Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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ClintReborn a écrit : jeu. 8 juil. 2021 09:45
robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 07:03
Cocu a écrit : mer. 7 juil. 2021 22:50 2js Paris et 2js Disney :bounce:
:hello:

Tout était ouvert chez Mickey ? :??:
Non Minnie est en instance de divorce donc Mickey est en grève :o :D
il paraît qu'il va se mettre avec une certaine Paule pour Paule et Mickey :saint:
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ClintReborn
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Kit a écrit : jeu. 8 juil. 2021 09:54
ClintReborn a écrit : jeu. 8 juil. 2021 09:45
robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 07:03 :hello:

Tout était ouvert chez Mickey ? :??:
Non Minnie est en instance de divorce donc Mickey est en grève :o :D
il paraît qu'il va se mettre avec une certaine Paule pour Paule et Mickey :saint:
Façon rien n'a jamais été tout vert chez Mickey ! :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kit
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:hello:
8 juillet bon anniversaire à

Happy 70th birthday à Anjelica Huston (actr., réal., La Famille Addams, Les Valeurs de la famille Addams)
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Mimie Mathy 64 ans
Kevin Bacon 63 ans
Robert Knepper 62 ans (Prison Break)
Rocky Carroll 58 ans (Directeur Leo Vance dans NCIS)
Michael Cuesta 58 ans (réal., scén.)
Stéphane Belmondo 54 ans (jazz)
Billy Crudup 53 ans (Dr. Manhattan dans Watchmen : Les Gardiens) en couple avec Naomi Watts
Michael Weatherly 53 ans (agent Anthony DiNozzo dans NCIS, Bull)
Claire Keim :love: 46 ans
Milo Ventimiglia 44 ans (Gilmore Girls, Heroes, This Is Us)
Sophia Bush :love: 39 ans (Les Frères Scott, Chicago Police Department)
Fanny Agostini 33 ans (télé)
Kevin Trapp 31 ans (foot, gardien PSG, Mannschaft)
Lubna Gourion 29 ans (actr.)
Jaden Smith 23 ans (Le Jour où la Terre s’arrêta, Karaté Kid) fils de Will Smith

une pensée pour
Louis Jordan (jazz)
Billy Eckstine (jazz)
Faye Emerson (actr.)
Marty Feldman (act.)
Valérie Benguigui (actr.)

et pour les disparus un 8 juillet
Robert Surcouf (corsaire)
Vivien Leigh (Autant en emporte le vent, Un tramway nommé Désir), je sais pas pourquoi elle était inscrite sur la liste Wikipedia de hier
Charlie Shavers (jazz)
Michael Wilding (act.) un des maris de Liz Taylor
Jean-Paul Le Chanois (réal., Papa, maman, la bonne et moi)
Howard Duff (act., Kramer contre Kramer, séries Brigade criminelle, Flamingo Road)
James Franciscus (act., Le Secret de la planète des singes)
Christian-Jaque (réal., L'Assassinat du père Noël, La Chartreuse de Parme, Fanfan la Tulipe, Nana, Si tous les gars du monde, La Tulipe Noire)
Dick Sargent (2ème Jean-Pierre de Ma sorcière bien-aimée)
Maurice Baquet (act., mus.)
Roberts Blossom (act., L'Évadé d'Alcatraz, Gatsby le Magnifique, Rencontres du troisième type, Maman, j'ai raté l'avion)
Ernest Borgnine (act., Les Vikings)
Dave Legeno (Fenrir Greyback dans la saga Harry Potter)
Irwin Keyes (act.)
Jacques Rouffio (réal., 7 morts sur ordonnance)
Naya Rivera (actr., série Glee)
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Cocu
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ClintReborn a écrit : jeu. 8 juil. 2021 09:45
robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 07:03
Cocu a écrit : mer. 7 juil. 2021 22:50 2js Paris et 2js Disney :bounce:
:hello:

Tout était ouvert chez Mickey ? :??:
Non Minnie est en instance de divorce donc Mickey est en grève :o :D
J'ai vu Minnie et Mickey ensemble 😁
Côté attractions quelques travaux (le château) le grand bateau et le train fermé, pas de parades ni de photos de près avec les personnages (Covid oblige) sinon tout fonctionnait.
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Pale
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Pale
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EL a aimé Annette (4 étoiles) :

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On était sans nouvelles de lui, ou presque, depuis neuf ans et le choc Holy Motors. Leos Carax est de retour avec Annette, soit une "comédie musicale", imaginée par les Sparks, qui permet au cinéaste d'ouvrir le 74e Festival de Cannes avec un de ses films les plus radicaux et personnels.

PRESS START


“Alors, on y va ?” (So may we start ?) demande Leos Carax à la caméra lors de la première séquence d’Annette, face aux Sparks, duo qui a composé la musique du film, mais aussi écrit son scénario. Les premières notes de leur tragédie pop électrisent l’écran, jusqu’à en faire pulser l’image, en altérer la photographie, comme si musique et cinéma se rencontraient pour la première fois.

Un an après sa sélection avortée par une Croisette broyée par la Covid, le long-métrage met en scène son propre éveil et celui du cinéphile affamé, tandis que Carax transmet littéralement le récit à ses interprètes. So may we start ? Un peu, mon neveu.

Sitôt cette pirouette méta, Annette nous embarque pour un ride poétique et funèbre qui ne fonctionnera plus qu’à l’emballement exponentiel, jusqu’à son épilogue ravageur. On suit Henry et Ann, humoriste amer et cantatrice incandescente, amoureux transis, mais égoïstes, voués à s’entredéchirer ou s’entredévorer. C’est donc la fable d’un anti-amour, ou d’un amour raté, lequel métamorphosera une enfant en véritable marionnette, jusqu’à ce que l’explosion des ressentiments et l’impossibilité du pardon balaient tous les protagonistes.

De ce programme qui prend les attendus de la comédie romantique comme de la comédie musicale à rebrousse-poil, les Sparks tirent une partition également retorse. Les morceaux privilégient les voix enregistrées à même le plateau, ne suivent presque jamais les rythmiques traditionnelles, ou les stéréotypes du genre, pour s’aventurer vers des dialogues dissonants, de brèves mélopées, des échos incertains, ou les interventions imprévisibles d’un chœur antique faussement trivial. Autant de contrepieds, évoquant parfois un Demy sous acides, qui rapprochent le métrage d’une opérette ténébreuse, bien plus que de la comédie musicale.

LA LA LAND OF THE DEAD

Et de ténèbres, il sera question dans Annette. Ce n’est pas pour rien que Leos Carax, plus encore qu’à son habitude, va puiser dans son passé de cinéphile pour illustrer la passion monstrueuse qui (dés)unit son couple de héros. S’il nous immerge dans un kaléidoscope qui s’étend de King Vidor (remercié au générique) à Jean Cocteau, sans oublier F.W. Murnau, ce n’est pas seulement par cinéphilie, mais également parce que l’auteur entend puiser dans l’enfance du 7e Art.

L’enfance, sinon, l’innocence, puisqu’il est ici question de chroniquer la spirale d’erreurs et de médiocrité dans laquelle s’embourbent des êtres calcinés par leurs propres égoïsmes, en essayant précisément de donner chair à la pureté, l'inconséquence de leurs passions tristes. Malgré des références plastiques envahissantes, et une quantité de dispositifs (superpositions, décors projetés, marionnettes, changements d’angles ou de focales au cours d’une même scène, arrêt sur images, expérimentations numériques...), les deux comédiens principaux impressionnent autant d’authenticité que de précision.

La performance attendue d’eux avait pourtant tout du champ de mines puisqu’ils se frottent à des caractères tous minés par leurs conceptions viciées de l’art et de l’amour, qui ne sont pas sans évoquer le cinéaste lui-même.

En effet, à mesure que l’intrigue laisse la part belle au chaos et que Marion Cotillard, entre spectre et icône, s’efface, Adam Driver, lui, se métamorphose en double de Carax. L’exercice d’introspection mâtiné d’auto-fiction pourrait virer au délire narcissique embarrassant, mais la soif de cinoche qui habite l’ensemble l’en protège.

FILMEDIE MUSICALE

Car c’est bien cela finalement qui constitue le cœur et l’ébouriffante réussite d’Annette. Le désir chevillé à la caméra de parvenir à tout transformer en pure émotion de pellicule, de la matière éruptive canalisée par la photographie de Caroline Champetier, des couleurs transfigurées en névroses, ou de ce climax qui nous laisse l’âme lardée de plaies et le cœur desséché, tout ici embrase l’écran et invite à un sublime cauchemar.

Sublime, mais radical, tant le film ne nous épargne rien d'une descente aux enfers qui se montre psychologiquement imparable et symboliquement impressionnante. Et quand Henry, croyant encore à une possible rédemption pense adresser un ultime chant à celle qu'il aime, on a soudain le sentiment que l'oeuvre s'adresse tout entière au cinéma, comme on prie un Dieu païen et vengeur.

Toujours habitée par la certitude que l'art n'est finalement là que pour nous servir de déclencheur, de rampe de lancement, la création de Carax ne cesse de changer de forme et de rythme. Capable de générer simultanément rire, révérence et horreur, elle se révèle toujours plus que la somme de ses parties.

Que Henry approche d'Ann en singeant Nosferatu le vampire, ou que sa compagne s'enfonce dans des eaux glacées qu'on jurerait imaginées par Jean Cocteau, jamais le spectateur n'assiste à la visite polie d'une collection d'hommages, mais bien plutôt à la juxtaposition d'éléments dont l'articulation génère quelque chose de neuf. Et de jamais vu.

D'une richesse plastique infinie, le nouveau film de Leos Carax explore l'âme brisée d'un artiste et amant raté, avec une intelligence et une énergie poétique uniques.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1625666245
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Des photos de tournage de The Gray Man :

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popcorns

Dwayne The Rock Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds seront réunis dans le film Red Notice, le 12 novembre sur Netflix.

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popcorns

C'est dans la boîte : la post-production du nouveau film Scream est officiellement terminée.

Sortie en salle le 12 janvier 2022.


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robinne
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Pale a écrit : jeu. 8 juil. 2021 16:42 Des photos de tournage de The Gray Man :

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Ryan Gosling revient ?
C'est fait par qui ce film ? :saint:
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Cocu a écrit : jeu. 8 juil. 2021 11:27pas de parades ni de photos de près avec les personnages
J'avoue que je ne vais pas à Marne-la-Vallée pour ça :lol:
Mais je peux comprendre que ça émerveille les enfants...
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robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:29 Ryan Gosling revient ?
C'est fait par qui ce film ? :saint:
Les frères Russo et ça sortira sur Netflix :D
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robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:29 Ryan Gosling revient ?
C'est fait par qui ce film ? :saint:
Sinon Ryan a quelques bons projets à venir.
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Pale a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:40
robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:29 Ryan Gosling revient ?
C'est fait par qui ce film ? :saint:
Les frères Russo et ça sortira sur Netflix :D
Ah.
Pas super engageant :sarcastic:
Pale a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:41
robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:29 Ryan Gosling revient ?
C'est fait par qui ce film ? :saint:
Sinon Ryan a quelques bons projets à venir.
Lesquels ? :bounce:
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robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 20:00 Ah.
Pas super engageant :sarcastic:
Ce sera aussi la plus grosse production de Netflix. On retrouvera également Chris Evans dedans
Lesquels ? :bounce:
Un nouveau film de loup-garou par le réalisateur de Invisible Man et un film de science-fiction par Phil Lord et Chris Miller :hot:

J'apprécie énormément Gosling, il se fait discret et choisit extrêmement bien ses rôles.
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ClintReborn
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Pale a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:42 Image
Cette affiche est ratée :lol: il y a bien la tentative de faire du Jack Nicholson dans shining; mais avec un visage fermé et inexpressif cela ne fonctionne pas :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale a écrit : jeu. 8 juil. 2021 20:13
robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 20:00 Ah.
Pas super engageant :sarcastic:
Ce sera aussi la plus grosse production de Netflix. On retrouvera également Chris Evans dedans
Mouais…
C’est tout ce que tu as trouvé pour me convaincre ? :D
Lesquels ? :bounce:
Un nouveau film de loup-garou par le réalisateur de Invisible Man et un film de science-fiction par Phil Lord et Chris Miller :hot:
Mouais… bis
J'apprécie énormément Gosling, il se fait discret et choisit extrêmement bien ses rôles.
J’étais d’accord avec toi jusqu’à aujourd’hui :p
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hello la miff !

juste rapidos

Tomorrow War : c'est sympathique mais parfois on dirait du TV film Syfy de luxe plutot que du gros blockbuster à la Starship Troopers !

Annette : un beau Leos Carax bien inspiré, bien qu'un peu long (une comédie musicale désenchantée sur 2h20 c'est un peu lourd). Adam Driver est formidable, Cotillard excellente


auj j'ai vu Black Widow :

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perso j'ai trouvé ça sympa, mais ça ira pas plus loin


c'est dommage car le film enchaine bcp de bonnes idées, mais en terme d'éxecution ou de potentiel c'est pas toujours très bien exploité !


tout d'abord sa nature de spin-off plus mesuré offre un ptit vent de fraicheur rien que dans sa très bonne séquence d'intro : le drama est au centre tout comme l'émotion et les personnages


en parlant d'eux : Scarlett et Florence s'en tirent avec les honneurs, et Yelena Belova est facilement le gros atout de ce film Black Widow (une Florence Pugh qui excelle décidément dans tous les registres !)

les 2 actrices ont une vraie alchimie et on a aucun mal à les acheter comme 2 soeurs.

Ensuite, et même si in fine il n'a pas de grand moment de bravoure, David Harbour en Red Guardian est bon dans son rôle (et manie bien l'accent russe)


pour le reste, on a une Rachel Weisz ou un OT Fagbenle sous-exploités, une autre actrice surprise où c'est encore pire, et un Ray Winstone complètement sorti d'un bis des 80's (mais paradoxalement ça fonctionne assez).


Autre point intéressant : l'action se veut plutot péchue et brute à la Winter Soldier/Jason Bourne, avec de bonnes idées à intervalles réguliers, mais quel dommage que le monteur ne fasse pas toujours très bien son boulot (heureusement la BO de Lorne Balfe est efficace et réhausse pas mal de moments)


Comme je l'ai dit c'est surtout les séquences de drama (comme cette scène de dîner familial qui tourne mal) où Shortland s'en sort vraiment bien. Ya du gravitas, de l'emphase pour les persos principaux.


Enfin : Taskmaster ! Bien badass tant qu'il a son casque,mais là encore assez sous-exploité (bien que l'identité finale soit une chouette idée cohérente avec le propos du film).

Car oui, Black Widow aborde aussi des thèmes plutot intéressants dans un film du MCU, avec l'endoctrinement, la marchandisation de petites filles, la culture du mensonge, etc


Autre petit bémol : le but de la Chambre Rouge est cohérent, bien qu'assez survolé !


Bref, c'est un "mixed bag" comme on dit mais suffisamment rythmé et avec une certaine singularité pour que ce soit sympathique pour le départ de Natascha Romanoff


3/5

bref demain : Benedetta !
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Kit
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:hello:
9 juillet bon anniversaire à
Pierre Perret 87 ans
Dean Koontz 76 ans (rom. horreur, sf)

joyeux 75ème anniverrsaire à William Sheller (chant.)
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happy 70th birthday Chris Cooper (L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, The Patriot : Le Chemin de la liberté, La Mémoire dans la peau, Pur Sang, la légende de Seabiscuit)
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Jimmy Smits 66 ans (Deux flics à Chicago, Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones, Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith, Rogue One: A Star Wars Story, séries New York Police Blues, À la Maison-Blanche)

happy 65th birthday Tom Hanks
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Kelly McGillis 64 ans (Witness, Top Gun)
Courtney Love 57 ans (chant., actr.)

joyeux 55ème anniversaire à Amélie Nothomb (écriv.)
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Enrique Murciano 48 ans (série FBI : Portés disparus)
Toby Kebbell 39 ans (act.,La Planète des Singes : L'Affrontement & Suprémacie)
William Lebghil 31 ans (act.)
Douglas Booth 29 ans (act.)
Georgie Henley 26 ans (Lucy dans la saga Le Monde de Narnia, série Jane Eyre)

une pensée pour
Albert Ducrocq (scientif., écriv.)
Vince Edwards (act.)
Brian Dennehy (act.)
Michel Fortin (act.)

ainsi que pour les disparus un 9 juillet
Rod Steiger (Dans la chaleur de la nuit :love2: , Il était une fois la révolution)
Jean Lefebvre
Isabel Sanford (actr., Devine qui vient dîner ? :love2: )
Kevin Hagen (le docteur dans La Petite maison dans la prairie)
Modifié en dernier par Kit le ven. 9 juil. 2021 15:57, modifié 1 fois.
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Cocu
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robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 19:31
Cocu a écrit : jeu. 8 juil. 2021 11:27pas de parades ni de photos de près avec les personnages
J'avoue que je ne vais pas à Marne-la-Vallée pour ça :lol:
Mais je peux comprendre que ça émerveille les enfants...
J'avais jamais vu la grande parade du soir avec le feu d'artifice (j'ai toujours fais sur la journée avec le train le soir avant) donc un peu déçu de ne pas la voir là pour une fois que je restais 😁 mais je le savais à l'avance. Les personnages pareil je m'en foutais aussi mais pour les enfants c'est top, on a quand même pu voir Anna, Elsa et Kristoff 😍
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Wickaël
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Pas vu grand chose de marquant ces derniers temps. J'ai prévu Godzilla vs Kong pour ce week-end.
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Wickaël a écrit : ven. 9 juil. 2021 13:03 Pas vu grand chose de marquant ces derniers temps. J'ai prévu Godzilla vs Kong pour ce week-end.
:hello: comment vas-tu ?
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robinne a écrit : jeu. 8 juil. 2021 23:24 Mouais…
C’est tout ce que tu as trouvé pour me convaincre ? :D
Ana de Armas est également au casting :D
Mouais… bis
Pour moi Leigh Whannell et Phil Lord &Chris Miller sont un gage de qualité, quel que soit le sujet du film :p
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Wickaël a écrit : ven. 9 juil. 2021 13:03 J'ai prévu Godzilla vs Kong pour ce week-end.
Good idea :hot:
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Benedetta : les premières critiques du drame érotico-religieux de Paul Verhoeven sont tombées

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Alors que le sulfureux Benedetta de Paul Verhoeven se dévoile dès ce vendredi 9 juillet au soir dans les cinémas, les premiers avis sur le film sont déjà tombés.

On a attendu longtemps avant d'avoir la possibilité Benedetta, le nouveau long-métrage de Paul Verhoeven. Le réalisateur hollandais traîne en effet son projet érotico-religieux depuis un certain temps et ses problèmes de santé survenus lors du montage puis la vague déferlante du coronavirus n’ont pas aidé le cinéaste à concrétiser rapidement son long-métrage. Mais enfin, le long-métrage attendu au tournant est terminé et s'annonce comme le choc de la Croisette, promettant un nouveau scandale.

Explorant la vie d’une bonne-sœur du 17e siècle, lesbienne et capable de nombreux miracles, les premières images des aventures de Benedetta annonçaient la couleur en montrant le duo d’actrice Virginie Efira-Daphne Patakia attirée par les flammes de la tentation. Si le film sera visible dès ce vendredi 9 juillet au soir partout en France, des chanceux ont pu découvrir le chef-d’œuvre annoncé du 74e Festival de Cannes. Attention possibles spoilers !

Et ces premiers retours s’annoncent plus que rassurants puisqu’aucune déception ne transparaît dans les écrits de la presse (sauf une). Cette quasi-unanimité est par ailleurs souvent accompagnée d’une adresse au réalisateur pour son travail et sa fascination pour le désir. Mis à part cela, la prestation osée de Virginie Efira a été saluée, tout comme une séquence toute particulière qui ne fera pas plaisir à tout le monde. Il s’agit plus précisément de la scène autour d’un sex-toy en forme de crucifix, qui semble déjà être dans toutes les têtes. Revue de presse.

“C’est une excellente histoire, dans un registre historique et romanesque à la Black Book, que Verhoeven raconte dans un crescendo assez maîtrisé, servi par des comédiens en grande forme (Lambert Wilson est savoureux en Nonce faux-derche et Charlotte Rampling, en abbesse sceptique, retrouve l’aura vénéneuse de ses grands rôles).” Première

“Paul Verhoeven renoue ici avec le cinéma de ses débuts, volontiers provoquant (sic), voire blasphématoire, drôle par moments, pour évoquer, certes, la tyrannie et l’hypocrisie de la religion dominée par les hommes à cette époque, mais aussi la puissance du désir féminin. En cela, le film s’avère très moderne. Un peu long par moments, pas toujours accessibles, Benedetta n’en est pas moins un grand film, porté par une Virginie Efira qui livre une prestation impressionnante.” Le Parisien

“Dans cette œuvre, et même si c’est bien Virginie Efira qui incarne avec talent le rôle-titre, le cinéaste signe un portrait féminin multicéphale et plurigénérationnel, dont la découverte résonne avec une acuité accrue.” L’Humanité

“Malgré ses outrances, le film, inspiré par l'ouvrage de Judith C. Brown (Soeur Benedetta, entre sainte et lesbienne) entraîne le spectateur dans son tumulte et témoigne de l'inspiration surréalisante et bunuélienne de Paul Verhoeven, un cinéaste fasciné hier comme aujourd'hui par les zones d'ombre du désir et de la foi.” Les Echos

“Aimant, il est vrai, à jouer avec le feu, il ne cesse de travailler à nous rendre plus intelligents, en nous invitant – y compris depuis Hollywood où il mena la sédition jusqu’au bout de ce qui était possible – à ne pas attendre du cinéma que des réponses toutes faites et des émotions pavloviennes. Nouvelle preuve avec ce merveilleux film.” Le Monde

“Il (l’essentiel, ndlr) se trouve dans cette envie que Verhoeven de faire ce qu’il a toujours fait : retourner comme un gant un imaginaire donné (ici l’austérité d’un couvent du 17e siècle) ; gratter la surface jusqu’à tomber sur une vérité première, tout à la fois magique et organique : les convulsions de la chair.” Les Inrocks

“Entre passions christique et sexuelle, impur et sacré, le Batave (Paul Verhoeven) provocateur batifole et jette avec foi les hosties aux orties.” L’Obs

"Paul Verhoeven voile Virginie Efira et met en scène ses fantasmes dans un couvent du XVIIe siècle. Un cinéaste sulfureux? Non, un Satan de peep-show." Le Figaro

Finalement, exception faite du papier du Figaro, Paul Verhoeven n’a pas déçu ses premiers spectateurs et donne envie à la rédaction de découvrir son exploration du désir et du sacré. On ne manquera pas de vous faire un retour avec une belle et machiavélique critique. En attendant, vous pouvez retrouver notre critique de Annette de Leos Carax, le film d’ouverture de la Croisette.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1625822305
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EL a aimé Comment je suis devenu super-héros (3,5 étoiles) :

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Destiné au grand écran, pensé pour attirer à lui un grand public français désormais familier des univers super-héroïques, mais souvent peu au fait des talents que déploient chaque semaine les productions hexagonales, Comment je suis devenu super-héros aura finalement été cédé par Warner à Netflix. Alors que la plateforme saura probablement attirer ses usagers vers cette acquisition, on peut se demander si elle parviendra à faire du film un évènement à la hauteur de celui qu’il mérite de devenir.

FRENCH SUPER THEORY


Ce qui saisit immédiatement avec cette proposition qui sent bon le spandex et la patate de surhomme, c’est son immédiate capacité à proposer un monde au spectateur. Ce Paris envahi par les super-héros est palpable, sensible, simultanément familier et inédit. On croit à la myriade de détails altérés par l’avènement d’humains surpuissants, condamnant police, services sociaux et corps social à se reconfigurer.

Au détour d’un programme télévisé, sur la couverture d’un hebdomadaire, dans les hésitations d’une conversation, on sent combien cette révolution super-naturelle menace de saper les fondamentaux d’une société au bord de l’explosion. Une réussite qu’on doit peut-être à la participation à l’écriture de Cédric Anger qui, de Nos années folles en passant par L'amour est une fête, a souvent œuvré à donner chair à des époques révolues ou fantasmées.

Comment je suis devenu super héros parvient également à renouveler un peu le portrait du super-héros moderne, en ne cherchant jamais à émuler la recette des concurrents nord-américains, mais plutôt à trouver quel serait son écho dans une certaine âme française. Que faire de son pouvoir de téléportation quand on est rongé par la maladie de Parkinson ? Où commence le travail de vigilante et où s’arrête celui d’éducatrice un peu musclée ? Tous les personnages de Douglas Attal sont confrontés tant à leurs pouvoirs qu’à leurs limites personnelles et c’est ce maillage complexe qui leur donne vie.

CAPE OU PAS CAPE

L’intelligence du film tient beaucoup à la répartition de ses forces. Fignolé avec soin quand il doit déballer du super-pouvoir, comme lors d’une intervention brûlante dans un lycée, l’ensemble est néanmoins conscient qu’il n’est pas en mesure de proposer de destruction porn à outrance ni de reposer exclusivement sur des prouesses technologiques. On esquivera donc les morceaux de bravoure intenable, le récit préférant s’appuyer sur ses personnages charpentés plutôt que de se condamner à exhiber pauvrement ses limites.

Et cela tombe d’autant mieux que les personnages se révèlent formidablement attachants. On pense bien sûr au Monte Carlo de Benoît Poelvoorde. Le comédien use ici de son aura mélancolique avec un mélange de truculence et de tristesse rarement vu dans le genre, quand Vimala Pons impose une rugosité espiègle qui répond toujours idéalement à la palette de jeu faussement désinvolte de Pio Marmaï. C’est lui, d’ailleurs, qui sert de liant aux thématiques parfois un peu disparates d’un scénario qui retravaille en profondeur le roman originel écrit par Gerald Bronner, pour faire la part belle à ce duo inattendu, qui permet à l'intrigue de prendre des tournures de buddy movie assez savoureux.

Tour à tour roublard, nonchalant puis soudain investi, il met l’intrigue en mouvement avec une générosité communicative, et lors de scènes clefs, comme le complexe assaut d’un commissariat, c’est bien son énergie qui décuple celle de ce chœur de super-tourmentés. Grâce à une direction artistique réussie, jusque dans ses tentatives kitsch, on a parfois l'impression d'assister à la renaissance tardive des Fantax, Nyctalope ou autres Fulguros, tentatives super-héroïques hexagonales de la première moitié du XXe siècle.

MISE AU POING

Ludique, émotionnellement spectaculaire et toujours enraciné dans les conflits humains qui le mettent en mouvement, Comment je suis devenu super héros se paie même le luxe de faire oublier ses quelques réels défauts. En effet, les rares bastons physiques semblent précipitées, trop hachées. Un regret notable tant l'héroïne que campe Leïla Bekhti promettait de sauvages tatanes. De plus, certaines sous-intrigues manquent un peu d’ampleur (les origines de l’antagoniste campé par Swann Arlaud auraient sans doute mérité de se déployer plus avant), quand elles ne se retrouvent pas secouées un peu grossièrement pour nous accompagner jusqu'au dernier acte du long-métrage.

Et pourtant, l’électricité de l’ensemble triomphe systématiquement, comme lors d’un climax où une déferlante de pouvoirs amène consciemment l’action à se resserrer sur l’affrontement entre deux individus, contraints enfin à laisser s’exprimer les tensions qui les opposent, ainsi que les principes qui les obligent. Un sens de l’équilibre qui permet au film de nous offrir une renaissance inattendue des super-héros à la française, et au cinéma.

Comment je suis devenu super héros est disponible sur Netflix depuis le 9 juillet 2021

Malgré quelques petites maladresses, le sentiment d'assister à l'avènement généreux et spectaculaire d'authentiques super-héros français, aussi attachants, bien écrits, que plaisamment interprétés, confère à Comment je suis devenu super-héros un bel éclat.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1625821676

2 autres avis positifs :

"Un charmant numéro d'équilibriste, entre hommage au film de super-héros et au buddy movie, et envie de créer son propre univers sans sortir la carte de la bête parodie. Une belle ambition à tous les étages (notamment la direction artistique et le casting), bien plus importante que les petits défauts côté action et scénario."

"Même s'il n'échappe pas à quelques lacunes, Comment je suis devenu super-héros est une belle réussite. Un film qui mérite d'être appréciée pour toute l'ambition qu'il porte et pour son casting, merveilleux à tout point de vue."
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Box-office France : Cruella toujours au top avant l'arrivée de Black Widow

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Cruella continue sa belle route vers le succès et les fourrures, avant l'arrivée des vagues déferlantes Black Widow et Fast & Furious 9.

Alors que le beau temps revient partout en France et que les semaines en camping sont de la partie, le cinéma pendant ce temps continue de profiter de la fin des restrictions et sa fréquentation retrouve enfin son équilibre. En effet, à l’occasion de la fête du cinéma se déroulant sur 5 jours (au lieu de 4 comme à son habitude), les cinémas ont enregistré 3,5 millions de tickets vendus.

Une franche réussite qui complète un total de 4 millions d’entrées pour la semaine du 30 juin au 6 juillet. Ce box-office est important à signaler puisque c’est la meilleure semaine d’exploitation depuis février 2020, où aucune restriction ne gênait qui que ce soit.

Et les têtes de gondole du cinéma mondial ont bien profité du tarif exceptionnel de 4 euros de la 36e Fête du cinéma, en attirant des spectateurs avides de grand spectacle. Pour cette semaine, c’est encore notre experte de la fourrure qui se glisse à la première place de notre classement.

Après un bon démarrage estimé à plus de 370 000 entrées, le film Cruella (notre critique) version live avec Emma Stone et réalisé par Craig Gillespie a explosé les scores en engrangeant pour sa deuxième semaine d’exploitation 570 401 tickets pour une distribution à 598 copies. Un accroissement des ventes à plus de 50% qui offre la possibilité à la production made in Disney de bientôt atteindre le million d’entrées (949 534 d’entrées pour l’instant), les dalmatiens n’ont qu’à bien se tenir.

À la deuxième place de notre top 5 de la semaine, Conjuring : Sous l'emprise du Diable (notre critique) ? Eh bien non, les dossiers du couple Warren ne parviennent pas à se hisser derrière Cruella. Week-end de la fête du cinéma et début des vacances pour les plus jeunes d’entre nous obligent, le film d’animation familial Pierre Lapin 2 a dépassé le film d’horreur et effectue un démarrage exemplaire à 482 349 entrées pour 612 copies.

Bon, Conjuring 3 n’est pas très loin en fin de compte et arrive donc cette semaine à la troisième place. La rencontre avec le diable pour Patrick Wilson et Vera Farmiga continue d’intéresser les amateurs de paranormal et de sensations fortes. Pour un total de 360 266 entrées pour une distribution à 517 copies, Conjuring 3 est toujours le numéro 1 du box-office de l’année en seulement quatre semaines d’exploitation et progresse tranquillement vers les 2 millions d’entrées (le film est à présent à 1 715 775 entrées depuis son démarrage).

À la quatrième place, une nouvelle comédie française s’incruste sans avoir demandé l’autorisation. S’inspirant probablement du titre du Sens de la fête d’Eric Toledano et d’Olivier Nakache, Le Sens de la famille met en scène le duo comique Alexandra Lamy et Franck Dubosc dans une comédie entre fantastique et morale consensuelle sur les places interchangeables d’une famille normale. Et cette énième comédie française a obtenu 283 561 entrées pour une distribution à 510 copies, un succès correct (mais pas fou) pour un genre généralement en tête des scores.

Enfin, pour compléter notre top 5 de la semaine, l’union de François Hollande et de Nicolas Sarkozy imaginée par Anne Fontaine s’arrête à la cinquième place pour sa première semaine d’exploitation. Finalement, Présidents a engrangé 214 788 entrées avec 437 copies. Il faut croire que les imitations hasardeuses de Jean Dujardin et de Grégory Gadebois n’ont pas totalement convaincu le public et c’est bien dommage... il rate quelque chose (ou pas).

Au pied du classement, des concurrents notables du box-office n’ont pas répondu présents cette semaine et se retrouvent donc éjectés des premières places. On pense notamment à Sans un bruit 2 (notre critique) qui a été plutôt silencieux cette semaine même s'il a cumulé 199 019 entrées supplémentaires pour 529 copies et s'approche de la barre des 600 000 entrées cumulées. Aussi, le long-métrage d’action sexy à souhait Hitman & Bodyguard 2 est à la sixième place du classement général et a effectué ainsi, pour sa première semaine d’exploitation, un score à hauteur de 214 788 entrées pour une distribution à 437 copies.

La semaine prochaine, le Festival de Cannes sera en pleine effervescence avec son lot de nouveauté diffusé simultanément au cinéma comme Annette de Leos Carax (notre critique) ou Benedetta de Paul Verhoeven. Entre temps, le lancement de la Phase 4 Marvel au cinéma est enfin arrivé dans nos salles et Black Widow (notre critique) sera assurément un poids lourd du box-office hexagonal durant plusieurs semaines.

Attention cependant à l’arrivée triomphale des gros muscles et des chauves de Fast & Furious 9, qui pourrait faire douter des spectateurs sur le choix du film à voir pour la soirée.


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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... 1625763094
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Nightmare Alley : le prochain Guillermo Del Toro s'annonce "violent et sanglant"

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Nightmare Alley, le prochain film de Guillermo del Toro vient d'annoncer sa classification qui dégage un fort parfum de terreur et d'hémoglobine.

En quatre ans d'absence depuis le triomphe de La Forme de l'eau, Guillermo del Toro n'a pas chômé. Scénariste de l'idée originale du sympathique Scary Stories et co-scénariste du plus anti-pathique Sacrées sorcières, le réalisateur s'est aussi fait producteur pour la télévision avec la série fantastique Les Contes d'arcadia et ses trois déclinaisons. Il s'est même accordé le luxe d'apparaître au casting du jeu vidéo Death Stranding aux côtés de Mads Mikkelsen, Léa Seydoux et Norman Reedus.

Mais trêve de plaisanteries, il est temps de revenir aux choses sérieuses. Alors que son Pinocchio piétine encore, le réalisateur avance plus concrètement sur Nightmare Alley, son prochain film sensé être noir tout en étant plus ancré dans la réalité et le "rationnel". Une nouvelle orientation qui ne devrait pas empêcher le film de terrifier le spectateur, bien au contraire.

La MPCAA (Motion Picture Association of America), soit le comité de classification des oeuvres outre-Atlantique, a en effet rendu le film R-Rated (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte aux Etats-Unis). Les raisons de cette classification ? Une "violence importante et sanglante, des comportements perturbants, de la vulgarité et de brèves images sexuelles".

Un tel classement est le point de départ idéal pour accueillir tous les fantasmes possibles. Va-t-on assister à un film d'horreur psychologique qui nous plonge dans un monde mi-onirique mi-cauchemardesque ? L'amour de Del Toro pour le monstre comme figure romantique va-t-il s'appliquer à décortiquer la monstruosité à visage humain ? Le réalisateur n'a pas son pareil pour créer des univers fantastiques aussi merveilleux qu'effrayants et annonçait déjà en 2019 que Nightmare Alley représentait une direction plus sombre et plus réaliste de son travail habituel.

Pour rappel, Nightmare Alley est l'adaptation d'un roman du même nom de William Lindsay Gresham, porté à l'écran en 1947 par Edmund Goulding et sur scène en 2010 dans une comédie musicale. 2 versions précédentes qui seront sans doute éclipsées par celle-ci, ne serait-ce que pour sa distribution : Bradley Cooper, Rooney Mara, Ron Perlman, Cate Blanchett, Willem Dafoe, Toni Collette, Richard Jenkins, Holt McCallany, Mary Steenburgen, Clifton Collins Jr, Tim Blake Nelson et David Strathairn.

Un casting de rêve qui devrait s'engouffrer dans la Nightmare Alley dès le 19 janvier 2022 si la date de sortie française n'est pas encore modifiée d'ici là. En attendant, vous pouvez toujours aller voir ce que Guillermo del Toro aimerait faire de Pinocchio.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1625756095
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Cannes 2021 : on a vu Onoda, le film fou entre Rambo et Terrence Malick

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Comme (presque) chaque année, Cannes bat son plein, et fait déferler sur la Croisette des centaines de films plus ou moins attendus. Après une ouverture sensationnelle avec Annette, le festival s'est enfin lancé. L'heure pour nous de vous livrer notre avis à chaud sur Onoda : 10 000 nuits dans la jungle, ouverture de la sélection Un Certain Regard, précédé d’une flatteuse réputation.

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De quoi ça parle ? D’un soldat japonais, envoyé dans le plus grand secret sur une île reculée du Pacifique Sud, en 1944. Il devra y mener des actions sporadiques de guérilla, mais surtout prévenir ses supérieurs en cas d’invasion américaine. Lorsque la Seconde Guerre mondiale s’achève, personne ne songe à le démobiliser, aussi continue-t-il sa mission. Pendant 30 ans.

C’était comment ? Comme une surprise qui ébranle tout un festival. Arthur Harari réalise ici son deuxième film après le polar Diamant noir, en se lançant le défi de narrer pendant près de trois heures la vie d’un Robinson Crusoé guerrier, qui se condamnera à 30 années de réclusion au cœur de la jungle, refusant de croire que la guerre a cessé.

Le film aurait pu être écrasé par son dispositif formel, se diluer dans l’ampleur de sa narration, ne jamais parvenir à s’élever à la hauteur du fait-divers qui l’inspire, ou tout simplement échouer à nous immerger dans la personnalité et la vie de ce militaire japonais. Et pourtant, il n’en est rien, tant le cinéaste trouve ici une approche puissante.

Simultanément simple et sophistiqué, le film réussit l’exploit d’embarquer son spectateur pour un voyage initiatique qui ne faiblit jamais, où la photo et le découpage sont d’une rare splendeur, mais dont c’est le montage qui sidère. Comment donner l’illusion d’une aventure étalée sur trois décennies, à fortiori quand son héros lui-même est dans un état de confusion profond ?

Le long-métrage, porté par l'incroyable Yuya Endo, y répond avec génie, créant des moments de sidération et de grâce, au fur et à mesure notre protagoniste apprend à évoluer dans une nature grandiose, au contact de saisons violentes, et d’une météo parfois imprévisible. Fresque hors du temps, des modes et qu’on jurerait échappée des années 70, Onoda dépayse, nous confronte à une expérience bouleversante, parmi les plus radicales et belles vu sur la Croisette ces dernières années.

Et ça sort quand ? Tout bientôt, puisque le film est attendu sur nos écrans le 21 juillet.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1625748714
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Black Widow fait une entrée fracassante au Box Office français avec le meilleur démarrage de l'année

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Avec déjà 185 000 spectateurs, le dernier Marvel a réalisé le meilleur premier jour de 2021 dans les salles françaises.

Cruella n'a qu'à bien se tenir ! Débarquée cette semaine dans les salles françaises, Black Widow a réalisé le meilleur premier jour de l'année 2021 en France ce mercredi, jour de sa sortie hexagonale (deux jours avant la sortie américaine, précisons-le). Avec 184 770 entrées pour 607 copies (soit une moyenne de 304 spectateurs par salle), l'héroïne Marvel fait presque aussi bien que sa copine du MCU, Captain Marvel, qui avait compilé 212 000 fans en mars 2019, à l'époque pré-pandémie. Une preuve de plus que la fréquentation des cinémas est en passe de retrouver des niveaux d'avant crise sanitaire.

Car derrière Black Widow, Les Croods 2 : Une nouvelle ère cartonnent aussi. Clamant 119 290 spectateurs (dans un parc énorme de 693 salles), la comédie animée préhistorique familiale fait quasiment aussi bien que le premier volet en 2013 (133 000 entrées pour le premier jour à l'époque).

Enfin, on notera que le film qui a lancé la 74e édition du Festival de Cannes, Annette, monte sur le podium. Le dernier Leos Carax, réunit 41 000 spectateur pour sa sortie en France (243 copies) dont plus de la moitié provient des avant-premières, mardi soir, pendant l'ouverture du Festival. Il n'en demeure pas moins qu'Annette restera comme le meilleur démarrage de la carrière de Leos Carax, loin devant Holy Motors en 2012, qui, malgré son buzz Cannois également, n'avait fait que 8 000 entrées pour son premier jour d'exploitation.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... JXrbbEYnYc
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Argylle : Matthew Vaughn (Kingsman) caste Henry Cavill en espion

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Mais aussi Bryan Cranston, John Cena, Sam Rockwell, Bryce Dallas Howard, Samuel L. Jackson...

Il y a quelques jours, Observer révélait qu'après The King's Man, Matthew Vaughn comptait retrouver le monde de l'espionnage pour un nouveau film porté cette fois par une héroïne jouée par Bryce Dallas Howard (Jurassic World), et deux seconds rôles de taille : Sam Rockwell (3 Billboards, les panneaux de la vengeance, Jojo Rabbit) et Samuel L. Jackson (en ce moment dans Hitman & Bodyguard 2). Le communiqué officiel du projet est tombé (relayé notamment par SlashFilm), et il s'avère que si le casting sera bien au rendez-vous d'Argylle, c'est Henry Cavill (la star de The Witcher, qui incarnait déjà ce type de rôle dans Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E, de Guy Ritchie) qui jouera le héros. Un espion international, qui sera donc entouré des trois comédiens cités plus haut, mais aussi de Bryan Cranston (Breaking Bad), Catherine O’Hara (Schitt’s Creek), John Cena (The Suicide Squad) et la popstar Dua Lipa, qui tiendra ici son premier rôle au cinéma.

Argylle sera l'adaptation d'une nouvelle d'Ellie Conway, qui doit paraître en 2022. Le tournage du film devrait lui démarrer dès le mois prochain en Europe, notamment en Angleterre, et se poursuivre aux Etats-Unis. Le film devrait être le point de départ d'une nouvelle trilogie. "Quand j'ai lu le premier jet du manuscrit, j'ai trouvé que c'était la franchise d'espionnage la plus incroyable et originale depuis les romans de Ian Fleming dans les années 1950 (les James Bond), commente le réalisateur. Ca va révolutionner ce le genre !"


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 6mTgGR-yl4
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Lyricis Interactive

Début de tournage pour Spirited réalisé par Sean Anders (Comment tuer son boss 2, Crazy Dad, saga Very Bad Dads, Apprentis parents) avec Ryan Reynolds, Will Ferrell et Octavia Spencer.

L'avare Ebenezer Scrooge reçoit la visite des fantômes des Noëls passés, présents et futurs.

Sur Apple tv+ en 2022.


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Dwayne Johnson sur le tournage de Black Adam :

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Wickaël
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Kit a écrit : ven. 9 juil. 2021 13:29
Wickaël a écrit : ven. 9 juil. 2021 13:03 Pas vu grand chose de marquant ces derniers temps. J'ai prévu Godzilla vs Kong pour ce week-end.
:hello: comment vas-tu ?
Ça va merci, on fait aller, je discute beaucoup ça aide. J'ai repris le boulot, la semaine prochaine ma copine part pour 2 semaines chez ses parents avec le petit. Mais je serai pas seul, j'ai le chien et le chat à m'occuper.
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Pale a écrit : ven. 9 juil. 2021 15:53 Good idea :hot:
J'espère être servi niveau action.
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popcorns

Le film Barbie avec Margot Robbie débutera son tournage en 2022 et sera réalisé par Greta Gerwig (Les Filles du docteur March).

via Variety.


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Wickaël a écrit : ven. 9 juil. 2021 16:49 J'espère être servi niveau action.
Normalement :D
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Kaamelott – Premier volet bat des records de préventes

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60 000 tickets de cinéma ont été vendus en 24h !

Kaamelott – Premier volet sortira le 21 juillet au cinéma, et des avant-premières ont été organisées partout en France par SND la veille. Les préventes étaient planifiées pour le mercredi 7 juillet, et en 24h, pas moins de 60 000 tickets de cinéma avaient été réservés. Un record !

Certains cinémas qui ont rapidement vendu toutes leurs places disponibles ont du coup programmé de nouvelles séances, à l'image du Grand Rex, à Paris, qui a écoulé 2700 tickets mercredi en cinq minutes.

Alexandre Astier a réagi avec humour à la nouvelle sur Twitter :


[tweet][/tweet]

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 1d_aPGue8s
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ClintReborn
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Pale a écrit : ven. 9 juil. 2021 17:50 Kaamelott – Premier volet bat des records de préventes

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60 000 tickets de cinéma ont été vendus en 24h !

Kaamelott – Premier volet sortira le 21 juillet au cinéma, et des avant-premières ont été organisées partout en France par SND la veille. Les préventes étaient planifiées pour le mercredi 7 juillet, et en 24h, pas moins de 60 000 tickets de cinéma avaient été réservés. Un record !

Certains cinémas qui ont rapidement vendu toutes leurs places disponibles ont du coup programmé de nouvelles séances, à l'image du Grand Rex, à Paris, qui a écoulé 2700 tickets mercredi en cinq minutes.

Alexandre Astier a réagi avec humour à la nouvelle sur Twitter :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 1d_aPGue8s

Cela fait plaisir ... Avec la chance qu'à le film Macron est capable d'annoncer la fermeture des salles lundi :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : sam. 10 juil. 2021 00:52
Pale a écrit : ven. 9 juil. 2021 17:50 Kaamelott – Premier volet bat des records de préventes

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60 000 tickets de cinéma ont été vendus en 24h !

Kaamelott – Premier volet sortira le 21 juillet au cinéma, et des avant-premières ont été organisées partout en France par SND la veille. Les préventes étaient planifiées pour le mercredi 7 juillet, et en 24h, pas moins de 60 000 tickets de cinéma avaient été réservés. Un record !

Certains cinémas qui ont rapidement vendu toutes leurs places disponibles ont du coup programmé de nouvelles séances, à l'image du Grand Rex, à Paris, qui a écoulé 2700 tickets mercredi en cinq minutes.

Alexandre Astier a réagi avec humour à la nouvelle sur Twitter :


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Cela fait plaisir ... Avec la chance qu'à le film Macron est capable d'annoncer la fermeture des salles lundi :lol:
Oui ça fait plaisir. J'espère vraiment que le film va cartonner, en tant que blockbuster d'heroïc fantasy français déjà (je suis ravi de voir de l'ambition du côté du cinéma grand public français et c'est à saluer quoiqu'on pense de l'univers) mais aussi parce qu'Astier (quoiqu'on en pense aussi) est un auteur honnête qui n'a jamais eu peur d'affronter des défis et des difficultés qui auraient découragé beaucoup d'autres (quel chemin de croix pour arriver à tourner et sortir ce film !).
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NaughtyDog
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vu hier et...j'ai trouvé ça vraiment très bon !


Evidemment ça divisera comme tout bon film de Paulo,mais sous couvert de "drame érotico-lesbien" se cache une vraie critique de l'Eglise et une superbe étude de la dichotomie entre le sacré et le blasphématoire


Tout d'abord les acteurs sont excellents, la reconstitution d'époque fait plaisir, le récit se veut régulièrement osé mais également très drôle

En résulte in fine un métrage où jusqu'au bout on est tiraillé entre la conviction d'assister à l'avènement d'une nouvelle Jeanne d'Arc, ou une manipulatrice de plus dans la filmo de Verhoeven. Efira joue habilement sur ce côté bicéphale, et le tout au service d'une peinture peu reluisante des mensonges orchestrés au nom du Christ (on peut aussi y voir les vestiges de son projet Crusade avorté dans les 90s qui traitait également du même thème).


Le gros point négatif réside par contre dans la facture visuelle du film,quimanque clairement d'un chef opérateur. Ce n'est pas moche, mais quand même, cela aurait vraiment permis d'élever le film via la puissance de l'image plutot que le verbe ou la direction d'acteurs.


Très bien écrit, Benedetta a certes des scènes érotico-explicites : là encore complètement légitimes aussi bien dans ce que le film démontre concernant la découverte des plaisirs et une certaine forme d'émancipation féminine, que dans le traitement de la chair au sein de la filmo du Hollandais Violent. Car oui, on est chez Verhoeven, et les scènes osées (un film françaisss) ou folles sont là : vision Christique de Jésus avec un vagin, Christ pourfendeur de têtes, statue de vierge utilisée comme godemichet, torture, flagellation, mutilation, immolation, cadavres rongés par la peste...


Le reste du cast (Lambert Wilson et Charlotte Rampling sont savoureux) n'estpas en reste, et enfin la BO d'Anne Dudley est d'excellente facture, baignant les évènements du récit dans une ambiance sacrée, renforçant avec malice la dichotomie principale du film.


On aurait pu imaginer un film encore plus osé, mais en ce qui me concernen c'est encore une fois un film des plus passionnants et plaisants qui soient de la part de Verhoeven !


8/10
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NaughtyDog
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un vent de fraicheur dans le cinéma français, un très bon début plein de promesses, un bon casting (sauf Swan Arlaud en bad guy qui cachetonne comme un porc)...mais plus ça avance plus le tout se révèle encore plus balisé que la majorité des super-productions US.
c'est carré, y a une belle BO, mais aussitôt vu aussitôt oublié in fine

pas déplaisant, mais pas mémorable donc

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