Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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robinne a écrit : lun. 8 sept. 2025 19:40 Ca fait plaisir de revoir Mads. Ca faisait longtemps, non ?
Oui et non, dans le dernier Indiana Jones il y a deux ans et l'année dernière je l'ai vu dans ce très bon film :

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Bryan Fuller a surtout brillé à la télévision avec sa série Hannibal.
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Skipper Mike
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Pale a écrit : ven. 5 sept. 2025 18:41

Là tout de suite, le teaser me donne envie de frapper les deux personnages ^^
Crois-moi le film donne envie de leur faire bien pire :lol:
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Pale
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Skipper Mike a écrit : lun. 8 sept. 2025 22:43
Pale a écrit : ven. 5 sept. 2025 18:41

Là tout de suite, le teaser me donne envie de frapper les deux personnages ^^
Crois-moi le film donne envie de leur faire bien pire :lol:
Ça promet :D

J'ai rattrapé sur le tard deux poids lourds récents du cinéma français :

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Excellent film, Illusions Perdues est une satire de la presse et de l'aristocratie et à l'instar de son personnage principal, le film nous aspire dans son histoire foisonnante. Les 2h30 passent à toute allure, la reconstitution d'époque est impressionnante et j'ai également trouvé savoureux les parallèles avec notre époque.

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Ici aussi les 2h30 passent à toute allure et il s'agit bien évidemment d'un travail d'orfèvre de la part de la réalisatrice. Le film est captivant de bout en bout, parfois très intense. Après pour ceux qui l'ont vu oui j'avoue, je m'attendais presque à un twist genre on apprend à la dernière seconde que le fils est coupable et que la mère prend tout sur elle lors du procès mais bon Triet préfère bien évidemment jouer la carte de l’ambiguïté jusqu'au bout par rapport aux circonstances du décès de la victime.
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NaughtyDog
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Les papas de The Climb reviennent avec un film encore meilleur (imaginez la scène d'intro du film de 2020, mais là c'est tout le métrage) : une comédie sur 2 couples d'amis s'essayant au libertinage pour sauver leur mariage !
C'est constamment drôle, ça se permet aussi de belles introspections sur ce qu'est le mariage aujourd'hui, et le quatuor d'acteurs est excellent.
À noter une séquence de dispute tournant à la baston à travers toutes les pièces d'une maison qui tire sur l'élastique sans jamais faiblir.

Mon seul petit regret tiendra dans l'amorce de la conclusion, un peu abrupte et prenant un sentier attendu.
Mais peu importe Libre Echange est une vraie bonne comédie qui fait du bien !

3.5/5
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Kit
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bon anniversaire à

Dave Stewart 73 ans guitariste d'Eurythmics
Éric Serra 66 ans bassiste et compositeur (Le Grand Bleu et autres films de Luc Besson)
Hugh Grant 65 ans (Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Bridget Jones : L'Âge de raison, série Le Secret de Château Valmont)
David Bennent 59 ans (Le Tambour)
Adam Sandler 59 ans (Wedding Singer, Big Daddy, trilogie Hôtel Transylvanie, séries Saturday Night Live)
Henry Thomas 54 ans (E.T. l'extra-terrestre, Valmont, Légendes d'automne, Gangs of New York)
Eric Stonestreet 54 ans (série Modern Family)
Emma de Caunes 49 ans (Le Scaphandre et le Papillon, Les Vacances de Mr. Bean)
Michelle Williams 45 ans (Le Secret de Brokeback Mountain, Shutter Island, série Dawson)
Zoe Kazan 42 ans (Les Noces rebelles, Les Vies privées de Pippa Lee, Un hiver à New York)
Vosg'patt de cœur
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Pale
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Christy : les premiers avis sur le film de boxe avec Sydney Sweeney sont tombés

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On découvrira bientôt Sydney Sweeney métamorphosée dans Christy, un biopic sur la boxeuse américaine Christy Martin. En attendant, les premiers avis sont tombés.

Après avoir prêté ses traits à la lanceuse d’alerte Reality Winner dans Reality, Sydney Sweeney sera très bientôt la tête d’affiche d’un autre biopic, pour lequel elle a cependant dû donner un peu plus de sa personne. L’actrice s’est en effet glissée dans la peau de l’ancienne boxeuse professionnelle Christy Martin dans Christy, réalisé par David Michôd. Le cinéaste australien fera ainsi son retour six ans après Le Roi, sorti directement sur Netflix.

Pour l’heure, Christy n’a pas encore de date de sortie annoncée en France, mais le long-métrage a tout récemment été présenté au festival international du film de Toronto (le TIFF), ce qui signifie que les premiers avis de la presse sont tombés. Revue de presse.

« Il y a quelque chose qui paraît un peu déplacé lorsque vous sortez d’une salle de cinéma après avoir suivi une histoire vraie aussi décourageante et qu’on vous dit que vous êtes censé vous sentir bien. »
The Film Stage

« Alors que Christy a longtemps été présenté comme un rôle susceptible de valoir un prix à Sydney Sweeney, sa performance est plus nuancée et plus difficile que ce qui s’annonçait. Elle s’investit pleinement dans son rôle, mais elle s’investit également dans une histoire qui ne rentre pas tout à fait dans le moule habituel. Le film ne mâche pas ses mots, même si ça finit par laisser une marque différente sur son public. »
IndieWire

« La vie de Christy Martin a été marquée par des coups dévastateurs, mais dans son biopic, on en ressent à peine l’impact. »
The Guardian

« C’est un portrait déchirant de la maltraitance, de la complaisance, de gaslighting et de l’ampleur que peuvent prendre les violences domestiques. Mais une partie de sa force réside dans le fait que Michôd n’a pas déformé la vie de Christy Martin pour en faire un arc narratif artificiel; ce qui se cachait derrière son triomphe est dépeint avec une honnêteté désespérée et singulière. »
Variety

« Le film réussit environ la moitié du temps, ce qui donne lieu à une décision partagée où Sweeney et Christy ressortent toutes deux gagnantes, tandis que le film lui-même ne parvient pas tout à fait à tenir la distance. »
TheWrap

« En tant que tremplin permettant à Sydney Sweeney de montrer ses nombreux talents d’actrice, Christy est sans aucun doute une réussite, car elle partage le courage et la tristesse de Christy Martin. Mais le film de Michôd ne rend pas cette histoire aussi captivante qu’elle devrait l’être, ce que Martin mérite pourtant. »
Collider

« Plutôt que d’offrir un regard complet sur la vie de Martin, Christy propose un point de vue superficiel et déséquilibré. Le film est léger à certains moments et maladroit à d’autres, et bien que Sweeney offre une performance solide, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle méritait une meilleure vitrine de son talent. »
ScreenRant

« Le message puissant du film trouvera un écho fort auprès du public, et bien que sa nature conventionnelle l’empêche d’atteindre une véritable grandeur, il tire le meilleur de ses éléments les plus forts. »
Next Best Pictures

« Malgré quelques faux pas créatifs, Christy et Sydney Sweeney ont encore assez de forces pour passer au prochain round. »
The Playlist

Même si la presse est loin d’être unanime concernant Christy, la performance engagée de Sydney Sweeney semble mettre tout le monde d’accord ou presque, contrairement au scénario de Mirrah Foulkes, Katherine Fugate et David Michôd qui n’a vraisemblablement pas évité les écueils bien connus du genre.

Pour rappel, le casting comprend également Ben Foster (Comancheria), Chad L. Coleman (The Walking Dead), Katy O’Brian (Love Lies Bleeding), Merritt Wever (Birdman), Ethan Embry (Grace et Frankie), Tony Cavalero (The Righteous Gemstones), Valyn Hall (elle aussi dans The Righteous Gemstones) ou encore Adrian Lockett qui enfilera les gants du boxeur Mike Tyson.


https://www.ecranlarge.com/films/news/c ... JmOHbDxCBw
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Pale
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Chien 51 : les premiers avis sur l’énorme film de SF français avec Gilles Lellouche sont là

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Présenté à la Mostra de Venise, le nouveau film de Cédric Jimenez, Chien 51, a divisé la critique. Les premiers avis de la presse sont là.

Après avoir signé des polars nerveux comme La French et BAC Nord, Cédric Jimenez s’aventure pour la première fois dans la science-fiction avec Chien 51. Un pari risqué mais attendu, puisque le film réunit un casting impressionnant avec Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel, Romain Duris, Valeria Bruni Tedeschi et Artus. Avec ses 42 millions d’euros de budget, Chien 51 se rêve comme l’un des projets les plus ambitieux du cinéma français récent.

Adapté du roman éponyme de Laurent Gaudé, le récit, transposé d’Athènes à Paris, imagine une capitale en 2045, fracturée en zones sociales et surveillée par une intelligence artificielle omnipotente. Dans ce Paris dystopique, la mort de l’inventeur d’Alma (l’IA qui régit la ville) force Salia (Exarchopoulos) et Zem (Lellouche) à mener une enquête conjointe, qui va évidemment révéler une conspiration qui remet en cause tout l’équilibre politique. Présenté hors compétition en clôture de la 82ᵉ Mostra de Venise, le film a divisé la critique. Revue de presse.

« Le schéma est classique mais la réalisation de Jimenez est virtuose, comme si, soudain, il était le premier, enfin, à digérer les enseignements du jeu vidéo pour en faire un pur spectacle de cinéma où l’humain surnage dans de remarquables effets visuels.

Pas besoin d’Alma pour prédire, d’ailleurs, un César du meilleur décorateur au film, tant ce Paris de demain regorge de détails inspirés, entre une vision ultra améliorée du karaoké, des quartiers de pauvreté et d’orphelins en déshérence, et une Love Party au luxe de fin du monde… »


Télérama

« Chien 51 est efficace dans sa description de la bureaucratie de la surveillance, de son visage administratif grisâtre. Les citoyens sont suivis grâce à la reconnaissance faciale et aux bracelets électroniques que tout le monde (même la police) est tenu de porter. Mais c’est aussi un thriller efficace, qui tient le spectateur en haleine, avec très peu de temps morts.

Un scénario plus tranquille aurait peut-être permis de mieux mettre en valeur le personnage joué par Valeria Bruni-Tedeschi, une médecin bienveillante qui travaille bénévolement dans un centre communautaire de la Zone 3, mais le savoureux film de genre de Jimenez préfère aller droit au but, littéralement, et c’est la bonne décision. »


Screen Daily

« [Chien 51] se distingue par ses commentaires pertinents sur l’intelligence artificielle. Accompagné d’impressionnantes séquences d’action, il établit un parallèle direct avec nos craintes croissantes face aux États surveillants et aux structures bureaucratiques malhonnêtes. »

Next Best Picture

« Pourtant, tout n’est pas à jeter dans Chien 51. La mise en scène offre quelques morceaux de bravoure, notamment la spectaculaire séquence du club “Millénium”, où musique techno et esthétique drag explosent à l’écran. Paris y est un décor saisissant, proche du Los Angeles post-apocalyptique de Strange Days, rythmé par des scènes d’action haletantes et une bande-son électrisante.

Si le film séduit par son énergie visuelle et sonore, il échoue à lier le tout dans une narration solide. En définitive, Chien 51 est une œuvre inégale, trop ambitieuse pour être un simple polar, trop superficielle pour être une dystopie marquante, mais qui laisse malgré tout entrevoir ce que Jimenez sait faire de mieux : filmer l’urgence et la tension sociale.«


Movierama

« Pour un film qui traite principalement des algorithmes et des ravages qu’ils causent dans la société, le thriller dystopique français Dog 51 (Chien 51) ne semble pas conscient du fait qu’il a lui aussi été réalisé à l’aide d’un algorithme. Du moins, c’est ce qu’il semble être. »

The Hollywood Reporter

« L’univers de Chien 51 souffre beaucoup de la comparaison avec deux de ses glorieux aînés : le monde pluvieux de Blade Runner et le chaos permanent du chef-d’œuvre d’Alfonso Cuaron, Les Fils de l’homme, qui étaient déjà des adaptations littéraires. C’est d’autant plus dommageable que ce n’était pas l’intrigue du roman initial qui séduisait tant, mais la description du futur que nous réserve le capitalisme avec l’aide des IA.

L’approche policière n’est pas escamotée mais un spectateur habitué aux récits d’anticipation ne sera guère surpris des développements de l’enquête – à l’exception du personnage fascinant mais trop rare à l’écran du gourou anti-IA incarné par Louis Garrel et de sa fin, plus sombre et définitive que celle du roman. »


Paris Match

Les premiers retours sur Chien 51 sont partagés. Certains y voient une tentative salutaire de hisser la science-fiction française à un niveau rarement atteint en termes de moyens et d’ambition visuelle, tandis que d’autres dénoncent une intrigue prévisible et une influence américaine trop voyante. Comme si Cédric Jimenez avait gagné en ampleur ce qu’il a perdu en singularité.

Chien 51 arrivera dans les salles le 15 octobre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/c ... iVOz6e-zmA
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Roofman : les premiers avis sur le film avec Channing Tatum tiré d’une folle histoire vraie sont là

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Les premiers avis sur Roofman, nouveau film de Derek Cianfrance avec Channing Tatum en braqueur de McDonald’s, viennent de tomber.

Après avoir fait un détour par le petit écran pour réaliser la mini-série I Know This Much is True, Derek Cianfrance revient au cinéma avec Roofman, un film tiré d’une histoire vraie dans lequel un ancien militaire et père de famille fauché se met à braquer des McDonald’s en passant par l’intérieur des toits, jusqu’au jour où il s’installe clandestinement dans un Toy “R” Us.

Qui sera surpris que le réalisateur des drames Blue Valentine et The Place Beyond the Pines s’empare de ce sujet ? Cette fois-ci, en lieu et place de Ryan Gosling, c’est Channing Tatum qui en incarne le rôle principal. À ses côtés, Kirsten Dunst, Peter Dinklage, Juno Temple et Ben Mendelsohn viennent compléter le casting de ce thriller romanesque. Beaucoup de beau monde pour… un beau film ? Réponse avec les premiers avis de la presse américaine, qui viennent de tomber (du toit).

“Cianfrance refait un film extraordinaire avec Roofman, et continue de nous plonger dans son étude fascinante de personnages et son exploration de l’humanité. Tatum fait le job à tous les niveaux, livrant l’une des toutes meilleures performances de sa carrière, et le jeu de Dunst, tout en émotion et en subtilité, est d’une générosité folle.”
Ema Sasic, Next Best Picture

“En fin de compte, c’est l’alchimie entre les deux personnages principaux qui crève l’écran et qui justifiera de revoir le film encore et encore.”
Peter Debruge, Variety

“Avec un Tatum au sommet de son art et le reste du casting qui emplit tout l’espace avec esprit et chaleur, Roofman est l’une des surprises les plus plaisantes de l’année.”
Tania Hussain, Collider

“Le jonglage entre les différents tons ne se fait pas toujours sans accroc, mais d’une certaine façon, les contradictions de Roofman sont ce qui lui donne vie. C’est un film triste, oui, mais aussi très amusant. Et si ça ne fait aucun sens, c’est peut-être ça tout l’intérêt.”
Steve Pond, TheWrap

“Avec du recul, il est plus facile d’admirer le difficile équilibre des tons que Cianfrance essaye de maintenir tout du long, et qui a pour résultat un mélodrame chaotique, mais finalement réussi.”
Ethan Vestby, The Film Stage

“Un film plus nuancé aurait peut-être essayé de dépeindre [le personnage principal] comme quelque chose de plus qu’une simple fripouille attachante, mais Roofman est trop occupé à nous faire nous sentir bien plutôt que mal. J’aurais préféré être tiraillé.”
Benjamin Lee, The Guardian

“Roofman est plus une corvée qu’une partie de plaisir, notamment parce qu’en dépit de sa longue durée d’environ 2 heures, le film trouve le moyen d’éviter d’explorer beaucoup des éléments les plus croustillants.”
Katie Rife, IndieWire

Il semblerait que Roofman ait assez largement convaincu la presse, même si les avis ne sont pas complètement unanimes. Sur Metacritic, le film récolte la note de 73/100, ce qui est une bon sans non plus être excellent et qui jure presque avec les critiques majoritairement positives. Selon plusieurs critique, Channing Tatum pourrait bien avoir trouvé là l’un des meilleurs rôles de sa carrière.

De son côté, Cianfrance a soit conquis soit désorienté son public avec un film au ton indéfinissable, qui intègre de la légèreté et de la comédie dans une histoire qui n’a rien de comique ou de léger. D’après ces retours, il y a fort à parier pour que les adeptes du réalisateur soient touchés par Roofman, et donc pour que notre rédacteur Antoine verse sa petite larme. On espère en avoir très vite le cœur net, mais pour le moment, le film n’a pas encore de date de sortie française.


https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... nuZ0muwKTg
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The Lost Bus : les premiers avis sur le film catastrophe avec Matthew McConaughey sont tombés

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Le nouveau film de Paul Greengrass (Jason Bourne), The Lost Bus, porté par Matthew McConaughey, a eu droit à de premiers avis de la presse.

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Paul Greengrass a eu un impact considérable sur l’esthétique du cinéma des années 2000. Depuis le succès de Bloody Sunday en 2002, le cinéaste s’est spécialisé dans un style inspiré par le documentaire, ses caméras mouvantes et le sentiment d’urgence qui va avec. La Mort dans la peau, deuxième volet des aventures de Jason Bourne, lui a permis d’ancrer son récit d’espionnage paranoïaque dans une nouvelle radicalité, avec un montage très découpé, une lisibilité limitée, et l’impression d’emplir chaque centimètre d’espace disponible avec ses objectifs.

Vol 93 et Green Zone ont poussé ces préceptes dans leurs retranchements, afin d’interroger les limites d’une politique américaine au moment du 11 septembre 2001 et de ses conséquences. Greengrass observe des systèmes, remplis d’écrans et de chaînes de commande, tout en percevant d’éternels angles morts. Si le cinéaste a perdu de sa superbe depuis Capitaine Phillips, il est de retour sur Apple TV+ avec The Lost Bus, qui revient à son tour sur une tragédie américaine : le terrible Camp Fire de 2018, feu de forêt qui a tué 85 personnes en Californie. Il y retrace avec Matthew McConaughey et America Ferrera l’histoire vraie de Kevin McKay, un chauffeur de bus qui est allé récupérer des enfants d’une école prise au piège des flammes.

Présenté au Festival International du Film de Toronto, The Lost Bus a ainsi eu de premiers avis de la critique. Revue de presse.

« La vraie star du film, c’est le feu, et même si les drames personnels des personnages peuvent se mettre sur son chemin, The Lost Bus est un terrifiant signal d’alarme. »

The Hollywood Reporter

« En son centre, The Lost Bus est un film catastrophe – et un très bon – qui se repose sur des idées classiques du genre, et une narration un peu évidente où les raccourcis servent à introduire rapidement et efficacement les personnages. »

Vulture

« Le drame plus grand que nature est indubitablement efficace et tellement évocateur et terrifiant que les mots ne peuvent pas lui rendre justice. […] Mais pour une fois, zoomer sur une histoire intime se montre contre-productif, et ce n’est qu’en montrant l’ampleur de cette tragédie que Greengrass trouve son histoire la plus importante. »

IndieWire

« Un film occasionnellement lent, qui est élevé par un casting fantastique, ainsi que d’excellentes et éprouvantes séquences. »

Screen Rant

« C’est un voyage dans plus d’un sens du mot, et pourtant, encore une sortie en streaming de cette année qui demande à être vue sur un grand écran. »

Deadline

« Il y a des moments où ces paysages enflammés sont stupéfiants, et d’autres où les CGI sont criards, mais peu de réalisateurs peuvent lancer un tel film à pleine vitesse et conserver sa frénésie comme Greengrass. »

TheWrap

« The Lost Bus rappelle d’autres films de Greengrass dans le sens où il est mince en personnages, mais réussit à plonger ses spectateurs au cœur de l’action – ce qui, dans ce cas, signifie essayer de conduire un véhicule peu maniable à travers l’enfer. »

Variety

« Pour chaque moment où The Lost Bus impressionne par son échelle et son artisanat, il y en a d’autres où on a l’impression de voir ces enfants qui crient être traînés dans une attraction de Disneyland. »

Screen Daily

« L’écriture peut être décevante et inélégante, mais The Lost Bus est tout de même direct et terrifiant. »

The Guardian

Si la mise en scène de Paul Greengrass s’avère toujours aussi efficace selon la plupart des critiques, nombreux reprochent à The Lost Bus une écriture assez faible et évidente, embarquée dans les codes éculés du film catastrophe. Pour autant, impossible de ne pas reconnaître l’horreur qui transparaît des images du réalisateur, qui semble une nouvelle fois se confronter aux dysfonctionnements du système américain dans sa perception et sa gestion des catastrophes écologiques en cours (surtout après les incendies récents en Californie).

En France, The Lost Bus sortira sur Apple TV+ le 3 octobre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... RKpju48ylg
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À couteaux tirés 3 : premiers avis sur le retour de Daniel Craig sur Netflix avec Wake Up Dead Man

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Le À couteaux tirés 3 de Netflix, intitulé Wake Up Dead Man, a été présenté au Festival international du film de Toronto. Revue de presse.

Après un efficace et satirique Glass Onion, la franchise À couteaux tirés 3 est de retour avec Wake Up Dead Man. Exit l’île grecque du précédent opus, ce nouveau film investit un décor forestier et morbide qui fait franchement envie. Présenté tout récemment au 50e festival international du film de Toronto, le nouveau film avec Daniel Craig et réalisé par Rian Johnson a eu le droit à ses premiers retours par la presse anglophone.

« Alors que Wake Up Dead Man est le film À couteaux tirés le plus préoccupé par la question de la mort, le troisième opus de la saga du scénariste/réalisateur Rian Johnson est aussi celui qui est le plus chargé de vie. »

TheWrap

« Rian Johnson prend son pied, tout simplement. Mais il insuffle aussi une pointe d’introspection spirituelle dans ce thriller mystérieux et percutant, qui est le film À couteaux tirés le plus saisissant à ce jour. Je ne suis pas sûr qu’il puisse un jour être surpassé. »

Variety

« Wake Up Dead Man: A Knives Out Mystery est le point culminant du TIFF jusqu’à présent, mais aussi le sommet d’une franchise qui était déjà excellente. J’ai adoré celui-ci, j’apprécie tous les risques qu’il a pris et l’efficacité constante de l’humour. Même les émotions sont palpables. Difficile d’imaginer que quelqu’un ne soit pas enchanté par ce film. »

Awards Radar

« Mais n’allez pas croire que l’on ne retrouve pas le plaisir [des premiers À couteaux tirés], loin de là. Comme le dit un personnage : « Il se passe clairement des conneries à la Scooby-Doo par ici. » Et au cas où vous en douteriez, c’est bien le cas. »

Deadline

« Bien que Wake Up Dead Man n’atteigne pas les sommets d’À couteaux tirés et Glass Onion, il confirme néanmoins la capacité de Johnson d’offrir des émotions fortes et complexes. […] Il est clair que son plus grand succès est la série des Benoit Blanc, qui ressuscite un genre policier longtemps resté en léthargie. »

The Film Stage

« Le récit a toujours ses rebondissements, parfois amusants et astucieux, mais il manque aussi quelque chose. On dirait que le film tente de se questionner – sur la religion, l’attrait du pouvoir et de l’argent, et ceux qui en abusent – ​​mais cela sonne creux. […] Malgré ses défauts, Wake Up Dead Man reste agréable. »

Screen Rant

Si quelques sceptiques ont trouvé que la formule À couteaux tirés s’est épuisée avec ce nouvel opus, Wake Up Dead Man a tout de même globalement conquis la presse anglophone. La générosité et la technicité du cinéma de Rian Johnson ont fait leur petit effet et ce avec un ton plus réflexif qu’à l’accoutumé. Pour rappel, Wake Up Dead Man débarquera sur Netflix le 12 décembre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... eh-8VCXSFw
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Fall 2 : premiers détails flippants sur la suite du film vertigineux, avec un super nouveau décor

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Après le succès du premier Fall, Fall 2 arrive pour raconter un autre cauchemar vertigineux, et voilà les premiers détails (qui donnent déjà des sueurs froides).

Si vous avez ne serait-ce qu’un tout petit peu le sens du vertige, vous avez sûrement une liste de films et de scènes à éviter – ou à revoir, pour les masos. Au hasard : l’intro de Cliffhanger avec Stallone, l’intro de sa copie presque conforme Vertical Limit, quelques scènes terrifiantes de La Tour infernale, l’incroyable Free Solo, ou encore la moitié des cascades de Tom Cruise dans la saga Mission : Impossible (l’escalade au début du deuxième, les toits glissants de Shanghai dans le troisième, le Burj Kalifa du quatrième…).

Depuis 2022, on peut rajouter Fall. Réalisé et co-écrit par Scott Mann, ce survival perché a connu un destin extraordinaire : un court-métrage qui devient long-métrage, une sortie vidéo qui devient une sortie cinéma, et un petit film qui devient un énorme succès. Avec près de 22 millions au box-office pour un budget de seulement 3 millions, c’était un de ces petits miracles sortis de nulle part.

Dans la foulée, non pas une mais deux suites étaient annoncées. Et la première, Fall 2, dévoile de premiers détails.

Deadline a révélé en exclusivité plusieurs informations sur cette suite. Le tournage de Fall 2, qui a eu lieu en Thaïlande, est terminé. Le casting est composé de Harriet Slater (Outlander : Blood of my Blood, Les Cartes du Mal), Arsema Thomas (La Reine Charlotte : Un chapitre Bridgerton) et Tom Brittney (Grantchester).

Et surtout, on connaît maintenant le synopsis, hautement original :

« Accablée par la mort de sa sœur Hunter, Jax (Harriet Slater) prend contact avec Luce (Arsema Thomas), l’amie intrépide de Hunter. Pour faire leur deuil, elles entreprennent la fameuse ascension du mont Kwan en Thaïlande.

Quand un éboulement soudain les laisse bloquées sur une planche fragile à 900 mètres de hauteur, Jax doit affronter ses peurs les plus profondes et se battre pour survivre, et faire son deuil. »


L’ascension en question est une « plank walk », c’est-à-dire qu’on marche sur des planches à flanc de montagne. Une image parfaite pour vos pires cauchemars liés au vertige donc.

Autrement dit : on prend pas les mêmes et on recommence. Dans le premier Fall, il était déjà question de deuil puisque l’héroïne venait de perdre son mari, suite à un accident d’escalade. Son amie avait la brillante idée de l’emmener escalader une tour radio de 600 mètres pour se changer les idées, et elles se retrouvaient bloquée au sommet de la structure fragile. Où un petit secret finissait par être révélé.

A noter que cette amie peu fréquentable du premier Fall s’appelait… Hunter.

Fall 2 est réalisé par Michael et Peter Spierig, le duo derrière Jigsaw, Daybreakers, Predestination et La Malédiction Winchester. Le scénario est écrit par Scott Mann et Jonathan Frank, comme le premier film. Et si tout va bien, Mann reviendra derrière la caméra pour Fall 3.

Pas encore de date de sortie pour Fall 2, qui devrait arriver aux Etats-Unis début 2026 chez Lionsgate.


https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... crsSG5E3fA
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Le réalisateur de Pirates des Caraïbes ENFIN de retour, avec un film de SF qui promet d’être taré

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Gore Verbinski, le réalisateur de Pirates des Caraïbes va enfin sortir un nouveau film : Good Luck, Have Fun, Don’t Die.

Hollywood est plombé par les injustices artistiques et commerciales, et dans le lot, Gore Verbinski tient une place à part. Malgré le succès incroyable de sa trilogie Pirates des Caraïbes, le cinéaste a payé le prix de l’échec de ses films suivants, Rango et surtout Lone Ranger, à l’époque l’un des plus gros budgets de Disney, qui s’est planté dans les grandes largeurs au box-office.

Ajoutez à ça un film Bioshock resté dans les limbes, et la mise en chantier difficile de A Cure for Life, finalement sorti début 2017, et vous avez une idée de l’état d’une carrière en état de pause forcée depuis pas mal d’années. Loin d’être le yes-man auquel on a pu parfois le réduire, Verbinski est un auteur de cinéma dont l’ingéniosité de la mise en scène est toujours au service d’une exigence atmosphérique (la qualité de ses jeux de texture, de ses effets visuels et de ses effets de caméra). On avait hâte de le revoir, et ce sera bientôt le cas.

Selon Deadline, le dernier film tourné par Gore Verbinski, qui répond au doux nom de Good Luck, Have Fun, Don’t Die, et produit par Constantin Film LA, a trouvé un distributeur. Il s’agit de Briarcliff Entertainment, qui fait certes son beurre avec une bonne partie des films d’action récents de Liam Neeson (Marlowe, Memory, Blacklight), mais qui a l’air de se spécialiser dans le sauvetage de films abandonnés comme des chiots sur le bord de la route. C’était eux qui avaient récupéré The Apprentice, le biopic controversé sur Donald Trump avec Sebastian Stan, que personne ne voulait sortir par peur de représailles de l’actuel président américain.

Mais alors, de quoi parlera Good Luck, Have Fun, Don’t Die ? Le synopsis officiel évoque un homme prétendant venir du futur, et qui prend en otage les clients d’un diner historique de Los Angeles, dans le but de trouver des recrues pour une quête visant à sauver le monde. D’autres informations font part d’une menace qui serait une intelligence artificielle Ça a l’air fou, d’autant que les premières rumeurs parlaient d’un film d’animation. TheWrap a pu voir accès à une source, qui a expliqué que le film n’était ni du live-action, ni de l’animation. Alors qu’est-ce que c’est ? On ne sait pas (sans doute un mix des deux), mais ça rend curieux.

Dans un communiqué officiel, Tom Ortenberg, le PDG de Briarcliff, a précisé avec enthousiasme sa décision de sortir le long-métrage :

« Ce film est follement original, constamment divertissant et ne ressemble à rien de ce que le public a pu voir auparavant. Quand nous l’avons vu, nous savions que Briarcliff était le partenaire parfait pour distribuer le premier film indépendant et taré de Gore Verbinski. Nous ne pourrions pas être plus excités à l’idée de partager sa vision avec les spectateurs à travers le pays. »

À noter que Good Luck, Have Fun, Don’t Die a un bien beau casting, composé de Sam Rockwell (Moon, 3 Billboards), Haley Lu Richardson (Split, Afteryang), Michael Peña (Fury, Ant-Man), Zazie Beetz (Deadpool 2, Atlanta) et Juno Temple (Ted Lasso, Killer Joe). Maintenant, on espère que le film trouvera vite un distributeur en France, car aux États-Unis, il sortira le 30 janvier 2026.


https://www.ecranlarge.com/films/news/p ... y-ulfPUHlw
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robinne
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Pale a écrit : mar. 9 sept. 2025 08:02 Chien 51 : les premiers avis sur l’énorme film de SF français avec Gilles Lellouche sont là

[...]
« Le schéma est classique mais la réalisation de Jimenez est virtuose, comme si, soudain, il était le premier, enfin, à digérer les enseignements du jeu vidéo pour en faire un pur spectacle de cinéma où l’humain surnage dans de remarquables effets visuels.
Pas besoin d’Alma pour prédire, d’ailleurs, un César du meilleur décorateur au film, tant ce Paris de demain regorge de détails inspirés, entre une vision ultra améliorée du karaoké, des quartiers de pauvreté et d’orphelins en déshérence, et une Love Party au luxe de fin du monde… »

Télérama

[...]
Une critique positive de Télérama sur l'adaptation d'un roman ? Qui a bien pu écrire ça ?
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Pale
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Magnifique trailer.
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Wickaël
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Pale a écrit : mar. 9 sept. 2025 19:07 Image



Magnifique trailer.
Dwayne Johnson en route pour les Oscars, peut-être...
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"Deux musiciens malchanceux forment un groupe hommage à Neil Diamond pour réaliser leurs rêves."
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Wickaël a écrit : mar. 9 sept. 2025 19:16
Pale a écrit : mar. 9 sept. 2025 19:07 Image



Magnifique trailer.
Dwayne Johnson en route pour les Oscars, peut-être...
Oui je suis certain qu'il sera nominé.
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Wickaël
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Pale a écrit : mar. 9 sept. 2025 19:21 Oui je suis certain qu'il sera nominé.
Je commençais à me lasser de l'acteur et ses derniers films (toujours la même chose) mais là j'ai très hâte de découvrir The Smashing Machine.
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Wickaël a écrit : mar. 9 sept. 2025 19:32
Pale a écrit : mar. 9 sept. 2025 19:21 Oui je suis certain qu'il sera nominé.
Je commençais à me lasser de l'acteur et ses derniers films (toujours la même chose) mais là j'ai très hâte de découvrir The Smashing Machine.
Toujours à propos de Dwayne :

Après The Smashing Machine, Dwayne Johnson signe pour un film étrange avec des lézards musiciens

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Après son rôle remarqué dans The Smashing Machine, Dwayne “The Rock” Johnson poursuit sa collaboration avec Benny Safdie dans Lizard Music, l’adaptation improbable d’un roman culte des années 1980.

Qui aurait parié que Dwayne “The Rock” Johnson, masse musculeuse propulsée du ring de la WWE aux blockbusters hollywoodiens, se retrouverait un jour sur les tapis rouges des festivals de cinéma les plus prestigieux ?

Longtemps cantonné aux seconds rôles bodybuildés et décérébrés (Le Retour de la momie, Doom), puis devenu tête d’affiche avec Fast & Furious, Jumanji ou encore l‘horriblement nul Black Adam, Johnson a su se bâtir un empire à Hollywood. Même sa carrière comique improbable, marquée par le cauchemar Fée malgré lui, n’a pas réussi à freiner son ascension.

Mais tout a basculé quand The Rock s’est autorisé à avoir un vrai grand rôle dans The Smashing Machine, réalisé par Benny Safdie, qui a été présenté en compétition à la Mostra de Venise. Johnson y campe Mark Kerr, ancien champion de MMA, dans un biopic dramatique sec et rugueux qui a valu au cinéaste le Lion d’argent du meilleur réalisateur. Pour la première fois, l’acteur de 53 ans a été évoqué comme un prétendant sérieux aux Oscars. Et plutôt que de capitaliser sur ce succès avec un blockbuster rassurant, Johnson a choisi de prolonger son aventure artistique avec Safdie dans un projet encore plus étrange : Lizard Music.

Deadline a révélé en exclusivité que Benny Safdie et Dwayne Johnson se sont lancés dans une adaptation de Lizard Music, roman jeunesse culte du prolifique auteur Daniel Pinkwater, publié en 1984 (jamais traduit en français). L’histoire suit un jeune garçon livré à lui-même qui, en découvrant une mystérieuse émission de télé nocturne où des lézards jouent une musique venue d’ailleurs, voit s’ouvrir la porte d’un monde parallèle magique.

Son exploration de ce monde le conduit jusqu’à l’étrange Chicken Man (possiblement Dwayne Johnson ?) et à son inséparable compagne, Claudia, une poule de 70 ans. Ensemble, ils partent à la recherche d’une société secrète, mais leur périple évolue en un voyage à travers de multiples univers.

Un projet totalement décalé, mais qui s’inscrit logiquement dans la continuité du travail de Benny Safdie, cinéaste fasciné par les personnages marginaux et souvent absurdes. Après Good Time et Uncut Gems, coréalisés avec son frère Josh, la série The Curse, puis The Smashing Machine, on attend évidemment déjà avec beaucoup de hâte Lizard Music.

De son côté, Dwayne Johnson a un agenda chargé. On le retrouvera dès l’an prochain dans la version live de Vaiana, puis dans Fast X: Part 2 ainsi que dans le spin-off Hobbs & Reyes, où il reprendra son rôle de Luke Hobbs. L’acteur incarnera aussi la figure légendaire de John Henry (un héros du folklore afro-américain du XIXᵉ siècle, ouvrier des chemins de fer, symbole de la lutte des travailleurs) dans John Henry and the Statesmen.

Quant à The Smashing Machine, le film sortira dans les salles françaises le 29 octobre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... zard-music
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Après Frankenstein : Guillermo del Toro prépare un film « très violent » avec un super acteur

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Guillermo del Toro, qui prépare la sortie de son Frankenstein sur Netflix, annonce déjà la mise en chantier de son prochain film, d’une brutalité inédite, qui sera porté par Oscar Isaac.

C’est peu dire que Frankenstein est l’un des films les plus attendus de la fin d’année sur Netflix. Avec Oscar Isaac dans le rôle du Dr Frankenstein, Jacob Elordi en créature, Mia Goth en Elizabeth Lavenza/Caroline Beaufort et Christoph Waltz en Harlander, le film a été diffusé à la Mostra de Venise, et les premiers avis de la presse concernant Frankenstein laissent entendre un spectacle esthétique de très haute volée.

En attendant sa sortie sur Netflix en novembre prochain, le cinéaste n’a pas perdu de temps. Il était à Toronto pour présenter Frankenstein lorsqu’il a donné quelques indices sur ses projets à venir. À peine le film achevé, Guillermo del Toro a confirmé qu’il travaille d’ores et déjà sur deux nouveaux opus. Le premier, Fury, est un thriller pensé pour Oscar Isaac et qui sera leur deuxième collaboration après Frankenstein. Le second est The Buried Giant, un film en stop-motion sur lequel il travaille depuis plusieurs années.

Lors d’une séance de questions-réponses au TIFF (le festival international du film de Toronto), Guillermo del Toro a expliqué que Fury serait l’un de ses films les plus brutaux à ce jour.

« J’écris en ce moment un projet avec Oscar. Son titre est Fury, et il s’agit en gros d’un retour aux aspects thrillers de Nightmare Alley, très cruel, très violent. Comme My Dinner with Andre, mais où l’on tue quelqu’un après chaque plat. »

Et il ne parle pas seulement de violence graphique ou physique, mais aussi morale et psychologique.

« Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est la violence que nous nous infligeons les uns aux autres : avec notre esprit, avec notre âme, et aussi physiquement. Et je crois que ce sont de nouvelles questions qui me traversent. J’ai 60 ans maintenant, je suis passé d’interrogations sur ma place, sur le rôle de père ou de fils, à l’expérience du regret. Je suis dans la décennie du regret, alors attendez-vous à beaucoup de regrets. »

En parallèle, Guillermo del Toro avance également sur son adaptation de The Buried Giant, d’après le roman de Kazuo Ishiguro (lauréat du prix Nobel de littérature en 2017), qui sera réalisé intégralement en stop-motion. Il promet un film épique, à destination des adultes, capable de représenter à travers l’animation image par image un panel d’émotions et d’expressions comparable à ceux d’un film live-action.

« En ce moment, je prépare une adaptation en stop-motion de The Buried Giant, le roman de Kazuo Ishiguro. Ce sera une œuvre épique en stop-motion, et ce ne sera pas destiné aux enfants. L’idée est vraiment d’explorer tout le potentiel d’interprétation qu’offre ce type de projet, et de construire un univers comme on le ferait avec un film en prise de vues réelles. »

En attendant ces futurs projets, la prochaine actualité de Guillermo del Toro reste la sortie de Frankenstein sur Netflix le 7 novembre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... DrV-FBAFow
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C’est officiel : Vin Diesel revient dans la suite d’un de ses pires films, évidemment

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Vin Diesel prépare la suite d’un de ses pires films, sûrement apprécié par plein de gens dont nous ne faisons pas partie, désolé.

Quand on a envie de défendre Vin Diesel, on parle forcément de ses débuts comme acteur et réalisateur (le film indé Strays, en 1997), de son passage chez Steven Spielberg (Il faut sauver le soldat Ryan), de son rôle de Riddick (Pitch Black, Les Chroniques de Riddick, Riddick et le quatrième arrive), ou encore de sa collaboration avec le grand Sidney Lumet (Jugez-moi coupable). Et quand on a envie de se moquer, on pioche au hasard dans le reste.

Il faut dire que le gaillard a tendance à s’accrocher aux pires réussites de sa carrière. Et hormis sa performance à Oscar chez Marvel, c’est surtout la saga Fast & Furious qui occupe ses journées et remplit son compte en banque depuis quelques années. Difficile d’ailleurs de croire que Fast & Furious 11, qui se prépare pour une sortie en avril 2027, sera le dernier.

Heureusement, sur son temps libre, Vin Diesel ressort aussi ses plus beaux dossiers, comme avec la suite d’un de ses pires films : Le Dernier Chasseur de sorcières.

Vin Diesel avait prévenu en mars 2024, et c’est désormais officiel : Le Dernier Chasseur de sorcières 2 arrive. Selon Deadline, le studio Lionsgate a lancé la suite du film où l’acteur reprendra son rôle de Kaulder, le guerrier immortel chargé de protéger l’humanité des méchantes sorcières, pour éviter une méchante guerre. Pourtant à la retraite depuis 2023, Michael Caine devrait lui aussi rempiler, probablement parce qu’il a besoin de refaire sa maison de campagne.

Aucun mot sur le réalisateur qui se frottera à cette suite. Vin Diesel est évidemment très impliqué dans l’affaire via sa boîte de production One Race Films, fondée en 1995, et capable du pire (Baby-sittor, les deux xXx, Bloodshot) comme du meilleur (Les Chroniques de Riddick, le prochain Riddick : Furya).

Sorti en 2015, entre le méga-carton Fast & Furious 7 et le méga-navet xXx : Reactivated, Le Dernier Chasseur de sorcières avait rencontré un joli succès : plus de 146 millions au box-office mondial, pour un budget officiel de 70 millions minimum. Nul doute que ce machin réalisé par Breck Eisner avait connu une belle carrière après la sortie en salles puisqu’il coche toutes les cases du film qu’on finit par regarder un soir pluvieux avec une tisane et/ou une bière. Deadline précise d’ailleurs qu’il a connu une belle carrière depuis en streaming. C’est sûrement pour ça que Vin Diesel parle du projet de suite depuis des années.

C’est bien, mais on s’en fout au fond. On attend une seule chose : le prochain volet de la saga Riddick. Tourné pendant l’été 2024, Riddick : Furya, toujours écrit et réalisé par David Twohy, n’a pas encore de date de sortie. Mais c’est clairement la seule chose qui compte, et qui peut redonner des raisons de défendre Vin Diesel. Peut-être.


https://www.ecranlarge.com/films/news/v ... I3TKAAJOzw
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"Quel film de dingue" : Spielberg acclame Une bataille après l’autre et Paul Thomas Anderson

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La presse est aussi conquise par le film porté par Leonardo DiCaprio, qui sortira en septembre au cinéma.

C’est un des films les plus attendus de l’année, et on pensait le voir dans les gros festivals comme Cannes ou Venise. Une bataille après l’autre (One Battle After Another en VO) a zappé les tapis rouges, mais ça ne l’empêche pas de faire le buzz. Présentée ce mardi au Chinese Theatre de Los Angeles, la première collaboration entre Paul Thomas Anderson et Leonardo DiCaprio semble tenir toutes ses promesses. Et bien plus encore.

La veille, une projection du film avait déjà été organisée pour le Directors Guild of America (DGA), le syndicat des réalisateurs. Elle était précédée d’un questions/réponses avec Steven Spielberg en modérateur. Le légendaire cinéaste a déjà vu Une bataille après l’autre trois fois (!), et il en est complètement fou, selon The Film Stage qui rapporte ses propos :

"Quel film de dingue, oh mon Dieu. Il y a plus d’action dans la première heure que dans tous les films que tu as réalisés réunis. Tout est vraiment incroyable. C’est une concoction de choses qui sont si bizarres et en même temps si pertinentes. Et je pense qu’elles sont devenues encore beaucoup plus pertinentes que quand tu as fini le scénario, mis en place le casting et ton équipe et commencé la production."

Dans Une bataille après l’autre, librement inspiré d’un roman de Thomas Pynchon, Vineland, Leonardo DiCaprio incarne un "ancien révolutionnaire désabusé et paranoïaque", décrit le synopsis officiel. "Quand son ennemi juré refait surface après 16 ans et que Willa disparaît, Bob remue ciel et terre pour la retrouver, affrontant pour la première fois les conséquences de son passé…" Sean Penn, Benicio del Toro, Regina Hall, Teyana Taylor et Chase Infiniti complètent le casting.

"Je n’ai jamais vu un film aussi proche dans le ton du Dr Folamour de Stanley Kubrick", a ensuite élaboré Spielberg. "On est dans la comédie absurde, prise avec beaucoup de sérieux, parce que ça reflète tellement ce qu’il se passe dans notre pays aujourd’hui, chaque jour. Mais ça l’amène à un niveau où vous avez envie de rire, parce que si vous ne riez pas vous allez vous mettre à hurler : ‘C’est trop réel’."

Les journalistes qui ont pu voir Une bataille après l’autre sont aussi dithyrambiques que Spielberg, beaucoup le qualifiant déjà de "meilleur film de l’année", comme le podcaster Brett Arnold :

"J’ai hurlé de rire, c’est probablement le film d’Anderson le plus drôle, et à la fin j’étais tellement ému que j’ai pleuré. Sean Penn va remporter un Oscar amplement mérité. Et l’action ! Mon Dieu. Je n’arrête pas de penser à la poursuite en voiture et ses mouvements de caméra."

La promo du film a beaucoup interrogé sur les réseaux sociaux, mais la sauce a manifestement pris et Une bataille après l’autre va arriver au cinéma (le 24 septembre en France) précédé d’une immense hype. A la hauteur de la réunion entre PTA, le déjà iconique réalisateur de Boogie Nights, There Will Be Blood ou Licorice Pizza, et DiCaprio, une des dernières grandes stars d’Hollywood.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... MzotIP6NFQ
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Pale a écrit : lun. 8 sept. 2025 19:48
robinne a écrit : lun. 8 sept. 2025 19:40 Ca fait plaisir de revoir Mads. Ca faisait longtemps, non ?
Oui et non, dans le dernier Indiana Jones il y a deux ans et l'année dernière je l'ai vu dans ce très bon film :

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Bryan Fuller a surtout brillé à la télévision avec sa série Hannibal.
Merci pour le conseil :jap:


Et j'ai effectivement vu que Fuller avait développé Hannibal :hot:
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Kit
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bon anniversaire à
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Guy Ritchie 57 ans réal (Arnaques, Crimes et Botanique, Sherlock Holmes, Sherlock Holmes : Jeu d'ombres, Agents très spéciaux : Code UNCLE)
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EL n'a pas trop aimé Conjuring 4 (2 étoiles) :

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Conjuring : L’Heure du jugement vient (enfin) mettre un point final (normalement) aux aventures d’Ed et Lorraine Warren sur grand écran, tels qu’ils ont été incarnés depuis le premier Conjuring par Vera Farmiga et Patrick Wilson. Devant la caméra de Michael Chaves, responsable des pires occurrences du Conjuringverse (La Malédiction de la Dame Blanche, Conjuring 3 et La Nonne 2), les deux démonologues partagent l’écran avec leur fille Judy (incarnée par Mia Tomlinson) et son compagnon (Ben Hardy) dans ce qui ressemblerait presque à un passage de flambeau. Pitié, non.

CHAVES STYLE


Autant arracher le pansement tout de suite : non, Conjuring 4 n’est pas pire que Conjuring 3 ou que La Nonne 2, et il n’est même pas tout à fait aussi raté. De là à dire qu’il est réussi, il y a un gouffre, mais il a au moins le mérite d’être pétri de défauts moins catastrophiques que les précédents films de Chaves.

Montage illisible, cadrages contre-productifs, effets de surprise sans arrêt gâchés par le rythme et le surdécoupage… Ces motifs habituels du style du réalisateur sont moins prégnants, même presque absents de Conjuring 4, et rien que pour ça, il faut accorder un bon point à cet ultime volet. Attention, ce sera peut-être bien le seul. Car si le film tient à peu près sur ses deux jambes, force est de constater qu’il ne sait pas marcher.

Tout d’abord, et on s’y attendait un peu, aucune nouvelle formule, aucune originalité ni aucune trouvaille de mise en scène ne vient réveiller un tant soit peu le modèle qui, au bout de quatre films et de centaines de succédanés plus tard, est aussi fatigué qu’une tomate cerise laissée en plein soleil un après-midi de canicule. Que chaque étape du programme soit déjà connue par cœur serait encore excusable si le film parvenait au moins à faire ce pourquoi le public accepte encore de se fader pareilles gesticulations, à savoir : faire peur.

Or, que ce soit par effets de jump scares ou par d’autres procédés (un tout petit peu) plus subtils, pas un seul frisson ni sentiment d’effroi ne saurait s’emparer du public au visionnage du film. La faute aux mécanismes éculés, à la mise en scène anecdotique et à la nunucherie ambiante, oui, mais pas que. Si le film tape à côté de façon si manifeste, c’est pour un problème encore plus simple.

MANQUE DE DÉMON-STRATION

Conjuring 4 manque en réalité de personnages. Oui, il y a les Warren, leur fille et son compagnon, mais face à eux, aucune réelle victime ni aucune réelle menace. Depuis le premier Conjuring, l’histoire reste la même : une famille est persécutée par une entité (ou plusieurs), les Warren arrivent à la rescousse, le démon se montre avec sa sale gueule et s’ensuit un combat à grands coups de Notre Père pour libérer les innocents de l’emprise maléfique.

Dans le premier comme dans le deuxième film de la saga, les conditions préalables à la naissance de la peur étaient réunies parce que les familles d’innocents étaient longuement présentées et caractérisées, individu par individu. De même, le démon et les fantômes étaient développés non seulement dans leur design, mais aussi dans leur histoire individuelle, et chacun d’entre eux était identifié et charismatique. Ici, la menace majeure est… un miroir, au travers duquel le démon commet ses méfaits.

Mais le démon lui-même, on en connaît à peine l’aspect, la provenance et l’historique. Parfois il est unique, parfois il est multiple, parfois il se résume au miroir qu’il possède, et parfois il y est extérieur. Imprécisions qui ne sont soutenues par rien de plus solide, par aucune incarnation digne de ce nom. On est bien loin de la sorcière de Conjuring premier du nom, de Valak dans le deuxième opus, ou même d’Annabelle (qui trouve encore le moyen de passer une tête totalement injustifiée et rentrée au chausse-pied dans cet opus, juste histoire de).

Innocentes victimes et entités malfaisantes sont si peu présentes et identifiées qu’elles n’ont aucun poids dans le récit, aucun ancrage émotionnel, et sont oubliées d’une scène à l’autre dès que la caméra coupe (et c’est dommage, parce que la séquence du restaurant, avec le seul mouvement de caméra intéressant du film et la main bleuie posée nonchalamment sur l’épaule de Judy, promettait bien mieux que ça). Impossible, dès lors, d’impliquer un tant soit peu le public et donc, par extension, de réussir à l’effrayer.

PLACE AUX JEUNES ?

Finalement, la conclusion annoncée arrive : les Warren prennent ici leur retraite. Pourtant, alors que le film, sorti la semaine dernière aux États-Unis, est déjà le plus gros démarrage mondial de l’Histoire pour un film d’horreur (et fait ainsi suite au carton déjà énorme de La Nonne 2), difficile d’imaginer que la saga se ferme définitivement la porte à de potentielles suites.

C’est pourquoi les véritables héros du film sont bien plus Judy (personnage qui aura changé de visage à chaque film et qui est ici nouvellement et honorablement incarnée par Mia Tomlinson) et son compagnon que nos chers Ed et Lorraine. En tordant de beaucoup les fameux “faits réels” censés servir de terreau à la franchise, le nouveau couple pourrait bien devenir figure de proue de futurs films…

Après tout, la saga Conjuring s’est toujours caractérisée par l’écriture tendre et plutôt réussie de son couple central (quitte à parfois virer dans la guimauve écœurante, et oui, c’est de toi qu’on parle, Conjuring 3), aspect ici encore pas mal maîtrisé et assez bien répercuté sur les jeunes tourtereaux. Mais… de là à ce que ça justifie de leur consacrer de nouveaux films ? Pitié, non. A l’heure où ces lignes sont écrites, c’est d’ailleurs plutôt un projet de nouveau prequel qui serait en réflexion, mais est-ce vraiment mieux (cf La Nonne) ?

L’idée fait d’autant plus grincer des dents quand on sait que, pour qui s’intéresse un minimum aux « histoires vraies » derrière ces films, le véritable visage des Warren historiques est relativement connu. Escrocs profiteurs et manipulateurs (et sûrement pas médiums pour un sou), les deux “démonologues” n’ont, aujourd’hui, plus de crédibilité auprès de beaucoup de personnes. Seul un timide carton à la fin de Conjuring 4 essaye d’assumer la vérité tout en concluant sur une note positive cette saga de glorification du charlatanisme.

Ledit carton rappelle que le travail des vrais Warren reste “controversé”, mais que le couple aura au moins eu le mérite de “populariser” la recherche du paranormal et la lutte contre les entités démoniaques. Ah oui, populariser une arnaque, ça rachète tout… Bref, si Conjuring 4 n’apporte rien à la saga en termes d’histoire, de personnage ou de frissons, ce n’est pas non plus dans son angle ou dans son discours que ce volet revêt un quelconque intérêt. Si ce n’est celui d’être enfin le dernier. Avant le prochain.

Conjuring 4 a le mérite de ne pas creuser plus profond que le 3, et le bon goût d’être le dernier film de la saga. C’est à peu près tout.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... U3v7ZaIEHg
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Une bataille après l’autre : les premiers avis sur le film avec Leonardo DiCaprio sont là

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Avis unanimes et férocement élogieux dès la première projection : Paul Thomas Anderson semble avoir encore réalisé un coup de maître pour Une bataille après l’autre.

Paul Thomas Anderson a-t-il déjà signé un mauvais film ? À l’évidence, non. De Hard Eight à Boogie Nights, Magnolia, Punch-Drunk Love, There Will Be Blood, The Master, Inherent Vice, Phantom Thread jusqu’à l’excellent Licorice Pizza, chaque réalisation du cinéaste est un cours magistral de cinéma. Autant dire qu’avec un pédigrée pareil, nos attentes pour Une bataille après l’autre sont colossales, d’autant plus que le film est porté par un casting dingue composé de Leonardo DiCaprio, Benicio del Toro, Regina Hall et Sean Penn.

Très librement adapté du roman Vineland (une œuvre protéiforme, à la fois dystopie, brûlot politique, satire sociale et comédie dramatique) de Thomas Pynchon, Une bataille après l’autre raconte la réunion d’anciens révolutionnaires, 16 ans après la disparition d’un de leurs ennemis, pour sauver la fille de l’un des leurs. Le film a été projeté en avant-première au Directors Guild of America Theater de Los Angeles, et les premières réactions sont dithyrambiques, même Steven Spielberg a été conquis.

« Quel film complètement fou, oh mon Dieu. Il y a plus d’action dans la première heure de ce film que dans tous les autres films que vous avez réalisés réunis. Tout est vraiment incroyable. C’est un tel mélange de choses à la fois si bizarres et si pertinentes. Et je pense qu’elles sont devenues encore plus pertinentes qu’au moment où vous avez terminé le scénario, réuni votre équipe et commencé la production. »

Steven Spielberg (via The Film Stage – s’adressant à Paul Thomas Anderson)

« J’ai ri aux éclats tout au long du film, c’est probablement le film le plus drôle d’Anderson, et à la fin, j’étais tellement ému que j’en pleurais. Sean Penn va remporter un Oscar incroyablement mérité. Et l’action ! Mon Dieu. Je n’ai pas arrêté de penser à la course-poursuite en voiture et à ce que fait la caméra. »

Brett Arnold (hôte du podcast Roger (Ebert) & Me)

« Dans Une bataille après l’autre, Paul Thomas Anderson dépeint le monde infernal actuel dans un film à l’humour noir, truffé de courses-poursuites palpitantes, de fusillades assourdissantes et de séquences absurdes. Des images à la fois choquantes et étrangement familières s’y succèdent. L’un des meilleurs films de l’année ! »

Chris Evangelista (Slashfilm)

« Au début, j’ai détesté et trouvé ça ridicule. Mais… plus j’y repense, plus je me dis que le film a peut-être quelque chose à dire. Benicio Del Toro signe décidément une grande année : il faudrait sans doute le nommer au Critics Choice Award du meilleur second rôle. »

Grace Randolph (Beyond the trailer)

« [Sean] Penn signe une performance saisissante, absolument renversante, dans le rôle du principal antagoniste de Une bataille après l’autre, laissant à Leo [DiCaprio] l’essentiel du registre comique. Voilà qui ne manquera pas de faire beaucoup parler. »

Edward Douglas (The Weekend Warrior’s Podcast)

« Les festivals d’automne n’ont pas vraiment fait bouger l’aiguille des Oscars, mais Une bataille après l’autre le fera sans aucun doute. Le dernier film de Paul Thomas Anderson pourrait décrocher des nominations dans toutes les catégories (Sean Penn et Teyana Taylor se distinguent tout particulièrement) et enfin offrir à PTA l’Oscar suprême. Reste à voir si Warner Bros saura réussir son lancement… »

Kyle Buchanan (New York Times)

« Le film Une bataille après l’autre de Paul Thomas Anderson déchire ! Une masterclass captivante qui manie l’absurde, la satire et le suspense. DiCaprio est au sommet de son art. Teyana Taylor est remarquable. Chase Infiniti est une révélation. Elle vole la vedette. La musique de Jonny Greenwood est incomparable. »

Courtney Howard (Variety)

« Une bataille après l’autre est l’un des meilleurs films de l’année. Incroyablement pertinent par son commentaire social et de superbes scènes d’action enveloppées dans une touchante histoire père / fille. »

Brandon Norwood (FilmBlerds)

Une bataille après l’autre semble être le chaos organisé que l’on attendait de Paul Thomas Anderson : un mélange de folie furieuse, de satire trempée d’émotion, le tout porté par de grandes ambitions visuelles. Avec un DiCaprio engagé, un casting affûté, une mise en scène luxuriante, et des scènes d’action que les critiques ont qualifiées de mémorables, le film fait déjà figure de candidat sérieux aux Oscars.

Le film de Paul Thomas Anderson sortira dans les salles françaises le 24 septembre 2025.


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Astérix et Obélix : le prochain film a trouvé son réalisateur (et on en attend beaucoup)

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Depuis 25 ans, les aventures d’Astérix et Obélix au cinéma alternent entre triomphe populaire et vautrages critiques. Malgré des hauts et surtout beaucoup de bas, un nouveau film en prises de vues réelles est lancé, et son futur réalisateur a été choisi.

Depuis Astérix et Obélix contre César en 1999 (près de 9 millions d’entrées en France), les irréductibles Gaulois n’ont jamais vraiment quitté le grand écran. En 2002, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre pulvérisait tout sur son passage avec 14,5 millions de spectateurs et un statut culte immédiat.

Mais la potion magique s’est ensuite éventée avec Astérix aux Jeux Olympiques en 2008, qui avait attiré 6,8 millions d’entrées, mais avait été lynché par la critique. Au service de Sa Majesté n’avait pas fait mieux en 2012, avec « seulement » 3,8 millions de spectateurs. Enfin, en 2023, L’Empire du Milieu avait sauvé les meubles avec 4,6 millions d’entrées, tout en confirmant la grosse fatigue artistique de la formule.

Malgré des résultats au box-office honorables, la qualité des films a semblé suivre la pente inverse du menhir depuis Mission Cléopâtre. Et pourtant, comme une preuve que le Gaulois n’est jamais vraiment KO, un nouveau projet de film en prises de vues réelles est en route et a été confié à une figure qu’on n’attendait pas derrière la caméra.

La rumeur disant que Jonathan Cohen pourrait réaliser le prochain Astérix courait depuis juin dernier. Une information désormais confirmée, à la suite de la publication d’un article de Variety. Acteur apprécié pour ses personnages loufoques et son humour absurde, Jonathan Cohen (qui avait incarné Graindemaïs dans L’Empire du Milieu) dirigera le prochain film en prises de vues réelles d’Astérix et Obélix.

Le choix a de quoi surprendre, tant Cohen est plus connu pour ses créations décalées et ses parodies de téléréalité (Serge le Mytho, La Flamme, Le Flambeau) que pour son rapport au patrimoine culturel. Mais après tout, qui de mieux qu’un humoriste légèrement borderline pour dépoussiérer des héros devenus un peu ringards ?

Concernant ce prochain film, le site Satellifacts a confirmé qu’il s’agira d’une adaptation du dessin animé Les 12 travaux d’Astérix. Sorti en 1976, le film signé René Goscinny et Albert Uderzo avait attiré plus de deux millions de spectateurs, et surtout marqué les esprits avec ses séquences cultes (la maison qui rend fou, la séance d’hypnose, les légions fantômes…). Reprendre ce monument, c’est à la fois rassurant pour les producteurs (le matériau est béton) et risqué : comment rivaliser avec une madeleine de Proust qui appartient à l’imaginaire collectif ?

Ceci dit, l’orientation est plutôt maligne, puisque ces dernières années, les aventures gauloises ont cartonné en animation. Le Domaine des dieux et Le Secret de la potion magique ont tous deux dépassé les trois millions d’entrées. Et sur petit écran, c’est aussi le carton plein, avec Idéfix et les Irréductibles, une série animée pour le jeune public, et Astérix : Le combat des chefs, la série Netflix créée par Alain Chabat. Revenir puiser dans cet héritage apparaît comme une évidence, quitte à faire passer la version live pour un cosplay géant de l’œuvre animée.

Enfin, il faut rappeler qu’Astérix ne s’arrêtera pas là, étant donné qu’un autre projet est déjà dans les cartons. En 2026 sortira Astérix : Le Royaume de Nubie, un film d’animation réalisé par Alexandre Heboyan (Mune, le gardien de la lune) et écrit par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (le duo derrière Le Comte de Monte-Cristo version 2024).

Pour le moment, le prochain film live Astérix n’a aucune date de sortie, et aucun acteur n’est encore officiellement rattaché au projet.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... 1_UHkoxo-w
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Pale
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EL a beaucoup aimé Libre échange (4 étoiles) :

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Michael Angelo Covino s’était fait remarquer à Cannes en 2019 dans la section Un Certain Regard avec The Climb. Le film était reparti avec le prix Coup de cœur du Jury et c’était mérité tant le film de l’Italien était une petite pépite tragicomique. Six ans plus tard, il a refait un tour sur la Croisette, cette fois en Cannes Première, avec Libre échange (alias Splitsville en version originale) mené par Dakota Johnson, Adria Arjona, Kyle Marvin (également co-scénariste) et Michael Angelo Covino (car il sait tout faire). Le résultat est proprement hilarant. En salles depuis ce 10 septembre 2025.

IN THE MOOD FOR DIFFERENT LOVE


Avec une mise en scène savante, Michael Angelo Covino mêlait habilement un humour de situation à une réflexion plus délicate sur la virilité teintée d’une jolie mélancolie pour son premier film The Climb. On était donc forcément curieux de découvrir son deuxième long-métrage, Libre échange, et on a eu raison de ne pas passer à côté puisque c’est assurément l’une des meilleures comédies de l’année, si ce n’est la meilleure. Plus globalement, c’est sans doute un des meilleurs films de 2025 tout court.

Le film suit quatre amis, Ashley, Carey, Julie et Paul. Ashley vient de demander le divorce à Carey. Il se réfugie alors chez leur couple d’amis, Julie et Paul, pour chercher du réconfort… mais apprend surtout que ses amis ont trouvé la soi-disant recette du bonheur : ils sont en mariage libre (dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler le célèbre Bob & Carol & Ted & Alice de Paul Mazursky). Cette révélation va bouleverser la manière de penser de Carey et, in fine, les interactions des duos, les relations des personnages jusqu’à semer peu à peu le chaos dans leurs vies.

Dès sa première séquence, se déroulant sur une voie rapide à l’intérieur d’une voiture, Libre échange parvient à créer une dynamique qui infusera tout le reste du film. Le mieux est de ne pas trop révéler ce que contient exactement l’introduction, mais c’est un modèle de comédie parfaite. Un enchaînement astucieux de comique de situation, élevé par une surenchère rocambolesque extrêmement bien cadencée, jusqu’à un renversement complet des attendus où les fous rires deviennent jaunes.

Une scène hilarante (et déjà émouvante) qui sera la première d’une longue liste, incluant notamment une baston cartoonesque en diable entre aïkido, catch, baseball, aquarium et lance-flammes fait maison (pour en dire le moins). Et c’est la grande force du cinéma de Covino, sa capacité à jouer avec l’humour (noir, cynique, classique, burlesque, cartoonesque) pour en faire un déclencheur d’émotions.

CAREY & JULIE & PAUL & ASHLEY

Dans Libre échange, encore une fois, c’est un ressort plus particulièrement intime que Covino déploie progressivement. Car en vérité, l’humour peut dissimuler les sentiments des personnages, refléter leurs angoisses, amortir leur tristesse, créer une joie pérenne, un apaisement éphémère… pour ce quatuor en pleine introspection amoureuse, amicale, sexuelle, mais aussi parentale et existentielle.

C’est d’autant plus réussi que Covino parvient toujours à trouver le bon plan, le bon cadre et le bon tempo pour filmer ses séquences et créer le rire (ou la mélancolie) souhaité en fonction des situations. Vu l’écriture mordante de son film – dont il est co-scénariste avec Kyle Marvin –, Covino pourrait largement se contenter de ses dialogues et autres répliques pour amuser les spectateurs sans trop d’efforts. Mais au contraire, l’Italien tente par tous les moyens d’ennoblir son scénario avec sa mise en scène, énième atout dans sa manche.

Que cela passe par le hors-champ (une table bancale, une paire de chaussures…), le ralenti (une scène d’arrivée à l’école) ou de longs plans-séquences (une de ses marques de fabrique), le cinéaste use de tout son talent de réalisateur pour créer un décalage, une surprise, chez les spectateurs. Une façon de toujours venir provoquer le rire avec un coup d’avance, de créer la surprise ou de simplement appuyer avec élégance l’ensemble.

Il vient en plus chercher le meilleur de ses comédiens, ici Dakota Johnson, Adria Arjona (Andor), Kyle Marvin (le duo artistique de Covino) ou encore Nicholas Braun (Succession) dans un second rôle amusant. Alors quand il le fait avec des répliques tordantes (cheval, mentalisme…), il est difficile – voire impossible – de bouder son plaisir. Une très grande comédie, à voir impérativement en salles pour l’expérience (de rire) collective.

Avec un tempo survitaminé et une mise en scène toujours réfléchi, Covino ausculte les relations amoureuses (et amicales) dans un festival (tragi-)comique proprement hilarant avec Libre échange.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... JG1dH1AISA
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Pale
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L'affiche est sympa mais le trailer est pourri :D Après ça risque d'être sympa malgré tout je pense.
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Kit
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bon anniversaire à

Brian De Palma 85 ans réal (Phantom of the Paradise, Carrie au bal du diable, Scarface, Les Incorruptibles, L'Impasse, Mission impossible)
Paul Barge 84 ans (feuilleton Les Gens de Mogador)
Roxann Dawson 67 ans (série Star Trek : Voyager)
Virginia Madsen 64 ans (Dune 1984, Hot Spot, Highlander, le retour, Candyman)
Kristy McNichol 63 ans (Dressé pour tuer, Dream Lover, série La Maison en folie)
Harry Connick Jr. 58 ans mus,chant,act (Memphis Belle)
Taraji P. Henson 55 ans (L'Étrange Histoire de Benjamin Button, Les Figures de l'ombre, séries Boston Justice, Person of Interest, Empire)
Ariana Richards 46 ans (Jurassic Park)
Tyler Hoechlin 38 ans (Les Sentiers de la perdition, séries Teen Wolf, Supergirl, Superman et Loïs)
Mackenzie Aladjem 24 ans (série Nurse Jackie)
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J'avoue que ce trailer m'a procuré quelques frissons.
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Vu :

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J'ai moyennement apprécié. Le film vaut surtout pour son magnifique cadre, à savoir la Polynésie française, la prestation de Benoit Magimel et la bande-originale atmosphérique. À part ça, Pacifiction est beaucoup trop long pour son propre bien et c'est totalement décousu. Alors certes le réalisateur se fait probablement plaisir et à ce titre la mise en scène est digne d'intérêt mais il y a un côté coquille vide et sur la fin la durée devient assez pénible.

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L'Épreuve du feu en version française. J'ai appris l'existence de ce film il y a peu et c'est surtout la présence de Jack O'Connell qui m'a motivé. Au final grosse claque dans la gueule. Inspiré d'une histoire vraie, celle de de Cameron Todd Willingham, qui a été exécuté au Texas pour avoir tué ses trois enfants Des preuves scientifiques et des témoignages d'experts, prouvant son innocence, ont été supprimées. Certes l'ensemble est assez classique/académique mais les acteurs transcendent le film et l'emmènent à des hauteurs stratosphériques et je dois avouer que l'ensemble ne m'a pas laissé insensible.

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J'ai moyennement apprécié ce film revenant sur l'affaire Dutroux en Belgique. La partie consacrée à l'enquête est plutôt captivante et j'ai bien aimé le travail sur la reconstitution, on a l'impression de replonger dans le Charleroi (ville où s'est déroulée ces atrocités) des années 90. Alors comme il est dit au début, le film s'inspire librement de cette affaire et cherche à mettre en lumière les dysfonctionnements du système de l'époque. Ce que j'ai moins apprécié, c'est la tournure de certains événements (qui n'ont plus rien à voir avec la réalité), le film se transforme dans son derniers tiers en thriller bas de plafond et j'ai vraiment un problème avec son acteur principal à savoir Anthony Bajon. En vrai je l'avais apprécié dans Teddy mais je ne l'ai pas trouvé crédible une seconde dans ce rôle de flic investi et torturé. Je trouve qu'il n'a clairement pas les épaules.

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J'ai enfin vu les versions longues de Rebel Moon dont les épisodes sont renommés Rebel Moon – Partie 1 : Le Calice du Sang et Rebel Moon – Partie 2 : La Malédiction du Pardon. En vrai c'est dommage de ne pas avoir conserver les titres d'origine. À l'instar du Seigneur des Anneaux, je ne saurai plus voir les versions normales. Alors bien évidemment tout gagne en ampleur et le premier épisode a le droit à une intro qui envoie du lourd. Cela dit il y a malgré tout des longueurs qui se font pas mal ressentir malgré le développement de l'univers. C'est surtout le second épisode qui bénéficie des meilleurs changements dans cette version non censurée. La durée de 2h45 est beaucoup plus respectable et niveau spectacle c'est complètement dingue, une orgie d'action et de violence avec des ajouts majeurs par rapport à la version d'origine comme une scène avec les canons du cuirassé ennemi. Bref je trouve que Zack Snyder se fait ultra plaisir avec cette saga et le second épisode est d'une générosité absolue. Je sais qu'il n'y aura jamais de suite, mais j'ose espérer qu'il y ait une autre personne que moi qui aurait envie que ça continue :D
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Wickaël
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Pale a écrit : ven. 12 sept. 2025 00:03 Image

J'ai enfin vu les versions longues de Rebel Moon dont les épisodes sont renommés Rebel Moon – Partie 1 : Le Calice du Sang et Rebel Moon – Partie 2 : La Malédiction du Pardon. En vrai c'est dommage de ne pas avoir conserver les titres d'origine. À l'instar du Seigneur des Anneaux, je ne saurai plus voir les versions normales. Alors bien évidemment tout gagne en ampleur et le premier épisode a le droit à une intro qui envoie du lourd. Cela dit il y a malgré tout des longueurs qui se font pas mal ressentir malgré le développement de l'univers. C'est surtout le second épisode qui bénéficie des meilleurs changements dans cette version non censurée. La durée de 2h45 est beaucoup plus respectable et niveau spectacle c'est complètement dingue, une orgie d'action et de violence avec des ajouts majeurs par rapport à la version d'origine comme une scène avec les canons du cuirassé ennemi. Bref je trouve que Zack Snyder se fait ultra plaisir avec cette saga et le second épisode est d'une générosité absolue. Je sais qu'il n'y aura jamais de suite, mais j'ose espérer qu'il y ait une autre personne que moi qui aurait envie que ça continue :D
Toujours pas vu mais l'envie est là.

J'ai découvert Kalifornia hier, le film vaut principalement pour la prestation de Brad Pitt, complètement déjanté et terrifiant.
Et j'ai appris juste après que son doubleur français dans le film, Emmanuel Karsen (également VF de Sean Penn et Norman Reedus) venait de décéder... :sweat:
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Wickaël a écrit : ven. 12 sept. 2025 06:04
Pale a écrit : ven. 12 sept. 2025 00:03 Image

J'ai enfin vu les versions longues de Rebel Moon dont les épisodes sont renommés Rebel Moon – Partie 1 : Le Calice du Sang et Rebel Moon – Partie 2 : La Malédiction du Pardon. En vrai c'est dommage de ne pas avoir conserver les titres d'origine. À l'instar du Seigneur des Anneaux, je ne saurai plus voir les versions normales. Alors bien évidemment tout gagne en ampleur et le premier épisode a le droit à une intro qui envoie du lourd. Cela dit il y a malgré tout des longueurs qui se font pas mal ressentir malgré le développement de l'univers. C'est surtout le second épisode qui bénéficie des meilleurs changements dans cette version non censurée. La durée de 2h45 est beaucoup plus respectable et niveau spectacle c'est complètement dingue, une orgie d'action et de violence avec des ajouts majeurs par rapport à la version d'origine comme une scène avec les canons du cuirassé ennemi. Bref je trouve que Zack Snyder se fait ultra plaisir avec cette saga et le second épisode est d'une générosité absolue. Je sais qu'il n'y aura jamais de suite, mais j'ose espérer qu'il y ait une autre personne que moi qui aurait envie que ça continue :D
Toujours pas vu mais l'envie est là.

J'ai découvert Kalifornia hier, le film vaut principalement pour la prestation de Brad Pitt, complètement déjanté et terrifiant.
Et j'ai appris juste après que son doubleur français dans le film, Emmanuel Karsen (également VF de Sean Penn et Norman Reedus) venait de décéder... :sweat:
N'hésite pas à voir Trial by Fire si tu en as l'occasion, tu vas adorer.

Sinon oui Brad Pitt est énorme dans Kalifornia.
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J'adore les thrillers des années 80 et 90 et celui-ci ne déroge pas à la règle. Film mineur dans la filmographie de William Friedkin, ça n'en reste pas moins un excellent film doté d'une bonne ambiance d'époque, de plus le réalisateur nous gratifie d'une impressionnante course-poursuite en voitures. Même la bande-originale de James Horner est de qualité. Reste la fin que je trouve un peu trop vite expédiée mais je ne boude pas mon plaisir pour autant.
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Stop arrêtez tout, aujourd'hui c'est l'anniversaire de Sydney Sweeney (28 ans) :

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J'ai moyennement apprécié. En soi je n'ai pas passé un mauvais moment mais j'ai à peine esquissé quelques sourires (je ne me retrouve pas dans tous ces superlatifs qui pullulent sur l'affiche :D), le tout m'a laissé de marbre. Tout a l'air trop déconnecté de la réalité et les personnages ne sont pas attachants hormis Dakota Johnson (et je ne dis pas ça parce que je suis fan de l'actrice) qui apporte un tant soi peu de sensibilité. Il y a malgré tout une belle énergie et un bon rythme mais dans une semaine je l'aurai oublié.
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14 sept
bon anniversaire à Faith Ford :love2: 61 ans (série La Star de la famille)
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15 septembre
bon anniversaire à

Pierre Bonte 93 ans (Le Petit Rapporteur, La lorgnette de Jacques Martin)
Norman Spinrad 85 ans écriv SF (Jack Barron et l'Éternité)
Carmen Maura 80 ans (Femmes au bord de la crise de nerfs, Le bonheur est dans le pré)

Tommy Lee Jones 79 ans (Le Fugitif, Volcano, U.S. Marshals, saga Men in Black, Space Cowboys , No Country for Old Men)
Oliver Stone 79 ans réal (Platoon, Wall Street, Né un 4 juillet, The Doors, JFK, Nixon)
marrant ils sont nés le même jour et TLJ a joué dans Entre ciel et terre et JFK de Stone

Tom Hardy 48 ans (Warrior, Inception, The Dark Knight Rises, The Revenant, Dunkerque, Mad Max: Fury Road, saga Venom)
Vosg'patt de cœur
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