Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:28
ClintReborn a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:24 Je verrais la saga ciné quand tous les films seront sortis. Bon vu les notations allociné les critiques n'ont pas été trop dures dans la presse c'est globalement positif sur du 4 et 3 étoiles :saint:
Depuis hier il y a eu une mise à jour et c'est moins positif :

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J'avoue que les retours m'ont un peu refroidi. Je vais probablement faire l'impasse, du moins au cinéma.
plus camelote que Kaamelott ? :sol:
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ClintReborn
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Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:28
ClintReborn a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:24 Je verrais la saga ciné quand tous les films seront sortis. Bon vu les notations allociné les critiques n'ont pas été trop dures dans la presse c'est globalement positif sur du 4 et 3 étoiles :saint:
Depuis hier il y a eu une mise à jour et c'est moins positif :

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J'avoue que les retours m'ont un peu refroidi. Je vais probablement faire l'impasse, du moins au cinéma.
En effet j'avais cliqué sur la page du 1er film au lieu du second :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn
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Après l'absence d'un personnage principal a cause d'un différent artistique sur son évolution scénaristique n'a pas vraiment arranger les choses ... Astier avait tenter d'arrondir les angles en restant vague sur le sujet mais bon :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale
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Kit a écrit : mer. 22 oct. 2025 18:27
Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:28
ClintReborn a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:24 Je verrais la saga ciné quand tous les films seront sortis. Bon vu les notations allociné les critiques n'ont pas été trop dures dans la presse c'est globalement positif sur du 4 et 3 étoiles :saint:
Depuis hier il y a eu une mise à jour et c'est moins positif :

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J'avoue que les retours m'ont un peu refroidi. Je vais probablement faire l'impasse, du moins au cinéma.
plus camelote que Kaamelott ? :sol:
Il semblerait :D
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Igx6UuzcKw
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Kit
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bon anniversaire à

Philip Kaufman 89 ans réal (L'Invasion des profanateurs, L'Étoffe des héros, L'Insoutenable Légèreté de l'être)
Hugh Fraser 80 ans (série Hercule Poirot)
Ang Lee 71 ans réal (Garçon d'honneur, Salé sucré, raison et sentiments, Ice Storm, Tigre et Dragon, Hulk, Le Secret de Brokeback Mountain, L'Odyssée de Pi)
Sam Raimi 66 ans réal (Evil Dead (trilogie), Darkman, Mort ou vif, Spider-Man (trilogie), Doctor Strange in the Multiverse of Madness, séries Hercule, Xena)
Jon Huertas 49 ans (série Castle)
Ryan Reynolds 49 ans (Green Lantern, RIPD : Brigade fantôme, Deadpool)
Emilia Clarke 39 ans (Terminator Genisys, Solo: A Star Wars Story, Last Christmas, série Game of Thrones)
Jessica Stroup 39 ans (La colline a des yeux 2, Le Bal de l'horreur, séries 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération, Following, Iron Fist)
Amandla Stenberg 27 ans (Hunger Games, Colombiana, Everything, Everything, Darkest Minds : Rébellion, The Hate U Give)
Mina Sundwall 24 ans (série Perdus dans l'espace)
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ClintReborn
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Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 20:42
Kit a écrit : mer. 22 oct. 2025 18:27
Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 17:28

Depuis hier il y a eu une mise à jour et c'est moins positif :

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J'avoue que les retours m'ont un peu refroidi. Je vais probablement faire l'impasse, du moins au cinéma.
plus camelote que Kaamelott ? :sol:
Il semblerait :D
Je reste pour le moment convaincu que kaamelott aurait du se poursuivre en format téléfilms a la suite logique de la saison 6 :o La saga aurait donc été terminée en 2012 sur M6 avec la fraicheur de son élan initial :saint: La prise de tête d'Astier pour le faire exister en films et finalement s'y perdre lui et d'autres personnes de l'équipe n’apparait pas comme un pari gagnant si la qualité ne suit pas, si il faut toujours rallonger un univers et des tournages et perdre l'essentiel :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne
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Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 20:43
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2 et 5 ^^
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robinne a écrit : jeu. 23 oct. 2025 13:34
Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 20:43
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2 et 5 ^^
Je sais pas toi mais j'ai largement préféré le 5 :fireball: :D
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Ça : Bienvenue à Derry – premiers avis sur la série d’horreur HBO Max, sur les origines du clown

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La série Ça : Bienvenue à Derry arrive sur HBO Max le 27 octobre, pour raconter les origines du clown infernal. Voilà les premiers avis sur ce prequel.

La série Ça : Bienvenue à Derry représente au fond un petit fantasme pour les fans de Stephen King. Déjà parce qu’elle adapte pour la première fois certaines parties du livre mémorable publié en 1986, où l’écrivain dévoilait quelques chapitres douloureux de l’histoire de Derry, dans le passé, pour expliquer en partie les origines de ce foutu clown. Mais aussi parce qu’elle ramène un personnage bien connu de son monde : Dick Hallorann, le monsieur apparu dans Shining (et Doctor Sleep) où il partageait les dons extraordinaires du môme. Il était mentionné dans le livre Ça, et le voilà au premier plan de la série, incarné par Chris Chalk.

La saison 1 de Ça : Bienvenue à Derry va fouiller dans les archives et les entrailles de Derry et commencera par les années 60, autour d’une bande d’enfants et d’une base militaire secrète. Réalisateur des deux récents films, Ça et Ça : Chapitre 2, Andy Muschietti est de retour pour assurer la continuité avec sa sœur productrice Barbara Muschietti.

La presse a pu découvrir les cinq premiers épisodes sur les huit de cette saison, et voilà les premiers avis (spoilers : on a vu les premiers épisodes, donc on sait que c’est bien).

« Un conte terrifiant et magistralement tissé sur les origines du monstrueux clown Pennywise. […] La profondeur émotionnelle du casting et la représentation de la peur et de la panique magnifient vraiment Ça : Bienvenue à Derry. La Lily de Clara Stack sort particulièrement du lot. […] Ça : Bienvenue à Derry ne détaille pas seulement l’émergence de Pennywise, mais porte son regard sur la société pour démontrer à quel point les êtres humains peuvent être horribles. » Variety

« Ça : Bienvenue à Derry n’est jamais aussi effrayant et efficace que lorsqu’elle suit les enfants de Derry qui commencent à rencontrer Pennywise. Les films de Muschietti avaient réussi à montrer l’étrangeté rampante et la terreur qui s’installent à mesure que les enfants se rapprochent de Ça, et Muschietti mobilise cette sensibilité irréelle dans l’extraordinaire séquence d’intro. » IGN

« Une vision intelligente mais inégale du classique de Stephen King […] Ça : Bienvenue à Derry n’est jamais aussi bien que lorsqu’elle est très sombre, ce qui est particulièrement prononcé quand la série se concentre sur le casting adulte. » Slant Magazine

« Ça : Bienvenue à Derry devrait satisfaire les fans hardcore de Stephen King qui mouraient d’envie de voir un univers étendu, avec des références au gang de Bower et un focus sur les origines indigènes de l’entité. En tant que série d’horreur, malheureusement, ça fait pâle figure comparé à ce que Muschietti avait été capable de faire avec ses films. » Collider

« Le prequel gore de Pennywise ressemble à une copie de Stranger Things, avec des tactiques de frayeur plus tordues mais moins significatives, et des enfants plus agaçants. […] L’équipe des Muschietti a certainement installé des intrigues potentiellement intrigantes dans ces cinq premiers chapitres, donc qui sait où tout ça pourrait aller. » The Wrap

« Vous profiterez mieux de Derry si vous avez vu les films et lu le livre. C’était un régal de remarquer les clins d’œil qui ont été inclus.[…] Mais ce qui évite à Derry d’être du simple réchauffé, c’est l’introduction d’une intrigue secondaire qui s’éloigne des jeunes protagonistes. À la place, Ça développe le lore et le contexte de ce qui se passe à Derry, à travers les adultes. » Seattle Times

La première saison de la série Ça : Bienvenue à Derry est composée de huit épisodes, en partie réalisés par Andy Muschietti, qui a déjà en tête un plan sur plusieurs années (si le succès est au rendez-vous) : 1962 pour la saison 1, 1935 pour la saison 2 et 1908 pour la saison 3, histoire d’adapter plusieurs épisodes terribles de l’histoire de Derry évoqués dans le livre.

La série débarque en France sur HBO Max le 27 octobre, avec un épisode par semaine. Et on reparle très vite sur Ecran Large parce qu’on a trouvé ça tout à fait satisfaisant, avec une grosse vibe Freddy dans les meilleurs moments d’horreur grand-guignol.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... CsQxq41iJg
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Pale
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J'ai même pas envie de poster le trailer tellement ça a l'air d'être d'un banal.
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Pale
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Les Mitchell contre les Machines 2 : une suite en préparation pour le génial film sur Netflix

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Quelques mois après le carton de KPop Demon Hunters, Netflix annonce la suite d’un autre de ses films d’animation : l’excellent Les Mitchell contre les Machines.

Si on devait vous conseiller un film d’animation sur Netflix, ce serait sans doute celui-ci. Pourtant, Les Mitchell contre les Machines est avant tout le bébé de Sony Pictures Animation, produit par le fameux duo Phil Lord et Chris Miller, qui bosse également sur la saga Spider-Man au sein du même studio. Autrefois intitulé Connected, il a finalement été vendu à Netflix pour la coquette somme de plus de 100 millions de dollars, selon Variety.

À l’époque, il est devenu le plus gros film d’animation de la plateforme avec 53 millions de visionnages en 28 jours à peine. Mais surtout, il a connu un vrai succès populaire. Un succès justifié, car cette histoire de famille ultra-dysfonctionnelle aux prises avec une armée de robots est effectivement très jouissive. Bonne nouvelle (enfin, on espère) : elle n’est pas encore terminée.

L’information de Variety a été confirmée quelques minutes à peine plus tard par les réseaux sociaux de Netflix : Les Michell contre les Machines 2 a bien été validé chez Sony. Mike Rianda ne rempile pas à la réalisation, mais il est remplacé par Guillermo Martinez, qui avait travaillé sur le premier, et JP Sans, co-réalisateur des Bad Guys 2. Le scénario lui a été confié aux sœurs Wendy Molyneux et Lizzie Molyneux-Logelin (The Great North). Enfin, vous serez ravis d’apprendre que Phil Lord et Chris Miller restent producteurs via leur compagnie Lord Miller.

Bien que le premier avait été simplement acheté par le service de streaming, celui-ci devrait faire l’objet d’une vraie collaboration entre les deux mastodontes du divertissement. Il faut dire que les productions Sony Pictures Animation fonctionnent particulièrement bien sur Netflix. La dernière en date, KPop Demon Hunters a oblitéré le record des Mitchell avec 325 millions de vues en 91 jours, ce qui en fait non pas seulement le plus gros film d’animation de la plateforme, non pas seulement son plus gros film, mais carrément son plus gros titre, toutes catégories confondues.

Bien entendu, une suite est en train de se mettre en place, histoire de continuer à surfer sur la vague virale qui a emmené le film au sommet. Le nouveau réalisateur Guillermo Martinez a d’ailleurs occupé le post de Story Artist sur KPop Demon Hunters. Il a également travaillé sur Spider-Man : Across the Spider-verse, dont la suite ultra-attendue devrait sortir le 25 juin 2027. Parfois, faire de bons films, ça paie.


https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... u2G42xBPPQ
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Cocu
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Pale a écrit : jeu. 23 oct. 2025 19:01 Les Mitchell contre les Machines 2 : une suite en préparation pour le génial film sur Netflix
J'ai vu ça cette aprem 😁👍
Pouet
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Pale
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EL a beaucoup aimé A House of Dynamite (4 étoiles) :

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Kathryn Bigelow (Point Break, Démineurs, Zero Dark Thirty) nous avait manqués depuis l’injustement boudé Detroit en 2017. La cinéaste américaine n’a néanmoins rien perdu de son énergie et de sa colère. A House of Dynamite (disponible sur Netflix à partir du 24 octobre) a même des allures de synthèse, convoquant autant son sens du suspense ravageur que son regard exhaustif et complexe sur une politique étasunienne perçue comme un colosse aux pieds d’argile. Plus que jamais, sa caméra à l’épaule et ses pluies d’acronymes en quête d’authenticité documentaire se confrontent à un récit allégorique, une mise en garde aux airs de fable terrifiante sur les stratégies de dissuasion nucléaire et leurs limites.

FAMILLES NUCLÉAIRES


18 minutes. 18 minutes qui semblent à la fois durer une éternité, et passer à la vitesse de l’éclair. Ces 18 minutes sont celles qui séparent le lancement de provenance inconnue d’un missile de son impact sur une grande ville américaine. Qui a pu prendre cette décision ? Quel est le mobile ? Et comment y réagir ? Ces 18 minutes paradoxales, suspendues dans le temps, Kathryn Bigelow en fait un cocon, ou plutôt une suite de poupées gigogne qui lui permet de multiplier les points de vue sur ce même événement aux airs de disque rayé.

Bien que cette temporalité heurtée soit au cœur de cette écriture en trois parties, il y a une autre tragédie larvée dans cette répétitivité inaltérable. A House of Dynamite est avant tout un film sur un oubli collectif qui nous revient en plein visage, celui du risque concret des attaques nucléaires, qui s’est désagrégé avec la fin de la guerre froide malgré un arsenal mondial toujours plus développé, au même titre que les protocoles pour empêcher l’anéantissement de l’humanité.

Avec le sens du détail qui est le sien, Bigelow et son scénariste Noah Oppenheim croquent avec une efficacité redoutable des sommes d’individualités, des suites de gestes et des réactions qui s’enclenchent d’un bout à l’autre de la planète, grandement épaulée par la photographie chirurgicale de Barry Ackroyd (déjà présent sur Démineurs, ainsi que dans le cinéma de Paul Greengrass). Derrière l’esthétique tremblée inspirée par le documentaire, captant avec brio l’urgence de la situation, le chef opérateur transcende ici son emploi des longues focales, qui compressent l’espace et isolent les corps au sein de ce chaos ambiant.

L’entrave physique développée par le scénario, où les cellules de crise et les bunkers s’imposent, s’efface petit à petit au profit d’une claustrophobie intérieure, engendrée par l’effet de sidération et d’impuissance de personnages pourtant compétents (pour la plupart), mais incapables de conscientiser l’ampleur de la catastrophe en chemin.

WARGAMES

Le film a d’ailleurs le bon ton de débuter à « l’étage de surveillance » de la salle de crise, gérée par une officière supérieure (Rebecca Ferguson), dont on nous présente les habitudes et la maîtrise liées à ses responsabilités, jusque dans l’échange tardif de ses baskets pour des chaussures à talons qu’on suppose obligatoires. L’esthétique avant le pratique, c’est aussi ce qui déborde de cette chaîne de commande grippée. Les écrans, les graphiques, les statistiques et les communications en général sont autant de barrières qui déréalisent ces circonstances exceptionnelles.

Là encore, on segmente et on surcadre dans des suites de champs-contrechamps qui ne se raccordent pas vraiment, qui communiquent sans vraiment réussir à se comprendre. Pour autant, Kathryn Bigelow ne cherche pas à rejeter naïvement les garde-fous essentiels face à des prises de décision au potentiel cataclysmique. Elle pointe du doigt en revanche des protocoles qui n’ont jamais été vraiment pensés pour servir, ou pour y appréhender la dimension humaine en leur sein.

Il semble d’ailleurs que la réalisatrice souffre – du côté de la presse américaine – d’un procès d’intention par rapport à la peinture soi-disant anachronique d’une administration plutôt réfléchie et mesurée, bien loin du bellicisme à l’emporte-pièce du gouvernement Trump, qu’on n’ose même pas imaginer dans une telle situation. Pourtant, c’est bien là que Bigelow puise la sève de sa démarche : sa reconstitution démente, qui impose au spectateur de suivre le rythme de ses acronymes et de ses nombreux protagonistes, reste conditionnée par sa nature allégorique, osons même dire de fable catastrophiste.

La densité de son montage n’en oublie jamais son sens du suspense ou l’émotion qu’elle s’efforce d’instiguer par petites touches déchirantes (un jouet de dinosaure retrouvé dans une poche). Cela étant dit, elle ne se prive pas d’égratigner les figures qu’elle met en scène, qu’il s’agisse du commandant du STRATCOM (Tracy Letts), bien décidé à engager une riposte coûte que coûte, ou d’un président dépassé, incarné par un Idris Elba dont le charisme ne peut cacher sa nature de pantin showman. Le décalage de sa fonction le rattrape dès lors qu’il est exfiltré d’un match de basket qu’il est venu accompagner, au point de rappeler cette célèbre photo de George W. Bush apprenant les attentats du 11 septembre 2001 pendant la lecture d’une histoire auprès d’enfants.

A House of Dynamite a surtout le mérite, que d’aucuns jugeront frustrant, de laisser la plupart de ses portes ouvertes, d’observer l’ampleur inévitable d’une telle tragédie plutôt que d’asséner des vérités générales. Kathryn Bigelow y voit la conclusion officieuse de sa trilogie sur le complexe militaro-industriel composée de Démineurs et Zero Dark Thirty, mais c’est plus que ça.

Les soldats héroïques disparaissent au profit de junkies d’adrénaline rattrapés par le réel (Démineurs), des agents obsessionnels se découvrent en simples rouages esseulés et solitaires d’une nation qui essaie vainement de leur conférer un but (Zero Dark Thirty) et le récit choral noie l’action individuelle dans les tares d’un racisme systémique (Detroit). Confronté à cette même corde raide nihiliste, A House of Dynamite devient l’œuvre somme de son autrice sur l’impuissance et la déshumanisation de l’Amérique, renforcée par son casting cinq étoiles contraint à la désincarnation.

A House of Dynamite est disponible sur Netflix à partir du 24 octobre 2025.

D’un thriller au compte à rebours palpitant, Kathryn Bigelow décortique couche par couche les failles d’un système où l’humain n’a plus sa place. Glaçant.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... CtxQ6OHjMQ
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Pale a écrit : jeu. 23 oct. 2025 16:46
robinne a écrit : jeu. 23 oct. 2025 13:34
Pale a écrit : mer. 22 oct. 2025 20:43
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2 et 5 ^^
Je sais pas toi mais j'ai largement préféré le 5 :fireball: :D
2 films complètement différents. Je pense que Une bataille après l’autre me restera plus en mémoire, car c’est un univers que j’aime bien (j’avais lu le bouquin qui a inspiré Paul Thomas Anderson il y a quelques années : Vineland de Thomas Pynchon, et avoir vu le film me donne envie de le relire :D).
Mais je n’en ai pas pour autant détester Tron: Ares, au contraire même. Je ne comprends pas le désamour pour ce film. Peut-être à cause de Evan Peters, qui en fait trop, comme d’habitude :lol:
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bon anniversaire à

Martin Campbell 82 ans réal (Absolom 2022, GoldenEye, Le Masque de Zorro, La Légende de Zorro, Casino Royale, Green Lantern, série Les Professionnels)
Kevin Kline 78 ans (Le Choix de Sophie, Silverado, Cry Freedom, Un poisson nommé Wanda, La télé lave plus propre, Chaplin, Président d'un jour, Créatures féroces, Le Songe d'une nuit d'été)
Luc Thuillier 61 ans ( La Vieille qui marchait dans la mer)
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bon anniversaire à

Marion Ross 97 ans (série Happy Days/Les jours heureux)
Michael Boatman 61 ans (Spin City)
Mathieu Amalric 60 ans (Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), Rois et Reine, Le Scaphandre et le Papillon, Quantum of Solace, Tournée, séries Le Bureau des légendes, L'Agent immobilier)
Adam Goldberg 55 ans (Il faut sauver le soldat Ryan, Comment se faire larguer en dix leçons, Déjà vu, Two Days in Paris, séries NYC 22, Fargo)
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robinne
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Pale a écrit : ven. 24 oct. 2025 18:34 Image
et au final, ce sera nul :lol:
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robinne a écrit : sam. 25 oct. 2025 10:34
Pale a écrit : ven. 24 oct. 2025 18:34 Image
et au final, ce sera nul :lol:
Probablement, pour l'instant il ne m'inspire rien ce film.
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Encore un très bon Sorrentino que voilà ! La Grazia oscille entre pure comédie, drame familial et film politique sans que jamais ses éléments s'annulent. Centré sur un président fictif (incroyablement bien interprêtécpar un Toni Servillo dans sa 7e collaboration avec le réalisateur), le métrage aborde en fil rouge les 6 derniers mois de sa présidence alors qu'il doit décider ou non d'autoriser l'euthanasie, tout en devant fracier ou non deux prisonniers ayant commis un crime passionnel des années plus tôt.
L'occasion d'y joindre un regard rétrospectif sur le temps qui passe, la notion de pardon et le deuil qui bénéficient du soin habituel de dialoguiste de Sorrentino, mais également d'une mise en scène toute en velours (superbe photo de Darua D'Antonio encore une fois) pour un résultat mordant, tendre et touchant

8/10

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Nouveau Ron Howard qui débarque en gros catimini sur Prime Video plus d'un an après sa diffusion en festival. Eden rettace de manière romancée l'histoire d'un collectif d'allemanfs ayant fui l'Occident il y a un siècle afin de se retirer sur une île des Galápagos. De quoi en faire sur le papier le film le plus noir de Ron Howard, d'autant que la 1e heure présente efficacement ses pions. Le souci est que passé un èvènement perturbateur faisant basculer l'intrigue vers un jeu de querelles allant crescendo, le film ne sait pas gêrer son ton, et enchaine les instants quasi grotesques. Pire, certains persos sont abandonnés en coyrs de route jusqu'à un final tiède où se dit "tout ça pour ça ?". On retiendra avant tout une Sydney Sweeney pleine de justesse (y compris une excellente scène d'accouchement) et une Ana de Armas surprenante en baronne polyzmoureuse et manipulatrice. Pour le reste c'est franchement pas terrible

2/5

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Le pire film de Guadagnino ! Pourtant derrière ce film s'apparentant à un mix de thriller Hitchcockien et un Woody Allen de la grande époque, se cache un postulat audacieux : questionner en quelque sorte l'ère post-MeToo. En effet, After the Hunt place Julia Roberts en senior de philosophie à Yale au milieu d'un dilemme : croire son étudiante (Ayo Edebiri) qui affirme qu'un professeur l'a agressée sexuellement ; ou bien être du côté de l'ami (et ex-amant) en question (Andrew Garfield) rétorquant que ces accusations sont fausses. Hors, le script de Nora Garrett ressemble trop à un premier jet poyr convaincre, délayant un faux-suspense crapoteux sans réellement bâtir d'éléments vis-à-vis de cette problématique initiale. Pire, le métrage ne tranchera jamais, préférant balayer tout ça sous le tapis zu profit du tiraillement d'une excellente Julia Roberts. L'actrice capte la caméra de Guadagnino à chaque plan (on a d'ailleurs de superbes plans de visages qu'un Jonathan Demme ou Barry Jenkins ne renieraient pas), dans une photographie travaillée toute en jeux d'ombres. Au final, on apprendra une backstory plus intéressante dans les 10 dernières minutes que l'entiéreté du récit, pour un film qui fait l'effet d'un pétard mouillé

1.5/5 ou 2/5
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Pale
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Kit a écrit : sam. 25 oct. 2025 07:47 bon anniversaire à

Marion Ross 97 ans (série Happy Days/Les jours heureux)
Michael Boatman 61 ans (Spin City)
Mathieu Amalric 60 ans (Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), Rois et Reine, Le Scaphandre et le Papillon, Quantum of Solace, Tournée, séries Le Bureau des légendes, L'Agent immobilier)
Adam Goldberg 55 ans (Il faut sauver le soldat Ryan, Comment se faire larguer en dix leçons, Déjà vu, Two Days in Paris, séries NYC 22, Fargo)
C'est aussi celui de... Mia Goth (32 ans) :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :D

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Comme moi elle est scorpion ^^
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Pale a écrit : sam. 25 oct. 2025 19:01 Comme moi elle est scorpion ^^
Pareil :D
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Pale a écrit : sam. 25 oct. 2025 19:01
Kit a écrit : sam. 25 oct. 2025 07:47 bon anniversaire à

Marion Ross 97 ans (série Happy Days/Les jours heureux)
Michael Boatman 61 ans (Spin City)
Mathieu Amalric 60 ans (Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), Rois et Reine, Le Scaphandre et le Papillon, Quantum of Solace, Tournée, séries Le Bureau des légendes, L'Agent immobilier)
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C'est aussi celui de... Mia Goth (32 ans) :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :D

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oups ! désolé mais je ne la connaissais pas, j'avais bien vu ses photos dans ton topic
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Je le sentais bien mais grosse déception. Le point de départ est pourtant prometteur. Deux hommes pressés ont un accident de la route, ce qui affecte le déroulement de leur journée au niveau professionnel ou privé au vu de leur engagement. Ils vont par la suite vouloir se pourrir la vie. Je m'attendais à un thriller assez méchant mais en fin de compte c'est totalement inoffensif car le tout est saupoudré d'une grosse morale à la con et c'est surtout filmé et monté avec les pieds.

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J'ai aimé malgré des réserves. C'est immersif et intense, là il n'y a rien à dire mais il y a tellement de films et séries qui ont déjà traité le sujet que ça ne nous apprend rien et on n'échappe pas aux gros clichés/stéréotypes hollywoodiens propres à ce genre de film catastrophe comme le surjeu des acteurs face à la menace. Je fais également partie des gens qui trouvent la fin frustrante j'aurais préféré une fin à la Don't Look Up, quelque chose de dévastateur pour vraiment secouer comme il faut.

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J'ai beaucoup aimé ce Good Boy. C'est pas dénué de défauts mais c'est aussi rempli de qualités comme la mise en scène pour commencer. Un peu à l'instar de E.T. filmé à la hauteur des enfants, ici c'est filmé à hauteur du chien et le film propose d'excellents cadrages et une bonne ambiance, parfois très flippante. Le réalisateur arrive à construire quelques bons moments de tension et d'angoisse.
Modifié en dernier par Pale le dim. 26 oct. 2025 08:00, modifié 1 fois.
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Kit
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bon anniversaire à

Jaclyn Smith 80 ans (série Drôles de dames)
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Rita Wilson 69 ans (Nuits blanches à Seattle, That Thing You Do!) Madame Tom Hanks
Dylan McDermott 64 ans (Hardware, Dans la ligne de mire, La Méthode Williams, séries The Practice, American Horror Story, Hostages, LA to Vegas, Hollywood)
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pour Mia Goth bizarre je ne l'ai pas occultée, elle ne figure ni dans la liste Wikipedia française ni anglaise du 25 octobre (et désolé mais je ne la trouve pas belle)
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Pale
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Kit a écrit : dim. 26 oct. 2025 00:44 pour Mia Goth bizarre je ne l'ai pas occultée, elle ne figure ni dans la liste Wikipedia française ni anglaise du 25 octobre (et désolé mais je ne la trouve pas belle)
Ce n'est point grave, de plus c'est par pur hasard que j'ai vu que c'était son anniversaire :D
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robinne
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Pale a écrit : sam. 25 oct. 2025 23:49 Image

Je le sentais bien mais grosse déception. Le point de départ est pourtant prometteur. Deux hommes pressés ont un accident de la route, ce qui affecte le déroulement de leur journée au niveau professionnel ou privé au vu de leur engagement. Ils vont par la suite vouloir se pourrir la vie. Je m'attendais à un thriller assez méchant mais en fin de compte c'est totalement inoffensif car le tout est saupoudré d'une grosse morale à la con et c'est surtout filmé et monté avec les pieds.
Ah mince :(
Je l’avais vu au ciné à l’époque et j’en ai un bon souvenir. Et j’avais particulièrement apprécié la réalisation et/ou l‘image :sweat:
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C'est sans conteste mon plus gros coup de cœur du week-end. C'est exactement ce que j'en attendais et même plus encore. Grosse expérience visuelle et sonore, il y a clairement des scènes dont je vais me souvenir pendant un petit moment. Comme j'ai pu l'écrire sur le topic du film, c'est une sorte de Seul au monde mais en version miniature. Bref c'est une aventure qui mérite d'être vécue dans les meilleures conditions.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Mon programme ciné du mois de novembre :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Frankenstein

J'ai mis Wicked : partie II dans la catégorie Peut-être car il faut impérativement que la séance soit en VOST.
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J'ai vu la bande-annonce au ciné et ça m'a bien fait marrer :D
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robinne a écrit : dim. 26 oct. 2025 08:09
Pale a écrit : sam. 25 oct. 2025 23:49 Image

Je le sentais bien mais grosse déception. Le point de départ est pourtant prometteur. Deux hommes pressés ont un accident de la route, ce qui affecte le déroulement de leur journée au niveau professionnel ou privé au vu de leur engagement. Ils vont par la suite vouloir se pourrir la vie. Je m'attendais à un thriller assez méchant mais en fin de compte c'est totalement inoffensif car le tout est saupoudré d'une grosse morale à la con et c'est surtout filmé et monté avec les pieds.
Ah mince :(
Je l’avais vu au ciné à l’époque et j’en ai un bon souvenir. Et j’avais particulièrement apprécié la réalisation et/ou l‘image :sweat:
Il y a des films qui traversent aisément les époques mais ce n'est pas trop son cas je pense.
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Kit
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bon anniversaire à

Gilles Vigneault 97 ans poête, chanteur canadien
John Cleese 86 ans (Monty Python : Sacré Graal !, Monty Python : La Vie de Brian, Monty Python : Le Sens de la vie, Un poisson nommé Wanda, Créatures féroces)
Roberto Benigni 73 ans (La Vie est belle, Astérix et Obélix contre César)
Joey Starr 59 ans rappeur, acteur (Polisse)
Lorànt Deutsch 50 ans (Le Raid, 3 zéros, Jean de La Fontaine, le défi)
Léa Salamé 46 ans journaliste tv
Patrick Fugit 43 ans (Presque célèbre, série Outcast)
Alba Flores 39 ans (séries Derrière les barreaux, La casa de papel)
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EL a moyennement apprécié The Elixir (2,5 étoiles) :

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Le dernier événement Netflix nous vient d’Indonésie. Avec son concept prometteur d’élixir de jeunesse éternelle déclenchant une pandémie de zombies, The Elixir de Kimo Stamboel avait tout pour être un plaisir méchant et sanguinolent. Le résultat ne tient qu’à moitié ses promesses.

LA MORT LUI VA SI BIEN


Ancien collaborateur de Timo Tjahanto avec qui il avait notamment réalisé le défouloir Headshot, Kimo Stamboel est une figure de proue du cinéma d’horreur indonésien. Que ce soit avec Macabre ou Queen of Black Magic, le cinéaste a un talent évident pour les récits sanglants. Difficile de ne pas partir avec de hautes attentes en lançant The Elixir, sa première excursion dans le film de zombies. D’autant que le projet Netflix était vendu sur un concept simple mais terriblement prometteur : un produit cosmétique prétendant offrir la jeunesse éternelle déclenche une véritable apocalypse.

Il ne faut malheureusement pas plus de quelques minutes avant de réaliser qu’on se trouve face à un Kimo Stamboel bien moins inspiré qu’à l’accoutumée. La mise en scène est scolaire, les cadres sont plats et peinent à donner la moindre dimension au récit. Sans oublier l’éclairage aseptisé façon téléfilm qui n’aide pas à relever le niveau. Au final, sans être honteux, The Elixir n’est clairement pas une réussite technique qui permettrait d’offrir un renouveau dans un genre aussi balisé que le film de zombies.

Côté casting, rien de bien flamboyant non plus. On retiendra Eva Celia qui apporte une performance plus mesurée et dont le charisme suffit à faire des étincelles. Mais difficile de blâmer les autres acteurs tant l’écriture des personnages est unidimensionnelle. Les arcs narratifs sont éculés et peinent à créer des enjeux crédibles. Entre les deux amies en froid qui vont se réconcilier pour survivre, l’enfant doté d’une immunité narrative à toute épreuve et l’oncle geek mettant à profit ses connaissances vidéoludiques face aux zombies, tout sent le réchauffé.

Le plus gros écueil scénaristique reste probablement cette fâcheuse tendance qu’a le film à compter sur la stupidité de ses personnages pour relancer le suspense. C’est un éternel cliché horrifique sur lequel on ferme les yeux dans une certaine mesure mais difficile de ne pas être consterné lorsque les héros passent le film entier à quitter leurs abris et à se mettre inutilement en danger. En résulte un film bien plus frustrant que stressant.

QUAND LA TRIPAILLE VA, TOUT VA

Une des promesses principales de The Elixir était d’offrir un long-métrage bourrin et gore, fidèle au style de Kimo Stamboel. De ce côté-là, le contrat est largement rempli. Il ne faut certes pas s’attendre à la violence extrême et jusqu’au-boutiste d’un The Sadness, cependant, le film s’avère généreux en hémoglobine et en séquences explosives. On retiendra quelques idées vraiment efficaces, comme le zombie tronc qui rampe à une vitesse folle.

S’il y a largement de quoi critiquer dans son rythme inégal et son intrigue molle, The Elixir parvient tout de même à proposer quelques moments de bravoure qui rappellent ce dont Kimo Stamboel est capable. Parmi les moments les plus marquants, une attaque de commissariat vient ainsi rappeler Assaut de John Carpenter dans sa tension et sa violence brute. Sans oublier une séquence écrasante de mouvement de foule en pleine nuit qui a de quoi filer des cauchemars aux agoraphobes.

Sans jamais révolutionner le genre, la caractérisation des zombies est efficace. Le travail sonore ajoute à l’aspect répugnant et les créatures ont un aspect crasseux et obsessionnel parvenant à créer des monstres redoutables. Cela fait bien longtemps que le zombie rapide s’est installé dans la pop culture. Cependant, le film traite cette rapidité avec un certain panache en misant sur des attaques en meute qui semblent impossibles à contenir.

Saluons également la radicalité du récit. À défaut de proposer des enjeux émotionnels consistants qui pourraient impliquer le spectateur, Kimo Stamboel n’hésite jamais à nous surprendre en sacrifiant ses personnages de façon brutale. Netflix oblige, The Elixir nous laisse entrevoir les possibilités d’intrigues plus vastes et d’éventuelles suites lors de sa toute dernière séquence, mais sa conclusion globale reste résolument pessimiste et sombre.

OCCASION MANQUÉE

Loin des éternels vaccins frelatés et autres virus auxquels les films de zombies nous ont habitués depuis des décennies, The Elixir partait sur un concept sacrément prometteur. L’idée de déclencher l’apocalypse à cause d’un élixir de jouvence promettant la jeunesse éternelle était franchement brillante. De là à dire qu’on se mettait à rêver d’un The Substance avec des zombies, il n’y a qu’un pas. Mais voilà, Kimo Stamboel semble ne même pas réaliser le potentiel de son concept fou.

Si vous espériez une satire méchante et grinçante sur les cosmétiques, passez votre chemin. L’éternelle quête de jeunesse et le rêve d’immortalité de la race humaine sont, l’air de rien, expédiés l’air de rien en une poignée de dialogues et puis c’est tout. La perversité des standards de beauté imposés, le jeunisme de ce chef d’entreprise marié à une jeune femme ayant l’âge de sa fille, tout cela restera désespérément en arrière-plan. Le refus systématique de traiter son sujet relève presque de l’exploit.

Il en va de même pour la question des grands industriels capables de vendre tout et n’importe quoi (essentiellement n’importe quoi) en contournant les règles de santé publique. Le cynisme capitaliste est là encore évoqué lors d’un dialogue expéditif mais le sujet ne sera jamais approfondi, simplement énoncé à voix haute comme si ce faux traitement était déjà largement suffisant. Le développement tient sur une moitié de post-it.

On pourra toujours objecter que The Elixir ne voulait être qu’un simple divertissement, pas une grande œuvre sociale. Ce serait oublier à quel point le cinéma horrifique a toujours été le genre de prédilection des cinéastes voulant véhiculer des idées complexes et politiques sans rien perdre du plaisir primaire offert aux spectateurs. En l’état, c’est surtout une coquille vide que nous propose Kimo Stamboel.

The Elixir est disponible sur Netflix depuis le 23 octobre 2025

Avec The Elixir, Kimo Stamboel nous propose une série B qui se regarde sans déplaisir et qui offre son lot de séquences gores efficaces malgré une écriture bancale. Jamais à la hauteur de son concept fou, le film s’avère divertissant mais parfaitement oubliable.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... nAi4HFpvYA
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Insaisissables 3 : premiers avis pour le retour de l’incroyable troupe de magiciens

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La saga des super magiciens est enfin de retour avec Insaisissables 3 et les premiers avis sont enfin tombés pour promettre un sacré spectacle.

Insaisissables avait été un petit carton au box-office mondial en 2013 avec 351 millions de dollars récoltés pour un budget de 75 millions. De quoi donner des idées au studio X qui a rapidement commandé une suite. Trois ans plus tard, Insaisissables 2 a donc investi les écrans du monde entier avec un résultat moins fameux au box-office : 335 millions récoltés dans le monde pour un budget de 90 millions. Est-ce que ça avait une quelconque importance ? Probablement un peu mais en vérité, le troisième volet était déjà commandé de toute façon.

Car oui, Insaisissables 3 est officiellement en développement depuis mai 2015, soit plus de dix ans désormais. Sa production a été un petit chaos notamment côté scénaristes, dont plusieurs se sont succédé à la barre. Jon M. Chu, réalisateur du deuxième opus d’abord renouvelé aux commandes, a lui été remplacé par Ruben Fleischer (Venom, Uncharted) en 2020. Oui, ça ne fait pas rêver, mais qui sait, peut-être aura-t-on le droit à quelques tours de magie de haute volée (enfin, Judith l’espère en tout cas). Une chose est sûre, les premiers avis sont tombés. Revue de tweets.

« Insaisissables 3 prouve que les 4 Cavaliers originaux ont toujours le vent en poupe, insufflant à la saga une énergie nouvelle grâce aux nouveaux venus et à une Rosamund Pike drôle, kitsch et méchante. Plein de rebondissements et de surprises, avec des enjeux élevés ; c’est toujours pareil, mais les fans vont adorer. » Tony Mosello – The Flick Fanatic

« Heureux d’annoncer que la magie est de retour dans la franchise Insaisissables – j’ai adoré le nouveau casting, un tas de séquences amusantes et quelques rebondissements satisfaisants. » David Thompson – The Direct

« Ce troisième volet est un braquage magique qui exploite la nostalgie des films Insaisissables de manière intelligente tout en ayant des tonnes de nouveaux tours dans sa manche. Ça m’a tenu en haleine et j’ai ri tout le temps. Et pour ça, je suis éternellement reconnaissant aux Cavaliers. » Riley Utley – CinemaBlend

« Insaisissables 3 ne surprendra pas ceux qui étaient déjà sous le charme de la saga « OCEAN’S MAGICIANS », mais pour ceux qui la trouvent amusante, c’est une aventure charmante. Les acteurs, anciens comme nouveaux, sont un délice, et le réalisateur Ruben Fleischer fait preuve d’une ingéniosité inouïe. » Bill Bria – Slash Film

« Insaisissables 3 est vraiment divertissant ! Les jeunes acteurs se fondent parfaitement dans la masse. Fans de la série, vous allez adorer. Les films à moyen-budget de ce genre me manquent terriblement. » Brandon Norwood – The Film Blerds

« Insaisissables a été une véritable bombe pour moi. Une autre aventure exaltante et drôle, avec des idées de mise en scène parmi les plus impressionnantes de l’année. Un mélange réussi d’ancien et de nouveau qui fait grimper les enjeux et l’ampleur. Un super film à grand-spectacle/à popcorn ! » Sean Boelman – Fandom Wire

« Insaisissables 3 est un film palpitant, avec toutes les astuces et les effets spéciaux que vous pouvez imaginer. C’est une histoire où « la nouvelle génération affronte l’ancienne », avec une touche spéciale qui brille grâce à l’alchimie amusante entre les acteurs. Sessa, Greenblatt et Smith sont particulièrement géniaux tout au long du film ! « Christopher Gallardo – Popternative

Sans trop de surprises, ce troisième volet des 4 Cavaliers a fait son petit effet à leurs fans. Si ces premiers avis sont positifs, difficile de ne pas constater qu’ils ne racontent pas grand-chose du film en lui-même, réduit à de simples alchimies entre comédiens et des idées amusantes côté tours de magie. On reste toutefois curieux par le « certaines des idées de mise en scène les plus impressionnantes de l’année » d’un des tweets puisque Ruben Fleischer n’est pas connu pour être le meilleur cinéaste de sa génération et que la saga ne nous a jamais vraiment impressionnés à ce niveau-là.

Pour s’en assurer, il faudra attendre le 12 novembre 2025 en France pour découvrir Insaisissables 3. Ce ne sera pas le dernier de la franchise par ailleurs, puisqu’un quatrième volet a déjà été commandé en avril 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/i ... -sOeIm7-3w
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EL a moyennement apprécié Eden (2,5 étoiles) :

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Pour résister à la marche écrasante du monde, il y a ceux qui vont pleurer en position fœtale sur leur parcelle de permaculture et ceux qui se font la malle sur une île inhabitée des Galápagos au début des années 30. Les héros d’Eden font partie de la seconde catégorie, et parent ce Nouveau Monde de colons prestigieux : Jude Law, Sydney Sweeney, Vanessa Kirby, Daniel Brühl et Ana de Armas en nymphomane dingo tentent de survivre et, surtout, cohabiter. En dépit de son casting délirant, le film de Ron Howard nous vient directement sur Amazon Prime Video et mise tout sur le streaming pour nous prouver qu’il vaut mieux que son vrai faux bide aux États-Unis.

LES BRONZÉS FONT DU RIFIFI


Eden se montre très fidèle aux événements survenus sur l’île Floreana de l’archipel des Galápagos, un choix logique au regard de leur caractère remarquable. L’idéalisme survivaliste de ces colons avait déjà fasciné les gazettes occidentales du début des années 30… ce qui avait indirectement créé les conditions du drame.

En effet, cette publicité plus ou moins provoquée avait incité d’autres aventureux à tenter à leur tour cette retraite radicale, au grand désarroi du docteur allemand Friedrich Ritter (Jude Law) et de son ancienne patiente Dora Strauch (Vanessa Kirby), précisément venus pour se couper de la civilisation. Cette promiscuité forcée s’achèvera par une succession de phénomènes tragiques, dont les circonstances ont fait l’objet de récits contradictoires par les survivants.

Le scénariste Noah Pink (qui compte principalement la série Tetris sur Apple comme référence) ne fait toutefois pas le choix de l’ambiguïté : bien que la vérité demeure mystérieuse, il effectue quelques partis pris parmi les plus plausibles pour apporter une explication aux morts et disparitions diverses qui ont jalonné la fin de l’aventure.

L’histoire est d’autant plus fascinante qu’elle implique cinq personnalités atypiques, dont découle une opposition de caractères explosive. Le fait que les protagonistes majeurs soient interprétés par des pointures n’a malheureusement pas empêché Eden de rencontrer beaucoup de difficultés à se faire distribuer après une avant-première tiédasse au festival du film de Toronto en septembre 2024. Il est finalement sorti sur un nombre très limité de salles aux États-Unis, encaissant un score misérable avant de tout miser sur le streaming à l’international.

Ses stars sont toutefois inégalement servies par le récit. Ana de Armas se taille la part du lion et peut s’en donner à cœur joie dans la peau de la Baronne Eloise Bosquet de Wagner Wehrhorn (oui oui), une excentrique à la lisière de la folie, polyamoureuse manipulatrice et inconséquente qui n’aimait rien tant que se promener avec un fouet et un revolver (oui oui). Dès son arrivée (littéralement) en fanfare, elle insuffle à la narration sa couleur singulière.

Sydney « great genes » Sweeney, au sex appeal judicieusement estompé, bénéficie en contrepoint de quelques beaux moments dans la première partie du film. Leurs camarades ne peuvent malheureusement pas en dire autant : Vanessa Kirby et, surtout, Daniel Brühl semblent circonscrits aux scènes collectives et aux arrière-plans. Quant à Jude Law, il reste un peu trop cantonné au gimmick des tirades nihilistes, comme une papillote nietzschéenne que le récit viendrait ponctuellement déballer.

UNE TONALITÉ FLUCTUANTE

S’il parvient à restituer les caractéristiques majeures de ses protagonistes, Eden éprouve davantage de difficultés à nous faire ressentir leurs liens et leurs inimitiés, qui constituent pourtant les ingrédients du drame final. De la narration au fil des saisons et des ellipses, qui permettent de suggérer l’usure du temps, découle une construction un peu abrupte, une succession d’incidents qui peinent à faire dynamique.

Certaines querelles sont introduites sans subtilité, au point de paraître parfois artificielles, faute d’avoir su capter efficacement les incompréhensions souterraines, les rapports de force ou les rudesses du quotidien. Certains choix de montage étonnent, comme l’importance accordée à la scène du vol de conserves… avant d’escamoter totalement ses conséquences.

Les grandes étapes du calvaire répondent à l’appel, manquent le souffle, l’implication émotionnelle, le cœur qui se serre – et il ne faut pas trop compter sur la bande originale d’un Hans Zimmer venu aux Galápagos en touriste pour donner le change. Au-delà de l’exposé des faits, Ron Howard peine à insuffler un élan romanesque, un reproche qui lui a déjà été adressé sur son précédent film Treize vies qui flirtait avec le documentaire.

À faire se succéder ses péripéties sans liant suffisant, Eden ne parvient pas à émuler ses différentes tonalités. Si le trouble et les tensions alimentent sa dynamique profonde, certaines séquences tirent ouvertement sur le grotesque et la caricature, entre les outrances de la Baronne, le vol de conserves encore avec ses chapardeurs qui passent et repassent en arrière-plan tels de vulgaires Jasper et Horace, ou la scène de sexe perchée entre Law et Kirby, aussi émoustillante qu’un PowerPoint New Age fomenté par des témoins de Jéhova sous cortisone.

L’IMPOSSIBILITÉ D’UNE ÎLE UTOPIQUE

Si Eden manque d’impact, son sujet reste passionnant et pose la question de la viabilité des utopies. Le film se place dans la lignée du trope fictionnel des collectivités isolées bardées de beaux principes qui tournent presque toujours au vinaigre : La Plage, Le Village, les communautés de survivants dans les univers post-apocalyptiques…

Le récit illustre cruellement l’impasse d’une utopie qui ne semble pouvoir s’étendre qu’au prix de sa pureté – mais que vaut un idéal s’il doit demeurer confidentiel ? Chaque nouvel arrivant s’insinue sur l’île comme le ver qui peut lui être fatal, les bagages chargés d’une vision du monde qui expose le petit groupe au grand écart conceptuel : existe-t-il un dénominateur commun entre l’appétit de solitude du docteur et les lubies immobilières de la Baronne ?

Mais l’enfer n’est pas qu’en les autres, ainsi qu’en atteste la manière dont le docteur ruine sa fiche Wikipédia et la postérité de ses convictions en commettant un écart lourd de conséquences. Eden trouve sa richesse dans sa façon de traduire les difficultés à maintenir le cap des idéaux dans les tempêtes de la survie, sa photographie désaturée transformant l’île en piège béant plutôt qu’en paradis chatoyant.

Et pour mécaniques que puissent paraître ses tirades nihilistes, les angoisses de Jude Law évoqueront quelques douloureux échos aux spectateurs contemporains. Confronté à une société (allemande) traumatisée, prête à se jeter dans les bras du premier despote venu, dans un monde instable au seuil d’une crise économique majeure qui marche d’un pas inexorable vers un conflit globalisé, il tente de fuir l’algorithme imparable de la démocratie qui conduit au fascisme qui conduit à la guerre. Dans ces circonstances, la perspective d’aller se faire un Koh-Lanta au soleil en solitaire semble beaucoup moins absurde…

Eden est disponible sur Amazon Prime Video depuis le 24 octobre 2025

On peut fuir le monde, pas l’humanité, semble nous asséner Ron Howard dans cette chronique fascinante mais curieusement dévitalisée sur l’impasse des utopies.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... An2t7KayVQ
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Jami Gertz 60 ans (Une famille presque parfaite, Génération perdue, Flic et Rebelle, Twister, Square Pegs, Drôle de vie, Perdus dans la tempête)
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Kit a écrit : mar. 28 oct. 2025 05:18 bon anniversaire à

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Predator : Badlands – premiers avis pour le retour de la saga au cinéma

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La saga Predator revient enfin au cinéma avec Predator : Badlands de Dan Trachtenberg et les premiers avis sur le film sont tombés.

Entre ses bandes-annonces, ses petits clins d’œil à la saga Alien et ses promesses de grosses bastons, Predator : Badlands s’annonce plutôt réjouissant. Il faut dire qu’on a envie de faire confiance à Dan Trachtenberg, le réalisateur ayant réussi à renouveler la formule du yautja avec son Prey (qu’on a beaucoup aimé) et à ouvrir les portes de l’univers avec Predator : Killer of Killers (friandise assez insignifiante mais pas inintéressante pour le lore).

Bien sûr, le doute persiste sur certains points, notamment la classification PG-13 du film, une première pour la saga habituellement Rated-R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte aux États-Unis). La violence sera-t-elle vraiment à la hauteur ? Le sang coulera-t-il à flots comme on l’espère ? Les producteurs ont assuré que ce serait le cas, mais on reste malgré tout sur nos gardes. Et on a peut-être raison vu les premiers avis tombés sur Predator : Badlands. Revue de tweets.

« Predator : Badlands est une aventure pleine d’action qui fonctionne à tous les niveaux. Surtout avec Elle Fanning qui non seulement nous captive, mais tient en haleine. Elle se démarque et mériterait d’être davantage le personnage principal. Trachtenberg frappe fort et le film est à la hauteur. » Joselyn Nicole – Next Best Picture

« Predator : Badlands est une extension assez déjantée de la franchise Predator. Dan Trachtenberg y propose une action encore plus palpitante, même si c’est peut-être son œuvre la plus faible à ce jour. C’est le film Predator le plus bourré d’action à ce jour, parfois aussi brutal qu’on pourrait s’y attendre, tandis que d’autres moments misent davantage sur l’aspect comique. C’est un angle intéressant à adopter pour un film Predator, mais qui ne fonctionne pas toujours, le film ressemblant parfois un peu à The Mandalorian. Mais quand c’est bon, c’est BON. » Josh Barton – JumpCut Online

« Dan Tratchenberg a quelques idées originales avec Predator : Badlands et je respecte cela. Ça ne fonctionne pas toujours, et ça divisera probablement les fans, mais c’est rafraîchissant pour une franchise d’essayer quelque chose de nouveau et de ne pas se contenter de refaire une variation de la même formule. La bande originale et le design des créatures sont excellents. » Paul Klein – Filmhounds Magazine

« Predator : Badlands est une aventure pleine d’action qui vous tiendra en haleine. C’est une sorte d’aventure familiale imprégnée de la brutalité classique de la franchise. Trachtenberg continue avec assurance de rendre l’univers de Predator captivant, tandis que Fanning charme autant qu’elle effraie ! » Christopher Gallardo – Popternative

« Predator Badlands est un road movie et un buddy movie cosmique, et tout est mortel, sans fioritures. Dan Trachtenberg a intelligemment réussi à donner à la franchise une dimension plus grandiose qu’un simple survival horror. Il n’est peut-être pas aussi sanglant que d’habitude, mais je me suis bien amusé. » Eammon Park Jacobs – Dexerto

« Predator : Badlands est vraiment génial. Une action inventive, une comédie organique et une histoire qui m’a complètement captivé. Dan Trachtenberg continue de faire mouche avec cette franchise. Impressionnant. » Amon Warmann – Empire

« Dan Trachtenberg est un homme courageux. Son Predator : Badlands est un film Predator pour les enfants. Je l’ai beaucoup aimé, mais je ne sais pas à qui il s’adresse vraiment. C’est une version Disney, avec une idée en tête : vendre des produits dérivés. C’est mignon. Elle Fanning est géniale, comme on pouvait s’y attendre. » Naomi Roper – The Geek Goddesses

« Predator : Badlands est la preuve visuelle qu’il nous fallait pour couronner Dan Trachtenberg en tant que pionnier de la franchise Predator. Film après film, il repousse les limites du potentiel de cette saga, passant d’un film d’action/horreur à une aventure de science-fiction/fantastique.

Trachtenberg prend des virages majeurs dans ce film, en s’appuyant parfois trop sur le côté familial, mais dans l’ensemble, il arrive avec un film qui non seulement développe la mythologie Yautja mais offre également une chorégraphie de combat exceptionnelle et d’excellentes performances. Elle Fanning et Dimitrius Schuster-Koloamatangi donnent tous deux le meilleur d’eux-mêmes dans leur double performance. Bref, il y en a pour tous les goûts ici. »
Christopher Mills – Nexus Point News

Voilà enfin de premiers échos qui en disent vraiment plus sur la nature du film et qui semblent annoncer une réception assez partagée. Même si le film est plutôt salué pour ses qualités visuelles, ses combats et ses acteurs, les critiques sont nombreux à évoquer une tonalité assez différente des précédents volets de la saga. En ligne de mire, ce côté « familial » voire « enfantin » évoqué par certains, comme une Disneyisation de la licence (apparemment un ton à la Mandalorian).

Si tel est le cas, pas sûr que ce Predator : Badlands fasse plaisir à tous les fans malgré sa formule rafraîchissante. Reste à patienter jusqu’au 5 novembre 2025 en France pour en être assurer.


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Pale
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Cocu
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Pale a écrit : mar. 28 oct. 2025 16:47 Joyeux anniversaire @Wickaël :party2: :party2: :party2: :party2: :party2:
Happy birthday @Wickaël :bounce:
Pouet
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