Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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bon anniversaire à

Timothy Bottoms 74 ans (La Dernière Séance)
David Paymer 71 ans (Le Président et Miss Wade, Amistad, séries L'As de la crime, The Good Wife) il m'a fallu sa photo pour le reconnaître
Michael Chiklis 62 ans (Les 4 Fantastiques et suite , séries L'As de la crime, The Shield, Super Hero Family, Gotham) marrant Paymer et lui était beaux-frères dans L'As de la crime
Cameron Diaz 53 ans (The Mask, Mary à tout prix, Jackpot)

Jacques Tardi 79 ans bd

journalistes :
Yves Calvi 66 ans
Valérie Bénaïm 56 ans
Laurent Delahousse 56 ans

sport :
Jean-Claude Killy 82 ans
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Pale
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Kit a écrit : sam. 30 août 2025 11:26 Cameron Diaz 53 ans (The Mask, Mary à tout prix, Jackpot)
Ah c'est marrant j'ai justement revu des scènes de The Mask il y a quelques jours à la télé :

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Pale a écrit : sam. 30 août 2025 11:30
Kit a écrit : sam. 30 août 2025 11:26 Cameron Diaz 53 ans (The Mask, Mary à tout prix, Jackpot)
Ah c'est marrant j'ai justement revu des scènes de The Mask il y a quelques jours à la télé :

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quel canon dans ce film :hot:
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Il y a quelques jours c'est Emma Stone qui était à Venise :

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Kit
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Pale a écrit : sam. 30 août 2025 11:35 Il y a quelques jours c'est Emma Stone qui était à Venise :

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Nouvelle affiche et nouvelle date, le film est repoussé de octobre 2025 à mai 2026.
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Kit a écrit : sam. 30 août 2025 11:38 Image
Eh oui, là c'est un gif qui vaut mieux qu'un long discours :D
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Wickaël
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:hello:
Pale a écrit : sam. 30 août 2025 10:53 Une de mes actrices préférées, c'est l'actrice principale de cette trilogie :

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Dans Pearl elle est excellente, je m'en suis toujours pas remis :D
Pas encore eu l'occasion de voir MaXXXine :saint:

Je posterais mon récap de films découverts au mois d'août demain.
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Wickaël a écrit : sam. 30 août 2025 12:11 Je posterais mon récap de films découverts au mois d'août demain.
:hello:

De mon côté j'ai vu 3 films que j'ai pas trop aimé, j'en parle plus tard également :D

Le pire des 3 c'est la nouvelle version de...

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On est presque dans du Scary Movie à certains moments.
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Wickaël
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Pale a écrit : sam. 30 août 2025 19:33 Image

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Je viens seulement de découvrir qu'elle était en couple avec Shia LaBeouf...
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Wickaël a écrit : sam. 30 août 2025 19:43 Je viens seulement de découvrir qu'elle était en couple avec Shia LaBeouf...
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:D
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:hello:

Films découverts au mois d'août (en vert la plus belle découverte, en rouge la plus mauvaise)


- La Forêt contre-attaque (2010) : 5/10
- Madame Web (2024) : 6/10
- Une famille 2 en 1 (2006) : 6/10
- The Lighthouse (2019) : 8/10
- The Baby (2014) : 3/10
- The Pickup (2025) : 5/10
- Alexandre et sa journée épouvantablement terrible et affreuse (2014) : 6/10
- Joe (2013) : 7/10
- Willy's Wonderland (2021) : 6/10
- Désigné pour mourir (1990) : 5/10
- Avengement (2019) : 7/10
- Into the Woods - Promenons-nous dans les bois (2014) : 6/10
- Hors contrôle (2016) : 6/10
- Vertical Limit (2000) : 7/10
- Aquaman et le Royaume perdu (2023) : 6/10
- La Malédiction de la Dame blanche (2019) : 4/10
- The Jane Doe Identity (2016) : 7/10
- Wild Speed Girl (2025) : 7/10
- Superman (1978) : 7/10
- Superman II (1980) : 7/10
- Superman III (1983) : 6/10
- Superman IV - Le Face à face (1987) : 5/10
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bon anniversaire à

Catherine Rouvel 86 ans (Borsalino, Borsalino & Co, La Victoire en chantant)
Richard Gere 76 ans (Les Moissons du ciel, American Gigolo, Officier et Gentleman, Cotton Club, Pretty Woman, Hatchi)
Jonathan LaPaglia 56 ans (série 7 jours pour agir, NCIS, Cold Case : Affaires classée)
Chris Tucker 54 ans (Le Cinquième Élément, Jackie Brown, saga Rush Hour)
Yannick Choirat 51 ans (De rouille et d'os, Sous la Seine)
Sara Ramírez 50 ans (Grey's Anatomy, And Just Like That..., Madam Secretary)
Sophie Quinton 49 ans (Qui a tué Bambi ?, Avril, Poupoupidou, série Un homme ordinaire)
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Wickaël a écrit : sam. 30 août 2025 19:43
Pale a écrit : sam. 30 août 2025 19:33 Image
Je viens seulement de découvrir qu'elle était en couple avec Shia LaBeouf...
Ca doit être un couple détonnant :lol:
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J'ai moyennement apprécié. La scène d'intro est accrocheuse mais on ne retrouve pas cette puissance et cette tension par la suite. Je ne me suis pas attaché aux persos, en particulier le mec qui est juste insupportable et du coup je ne crois pas un instant à toute cette histoire. La partie drame et la partie thriller relatif aux casses que doivent effectuer les personnages m'ont laissé de marbre. Et la fin est une succession de scènes assez idiotes où on se dit que le film aurait pu être plié en 10 minutes. En fait j'ai pas aimé :D

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Là aussi les 15-20 premières minutes font encore illusion (même si la partie de l'accident est d'une connerie abyssale par rapport à la version originale). Après le premier meurtre plutôt cool, le reste sombre dans la débilité absolue. Les situations et les personnages ont l'air issus d'un Scary Movie sauf que ça se prend au sérieux. Bref au final j'ai trouvé ça minable de bout en bout.

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Je le sentais bien mais en vrai c'est pas extraordinaire, c'est vraiment au niveau d'un téléfilm policier qu'on pourrait regarder sur France 3 genre Inspecteur Barnaby. Ce dernier possède même des épisodes plus palpitants. C'est un whodunit d'une banalité déconcertante devant lequel j'ai également eu l'impression d'avoir 40 ans de plus.

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Je l'avais peut-être vu dans mon enfance mais je n'en avais plus aucuns souvenirs. Cette comédie qui essaie de reproduire l'exploit de La Grande Vadrouille est totalement ratée et c'est vraiment triste que Bourvil ait terminé sa carrière avec ça. C'est cheap, ultra foutraque et jamais drôle.

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C'était pas le meilleur week-end ciné que j'ai connu mais heureusement que Pris au piège - Caught Stealing remonte considérablement le niveau. En fait j'ignorais tout de l'intrigue donc c'était vraiment agréable de ne pas savoir dans quelle direction le film va et ça se montre souvent imprévisible. Concernant le ton du film, même si ça ne lésine pas sur l'humour, j'ai été surpris par la violence et la noirceur de l'ensemble, il y a des scènes où j'étais pas prêt. Au vu de la filmo de Darren, ce film peut paraître comme une anomalie et probablement que j'en garderais un souvenir moins fort que Requiem for a Dream, Black Swan ou Mother mais j'ai passé un excellent moment. De plus la reconstitution d'époque (fin des années 90) est excellente.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Pour Ice Road: Vengeance ça va dépendre des retours mais j'ai peu d'espoir, d'autant plus que le trailer pique bien les yeux avec ses effets spéciaux dégueulasses et cheap.
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Pale a écrit : dim. 31 août 2025 21:14 Image

J'ai moyennement apprécié. La scène d'intro est accrocheuse mais on ne retrouve pas cette puissance et cette tension par la suite. Je ne me suis pas attaché aux persos, en particulier le mec qui est juste insupportable et du coup je ne crois pas un instant à toute cette histoire. La partie drame et la partie thriller relatif aux casses que doivent effectuer les personnages m'ont laissé de marbre. Et la fin est une succession de scènes assez idiotes où on se dit que le film aurait pu être plié en 10 minutes. En fait j'ai pas aimé :D
Aïe :D
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bon anniversairre à

Zendaya 29 ans (saga Spider-Man: Homecoming, Dune)
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Pale a écrit : dim. 31 août 2025 21:14 Image

J'ai moyennement apprécié. La scène d'intro est accrocheuse mais on ne retrouve pas cette puissance et cette tension par la suite. Je ne me suis pas attaché aux persos, en particulier le mec qui est juste insupportable et du coup je ne crois pas un instant à toute cette histoire. La partie drame et la partie thriller relatif aux casses que doivent effectuer les personnages m'ont laissé de marbre. Et la fin est une succession de scènes assez idiotes où on se dit que le film aurait pu être plié en 10 minutes. En fait j'ai pas aimé :D
En même temps, c'était marqué sur l'affiche ^^

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C'était pas le meilleur week-end ciné que j'ai connu mais heureusement que Pris au piège - Caught Stealing remonte considérablement le niveau. En fait j'ignorais tout de l'intrigue donc c'était vraiment agréable de ne pas savoir dans quelle direction le film va et ça se montre souvent imprévisible. Concernant le ton du film, même si ça ne lésine pas sur l'humour, j'ai été surpris par la violence et la noirceur de l'ensemble, il y a des scènes où j'étais pas prêt. Au vu de la filmo de Darren, ce film peut paraître comme une anomalie et probablement que j'en garderais un souvenir moins fort que Requiem for a Dream, Black Swan ou Mother mais j'ai passé un excellent moment. De plus la reconstitution d'époque (fin des années 90) est excellente.
Pareil :jap:
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Je l'avais peut-être vu dans mon enfance mais je n'en avais plus aucuns souvenirs. Cette comédie qui essaie de reproduire l'exploit de La Grande Vadrouille est totalement ratée et c'est vraiment triste que Bourvil ait terminé sa carrière avec ça. C'est cheap, ultra foutraque et jamais drôle.
C'est une comédie qui s'inspire de véritables faits et anecdotes de guerre... Le problème c'est peut être justement qu'ils en ont fait une comédie potache a sketchs au lieu d'un drame :D Bourvil a fait ce qu'il a pu avec un grand courage vu l’état ou il se trouvait et les douleurs constantes il tournait le plus souvent assis :saint: Autour de lui le casting ne fonctionne pas vraiment a part avec Jean Poiret dont ce n'était pas le premier film avec lui .

Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Wickaël a écrit : lun. 1 sept. 2025 06:09
Pale a écrit : dim. 31 août 2025 21:14 Image

J'ai moyennement apprécié. La scène d'intro est accrocheuse mais on ne retrouve pas cette puissance et cette tension par la suite. Je ne me suis pas attaché aux persos, en particulier le mec qui est juste insupportable et du coup je ne crois pas un instant à toute cette histoire. La partie drame et la partie thriller relatif aux casses que doivent effectuer les personnages m'ont laissé de marbre. Et la fin est une succession de scènes assez idiotes où on se dit que le film aurait pu être plié en 10 minutes. En fait j'ai pas aimé :D
Aïe :D
* au casse :D

Sinon encore une fois j'ai eu beaucoup de mal avec les persos et leur comportement et vraiment le mec méritait déjà de se faire flinguer dès le début.
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Frankenstein : les premiers avis sur le film d’horreur Netflix de Guillermo del Toro sont arrivés

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La sortie de Frankenstein sur Netflix arrive à grands pas, et les avis de la presse internationale sur le nouveau film de Guillermo del Toro sont déjà là.

Pour le commun des mortels, il faudra attendre jusqu’au 7 novembre 2025 pour avoir la chance de découvrir le la nouvelle œuvre gothico-romantique de Guillermo del Toro sur Netflix, Frankenstein, énième adaptation du roman de Mary Shelley, avec Oscar Isaac (le docteur Frankenstein), Jacob Elordi (la créature), Mia Goth et Christoph Waltz.

Mais la presse internationale a eu le privilège de voir le film projeté à la Mostra de Venise le 30 août 2025, et s’est évidemment dépêchée de partager ses avis divers et variés sur l’un des longs-métrages les plus attendus de l’année. En voici une sélection.

“L’un des sommets de Del Toro. Une narration d’ampleur épique dont la beauté, l’émotion et le sens artistique sont exceptionnels.”
David Rooney, The Hollywood Reporter

“Bien que l’histoire soit fidèle à celle du roman, del Toro en réécrit presque entièrement les dialogues. Un exercice qui ne peut s’avérer payant que grâce à sa compréhension profonde du style et du rythme de la plume de Shelley. Il en ressort un texte magnifique, qui explore avec précision la nature labyrinthique de nos émotions les plus primitives et navigue de réflexions sur l’amour en réflexions sur la mort. Le tout au rythme de l’écriture d’un auteur qui a bien conscience que le grandiose s’atteint mieux avec les outils de la délicatesse.”
Rafaela Sales Ross, The Playlist

“Le Frankenstein de del Toro est un remarquable tour de force dans le sens où il transforme cette figure de proue du genre horrifique pour en faire un conte sur le pardon.”
Steve Pond, The Wrap

“Pendant plus de 2h30, il y a des moments où cette atmosphère gothico-pop devient un peu trop intense (j’ai parfois eu l’impression qu’on m’allumait un extincteur dans la figure). Et pourtant, on n’en voudrait pas moins.”
Robbie Collin, The Telegraph

“Del Toro arrive sur un marché plus friand des délires gothiques, et, comme c’est un artisan expert dans son domaine, son film est une prouesse technique historique. Mais c’est aussi plus que ça. Au-delà de ses défauts, Frankenstein est surtout rempli d’à peu près tout ce que le réalisateur aime, et il en reflète les obsessions. On dirait l’œuvre d’un véritable fou, et c’est la seule manière qui vaille de faire une adaptation de Frankenstein.”
Bilge Ebiri, New York Magazine

“Au-delà de toute la maîtrise formelle de del Toro, son Frankenstein manque finalement de l’étincelle qui aurait pu lui donner vie.”
Geoffrey Macnab, The Independant

“Ce n’est pas la meilleure adaptation de Frankenstein qui soit. Ce n’en est même pas une bonne. Disons simplement qu’elle se laisse regarder.”
Kevin Mager, The Times

“Techniquement, Frankenstein a été fait pour Netflix, et même si la plateforme le fera sûrement bénéficier du type de sortie cinéma prévue dans le contrat, les effets visuels du film n’ont pas été conçus pour le grand écran. En revanche, la partition baroque d’Alexandre Desplats compense par sa splendeur.”
Peter Debruge, Variety

“Un “Frankenstein” blockbuster, sans âme ni chair [qui] s’apparente à un déluge continuel d’images impersonnelles.”
Jacques Morcie, Télérama

Même si, pour le moment, Frankenstein remporte la note honorable de 73/100 sur Metacritic, force est de constater que les avis sur le film sont très disparates. Même les plus enthousiastes ne nient pas les (parfois gros) défauts du long-métrage, mais en louent surtout la beauté visuelle et la poésie. Les retours les plus acerbes, eux, soulignent une esthétique tape-à-l’œil pas toujours bien réalisée et un certain manque d’âme. Au milieu de tout ça, peu (voire pas) de commentaires sur la performance des acteurs.

Del Toro, cinéaste esthétisant s’il en est, aurait-il oublié de raconter une histoire derrière la fabrication de ses images ? Sans doute que la réponse se trouve dans le rapport de chacun avec son œuvre, entre le public mis à distance par l’ambition visuelle et celui, au contraire, ému avant tout par l’image. Pour se faire son propre avis sur le nouveau conte gothique du réalisateur, rendez-vous sur Netflix le 7 novembre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... DbS1saNPng
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Lady Gaga dans la série Mercredi :

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Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 16:45 Frankenstein : les premiers avis sur le film d’horreur Netflix de Guillermo del Toro sont arrivés
[...]
“Un “Frankenstein” blockbuster, sans âme ni chair [qui] s’apparente à un déluge continuel d’images impersonnelles.”
Jacques Morcie, Télérama
[...]
Je connais Jacques Morice à Télérama, mais pas Jacques Morcie :o
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Wickaël
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Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 16:21
Wickaël a écrit : lun. 1 sept. 2025 06:09
Pale a écrit : dim. 31 août 2025 21:14 Image

J'ai moyennement apprécié. La scène d'intro est accrocheuse mais on ne retrouve pas cette puissance et cette tension par la suite. Je ne me suis pas attaché aux persos, en particulier le mec qui est juste insupportable et du coup je ne crois pas un instant à toute cette histoire. La partie drame et la partie thriller relatif aux casses que doivent effectuer les personnages m'ont laissé de marbre. Et la fin est une succession de scènes assez idiotes où on se dit que le film aurait pu être plié en 10 minutes. En fait j'ai pas aimé :D
Aïe :D
* au casse :D

Sinon encore une fois j'ai eu beaucoup de mal avec les persos et leur comportement et vraiment le mec méritait déjà de se faire flinguer dès le début.
Après je dois avouer que la principale raison pour laquelle j'ai aimé le film c'est pour Samara... :D
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Je vous avoue que cette image aurait également pu faire office d'avatar :D
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Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:08 Image

Je vous avoue que cette image aurait également pu faire office d'avatar :D
C'est qui ?
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robinne a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:10
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Je vous avoue que cette image aurait également pu faire office d'avatar :D
C'est qui ?
Bah... Emma Stone dans Bugonia :D
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Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:11
robinne a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:10
Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:08 Image

Je vous avoue que cette image aurait également pu faire office d'avatar :D
C'est qui ?
Bah... Emma Stone dans Bugonia :D
Maintenant que tu le dis :ouch:
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robinne a écrit : lun. 1 sept. 2025 20:04
Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:11
robinne a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:10
C'est qui ?
Bah... Emma Stone dans Bugonia :D
Maintenant que tu le dis :ouch:
En fait elle aurait très bien pu jouer...

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^^
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bon anniversaire à
Mark Harmon 74 ans (Presidio : Base militaire, San Francisco, séries Flamingo Road, Chicago Hope, NCIS 19 saisons)
Keanu Reeves 61 ans (Point Break, Speed, saga Matrix, saga John Wick)
Salma Hayek 59 ans (Desperado, Une nuit en enfer, Frida, Bandidas, Les Eternels)
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Kit a écrit : mar. 2 sept. 2025 02:08 bon anniversaire à
Mark Harmon 74 ans (Presidio : Base militaire, San Francisco, séries Flamingo Road, Chicago Hope, NCIS 19 saisons)
Keanu Reeves 61 ans (Point Break, Speed, saga Matrix, saga John Wick)
Salma Hayek 59 ans (Desperado, Une nuit en enfer, Frida, Bandidas, Les Eternels)
Bon anniversaire à l'homme, au mythe, la légende...

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Premières images de 28 Years Later: The Bone Temple :

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Smashing Machine : premiers avis pour le film à Oscar de Dwayne Johnson

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Le très attendu Smashing Machine de Benny Safdie, avec Dwayne Johnson dans un rôle de composition, a été projeté à la Mostra de Venise. Et les retours sont très bons.

Comme souvent, la saison des récompenses commence véritablement en septembre avec la prestigieuse Mostra de Venise, où les prétendants aux Oscars ont l’habitude de faire leurs grandes avant-premières. C’est donc une période d’effervescence pour la presse spécialisée américaine, qui aime rapporter les 10, 15 voire 20 minutes de standing ovation infligées au public sur place (en dessous de 5 minutes, vous êtes bons pour la prochaine nuit Nanarland).

Cette année, les favoris n’ont pas déçu. Hamnet de Chloé Zhao, Frankenstein de Guillermo del Toro, Bugonia de Yorgos Lanthimos, Father Mother Sister Brother de Jim Jarmush… Tous ont été très bien accueillis, lançant officiellement leur quête de récompenses, qui s’achèvera en mars 2026 avec la cérémonie des Oscars.

S’il y en a bien un qui tient à sa statuette, c’est Dwayne Johnson. La machine à blockbusters s’apprête à changer la hiérarchie de l’Académie avec Smashing Machine de Benny Safdie (moitié du duo derrière Good Time et Uncut Gems), où il incarne le combattant MMA Mark Kerr, aux côtés d’Emily Blunt. Il ne lui manquait plus qu’une bonne réception critique pour prétendre au Graal hollywoodien. C’est chose faite après sa projection en compétition ce 1er septembre 2025.

« La plus grande qualité de Smashing Machine est peut-être la façon dont il ne sonne pas faux la plupart du temps »

The Hollywood Reporter

« Benny Safdie a écrit et réalisé un drame de bonhommes pour les fans d’UFC et peut-être un peu plus que ça. »

The Guardian

« La performance de Johnson est absolument formidable, une fusion de corps et d’esprit aux yeux perçants qui s’accorde avec la sensibilité de Safdie pour donner ce qui est sans conteste la performance la plus nuancée de la carrière de l’acteur. »

IndieWire

« Ces personnages ne se comportent pas toujours comme on le voudrait, ils ont l’air bien vivants, non écrits, avec des faiblesses et des qualités qui résonnent avec ce qu’on voit dans notre famille, chez nos amis, chez nous-mêmes. »

Time

« D’une certaine manière, l’approche de Safdie semble plus terre à terre que gonflée à bloc, bien qu’elle soit également crue, aussi bien physiquement qu’émotionnellement. »

TheWrap

« Smashing Machine n’est pas un film de sport qui veut nous arracher un réflexe pavlovien de triomphe. Il cherche quelque chose de plus subtil, de plus touchant. À la fin du film, Mark, qui a tellement pris l’habitude de gagner, a gagné de la manière la plus profonde. »

Variety

« Il est un peu trop évident que Smashing Machine a été conçu, entre autres, comme un autre boost de carrière estampillé Safdie pour une paire d’acteurs charmants et charismatiques qui ne cracheraient pas sur un peu de magie des Oscars. C’est juste dommage que leur film soit factice. »

The Times

« Smashing Machine conclut magnifiquement son examen des sacrifices qui vont avec l’avant-gardisme en évoquant sincèrement la cruauté, souvent passée sous silence, de l’héritage. »

The Playlist

« C’est touchant de voir cette icône de l’athlétisme et de la positivité dans un film mélancolique qui demande si s’entrainer pour un championnat vaut vraiment tant d’efforts. »

BBC

Mis à part la critique de The Times, la presse est unanime : le film serait impressionnant de subtilité et Johnson tiendrait effectivement là le grand rôle de sa carrière. Lors des 15 minutes de standing ovation (une performance en soi), l’acteur a été vu (et filmé) avec une petite larme à l’œil. Dans la course aux Oscars, on ne cesse jamais d’interpréter un personnage. Rassurez-vous : il ne faudra pas attendre mars 2026 pour découvrir le long-métrage, qui sort en salles en France le 29 octobre 2025.


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Pale
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Ballad of a Small Player sur Netflix : les premiers avis sont tombés pour le film avec Colin Farrell

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Les premiers avis sont arrivés pour le film de casino Ballad of a Small Player avec Colin Farrell, attendu sur Netflix.

Le réalisateur Edward Berger s’était sûrement habitué à recevoir des lauriers. En 2022, avec l’aide de la machine de guerre Netflix, il avait fait une entrée très remarquée sur la scène internationale grâce au film de guerre À l’ouest, rien de nouveau. Bilan : quatre Oscars dont celui du meilleur film international. Rebelotte en 2024 avec Conclave, couronné par huit nominations aux Oscars (avec une victoire, pour le meilleur scénario) en plus d’un joli succès en salles (près de 130 millions au box-office pour un budget de 20 millions).

Pour mesurer la cote du cinéaste, il suffit de voir le nombre de projets auxquels il a depuis été lié (un nouveau Jason Bourne, un nouveau Ocean’s Eleven, et même une rumeur de James Bond), et l’allure des films qu’il prépare réellement (The Barrier, une histoire de science-fiction avec Austin Butler « entre Top Gun et Insterstellar », et The Riders avec Brad Pitt qu’il tournera en 2026).

Avant ça, il a réalisé son septième film : Ballad of a Small Player, adapté du livre de Lawrence Osborne publié en 2014 et écrit par Rowan Joffé (28 semaines plus tard, The American), avec un Colin Farrell perdu des les casinos de Macao. Suite à sa présentation au Telluride Film Festival, voilà les premiers avis.

« Le charme de Colin Farrell ne peut pas sauver l’histoire de rédemption creuse d’Edward Berger. (…) Il n’y a pas beaucoup de matière à trouver sous le glamour sciemment cheap. (…) L’histoire est trop légère, avec une combinaison pas satisfaisante de clichés usés, de twists prévisibles et d’une étude de caractère ultra-mince. »

The Hollywood Reporter

« Une minute, il a une crise cardiaque, et la suivante, il s’enfile des poignées de homards. Ce n’est pas la faute de Colin Farrell. L’acteur est complètement dévoué à cette caricature anxieuse d’un homme qui ne sait pas s’arrêter, mais la psychologie de ce personnage part dans tous les sens.

Comparé à d’autres grands portraits de gens dominés par leurs pulsions de jeu (La Baie des anges, Bob le flambeur, Under Pressure, Lady Chance), Ballad of a Small Player est visuellement beau, mais il lui manque une perspicacité humaine fondamentale pour que ce soit une victoire. »


Variety

“Ballad of a Small Player est peut-être intrigant sur le papier, mais c’est finalement un gâchis du talent d’Edward Berger à l’écran. (…) Malgré une partie de cartes finale qu’on voit venir dans le troisième acte, et conçue pour faire plaisir au public, tout ça sonne finalement très plat et générique. Pire encore : vraiment pas nouveau.

The Playlist

« Ballad of a Small Player souffre de la même crise d’identité que son personnage. Comme Doyle, le film d’Edward Berger veut tellement désespérément gagner qu’il perd de vue ce qui est réellement en jeu. Même s’il promet un retour à cette sorte de milieu fauché que des auteurs comme Graham Green ont permis de populariser, cette adaptation de Lawrence Osborne finit par ressembler à la quintessence d’un film Netflix : facile à regarder, mais impossible d’en avoir quelque chose à faire. »

IndieWire

« Avec Edward Berger à la barre et Colin Farrell en premier rôle, il n’y a pas un semblant de subtilité. Aucune chance de nuance. C’est un opéra imbibé d’alcool, un conte moral qui déborde de grandiloquence. (…) Ballad of a Small Player est d’une exubérance délicieuse et méchante. »

The Film Stage

A priori, Edward Berger n’est donc pas parti pour un « jamais deux sans trois » dans les cérémonies hollywoodiennes après les succès d’À l’ouest, rien de nouveau et Conclave. Et Colin Farrell n’est probablement pas destiné à récolter les nominations, comme avec Les Banshees d’Inisherin en 2023 (Prix d’interprétation à Venise, Golden Globes, et une nomination aux Oscars).

Ballad of a Small Player raconte l’histoire de Lord Doyle (Colin Farrell), un joueur invétéré qui a fui ses problèmes pour vivre en Chine, et passer ses jours et ses nuits dans un casino de Macao. Mais son passé va le rattraper en la personne de Cynthia Blithe (Tilda Swinton), une détective privée qui a retrouvé sa trace, alors même qu’il se rapproche de Dao Ming (Fala Chen), une employée du casino.

Le film aura droit à une sortie limitée dans les cinémas américains début octobre. En France, ce sera uniquement sur Netflix, le 29 octobre.


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Springsteen : les premiers avis sur le biopic de la légende du rock avec Jeremy Allen White sont là

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Les premiers avis sur Springsteen : Deliver Me from Nowhere, le biopic consacré à la légende du rock Bruce Springsteen, viennent de tomber.

Le petit dernier de la grande ère des biopics musicaux ne va pas tarder à faire son arriver sur les écrans. Springsteen : Deliver Me from Nowhere, consacré au légendaire chanteur américain Bruce Springsteen et à la composition de son album Nebraska, est le nouveau film réalisé par Scott Cooper.

Si ce n’est pas la première fois que Scott Cooper s’aventure dans une histoire de musique, puisque dans Crazy Heart, Jeff Bridges incarnait une star de la country (avec un Oscar à la clé), ce n’est pas non plus la première fois qu’il s’essaye au film biographique. En 2015 sortait son Strictly Criminal, qui racontait la vie du gangster James J. Bulger.

En revanche, c’est bien la première fois que le réalisateur, versé dans le genre (que ce soit le thriller avec Les Brasiers de la colère, le western avec Hostiles ou l’horreur avec Affamés ou The Pale Blue Eye), donne dans le biopic académique consacré à une icône. L’icône en question (Springsteen, donc) est campée par Jeremy Allen White, héros de The Bear. A ses côtes, Jeremy Strong incarne le manager John Landau. Portrait habité ou résumé de vie insipide ? La presse américaine, qui a vu le film, est là pour nous le dire.

“Pour un film qui parle au moins en partie de musique, Deliver Me from Nowhere fait un bel usage du silence, notamment dans les moments où Springsteen perd l’inspiration et se retrouve à la dérive.”
Steve Pond, The Wrap

“Les films sur la dépression sont durs, mais les fans [de Springsteen] investis dans cette histoire de transition cathartique à la fois artistique et personnelle en auront pour leur argent.”
David Rooney, The Hollywood Reporter

“Même si le film n’atteint pas la virtuosité de l’album “Nebraska”, l’approche à rebrousse-poil de Cooper offre une parade rafraîchissante à la formule rabâchée du biopic musical, ainsi qu’une exploration sombre mais émouvante d’un artiste en crise.”
Will Mavity, Next Best Picture

“Cooper n’essaye pas de passer de la brosse à reluire. Il autorise cette superstar à être imparfaite et esquintée, mais pas d’une façon facile et mélodramatique, plutôt d’une façon qui permet de s’identifier et donne la force de croire en la possibilité de demander à se faire aider. Springsteen devient aussi brut et authentique que les personnages de ses chansons.”
Robert Daniels, RogerEbert.com

“Il y a un passage entre [Stephen] Graham et White, dans l’acte final, qui sera difficile à oublier. Un moment à la réalisation magistrale incarné avec la plus grande humanité possible. Si bien qu’il aurait presque fallu que le film se termine là-dessus.”
Gregory Elwood, The Playlist

“Le film de Cooper se voudrait le “Nebraska” des biopics de rock, mais il lui manque la subtilité nécessaire pour saisir l’essence de ce son et la retranscrire dans la formule d’un biopic commercial. En ce sens, au moins, le film n’articule que trop bien à quel point il peut être difficile d’avancer quand quelque chose nous retient.”
David Ehrlich, IndieWire

“Cooper fait le choix très judicieux de s’attaquer à la légende de Bruce en se concentrant sur l’échelle humaine et les éléments concrets. Même si les spectateurs auront droit à quelques tubes, c’est le personnage qui reste la ligne de mire.”
Dan Mecca, The Film Stage

“L’aspect technique n’a rien d’aussi spectaculaire qu’on voudrait bien nous le faire croire, et il n’y a que peu d’intérêt à regarder White se frayer un chemin au travers du récit de la première grosse dépression de l’icône du rock. Sauf lorsque l’on sait à quel point cet album a compté pour les générations suivantes de musiciens, et pourquoi.”
Peter Debruge, Variety

Chose assez étonnante : peu d’avis nets et tranchés émergent de ces extraits de critique. Personne ne semble ni dithyrambique ni profondément déçu : chaque critique semble trouver, dans le film, des raisons d’être (parfois profondément) ému, tout en s’accordant sur le fait qu’il fait pâle figure en tant qu’objet artistique aux côtés de l’album auquel il rend hommage.

Les avis varient également entre ceux qui estiment que Scott Cooper a su s’affranchir de la formule Wikipédia classique et inintéressante de beaucoup de biopics, et ceux qui trouvent, au contraire, que Deliver Me from Nowhere ne renouvelle pas le genre. Alors, on se trouve où, sur l’échelle d’Un Parfait Inconnu ? Pour se faire son propre avis, tout en nuance ou pas, rendez-vous en salles le 22 octobre 2025.


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After the hunt : les premiers avis sur le thriller à la sauce #MeToo sont là

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Le dernier long-métrage de Luca Guadagnino, After the Hunt, a été présenté à la Mostra de Venise 2025, et y a suscité un vif débat. Les premiers avis de la critique sont là.

Luca Guadagnino, véritable bourreau de travail, enchaîne les projets à la vitesse d’un sprinteur : Bones and All en 2022, Challengers en 2024, Queer en 2025, et il travaille déjà sur Artificial, le biopic sur le créateur de ChatGPT prévu pour 2026. Pendant un temps, il a même été aux commandes du film de guerre Sgt Rock chez DC, avant que le projet soit finalement annulé. Le réalisateur est de retour en salles avec After the Hunt, un thriller psychologique porté par Julia Roberts, Ayo Edebiri et Andrew Garfield.

Le film gravite autour d’Alma Olsson (Julia Roberts), professeure reconnue dans une université prestigieuse, qui voit son quotidien bouleversé quand une étudiante, Maggie Price (Ayo Edebiri), accuse l’un de ses collègues de l’avoir agressée. Alors que la rumeur enfle et divise le campus, Alma se retrouve face à un choix délicat, entre préserver sa position d’autorité ou soutenir la parole de l’élève, au risque d’affronter le scepticisme du corps enseignant. Le film a été présenté à la Mostra de Venise, voici donc les premières critiques. Revue de presse.

« Guadagnino est également au sommet de son art, dirigeant avec un style sûr et structuré, et offrant une belle conclusion qui nous invite à prendre du recul, à respirer et à nous rappeler que, finalement, tout cela n’est que jeu. »

The Time

« After the Hunt peine à définir clairement la manière dont il souhaite aborder son examen de ce qui pourrait être, pour reprendre l’un des thèmes enseignés par Alma, une méthode quasi-panoptique de gestion des accusations d’immoralité dans notre société contemporaine. Mais grâce aux choix cinématographiques précis de Guadagnino, à la partition inquiétante de Trent Reznor et Atticus Ross, et à des performances marquantes, le film parvient néanmoins à plonger efficacement le spectateur dans son univers troublant et instable. »

Next Best Pictures

« After the Hunt peut sembler confus, et même parfois insatisfaisant, mais il refuse également de ménager qui que ce soit, et cela ressemble en soi à une petite victoire. »

New York Magazine (Vulture)

« Il est revigorant de voir un film hollywoodien destiné à un public adulte s’emparer de sujets contemporains : féminisme, « cancel culture », politique identitaire et fracture générationnelle. Mais After the Hunt reste davantage un projet admirable qu’un drame captivant, car il ne cesse de rappeler au spectateur à quel point il veut se montrer intelligent. »

BBC

« Un sentiment de contrainte gênant et omniprésent imprègne ce drame tortueux sur les complexités de la moralité de la génération Z. L’auteur italien, réputé pour s’attaquer aux aspects controversés avec l’appétit insatiable de ceux qui ne se soucient de rien, semble quelque peu hésiter à se plonger pleinement dans le chaos de cette question brûlante. »

The Playlist

« After the Hunt est réalisé avec un certain savoir-faire et une intrigue bien construite, mais l’expérience reste étrangement confuse. C’est un récit parfois tendu et captivant, mais truffé de coïncidences artificielles et de trop nombreuses questions laissées en suspens. Au final, le film se révèle donc moins satisfaisant qu’espéré. »

Variety

« After the Hunt prétend s’attaquer à ce que l’on appelle la « cancel culture », mais se confronter à ce sujet lourd n’équivaut pas à en proposer un véritable examen. Si le film de Guadagnino suscite un malaise réel, ce n’est pas à cause des thématiques qu’il aborde, mais plutôt par l’approche réactionnaire avec laquelle il les gaspille. »

The Film Stage

« Guadagnino a réalisé des films magnifiques et émouvants — I Am Love et Queer notamment —, mais After the Hunt ressemble davantage à une thèse artistique et, malgré ses provocations insistantes, il procure moins de plaisirs intellectuels que le cinéaste ne le croit. »

Time

D’après les premières critiques, After the Hunt est largement à la hauteur de ce qu’on attend visuellement d’un film de Guadagnino se montre à la hauteur avec une mise en scène impeccablement construite et une photographie luxueuse, sublimées par la bande-son signée Trent Reznor et Atticus Ross.

Cependant, cette esthétique parfaite ne suffirait pas à masquer une écriture parfois trop dense. Plusieurs critiques pointent une surcharge intellectuelle et une intrigue qui semble se satisfaire de ses propres questionnements. After the Hunt semble être un film frontal, exigeant, pertinent sur le fond, et porté par un casting de haute volée mais pas toujours récompensé par une réflexion et une écriture à la hauteur de ses ambitions.

Le film de Luca Guadagnino sortira aux États-Unis le 10 octobre 2025. Il n’a pas encore de date de sortie officielle en France, mais étant donné qu’il doit être distribué par Sony Pictures, les choses devraient se préciser rapidement.


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robinne
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Pale a écrit : mar. 2 sept. 2025 16:51 Springsteen : les premiers avis sur le biopic de la légende du rock avec Jeremy Allen White sont là
[...]
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Pale a écrit : mar. 2 sept. 2025 17:02 After the hunt : les premiers avis sur le thriller à la sauce #MeToo sont là
[...] quand une étudiante, Maggie Price (Ayo Edebiri), [...]
= The Bear
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robinne a écrit : mar. 2 sept. 2025 17:17
Pale a écrit : mar. 2 sept. 2025 16:51 Springsteen : les premiers avis sur le biopic de la légende du rock avec Jeremy Allen White sont là
[...]
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Pale a écrit : mar. 2 sept. 2025 17:02 After the hunt : les premiers avis sur le thriller à la sauce #MeToo sont là
[...] quand une étudiante, Maggie Price (Ayo Edebiri), [...]
= The Bear
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:D
Joli :jap:
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Chez nous le film s'intitulera G.O.A.T.
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EL a aimé Exit 8 (3,5 étoiles) :

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Petit jeu vidéo indé d’horreur psychologique, The Exit 8 a connu un succès inattendu, en grande partie grâce à ses surprises et ses jumpscares qui ont fait le sel de nombreux lives Twitch. On ne s’attendait pas forcément à une adaptation par le prestigieux studio japonais Toho, confiée au réalisateur Genki Kawamura (scénariste de L’Innocence de Kore-Eda et producteur de Mamoru Hosoda et Makoto Shinkai). Exit 8, qui aurait pu n’être qu’un dérivé opportuniste, a au contraire bien saisi la substantifique moelle de cette horreur si contemporaine. En salles le 3 septembre.

L’EXPÉRIENCE DE CHÂTELET, MAINTENANT AU CINÉMA


Exit 8 avait de quoi faire peur, et pas dans le bon sens. Si le jeu vidéo a su se faire remarquer, ce n’est pas vraiment pour son procédé simple, mais efficace : un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8. Pour la trouver, il faut traquer les « anomalies ». S’il en voit une, il fait demi-tour. S’il n’en voit aucune, il continue. S’il se trompe, il est renvoyé à son point de départ. Quand bien même les fameuses anomalies regorgent de bizarreries malaisantes et de quelques sursauts horrifiques, c’est bien le décor qui fait le génie de la démarche. Sans contexte, notre avatar se retrouvait coincé dans un couloir de métro infini, embarqué dans un jeu des sept différences à chaque boucle.

The Exit 8 fait ainsi partie de ces œuvres qui ont utilisé à leur plein potentiel l’angoisse des espaces liminaux, ces lieux de transition dans lesquels personne n’est censé s’éterniser. En quelques années, la culture Internet a fait de ces endroits clos, souvent allongés et hors du temps, l’expression d’une nouvelle forme de malaise, dont les fameuses backrooms sont devenues le chef de file. On peut y voir plein de choses, du vertige existentiel induit par ces manufactures répétées et banales au sentiment d’abandon que suggèrent ces espaces réminiscents d’un capitalisme oppressant.

Quoi qu’il en soit, ces purgatoires modernes sont une pure émanation d’une intertextualité typique du Net, à grands coups de photos cracras postées sur des forums en passant par des vidéos YouTube mystérieuses. En transformant un petit phénomène du jeu vidéo indé en film, il y avait le risque qu’Exit 8 soit un peu l’équivalent de la phase terminale d’un meme, au moment où il est réexploité – et donc tué – par ceux qui veulent capitaliser dessus.

Par chance, ce n’est pas le cas, car Genki Kawamura a bien compris l’univers qu’il investit, et trouve un savant équilibre entre la déférence et la trahison essentielle de l’adaptation. Débutant sur un plan-séquence en vue subjective classieux, qui introduit le protagoniste tout en rappelant la forme de son médium originel, le film exploite cet effet de stylisation inaugural pour déployer le contexte qui manquait au jeu, et pour mieux le valdinguer lors d’un raccord savoureux.

JEU VIDÉAL

Le réalisateur nous fait d’ailleurs bien comprendre que le décor reste bien évidemment la colonne vertébrale du projet, qu’il retranscrit avec beaucoup de minutie. Si ce n’est pour l’ajout de casiers dans un angle qui agrémentent les possibilités horrifiques, Kawamura tient à l’épure du jeu vidéo et de son level design, dans lequel le personnage principal sans identité (Kazunari Ninomiya) projette ses peurs et ses doutes.

La bonne idée du scénario est de raccorder l’effroi des espaces liminaux à celle d’une vie elle-même dans un état de transition. En plus de convoquer par certaines anomalies des traumatismes évidents de la culture japonaise (une séquence spectaculaire d’inondation du tunnel par ce qu’on devine être un tsunami), Exit 8 évoque la peur de la parentalité dans un monde devenu de plus en plus fou.

Là encore, le film développe le potentiel symbolique de son espace, lieu de passage entre le domicile et le travail qui s’inscrit parfaitement dans l’expression « métro, boulot, dodo ». Sans avoir besoin de le marteler, le récit enferme son protagoniste dans les griffes du libéralisme, machine tentaculaire et individualiste qui ne donne plus envie vraiment envie d’y élever un enfant.

Si l’illustration de cette donnée n’est pas toujours réussie et vrille un poil vers le mélo facile, Genki Kawamura se permet quelques pas de côté (dans le sens littéral et figuré) avec sa caméra, qui renouvellent plus d’une fois sa narration et les différentes manières d’aborder cette boucle permanente. C’est d’ailleurs dans son approche du gameplay qu’Exit 8 étonne le plus. Il édicte simplement ses règles comme son modèle, et tient à adapter le principe d’échec pour donner du poids à ses enjeux.

Le risque de la répétition pointe parfois le bout de son nez, mais le cinéaste retombe sur ses pattes en jonglant intelligemment avec les émotions que ressentirait un joueur (persévérance, frustration, désespoir, colère…). Sa caméra a beau être sortie de la vue subjective, Exit 8 fait tout pour que le spectateur puisse se projeter dans les avatars, coquilles vides et fantomatiques en quête de sens qui hantent cet espace liminal. Il a juste compris comment le faire avec son propre langage.

Enfin une bonne adaptation de jeu vidéo, qui a surtout compris comment transposer un level design ravageur pour en tirer une angoisse très contemporaine autour des espaces liminaux.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 6WbzkXmy1g

Je ne m'étais jamais penché sur ce film mais cet avis et la bande-annonce m'ont donné envie :



Ça a l'air bien angoissant.
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Hamnet : les premiers avis sur le film de Chloé Zhao (Les Éternels) avec Paul Mescal sont tombés

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Hamnet, le nouveau film de Chloé Zhao, avec Paul Mescal et Jessie Buckley, a eu sa présentation à la Mostra de Venise. Revue de presse.

Après la reconnaissance méritée de The Rider, on a eu peur de perdre Chloé Zhao dans les méandres du Hollywood actuel. Alors qu’elle recevait en 2021 l’Oscar du meilleur film et de la meilleure réalisatrice pour Nomadland, elle avait essayé de conserver sa patte d’autrice, très axée sur un naturalisme à fleur de peau et un onirisme très malickien, au sein de la machine Marvel. Si Les Éternels a été une tentative qu’on juge plutôt intéressante chez Écran Large, le film a été une déception critique et commerciale, montrant plus que jamais les limites d’une méthode de production qui ne réussit pas vraiment aux cinéastes venus de l’indépendant.

Mais voici la réalisatrice de retour avec Hamnet, adapté du roman du même nom de Maggie O’Farrell, qui explore de manière fictive le deuil de William Shakespeare (Paul Mescal) et de sa femme Agnes (Jessie Buckley) après le décès de leur fils de 11 ans, Hamnet, en 1596. Peu de temps après, le dramaturge se plonge dans la création d’Hamlet, pièce elle aussi hantée par la mort. Néanmoins, c’est bien le point de vue d’Agnes qui est au centre du dispositif, pour un film visiblement dévastateur, qui a été présenté à la Mostra de Venise. Revue de presse.

« Hamnet est tellement brut sur le plan émotionnel qu’il en devient presque insoutenable par instants, porté par la performance héroïque de Jessie Buckley en femme de Shakespeare et mère de ses enfants – même si, présentée comme telle, elle pourrait être notre mère à tous. »
Variety

« Tout comme son William Shakespeare, qui transforme la douleur d’être piégé entre la joie et la peur, l’amour et la perte dans ce chef-d’œuvre qu’est Hamlet, Zhao exploite ces éléments et en fait quelque chose de beau et cathartique. »
The Hollywood Reporter

« Hamnet est dévastateur, peut-être le film le plus bouleversant que j’aie vu depuis plusieurs années. »
Vulture

« Toujours ancré dans la sensibilité à fleur de peau de Buckley et de sa performance incroyable, Hamnet évite soigneusement de réduire Agnes à un cliché. Au contraire, le film la voit comme une force encore plus créative que son mari. »
IndieWire

« Le film rappelle d’une bien belle manière pourquoi l’art est important, et comment le fait de regarder quelque chose nous permet de ressentir, nous permet de comprendre, nous permet de réfléchir. »
The Film Stage

« Buckley n’est rien de moins que magique. Elle peut à elle seule vous briser le cœur par un regard ou un geste, et c’est tout simplement brillant. »
The Wrap

« Zhao a trouvé le moyen pour que Buckley et Mescal, déjà très talentueux, puisent leur performance du plus profond de leurs tripes. La décharge émotionnelle qu’ils dégagent est souvent frappante, et semblable à un jet d’eau dramatique lâché sur un feu sauvage. »
The Playlist

On l’aura compris, les premiers retours de Venise sont absolument dithyrambiques, chose assez rare dans ce genre de festival. A l’heure actuelle, Hamnet condense un score de 95/100 sur Metacritic. Là encore, c’est peu commun (surtout pour le cinéma), et on s’étonne de voir tous les critiques s’accorder sur la sensibilité de Chloé Zhao, ainsi que sur les performances de ses comédiens (en particulier Jessie Buckley). En tout cas, la hype grimpe, et nombreux sont ceux qui voient déjà dans le film l’un des favoris des prochaines cérémonies de récompenses. Pour le moment, Hamnet n’a pas encore de date de sortie française, mais il sortira aux États-Unis le 27 novembre 2025.


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Kit
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Chloë Grace Moretz s'est mariée
https://www.msn.com/fr-fr/divertissemen ... r-AA1LKeNx
félicitations aux jeunes mariées :bounce:
Vosg'patt de cœur
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:fireball: :fireball: :fireball: :fireball: :fireball: :fireball: :fireball: :fireball: :fireball: :fireball:
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Teaser intense de A House of Dynamite :



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