » – The Playlist
« En tant que réalisateur, Baumbach est suffisamment malin pour dénoncer les clichés de son métier, mais aussi suffisamment généreux pour les mettre à profit malgré tout. » – The Telegraph
« Le scénario très habilement conçu, coécrit par Baumbach et l’actrice et scénariste britannique Emily Mortimer, trouve le juste équilibre entre les private jokes et les remarques lucides sur l’angoisse liée au statut social, la futilité de la culture people et la fragilité des liens familiaux. » – The Independant
« Noah Baumbach n’a pas la capacité unique de Sofia Coppola à exploiter la richesse d’un personnage afin d’en révéler les désirs, mais lui, Mortimer et Clooney partagent une vive compréhension des ressentiments qui peuvent naître par rapport à ce que nous sommes et la façon dont nous sommes perçus, et de la manière dont la célébrité peut creuser cet écart au point où les amitiés et les familles risquent de se défaire sans que personne ne s’en aperçoive. » – IndieWire
« Le film reflète la façon dont les méga-stars gèrent leurs business. Le scénario, écrit par le réalisateur et Emily Mortimer, amasse les touches d’ironie avec une diligence admirable. Mais c’est aussi avant-gardiste que se moquer de Donald Trump parce qu’il est orange. » – The Irish Times
Avec des notes comprises entre 1/5 (pour Guardian) et 5/5 (pour le Telegraph) on peut dire que Jay Kelly divise particulièrement, sauf peut-être sur la performance de George Clooney louée à plusieurs reprises. Pour se faire notre propre avis, il faudra toutefois attendre sa diffusion le 5 décembre prochain sur Netflix.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... k2SRUNMyuA

George Clooney, Adam Sandler et le réalisateur Noah Baumbach seront de retour sur Netflix avec la comédie Jay Kelly, dont les premiers avis viennent de tomber.
Après l’affreux navet Minuit dans l’Univers, George Clooney va faire son retour sur Netflix, et sous une bien meilleure étoile. L’acteur sera prochainement à l’affiche de Jay Kelly, une comédie dramatique signée Noah Baumbach, qui marquera la quatrième collaboration entre le cinéaste et le géant du streaming après The Meyerowitz Stories, Marriage Story et White Noise.
Pour l’occasion, le réalisateur retrouvera également l’acteur Adam Sandler, qui a déjà tourné pour lui dans The Meyerowitz Stories, ainsi que Laura Dern, qui a joué dans Marriage Story (et remporté l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle au passage). L’histoire, décrite comme un récit initiatique pour les adultes, est centrée sur un acteur hollywoodien vieillissant qui se retrouve embarqué avec son fidèle manager dans un road trip express et « étonnamment introspectif » à travers l’Europe.
Le film est prévu pour septembre sur Netflix, mais a récemment été présenté en avant-première à la Mostra de Venise où il est en compétition. Les premiers avis de la presse sont donc récemment tombés, et ils sont plutôt mitigés.
« Une star affable joue une autre star affable qui fait le bilan de sa vie et de sa carrière lors d’un festival de cinéma en Toscane dans une œuvre cinématographique narcissique, extrêmement sentimentale et égocentrique. » – The Guardian
« Jay Kelly est un portrait fictif du monde du cinéma, réalisé avec beaucoup de soin, de tendresse et d’humour, et c’est la définition même d’un film qui se regarde facilement. » – Variety
« Il y a un plaisir certain qui se dégage du travail nuancé d’Adam Sandler et du casting, follement riche en rôles secondaires de talent. Mais ce quatrième long métrage du réalisateur pour Netflix est, au mieux, un Baumbach moyen. » – The Hollywood Reporter
« C’est bien sûr Clooney qui porte et couronne cette comédie dramatique conçue au millimètre près pour toucher le cœur des cinéphiles (et, pour parler de l’éléphant dans la pièce Netflix, les votants pour les cérémonies de récompenses). » – The Playlist
« En tant que réalisateur, Baumbach est suffisamment malin pour dénoncer les clichés de son métier, mais aussi suffisamment généreux pour les mettre à profit malgré tout. » – The Telegraph
« Le scénario très habilement conçu, coécrit par Baumbach et l’actrice et scénariste britannique Emily Mortimer, trouve le juste équilibre entre les private jokes et les remarques lucides sur l’angoisse liée au statut social, la futilité de la culture people et la fragilité des liens familiaux. » – The Independant
« Noah Baumbach n’a pas la capacité unique de Sofia Coppola à exploiter la richesse d’un personnage afin d’en révéler les désirs, mais lui, Mortimer et Clooney partagent une vive compréhension des ressentiments qui peuvent naître par rapport à ce que nous sommes et la façon dont nous sommes perçus, et de la manière dont la célébrité peut creuser cet écart au point où les amitiés et les familles risquent de se défaire sans que personne ne s’en aperçoive. » – IndieWire
« Le film reflète la façon dont les méga-stars gèrent leurs business. Le scénario, écrit par le réalisateur et Emily Mortimer, amasse les touches d’ironie avec une diligence admirable. Mais c’est aussi avant-gardiste que se moquer de Donald Trump parce qu’il est orange. » – The Irish Times
Avec des notes comprises entre 1/5 (pour Guardian) et 5/5 (pour le Telegraph) on peut dire que Jay Kelly divise particulièrement, sauf peut-être sur la performance de George Clooney louée à plusieurs reprises. Pour se faire notre propre avis, il faudra toutefois attendre sa diffusion le 5 décembre prochain sur Netflix.
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Gladiator 3 : malgré le bide du 2, Ridley Scott affirme toujours travailler sur la suite

Ce n’est pas un flop au box-office qui va empêcher Ridley Scott de faire des films comme Gladiator 3. Parole de… Ridley Scott.
Qu’on aime ou pas ses films récents, force est de constater que Ridley Scott est un véritable monstre hollywoodien. À l’âge respectable de 87 ans, le réalisateur d’Alien, Blade Runner et Gladiator continue à enchainer les projets tous plus ambitieux les uns que les autres. Sur la liste, il y a The Dog Stars, épopée de science-fiction qui était en tournage il y a quelques mois, avec un casting prestigieux : Jacob Elordi (qui remplace Paul Mescal, ayant dû quitter le navire), Margaret Qualley, Josh Brolin, Guy Pearce et Benedict Wong.
Il y a aussi un film de guerre qu’il est activement en train de préparer et qu’il appelle The Battle of Britain dans une interview accordée à The Guardian. Dans la même interview, il évoque un autre projet, beaucoup moins certain : Gladiator 3.
Dès septembre 2024, Ridley Scott annonçait réfléchir à un Gladiator 3. En octobre, il confiait même avoir écrit quelques pages. Au micro de The Guardian, il persiste et signe : « Gladiator [3] est en route en ce moment même ». Il a l’air très confiant… Plus que nous, donc. Car, entre ses premières promesses et celles-ci, il y a eu Gladiator II.
Le blockbuster avec Paul Mescal et Denzel Washington a remporté en tout 462,1 millions de dollars, dont plus de 60 % à l’international. Un score honorable, presque comparable aux 465,5 millions du premier volet. Sauf que selon certaines sources américaines, le budget du film aurait explosé, avoisinant – tenez-vous bien – les 300 millions de dollars. D’autres ont temporisé en évoquant 210 millions de dollars, ce qui est déjà énorme.
Pour conclure sa trilogie, le metteur en scène va devoir se contenter d’une enveloppe moins cossue, quand bien même il ne subit pas de plein fouet la grève des scénaristes.
Sir Ridley est peut-être, comme à son habitude, très optimisme (dans sa vie, pas dans ses films), puisque quand on lui demande s’il y aura un troisième prequel d’Alien, après Prometheus et Covenant, il répond : « Ouais, si j’ai une idée, bien sûr ». Étant donné la déception financière d’Alien : Covenant, la prise de pouvoir de Disney et les références alignées par Alien : Romulus, la perspective d’un nouveau prequel déprimo-créationiste est assez improbable. Mais qui sait, Ridley Scott a encore plus d’un tour dans son sac.
Pour le vérifier, rendez-vous le 25 mars 2026, date de sortie de The Dog Stars.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... gKbKFOqzKw

Ce n’est pas un flop au box-office qui va empêcher Ridley Scott de faire des films comme Gladiator 3. Parole de… Ridley Scott.
Qu’on aime ou pas ses films récents, force est de constater que Ridley Scott est un véritable monstre hollywoodien. À l’âge respectable de 87 ans, le réalisateur d’Alien, Blade Runner et Gladiator continue à enchainer les projets tous plus ambitieux les uns que les autres. Sur la liste, il y a The Dog Stars, épopée de science-fiction qui était en tournage il y a quelques mois, avec un casting prestigieux : Jacob Elordi (qui remplace Paul Mescal, ayant dû quitter le navire), Margaret Qualley, Josh Brolin, Guy Pearce et Benedict Wong.
Il y a aussi un film de guerre qu’il est activement en train de préparer et qu’il appelle The Battle of Britain dans une interview accordée à The Guardian. Dans la même interview, il évoque un autre projet, beaucoup moins certain : Gladiator 3.
Dès septembre 2024, Ridley Scott annonçait réfléchir à un Gladiator 3. En octobre, il confiait même avoir écrit quelques pages. Au micro de The Guardian, il persiste et signe : « Gladiator [3] est en route en ce moment même ». Il a l’air très confiant… Plus que nous, donc. Car, entre ses premières promesses et celles-ci, il y a eu Gladiator II.
Le blockbuster avec Paul Mescal et Denzel Washington a remporté en tout 462,1 millions de dollars, dont plus de 60 % à l’international. Un score honorable, presque comparable aux 465,5 millions du premier volet. Sauf que selon certaines sources américaines, le budget du film aurait explosé, avoisinant – tenez-vous bien – les 300 millions de dollars. D’autres ont temporisé en évoquant 210 millions de dollars, ce qui est déjà énorme.
Pour conclure sa trilogie, le metteur en scène va devoir se contenter d’une enveloppe moins cossue, quand bien même il ne subit pas de plein fouet la grève des scénaristes.
Sir Ridley est peut-être, comme à son habitude, très optimisme (dans sa vie, pas dans ses films), puisque quand on lui demande s’il y aura un troisième prequel d’Alien, après Prometheus et Covenant, il répond : « Ouais, si j’ai une idée, bien sûr ». Étant donné la déception financière d’Alien : Covenant, la prise de pouvoir de Disney et les références alignées par Alien : Romulus, la perspective d’un nouveau prequel déprimo-créationiste est assez improbable. Mais qui sait, Ridley Scott a encore plus d’un tour dans son sac.
Pour le vérifier, rendez-vous le 25 mars 2026, date de sortie de The Dog Stars.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... gKbKFOqzKw