Le Cercle des profileurs disparus
Toujours aussi bon. Je suis pas le plus grand fan d'Astérix mais ce film est une véritable bouffée d'air frais dans le paysage audiovisuel français. L'animation, même si elle n'égale pas celle des ricains, n'a pas à rougir et se débrouille superbement bien. Il y a aussi un véritable message derrière ce film, qui n'est pas juste un film pour enfants et parlera à un public bien plus adulte qu'il n'y paraît.
8/10 (+1 par rapport à mon premier visionnage)
- ClintReborn
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J'ai pas vu le second film d'Astier ... Les Asterix réalisés après Uderzo et Goscinny n'étaient pas vraiment fameux celui la relève grandement le niveau de plus c'est celui de la fin d'une ère la dernière interprétation de Roger Carel
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Introspection et mise en abyme sont au programme de ce Woody Allen. J'ai aimé mais préférence pour ses films plus traditionnels.
Très bonne surprise que ce film. The Water Man rappelle ces films familiaux à l'ancienne au pouvoir évocateur et capables de stimuler l'imagination. Les acteurs sont très bons, l'histoire est poignante et les décors sont magnifiques. On peut trouver ça naïf mais j'ai marché à fond.
Le concept est cool, mélanger le film de vampires avec le film catastrophe aérien. La première heure fonctionne très bien, c'est très immersif. Le défaut principal c'est la durée excessive, le film part dans tous les sens durant la deuxième partie malgré quelques scènes de violence assez réjouissantes mais il aurait été préférable de resserrer davantage l'intrigue.
Ça mange à tous les râteliers (John Wick et Tarantino en tête) sans atteindre le niveau de ses modèles mais malgré tout le film possède un certain capital sympathie. Notamment grâce à Karen Gillan extrêmement à l'aise et efficace dans son rôle de tueuse mais aussi grâce à des scènes d'action très stylées. L'ambiance néon est très cool aussi.
Mon programme ciné du week-end prochain :
Sur Netflix :
Impatience de dingue pour The Suicide Squad.
Pour Jungle Cruise, je sens le divertissement vraiment chouette comme le premier Pirates des Caraïbes ou le premier épisode de La Momie avec Brendan Fraser.
Sur Netflix :
Impatience de dingue pour The Suicide Squad.
Pour Jungle Cruise, je sens le divertissement vraiment chouette comme le premier Pirates des Caraïbes ou le premier épisode de La Momie avec Brendan Fraser.
Pale a écrit : ↑dim. 25 juil. 2021 11:57
Ça mange à tous les râteliers (John Wick et Tarantino en tête) sans atteindre le niveau de ses modèles mais malgré tout le film possède un certain capital sympathie. Notamment grâce à Karen Gillan extrêmement à l'aise et efficace dans son rôle de tueuse mais aussi grâce à des scènes d'action très stylées. L'ambiance néon est très cool aussi.
Il est distribué en Belgique ?
C’est quoi ce film avec Jackman ? Je n’en avais pas entendu parler
Il ne passe plus en salles par chez toi ?
Je l’ai vu jeudi soir (en salles)
Dommage que ce soit sur Netflix
Je ne sais pas si mon ciné le diffusera mais en tout cas il est dans le calendrier des sorties en Belgique
Un film de SF réalisé par Lisa Joy, cocréatrice de la série Westworld. Le trailer de Reminiscence est assez inceptionnesqueC’est quoi ce film avec Jackman ? Je n’en avais pas entendu parler
Il n'est pas sorti en Belgique et je n'ai pas eu le temps de le voir en France, du coup sa sortie sur Netflix m'arrange pas malIl ne passe plus en salles par chez toi ?
Je l’ai vu jeudi soir (en salles)
J'ai rédigé un commentaire sur SC, je le reposte.
Pale a écrit
j'ai vu des images de Dinant, ce n'est pas la ville dont j'avais vu il y a quelques mois une belle photo de Bing.com et ville que tu appréciais beaucoup ?
Certaines villes ont encore pris cher en Belgique.
Vosg'patt de cœur
- ClintReborn
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Je serai curieux de voir comment évoluera sa carrière dans le temps mais Scott Eastwood avec sa forte ressemblance à Clint a un certain potentiel Il est dans un homme en colère de Guy Ritchie dans un rôle de méchant en ce moment
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Oui il m'a fait bonne impression dans ce filmClintReborn a écrit : ↑dim. 25 juil. 2021 18:50Je serai curieux de voir comment évoluera sa carrière dans le temps mais Scott Eastwood avec sa forte ressemblance à Clint a un certain potentiel Il est dans un homme en colère de Guy Ritchie dans un rôle de méchant en ce moment
26 juillet bon anniversaire à
joyeux 90ème anniversaire à Robert Colbert (Au cœur du temps) à droite sur la photo avec James Darren
joyeux 80ème anniversaire à Darlene Love (la femme de Danny Glover dans les "L'Arme fatale")
Mick Jagger
Peter Hyams 78 ans (réal., Guerre et Passion, Outland, loin de la Terre, Deux flics à Chicago, Presidio, base militaire, San Francisco)
Helen Mirren 76 ans
Roger Taylor 72 ans (batteur du groupe Queen)
Susan George 71 ans (actr., veuve de Simon MacCorkindale)
Kevin Spacey 62 ans
Sandra Bullock 57 ans
Jason Statham 54 ans
Frédéric Diefenthal 53 ans (saga Taxi)
Kate Beckinsale 48 ans
joyeux 45ème anniversaire à Alice Taglioni (actr., Mensonges et trahisons et plus si affinités...)
joyeux 30ème anniversaire à Alice Isaaz (actr., Elle)
Elizabeth Gillies 28 ans ( actr., sériesSex&Drugs&Rock&Roll, Dynastie)
Taylor Momsen 28 ans (actr., Le Grinch, série Gossip Girl)
Thomasin McKenzie 21 ans (actr., Jojo Rabbit)
une pensée pour
Aldous Huxley (écr., Le Meilleur des mondes)
Blake Edwards (réal.)
Jason Robards (act., Il était une fois dans l'Ouest, Pat Garrett et Billy le Kid, Les Hommes du président, Philadelphia)
Robert Hirsch (act., Les Cracks, Hiver 54)
Stanley Kubrick
Christian Fechner (prod., scén., réal.)
Vitas Gerulaitis (tennis) le plus chiant au service
ainsi que pour les disparus un 26 juillet
Winsor McCay pionnier du dessin animé (pour le plus beau doodle de Google en son hommage)
Eva Perón (pol. Argentine)
Thierry Redler (act.)
Olivia de Havilland
joyeux 90ème anniversaire à Robert Colbert (Au cœur du temps) à droite sur la photo avec James Darren
joyeux 80ème anniversaire à Darlene Love (la femme de Danny Glover dans les "L'Arme fatale")
Mick Jagger
Peter Hyams 78 ans (réal., Guerre et Passion, Outland, loin de la Terre, Deux flics à Chicago, Presidio, base militaire, San Francisco)
Helen Mirren 76 ans
Roger Taylor 72 ans (batteur du groupe Queen)
Susan George 71 ans (actr., veuve de Simon MacCorkindale)
Kevin Spacey 62 ans
Sandra Bullock 57 ans
Jason Statham 54 ans
Frédéric Diefenthal 53 ans (saga Taxi)
Kate Beckinsale 48 ans
joyeux 45ème anniversaire à Alice Taglioni (actr., Mensonges et trahisons et plus si affinités...)
joyeux 30ème anniversaire à Alice Isaaz (actr., Elle)
Elizabeth Gillies 28 ans ( actr., sériesSex&Drugs&Rock&Roll, Dynastie)
Taylor Momsen 28 ans (actr., Le Grinch, série Gossip Girl)
Thomasin McKenzie 21 ans (actr., Jojo Rabbit)
une pensée pour
Aldous Huxley (écr., Le Meilleur des mondes)
Blake Edwards (réal.)
Jason Robards (act., Il était une fois dans l'Ouest, Pat Garrett et Billy le Kid, Les Hommes du président, Philadelphia)
Robert Hirsch (act., Les Cracks, Hiver 54)
Stanley Kubrick
Christian Fechner (prod., scén., réal.)
Vitas Gerulaitis (tennis) le plus chiant au service
ainsi que pour les disparus un 26 juillet
Winsor McCay pionnier du dessin animé (pour le plus beau doodle de Google en son hommage)
Eva Perón (pol. Argentine)
Thierry Redler (act.)
Olivia de Havilland
Vosg'patt de cœur
J'espère qu'on arrivera à le voir en salles
Tentant
Et ça fait longtemps que je n'ai pas vu Jackman
C'est donc un film franco-français s'il n'est pas sorti chez vous. Malgré cela, j'ai bien aimé. La tension est palpable tout le long du film
Dexter saison 9 : une bande-annonce tranchante pour le retour du serial killer
Le serial killer le plus célèbre du petit écran revient pour Dexter : New Blood, une neuvième saison qui s'est dévoilée dans une bande-annonce remplie de lames.
Les fans n’y croyaient plus, mais Dexter est bien de retour avec une neuvième saison dont le titre a été dévoilé durant la Comic Con : New Blood ou Nouveau sang en français. Après s’être fait une place de choix dans la pop culture et avoir atteint le panthéon des anti-héros, Dexter avait quitté la scène par la petite porte. Une dernière saison bâclée qui avait terni l’image du serial killer campé avec brio par Michael C. Hall pendant huit saisons (même si les trois précédentes étaient pas ouf non plus).
Mais une décennie plus tard, la chaine Showtime redonne une chance au tueur de finir en beauté avec en prime, le retour du showrunner original Clyde Phillips. Après s’être à peine dévoilé au travers de teasers mystérieux où tout se jouait dans l’ombre, le retour de Dexter s’annonce en bonne et due forme avec une vraie bande-annonce où la neige se retrouve tachée de sang.
Après avoir fui la justice pour se perdre dans les grands espaces du nord, Dexter Morgan s’est efforcé de contrôler ses pulsions meurtrières. Dix ans plus tard, l’ancien tueur en série s’est construit une petite vie normale : un travail, des amis, une petite amie (Julia Jones). Tout semble rouler comme sur des roulettes sauf que le brave Dexter se rend bien compte que tout ceci n’est que du vent : il se contente de faire semblant.
La bande-annonce expose alors le quotidien de Dexter avant d’annoncer que tout va vite partir en vrille. Le tueur va se reconnecter avec ses plus bas instincts et ça va saigner. L’arrivée d’un autre meurtrier (Clancy Brown) en ville va réveiller l’esprit de justicier tordu du héros. Une bande-annonce tendue où s’accumulent les couteaux et autres armes léthales qui font de l’œil à un Dexter en sevrage, mais dont les pulsions se font de plus en plus fortes au fur et à mesure de la vidéo.
Alors que la seconde partie de la bande-annonce s’accélère et offre un avant-goût de l’ouragan qui attend les personnages, la voix de Dexter conclut par un "This is all about blending in" [soit "Il suffit juste de se fondre dans la masse"), mais il faut croire qu’en réalité, le loup va ressortir de sa tanière. Cette nouvelle saison fera son entrée pour dix épisodes sur les écrans américains le 7 novembre. Cependant, en France aucun diffuseur n’a encore été annoncé. Pour patienter, vous pouvez découvrir ce que Michael C. Hall pense de la fin de la série.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1627306720
Pig : des critiques inattendues pour le thriller cochon avec Nicolas Cage
Nicolas Cage pourrait signer son retour au très bon avec Pig de Michael Sarnoski, dont les premiers avis sont très enthousiastes.
Alors qu’on se rappelle avec émotion l’âge d’or de Nicolas Cage à l’époque de Sailor et Lula, Arizona Junior ou encore Leaving Las Vegas, on a presque perdu espoir de voir l’acteur revenir sur ce côté des rails et abandonner la drôle de caricature de lui-même qu’il est devenu. Mais tout espoir n’est pas vain, car le prochain film porté par Nic Cage est auréolé d’une critique dithyrambique.
En effet, Pig de Michael Sarnoski crée la surprise et semble être le retour du bon (très bon) Cage. Si l’acteur n’a aucune envie de retourner se faire broyer dans le grand mécanisme d’Hollywood, Pig pourrait malgré tout être un retour en grâce pour ce monstre du cinéma. Et déjà, certains ont eu la chance de voir le film. Les premiers avis sont très largement positifs (une moyenne de 83/100 sur Metacritic) et ce qui en transparait c'est que Nicolas Cage est de nouveau au sommet. Revue de presse.
"C'est l'étude de caractère rustique, poétique, parfois drôle, parfois déchirante et merveilleusement étrange et mémorable d'un homme qui souffre tellement qu'il a dû se retirer du monde. Cage est magnifique dans le rôle de Rob, nous rappelant que lorsqu'il est à son meilleur et qu'il a quelque chose de solide sur lequel s'appuyer, il est l'un des meilleurs acteurs au monde. C'est l'un des meilleurs films de l'année." Chicago Sun Time
"Dans ce petit film étrangement émouvant [...], Cage réfrène sa tendance à en faire trop, livrant une performance pleine d'âme, d'une profondeur inattendue et d'une beauté tranquille." The Washington Post
"Pig est une riche étude de caractère marquée par plusieurs monologues fascinants de Cage. [...] Ce qui rend ce petit film étrange si émouvant et même beau, c'est qu'il prend la mission de sauvetage du cochon de Rob aussi sérieusement qu'il est convaincu que la société telle que nous la connaissons est désespérément pourrie." Los Angeles Time
"Dans le rôle d'un ermite lassé et endeuillé à la recherche de son cochon truffier kidnappé, l'acteur contourne les idées médiocres du film pour créer des moments extraordinaires." The New Yorker
"C'est du dialogue de premier ordre pour Nicolas Cage, inquisiteur et profond, le genre de choses qu'il est né pour déclamer. L'entendre et le regarder dans ce film, c'est comme saluer un vieil ami. Pig semble être sorti de nulle part, mais nous avons de la chance de l'avoir." Time
"Le scénario mesuré de Sarnoski se déroule avec le même genre de calme bouddhiste que Rob, se déployant en trois chapitres aux titres excentriques qui donnent à Nicolas Cage beaucoup d'espace pour jouer, sans jamais approcher les niveaux d'hystérie. [...] En n'essayant pas de puiser trop loin dans le puits de la profondeur, Sarnoski a fortuitement réalisé un film assez profond." IndieWire
"Pig n'est pas le mystère captivant que Sarnoski aurait pu vouloir, mais en tant que plongée dans les bas-fonds de la culture gastronomique glamour d'une ville branchée, c'est une recette narrative audacieuse, même si le plat final est moins bon que la somme de ses ingrédients. À travers tout cela, Cage joue le personnage central énigmatique à la température parfaite de mijotage, et sans une once de jambon...” The Hollywood Reporter
"La trame familière d'un thriller de vengeance se transforme en quelque chose de plus calme et plus étrange grâce à une performance inhabituellement sobre de la star surdimensionnée [...]. C'est son meilleur travail depuis des années, même si le niveau est bas, et il montre que, sous ses airs de guignol paresseux, il reste un acteur sensible et prudent." The Guardian
Le film n'a pas encore de date de sortie pour le moment en France. En attendant que la rédaction se fasse un avis sur Pig, vous pouvez découvrir la bande-annonce. Sinon vous pouvez vous replonger dans la carrière de Cage.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627288872
Nicolas Cage pourrait signer son retour au très bon avec Pig de Michael Sarnoski, dont les premiers avis sont très enthousiastes.
Alors qu’on se rappelle avec émotion l’âge d’or de Nicolas Cage à l’époque de Sailor et Lula, Arizona Junior ou encore Leaving Las Vegas, on a presque perdu espoir de voir l’acteur revenir sur ce côté des rails et abandonner la drôle de caricature de lui-même qu’il est devenu. Mais tout espoir n’est pas vain, car le prochain film porté par Nic Cage est auréolé d’une critique dithyrambique.
En effet, Pig de Michael Sarnoski crée la surprise et semble être le retour du bon (très bon) Cage. Si l’acteur n’a aucune envie de retourner se faire broyer dans le grand mécanisme d’Hollywood, Pig pourrait malgré tout être un retour en grâce pour ce monstre du cinéma. Et déjà, certains ont eu la chance de voir le film. Les premiers avis sont très largement positifs (une moyenne de 83/100 sur Metacritic) et ce qui en transparait c'est que Nicolas Cage est de nouveau au sommet. Revue de presse.
"C'est l'étude de caractère rustique, poétique, parfois drôle, parfois déchirante et merveilleusement étrange et mémorable d'un homme qui souffre tellement qu'il a dû se retirer du monde. Cage est magnifique dans le rôle de Rob, nous rappelant que lorsqu'il est à son meilleur et qu'il a quelque chose de solide sur lequel s'appuyer, il est l'un des meilleurs acteurs au monde. C'est l'un des meilleurs films de l'année." Chicago Sun Time
"Dans ce petit film étrangement émouvant [...], Cage réfrène sa tendance à en faire trop, livrant une performance pleine d'âme, d'une profondeur inattendue et d'une beauté tranquille." The Washington Post
"Pig est une riche étude de caractère marquée par plusieurs monologues fascinants de Cage. [...] Ce qui rend ce petit film étrange si émouvant et même beau, c'est qu'il prend la mission de sauvetage du cochon de Rob aussi sérieusement qu'il est convaincu que la société telle que nous la connaissons est désespérément pourrie." Los Angeles Time
"Dans le rôle d'un ermite lassé et endeuillé à la recherche de son cochon truffier kidnappé, l'acteur contourne les idées médiocres du film pour créer des moments extraordinaires." The New Yorker
"C'est du dialogue de premier ordre pour Nicolas Cage, inquisiteur et profond, le genre de choses qu'il est né pour déclamer. L'entendre et le regarder dans ce film, c'est comme saluer un vieil ami. Pig semble être sorti de nulle part, mais nous avons de la chance de l'avoir." Time
"Le scénario mesuré de Sarnoski se déroule avec le même genre de calme bouddhiste que Rob, se déployant en trois chapitres aux titres excentriques qui donnent à Nicolas Cage beaucoup d'espace pour jouer, sans jamais approcher les niveaux d'hystérie. [...] En n'essayant pas de puiser trop loin dans le puits de la profondeur, Sarnoski a fortuitement réalisé un film assez profond." IndieWire
"Pig n'est pas le mystère captivant que Sarnoski aurait pu vouloir, mais en tant que plongée dans les bas-fonds de la culture gastronomique glamour d'une ville branchée, c'est une recette narrative audacieuse, même si le plat final est moins bon que la somme de ses ingrédients. À travers tout cela, Cage joue le personnage central énigmatique à la température parfaite de mijotage, et sans une once de jambon...” The Hollywood Reporter
"La trame familière d'un thriller de vengeance se transforme en quelque chose de plus calme et plus étrange grâce à une performance inhabituellement sobre de la star surdimensionnée [...]. C'est son meilleur travail depuis des années, même si le niveau est bas, et il montre que, sous ses airs de guignol paresseux, il reste un acteur sensible et prudent." The Guardian
Le film n'a pas encore de date de sortie pour le moment en France. En attendant que la rédaction se fasse un avis sur Pig, vous pouvez découvrir la bande-annonce. Sinon vous pouvez vous replonger dans la carrière de Cage.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627288872
Je suis en train de revoir Six Feet Under, et je re-re-découvre Michael C. Hall.
Je l’aime vraiment bien
Je suis impatient de voir cette nouvelle saison de Dexter. Il faudra que je revois les précédentes
Army of Thieves : Netflix dévoile un premier teaser d'action pour le prequel d'Army of the Dead
Le film Netflix Army of Thieves, qui servira de spin-off et prequel au film de zombies Army of the Dead de Zack Snyder, s'est dévoilé dans une première bande-annonce.
Sans grande surprise, le film Army of the Dead réalisé par Zack Snyder a fait un énorme carton sur Netflix, qui se frotte les mains à l'idée d'étendre l'univers zombiesque de l'ancien architecte du DCEU (qui prépare aussi une série animée et deux autres films pour la plateforme). En plus d'avoir balancé l'épisode spécial de sa série de zombies coréenne Kingdom le 23 juillet dernier, le géant du streaming a donc profité de la récente Comic-Con de San Diego (où Marvel et DC étaient les grands absents) pour dévoiler le premier teaser d'Army of Thieves, qui sera la première extension du nouvel univers zombiesque.
Loin des gros bras de Dave Bautista, le prequel se concentrera sur le personnage de Ludwig Dieter, campé par Matthias Schweighöfer, qui se tient également derrière la caméra, tandis que Snyder reste producteur aux côtés de sa collaboratrice Deborah Snyder et du réalisateur/interprète. Et si le premier volet mêlait le film de genre au film de casse (mais pas forcément de la meilleure façon), Army of Thieves, comme son titre l'indique, se concentrera uniquement sur un nouveau braquage. Il se peut même que les spectateurs ne croisent aucun zombie durant le film, à l'exception de quelques apparitions au journal TV, comme on peut le voir dans la vidéo.
Plutôt que les débuts de l'invasion zombie aux États-Unis, le film verra Dieter, alors agent de banque dans une petite ville, être recrutée par Gwendoline, une femme mystérieuse campée par Nathalie Emmanuel, qui semble être le cerveau d'une équipe de criminels les plus recherchés d'Interpol et projette de braquer plusieurs coffres-forts réputés inviolables à travers l'Europe, tout en profitant de la diversion médiatique de Las Vegas.
Le reste du casting est composé de Guz Khan, Ruby O. Fee, Stuart Martin, Jonathan Cohen, Noémie Nakai et Peter Simonischek. L'univers d'Army of the Dead sera également étendu avec la série animée Army of the Dead : Lost Vegas et Army of the Dead 2, actuellement en développement. En attendant l'automne prochain, notre critique du dernier film de Zack Snyder est juste ici.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627281832
Le film Netflix Army of Thieves, qui servira de spin-off et prequel au film de zombies Army of the Dead de Zack Snyder, s'est dévoilé dans une première bande-annonce.
Sans grande surprise, le film Army of the Dead réalisé par Zack Snyder a fait un énorme carton sur Netflix, qui se frotte les mains à l'idée d'étendre l'univers zombiesque de l'ancien architecte du DCEU (qui prépare aussi une série animée et deux autres films pour la plateforme). En plus d'avoir balancé l'épisode spécial de sa série de zombies coréenne Kingdom le 23 juillet dernier, le géant du streaming a donc profité de la récente Comic-Con de San Diego (où Marvel et DC étaient les grands absents) pour dévoiler le premier teaser d'Army of Thieves, qui sera la première extension du nouvel univers zombiesque.
Loin des gros bras de Dave Bautista, le prequel se concentrera sur le personnage de Ludwig Dieter, campé par Matthias Schweighöfer, qui se tient également derrière la caméra, tandis que Snyder reste producteur aux côtés de sa collaboratrice Deborah Snyder et du réalisateur/interprète. Et si le premier volet mêlait le film de genre au film de casse (mais pas forcément de la meilleure façon), Army of Thieves, comme son titre l'indique, se concentrera uniquement sur un nouveau braquage. Il se peut même que les spectateurs ne croisent aucun zombie durant le film, à l'exception de quelques apparitions au journal TV, comme on peut le voir dans la vidéo.
Plutôt que les débuts de l'invasion zombie aux États-Unis, le film verra Dieter, alors agent de banque dans une petite ville, être recrutée par Gwendoline, une femme mystérieuse campée par Nathalie Emmanuel, qui semble être le cerveau d'une équipe de criminels les plus recherchés d'Interpol et projette de braquer plusieurs coffres-forts réputés inviolables à travers l'Europe, tout en profitant de la diversion médiatique de Las Vegas.
Le reste du casting est composé de Guz Khan, Ruby O. Fee, Stuart Martin, Jonathan Cohen, Noémie Nakai et Peter Simonischek. L'univers d'Army of the Dead sera également étendu avec la série animée Army of the Dead : Lost Vegas et Army of the Dead 2, actuellement en développement. En attendant l'automne prochain, notre critique du dernier film de Zack Snyder est juste ici.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627281832
Old et M. Night Shyamalan débutent bien au Box Office US
Le nouveau film concept du réalisateur de Sixième Sens prend la première place.
Plus fort que LeBron James, Natasha Romanoff et un G.I. Joe ! Oui, les petits vieux de M. Night Shyamalan ont de la ressource et ils l'ont prouvé ce week-end, en dominant le Box Office US. Sorti vendredi dernier outre-Atlantique, Old, le dernier film concept du réalisateur, occupe la première place avec 16,5 millions de dollars en trois jours d'exploitation.
Un score tout à fait correct, dans un contexte pandémique encore tendu, et sachant que la production n'a coûté que 18 millions de dollars (le seuil de rentabilité sera vite atteint). Même si les précédents films de M. Night Shyamalan avaient fait beaucoup mieux, notamment Glass et ses 40,3 millions de dollars, ou encore The Visit (en 2015), qui avait généré 25 millions de dollars lors de son week-end d'ouverture.
Néanmoins, Old se paye le dernier G.I. Joe, puisque Snake Eyes se contente de 13,3 millions de dollars. En deuxième position, le film d'action porté par Henry Golding souffre de critiques très mauvaises et les 88 millions de dollars qu'il a coûté auront du mal à être rentabilisés.
Pour le reste, les blockbusters des dernières semaines continuent de faire tourner le Box Office US, comme Black Widow qui reste à une honorable troisième place avec 11,6 millions de dollars supplémentaires (315 millions au total dans le monde), devant Space Jam 2, qui ne gagne déjà plus que 9,5 millions de dollars pour son deuxième week-end (95 millions $ de recettes à l'international pour l'instant). Fast and Furious 9 prend de son côté 4,7 millions de dollars de plus pour sa cinquième semaine d'exploitation (620 millions $ à l'international).
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... NY4hzVcQfI
Le nouveau film concept du réalisateur de Sixième Sens prend la première place.
Plus fort que LeBron James, Natasha Romanoff et un G.I. Joe ! Oui, les petits vieux de M. Night Shyamalan ont de la ressource et ils l'ont prouvé ce week-end, en dominant le Box Office US. Sorti vendredi dernier outre-Atlantique, Old, le dernier film concept du réalisateur, occupe la première place avec 16,5 millions de dollars en trois jours d'exploitation.
Un score tout à fait correct, dans un contexte pandémique encore tendu, et sachant que la production n'a coûté que 18 millions de dollars (le seuil de rentabilité sera vite atteint). Même si les précédents films de M. Night Shyamalan avaient fait beaucoup mieux, notamment Glass et ses 40,3 millions de dollars, ou encore The Visit (en 2015), qui avait généré 25 millions de dollars lors de son week-end d'ouverture.
Néanmoins, Old se paye le dernier G.I. Joe, puisque Snake Eyes se contente de 13,3 millions de dollars. En deuxième position, le film d'action porté par Henry Golding souffre de critiques très mauvaises et les 88 millions de dollars qu'il a coûté auront du mal à être rentabilisés.
Pour le reste, les blockbusters des dernières semaines continuent de faire tourner le Box Office US, comme Black Widow qui reste à une honorable troisième place avec 11,6 millions de dollars supplémentaires (315 millions au total dans le monde), devant Space Jam 2, qui ne gagne déjà plus que 9,5 millions de dollars pour son deuxième week-end (95 millions $ de recettes à l'international pour l'instant). Fast and Furious 9 prend de son côté 4,7 millions de dollars de plus pour sa cinquième semaine d'exploitation (620 millions $ à l'international).
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... NY4hzVcQfI
Hier j'ai vu ceci :
L'histoire est un pur conte de fées, il y a même des choses qui ne passeraient plus aujourd'hui Tout est extrêmement prévisible mais l'intérêt est ailleurs. La mise en scène, les images et les couleurs sont majestueuses, il y a des plans de Paris qui en mettent plein les yeux. Audrey Hepburn et Fred Astaire offrent de grandes performances, notamment de danse.
L'histoire est un pur conte de fées, il y a même des choses qui ne passeraient plus aujourd'hui Tout est extrêmement prévisible mais l'intérêt est ailleurs. La mise en scène, les images et les couleurs sont majestueuses, il y a des plans de Paris qui en mettent plein les yeux. Audrey Hepburn et Fred Astaire offrent de grandes performances, notamment de danse.
EL a adoré The Suicide Squad (4,5 étoiles) :
Véritable symbole de l'incapacité de Warner à singer la formule Disney/Marvel et catastrophe artistique mutilée en postproduction, le Suicide Squad réalisé par David Ayer avait pourtant connu un certain succès. Après plusieurs années d'un développement chaotique, faisant naitre d'innombrables rumeurs, l'obligatoire projet de suite s'est finalement heurté à la nouvelle stratégie affichée du studio de ne pas répliquer la formule de la concurrence (stratégie qui a porté ses fruits avec Joker) et aux ambitions d'un James Gunn tout juste licencié par Mickey. Le cinéaste a toujours prétendu avoir eu carte blanche. Vu le résultat, on aurait tendance à le croire.
post-tromatique
Avant d'être un film DC, The Suicide Squad est un film de James Gunn. Ayant fait ses armes chez les saligauds de Troma (studio indépendant derrière Toxic Avenger, expert en mauvais goût) avant de s'essayer à l'horreur tendance body-horror craspec et au film de super-héros fort en tentacules, le cinéaste a toujours sillonné Hollywood en contrebandier. Ainsi, lorsque Disney l'a exclu de la réalisation des Gardiens de la galaxie Vol. 3 sur la foi de tweets à l'humour douteux déterrés par un hater en manque d'attention, ses talents de sale gosse ont tapé dans l'oeil de Warner, désireux d'enfin brosser la critique (et les cinéphiles) dans le sens du poil.
Aux commandes d'une escouade qu'il définit en quelques scènes comme une bande de bras cassés littéralement sacrifiables (c'était une catchline qu'il avait lui-même confectionnée), Gunn se vautre dans l'humour crapoteux de sa première partie de carrière avec toute la générosité permise par un budget de major. The Suicide Squad est over-gore, voire carrément méchant. Bien plus qu'un récit vaguement transgressif traversé de temps à autre de gags sanglants - la norme des productions du genre classées R depuis Deadpool -, c'est un véritable massacre, tel qu'on en a rarement vu sur grand écran, toutes industries confondues.
Le metteur en scène et scénariste prend les pleins pouvoirs, accorde un nouveau caméo provocateur à son acolyte patron de Troma Lloyd Kaufman, et déploie son style tout en ruptures de ton avec une ampleur inédite. Comme dans Super, il n'hésite même pas à lorgner sur le malsain pour construire ses plus brillantes idées comiques, preuve en est de l'hilarant personnage de Weasel, à mi-chemin entre le sidekick animalier et le monstre difforme, dont la validation du design par les exécutifs de la firme prouve la liberté allouée, ou même du gigantesque climax, transformant en quelques plans une violence franchement horrifique en gore cartoonesque.
On ne s'ennuie pas une seule seconde pendant les plus de deux heures de ce défouloir, puisant autant dans le film de guerre américain que dans l'horreur japonaise pour faire vivre l'enfer à l'escouade suicide du titre. Une mauvaise troupe qui témoigne de l'amour de Gunn pour les laissés pour compte et les organismes dysfonctionnels, parodies crades des facultés nobles des grands héros. Car si le bodycount risque bien de battre quelques records, l'artiste se consacre toujours autant à ses personnages de branquignols, et ne les sacrifie pas complètement sur le champ de bataille. Le réalisateur, comme ses protagonistes, s'identifie comme agent du chaos, engagé dans une croisade contre l'hypocrite sophistication de l'odieuse Waller, campée par une Viola Davis glaciale.
La vérité est Ayer
Il fallait bien ça pour succéder à l'un des plus difformes rejetons du genre, qui, en plus de ses tares techniques inoubliables, trahissait la supposée anarchie promise pour mieux céder au bon vieux mythe de la rédemption hollywoodienne. La tentation de se réfugier dans la citation et de casser le quatrième mur pour moquer la production dont The Suicide Squad constitue la vraie suite devait être grande. Le cynisme postmoderne (et post-Deadpool, une fois de plus) a le vent en poupe dans un Hollywood acquis à la cause du classement R.
Rien de tout ça cependant dans le film, qui s'amuse certes à répliquer la formule de son prédécesseur, mais qui ne lui rentre pas directement dans le lard. Plus subtil (enfin... façon de parler), Gunn, bien aidé par l'absence de directives pro-univers étendu, reconstruit pour mieux détruire. Bien qu'il s'amuse parfois de l'héritage dégénéré du premier opus, il préfère le défaire consciencieusement, presque point par point, démontrant au passage tout le potentiel de son concept. À l'atroce B.O playlist, il oppose une excellente partition du trop rare John Murphy. À la photographie grisâtre pimpée aux néons numériques, il oppose les grandioses tableaux composés par Henry Braham.
Même si le Bloodshot incarné avec une certaine jubilation par Idris Elba répond au Deadshot de Will Smith, Harley Quinn est peut-être celle à qui profite le plus ce passage de relai inespéré. Autrefois gimmick irritant, elle se voit dotée d'un arc narratif respectant à la lettre la folie de son personnage et allant jusqu'à nous faire entrevoir, à la faveur d'une séquence d'action incroyable, sa vision malade du monde. Une empathie tristement absente de la version de 2016, sur laquelle tout repose ici.
Aimables, dans un des deux sens du terme, les bad guys de The Suicide Squad n'ont donc plus rien des braqueurs de banque au grand coeur originaux. Ce sont d'authentiques ordures azimutées, dont la barbarie motive les séquences les plus rudes pour nos zygomatiques. Ayer nous avait fait paraitre antipathiques des personnages qu'il voulait sympathiques. Gunn nous rend attachants des monstres de nihilisme. C'est sur cette corde raide, jamais empruntée par une production de ce calibre, qu'il s'épanouit. Il met en scène des méchants avec amour, au point de salement malmener les conventions du genre.
In Gunn we trust
Sur le papier une escapade libertaire éphémère, le long-métrage prend en réalité l'industrie dont il est issu de court. À l'heure où le modèle absolu du film de super-héros a tendance à trouver sa valeur dans l'absence d'excès, il fait non seulement de ses obsessions de la bouillie d'organes, mais il s'amuse aussi à bouleverser son mode de représentation. Enfin autorisé à démontrer la puissance d'un style que beaucoup ne soupçonnaient pas chez lui, le réalisateur contrefait les grands codes de la mise en scène du genre.
Maître de la rupture de ton, il fait naître l'émotion au milieu du chaos, plutôt que de la reléguer tout bêtement à un intercalaire entre deux scènes d'action. Tutoyant presque à de rares occasions le génie de George Miller, il est mu par la même volonté de créer du lien grâce à la science du montage. Assez avare en grands mouvements ou en plans-séquences numériques, il investit ses audaces dans un réseau de détails, se concrétisant parfois par un subtil zoom, parfois par un travelling un peu trop long, créant régulièrement quelques bulles d'émoi qui prennent autant à revers que les innombrables meurtres.
À force de jouer avec brio de ce procédé, il va jusqu'à concevoir quelques purs instants de poésie visuelle, qu'on décelait déjà, quelque peu bridés, dans les déchirants climax des deux volumes des Gardiens de la Galaxie, et qui touchent du doigt la puissance pop des planches de comic-books. Des planches que la concurrence tente désespérément d'émuler depuis des années. Au beau milieu de ce tohu-bohu gorissime et vicieux, il y a une beauté que des artistes amoureux du matériau original traquent férocement. Ils nous donnent à la contempler, des étoiles dégoulinantes de viscères dans les yeux.
À rebours des conventions esthétiques du film de super-héros, parfaitement incarnées par la fadeur du Black Widow de Marvel, sorti à peine quelques mois auparavant, The Suicide Squad donne un gros coup de pied dans la fourmilière sans pour autant réinventer la poudre à canon exploseur de tête. Kevin Feige et ses sbires assument une ambition dévorante, des plans de conquête extravagants déjà révélés avec Avengers : Endgame. Et si l'avenir du genre résidait plutôt dans l'humilité affichée de Gunn, ses déboires méchants quoique inoffensifs et son amour évident pour l'art complexe du divertissement ? Et si derrière ces déluges de sang et de tripes se cachait l'âme de la pop culture ?
James Gunn s'approprie et outrepasse les conventions hollywoodiennes pour livrer un jeu de massacre inédit. Grâce à une vraie sincérité et beaucoup de coeur, The Suicide Squad redonne foi en une industrie tout entière.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1627319001
Véritable symbole de l'incapacité de Warner à singer la formule Disney/Marvel et catastrophe artistique mutilée en postproduction, le Suicide Squad réalisé par David Ayer avait pourtant connu un certain succès. Après plusieurs années d'un développement chaotique, faisant naitre d'innombrables rumeurs, l'obligatoire projet de suite s'est finalement heurté à la nouvelle stratégie affichée du studio de ne pas répliquer la formule de la concurrence (stratégie qui a porté ses fruits avec Joker) et aux ambitions d'un James Gunn tout juste licencié par Mickey. Le cinéaste a toujours prétendu avoir eu carte blanche. Vu le résultat, on aurait tendance à le croire.
post-tromatique
Avant d'être un film DC, The Suicide Squad est un film de James Gunn. Ayant fait ses armes chez les saligauds de Troma (studio indépendant derrière Toxic Avenger, expert en mauvais goût) avant de s'essayer à l'horreur tendance body-horror craspec et au film de super-héros fort en tentacules, le cinéaste a toujours sillonné Hollywood en contrebandier. Ainsi, lorsque Disney l'a exclu de la réalisation des Gardiens de la galaxie Vol. 3 sur la foi de tweets à l'humour douteux déterrés par un hater en manque d'attention, ses talents de sale gosse ont tapé dans l'oeil de Warner, désireux d'enfin brosser la critique (et les cinéphiles) dans le sens du poil.
Aux commandes d'une escouade qu'il définit en quelques scènes comme une bande de bras cassés littéralement sacrifiables (c'était une catchline qu'il avait lui-même confectionnée), Gunn se vautre dans l'humour crapoteux de sa première partie de carrière avec toute la générosité permise par un budget de major. The Suicide Squad est over-gore, voire carrément méchant. Bien plus qu'un récit vaguement transgressif traversé de temps à autre de gags sanglants - la norme des productions du genre classées R depuis Deadpool -, c'est un véritable massacre, tel qu'on en a rarement vu sur grand écran, toutes industries confondues.
Le metteur en scène et scénariste prend les pleins pouvoirs, accorde un nouveau caméo provocateur à son acolyte patron de Troma Lloyd Kaufman, et déploie son style tout en ruptures de ton avec une ampleur inédite. Comme dans Super, il n'hésite même pas à lorgner sur le malsain pour construire ses plus brillantes idées comiques, preuve en est de l'hilarant personnage de Weasel, à mi-chemin entre le sidekick animalier et le monstre difforme, dont la validation du design par les exécutifs de la firme prouve la liberté allouée, ou même du gigantesque climax, transformant en quelques plans une violence franchement horrifique en gore cartoonesque.
On ne s'ennuie pas une seule seconde pendant les plus de deux heures de ce défouloir, puisant autant dans le film de guerre américain que dans l'horreur japonaise pour faire vivre l'enfer à l'escouade suicide du titre. Une mauvaise troupe qui témoigne de l'amour de Gunn pour les laissés pour compte et les organismes dysfonctionnels, parodies crades des facultés nobles des grands héros. Car si le bodycount risque bien de battre quelques records, l'artiste se consacre toujours autant à ses personnages de branquignols, et ne les sacrifie pas complètement sur le champ de bataille. Le réalisateur, comme ses protagonistes, s'identifie comme agent du chaos, engagé dans une croisade contre l'hypocrite sophistication de l'odieuse Waller, campée par une Viola Davis glaciale.
La vérité est Ayer
Il fallait bien ça pour succéder à l'un des plus difformes rejetons du genre, qui, en plus de ses tares techniques inoubliables, trahissait la supposée anarchie promise pour mieux céder au bon vieux mythe de la rédemption hollywoodienne. La tentation de se réfugier dans la citation et de casser le quatrième mur pour moquer la production dont The Suicide Squad constitue la vraie suite devait être grande. Le cynisme postmoderne (et post-Deadpool, une fois de plus) a le vent en poupe dans un Hollywood acquis à la cause du classement R.
Rien de tout ça cependant dans le film, qui s'amuse certes à répliquer la formule de son prédécesseur, mais qui ne lui rentre pas directement dans le lard. Plus subtil (enfin... façon de parler), Gunn, bien aidé par l'absence de directives pro-univers étendu, reconstruit pour mieux détruire. Bien qu'il s'amuse parfois de l'héritage dégénéré du premier opus, il préfère le défaire consciencieusement, presque point par point, démontrant au passage tout le potentiel de son concept. À l'atroce B.O playlist, il oppose une excellente partition du trop rare John Murphy. À la photographie grisâtre pimpée aux néons numériques, il oppose les grandioses tableaux composés par Henry Braham.
Même si le Bloodshot incarné avec une certaine jubilation par Idris Elba répond au Deadshot de Will Smith, Harley Quinn est peut-être celle à qui profite le plus ce passage de relai inespéré. Autrefois gimmick irritant, elle se voit dotée d'un arc narratif respectant à la lettre la folie de son personnage et allant jusqu'à nous faire entrevoir, à la faveur d'une séquence d'action incroyable, sa vision malade du monde. Une empathie tristement absente de la version de 2016, sur laquelle tout repose ici.
Aimables, dans un des deux sens du terme, les bad guys de The Suicide Squad n'ont donc plus rien des braqueurs de banque au grand coeur originaux. Ce sont d'authentiques ordures azimutées, dont la barbarie motive les séquences les plus rudes pour nos zygomatiques. Ayer nous avait fait paraitre antipathiques des personnages qu'il voulait sympathiques. Gunn nous rend attachants des monstres de nihilisme. C'est sur cette corde raide, jamais empruntée par une production de ce calibre, qu'il s'épanouit. Il met en scène des méchants avec amour, au point de salement malmener les conventions du genre.
In Gunn we trust
Sur le papier une escapade libertaire éphémère, le long-métrage prend en réalité l'industrie dont il est issu de court. À l'heure où le modèle absolu du film de super-héros a tendance à trouver sa valeur dans l'absence d'excès, il fait non seulement de ses obsessions de la bouillie d'organes, mais il s'amuse aussi à bouleverser son mode de représentation. Enfin autorisé à démontrer la puissance d'un style que beaucoup ne soupçonnaient pas chez lui, le réalisateur contrefait les grands codes de la mise en scène du genre.
Maître de la rupture de ton, il fait naître l'émotion au milieu du chaos, plutôt que de la reléguer tout bêtement à un intercalaire entre deux scènes d'action. Tutoyant presque à de rares occasions le génie de George Miller, il est mu par la même volonté de créer du lien grâce à la science du montage. Assez avare en grands mouvements ou en plans-séquences numériques, il investit ses audaces dans un réseau de détails, se concrétisant parfois par un subtil zoom, parfois par un travelling un peu trop long, créant régulièrement quelques bulles d'émoi qui prennent autant à revers que les innombrables meurtres.
À force de jouer avec brio de ce procédé, il va jusqu'à concevoir quelques purs instants de poésie visuelle, qu'on décelait déjà, quelque peu bridés, dans les déchirants climax des deux volumes des Gardiens de la Galaxie, et qui touchent du doigt la puissance pop des planches de comic-books. Des planches que la concurrence tente désespérément d'émuler depuis des années. Au beau milieu de ce tohu-bohu gorissime et vicieux, il y a une beauté que des artistes amoureux du matériau original traquent férocement. Ils nous donnent à la contempler, des étoiles dégoulinantes de viscères dans les yeux.
À rebours des conventions esthétiques du film de super-héros, parfaitement incarnées par la fadeur du Black Widow de Marvel, sorti à peine quelques mois auparavant, The Suicide Squad donne un gros coup de pied dans la fourmilière sans pour autant réinventer la poudre à canon exploseur de tête. Kevin Feige et ses sbires assument une ambition dévorante, des plans de conquête extravagants déjà révélés avec Avengers : Endgame. Et si l'avenir du genre résidait plutôt dans l'humilité affichée de Gunn, ses déboires méchants quoique inoffensifs et son amour évident pour l'art complexe du divertissement ? Et si derrière ces déluges de sang et de tripes se cachait l'âme de la pop culture ?
James Gunn s'approprie et outrepasse les conventions hollywoodiennes pour livrer un jeu de massacre inédit. Grâce à une vraie sincérité et beaucoup de coeur, The Suicide Squad redonne foi en une industrie tout entière.
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j'en peux tellement plus d'attendrePale a écrit : ↑lun. 26 juil. 2021 19:24EL a adoré The Suicide Squad (4,5 étoiles) :
Véritable symbole de l'incapacité de Warner à singer la formule Disney/Marvel et catastrophe artistique mutilée en postproduction, le Suicide Squad réalisé par David Ayer avait pourtant connu un certain succès. Après plusieurs années d'un développement chaotique, faisant naitre d'innombrables rumeurs, l'obligatoire projet de suite s'est finalement heurté à la nouvelle stratégie affichée du studio de ne pas répliquer la formule de la concurrence (stratégie qui a porté ses fruits avec Joker) et aux ambitions d'un James Gunn tout juste licencié par Mickey. Le cinéaste a toujours prétendu avoir eu carte blanche. Vu le résultat, on aurait tendance à le croire.
post-tromatique
Avant d'être un film DC, The Suicide Squad est un film de James Gunn. Ayant fait ses armes chez les saligauds de Troma (studio indépendant derrière Toxic Avenger, expert en mauvais goût) avant de s'essayer à l'horreur tendance body-horror craspec et au film de super-héros fort en tentacules, le cinéaste a toujours sillonné Hollywood en contrebandier. Ainsi, lorsque Disney l'a exclu de la réalisation des Gardiens de la galaxie Vol. 3 sur la foi de tweets à l'humour douteux déterrés par un hater en manque d'attention, ses talents de sale gosse ont tapé dans l'oeil de Warner, désireux d'enfin brosser la critique (et les cinéphiles) dans le sens du poil.
Aux commandes d'une escouade qu'il définit en quelques scènes comme une bande de bras cassés littéralement sacrifiables (c'était une catchline qu'il avait lui-même confectionnée), Gunn se vautre dans l'humour crapoteux de sa première partie de carrière avec toute la générosité permise par un budget de major. The Suicide Squad est over-gore, voire carrément méchant. Bien plus qu'un récit vaguement transgressif traversé de temps à autre de gags sanglants - la norme des productions du genre classées R depuis Deadpool -, c'est un véritable massacre, tel qu'on en a rarement vu sur grand écran, toutes industries confondues.
Le metteur en scène et scénariste prend les pleins pouvoirs, accorde un nouveau caméo provocateur à son acolyte patron de Troma Lloyd Kaufman, et déploie son style tout en ruptures de ton avec une ampleur inédite. Comme dans Super, il n'hésite même pas à lorgner sur le malsain pour construire ses plus brillantes idées comiques, preuve en est de l'hilarant personnage de Weasel, à mi-chemin entre le sidekick animalier et le monstre difforme, dont la validation du design par les exécutifs de la firme prouve la liberté allouée, ou même du gigantesque climax, transformant en quelques plans une violence franchement horrifique en gore cartoonesque.
On ne s'ennuie pas une seule seconde pendant les plus de deux heures de ce défouloir, puisant autant dans le film de guerre américain que dans l'horreur japonaise pour faire vivre l'enfer à l'escouade suicide du titre. Une mauvaise troupe qui témoigne de l'amour de Gunn pour les laissés pour compte et les organismes dysfonctionnels, parodies crades des facultés nobles des grands héros. Car si le bodycount risque bien de battre quelques records, l'artiste se consacre toujours autant à ses personnages de branquignols, et ne les sacrifie pas complètement sur le champ de bataille. Le réalisateur, comme ses protagonistes, s'identifie comme agent du chaos, engagé dans une croisade contre l'hypocrite sophistication de l'odieuse Waller, campée par une Viola Davis glaciale.
La vérité est Ayer
Il fallait bien ça pour succéder à l'un des plus difformes rejetons du genre, qui, en plus de ses tares techniques inoubliables, trahissait la supposée anarchie promise pour mieux céder au bon vieux mythe de la rédemption hollywoodienne. La tentation de se réfugier dans la citation et de casser le quatrième mur pour moquer la production dont The Suicide Squad constitue la vraie suite devait être grande. Le cynisme postmoderne (et post-Deadpool, une fois de plus) a le vent en poupe dans un Hollywood acquis à la cause du classement R.
Rien de tout ça cependant dans le film, qui s'amuse certes à répliquer la formule de son prédécesseur, mais qui ne lui rentre pas directement dans le lard. Plus subtil (enfin... façon de parler), Gunn, bien aidé par l'absence de directives pro-univers étendu, reconstruit pour mieux détruire. Bien qu'il s'amuse parfois de l'héritage dégénéré du premier opus, il préfère le défaire consciencieusement, presque point par point, démontrant au passage tout le potentiel de son concept. À l'atroce B.O playlist, il oppose une excellente partition du trop rare John Murphy. À la photographie grisâtre pimpée aux néons numériques, il oppose les grandioses tableaux composés par Henry Braham.
Même si le Bloodshot incarné avec une certaine jubilation par Idris Elba répond au Deadshot de Will Smith, Harley Quinn est peut-être celle à qui profite le plus ce passage de relai inespéré. Autrefois gimmick irritant, elle se voit dotée d'un arc narratif respectant à la lettre la folie de son personnage et allant jusqu'à nous faire entrevoir, à la faveur d'une séquence d'action incroyable, sa vision malade du monde. Une empathie tristement absente de la version de 2016, sur laquelle tout repose ici.
Aimables, dans un des deux sens du terme, les bad guys de The Suicide Squad n'ont donc plus rien des braqueurs de banque au grand coeur originaux. Ce sont d'authentiques ordures azimutées, dont la barbarie motive les séquences les plus rudes pour nos zygomatiques. Ayer nous avait fait paraitre antipathiques des personnages qu'il voulait sympathiques. Gunn nous rend attachants des monstres de nihilisme. C'est sur cette corde raide, jamais empruntée par une production de ce calibre, qu'il s'épanouit. Il met en scène des méchants avec amour, au point de salement malmener les conventions du genre.
In Gunn we trust
Sur le papier une escapade libertaire éphémère, le long-métrage prend en réalité l'industrie dont il est issu de court. À l'heure où le modèle absolu du film de super-héros a tendance à trouver sa valeur dans l'absence d'excès, il fait non seulement de ses obsessions de la bouillie d'organes, mais il s'amuse aussi à bouleverser son mode de représentation. Enfin autorisé à démontrer la puissance d'un style que beaucoup ne soupçonnaient pas chez lui, le réalisateur contrefait les grands codes de la mise en scène du genre.
Maître de la rupture de ton, il fait naître l'émotion au milieu du chaos, plutôt que de la reléguer tout bêtement à un intercalaire entre deux scènes d'action. Tutoyant presque à de rares occasions le génie de George Miller, il est mu par la même volonté de créer du lien grâce à la science du montage. Assez avare en grands mouvements ou en plans-séquences numériques, il investit ses audaces dans un réseau de détails, se concrétisant parfois par un subtil zoom, parfois par un travelling un peu trop long, créant régulièrement quelques bulles d'émoi qui prennent autant à revers que les innombrables meurtres.
À force de jouer avec brio de ce procédé, il va jusqu'à concevoir quelques purs instants de poésie visuelle, qu'on décelait déjà, quelque peu bridés, dans les déchirants climax des deux volumes des Gardiens de la Galaxie, et qui touchent du doigt la puissance pop des planches de comic-books. Des planches que la concurrence tente désespérément d'émuler depuis des années. Au beau milieu de ce tohu-bohu gorissime et vicieux, il y a une beauté que des artistes amoureux du matériau original traquent férocement. Ils nous donnent à la contempler, des étoiles dégoulinantes de viscères dans les yeux.
À rebours des conventions esthétiques du film de super-héros, parfaitement incarnées par la fadeur du Black Widow de Marvel, sorti à peine quelques mois auparavant, The Suicide Squad donne un gros coup de pied dans la fourmilière sans pour autant réinventer la poudre à canon exploseur de tête. Kevin Feige et ses sbires assument une ambition dévorante, des plans de conquête extravagants déjà révélés avec Avengers : Endgame. Et si l'avenir du genre résidait plutôt dans l'humilité affichée de Gunn, ses déboires méchants quoique inoffensifs et son amour évident pour l'art complexe du divertissement ? Et si derrière ces déluges de sang et de tripes se cachait l'âme de la pop culture ?
James Gunn s'approprie et outrepasse les conventions hollywoodiennes pour livrer un jeu de massacre inédit. Grâce à une vraie sincérité et beaucoup de coeur, The Suicide Squad redonne foi en une industrie tout entière.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1627319001
c'était mon film le plus attendu de 2021 avec Matrix 4
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Est-on sûr qu’il sera prêt pour sortir en 2021 ?NaughtyDog a écrit : ↑lun. 26 juil. 2021 19:32c'était mon film le plus attendu de 2021 avec Matrix 4
Jungle Cruise : les premiers avis sur le blockbuster Disney avec Dwayne Johnson sont tombés
Dwayne Johnson et Emily Blunt font un tour en jungle dans Jungle Cruise adapté de l'attraction Disney. Et les premiers avis sont très positifs.
Disney sait faire feu de tout bois et enchaine ces derniers temps les remakes en prises de vues réelles. Un remâchage de ses classiques d’animation comme avec Le Roi Lion, Cendrillon ou bientôt La Petite Sirène. Mais Disney peut tout rentabiliser et revient avec un concept un petit peu laissé de côté ces derniers temps : le film basé sur les attractions du parc.
Si de son côté Scarlett Johansson prépare un métrage inspiré de la Tour de la Terreur, Emily Blunt et Dwayne Johnson eux ont déjà embarqué. Avec Jungle Cruise, le duo d’acteur se lance dans une aventure aux airs d’Indiana Jones et directement inspirée de l’attraction éponyme très populaire outre-Atlantique. Après s’être dévoilé dans une bande-annonce et une attente interminable à cause de la Covid, Jungle Cruise va enfin débarquer au cinéma en France (et simultanément en salles et sur Disney+ en Access Premium aux États-Unis).
Disney avait fait sauter la banque avec l’adaptation de l'attraction Pirates des Caraïbes et Jungle Cruise semble parti sur les mêmes rails à en croire les premiers avis très enthousiastes (mais comme toujours avec Disney, qui sait comment y faire). Le film semble alors avoir des inspirations classiques et serait également très drôle, avec une mention pour le duo de tête. Revue de presse signée Twitter.
"Jungle Cruise ressemble vraiment à un manège de parc d'attractions - et j'aime beaucoup les manèges. J'ai passé un bon moment grâce à la mythologie et à l'action, mais le plus grand gagnant du lot est la chimie des acteurs. Emily Blunt, Dwayne Johnson et Jack Whitehall sont tout à fait charmants ensemble."
"Jungle Cruise est tout ce qu'un amoureux des attractions de parc à thème peut espérer ! J'adore les clins d'œil à l'attraction. Emily Blunt et Dwayne Johnson forment un délicieux duo. Les méchants sont amusants. L'action est excitante. Tout le monde s'amuse !"
"Après avoir regardé Jungle Cruise, je comprends maintenant pourquoi Dwayne Johnson voulait que Jaume Collet-Serra réalise Black Adam. Jungle Cruise est une aventure très amusante qui convient à tous les âges. Emily Blunt et Dwayne Johnson ont une alchimie fantastique et le film est rempli de clins d'œil au manège. On lève le pouce en l'air."
"Jungle Cruise de Disney est un vrai délice ! C'est drôle, plein de rebondissements et ça me rappelle les films d'aventure classiques de mon enfance. Emily Blunt, Dwayne Johnson et Jack Whitehall s'amusent comme des fous et ça se voit ! L'atmosphère est proche de À la poursuite du diamant vert et je suis absolument là pour ça !"
"J'ai vraiment adoré Jungle Cruise, c'est une aventure endiablée et pleine d'entrain qui rend hommage à l'attraction originale tout en forgeant son propre chemin mystique. Dwayne Johnson et Emily Blunt ont une alchimie indéniable et les effets sont vraiment éblouissants. Ça n'atteint pas tout à fait les sommets de Pirates des Caraïbes, mais s'en approche."
"Jungle Cruise de Disney est très amusant - une grande aventure fantastique dont le ton est similaire à celui des films Pirates des Caraïbes et qui regorge de surprises. Dwayne Johnson et Emily Blunt sont formidables ensemble, mais Jesse Plemons est une véritable merveille. De nombreux clins d'œil à l'attraction dont il s'inspire."
"J'ai regardé Jungle Cruise aujourd'hui. Dwayne Johnson dit depuis deux ans que le film s'inspire d'Indiana Jones, À la poursuite du diamant vert et L'Odyssée de l'African Queen, et c'est exactement ce que ça donne. C'est super amusant, avec beaucoup de cœur, et après les 10 premières minutes, vous serez conquis. On en veut plus !"
"Jungle Cruise est une aventure épique - le blockbuster classique qui nous manquait, à la manière de La Momie, Pirates des Caraïbes, L'Odyssée de l'African Queen et À la poursuite du diamant vert réunis en un seul film. Un film à sensations fortes que vous voudrez voir plusieurs fois. Le film le plus amusant de l'été au cinéma."
Des avis ultra-positifs pour le long-métrage e Jaumet Collet-Serra qu'il faut toutefois prendre avec des pincettes, les Américains ayant tendance à sur-réagir régulièrement concernant les blockbusters et notamment les films Disney. Le film débarquera en salles le 28 juillet 2021 en France. En attendant la critique de la rédaction, vous pouvez toujours en découvrir plus sur la petite guerre entre Dwayne Johnson et Vin Diesel.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627315801
Dwayne Johnson et Emily Blunt font un tour en jungle dans Jungle Cruise adapté de l'attraction Disney. Et les premiers avis sont très positifs.
Disney sait faire feu de tout bois et enchaine ces derniers temps les remakes en prises de vues réelles. Un remâchage de ses classiques d’animation comme avec Le Roi Lion, Cendrillon ou bientôt La Petite Sirène. Mais Disney peut tout rentabiliser et revient avec un concept un petit peu laissé de côté ces derniers temps : le film basé sur les attractions du parc.
Si de son côté Scarlett Johansson prépare un métrage inspiré de la Tour de la Terreur, Emily Blunt et Dwayne Johnson eux ont déjà embarqué. Avec Jungle Cruise, le duo d’acteur se lance dans une aventure aux airs d’Indiana Jones et directement inspirée de l’attraction éponyme très populaire outre-Atlantique. Après s’être dévoilé dans une bande-annonce et une attente interminable à cause de la Covid, Jungle Cruise va enfin débarquer au cinéma en France (et simultanément en salles et sur Disney+ en Access Premium aux États-Unis).
Disney avait fait sauter la banque avec l’adaptation de l'attraction Pirates des Caraïbes et Jungle Cruise semble parti sur les mêmes rails à en croire les premiers avis très enthousiastes (mais comme toujours avec Disney, qui sait comment y faire). Le film semble alors avoir des inspirations classiques et serait également très drôle, avec une mention pour le duo de tête. Revue de presse signée Twitter.
"Jungle Cruise ressemble vraiment à un manège de parc d'attractions - et j'aime beaucoup les manèges. J'ai passé un bon moment grâce à la mythologie et à l'action, mais le plus grand gagnant du lot est la chimie des acteurs. Emily Blunt, Dwayne Johnson et Jack Whitehall sont tout à fait charmants ensemble."
"Jungle Cruise est tout ce qu'un amoureux des attractions de parc à thème peut espérer ! J'adore les clins d'œil à l'attraction. Emily Blunt et Dwayne Johnson forment un délicieux duo. Les méchants sont amusants. L'action est excitante. Tout le monde s'amuse !"
"Après avoir regardé Jungle Cruise, je comprends maintenant pourquoi Dwayne Johnson voulait que Jaume Collet-Serra réalise Black Adam. Jungle Cruise est une aventure très amusante qui convient à tous les âges. Emily Blunt et Dwayne Johnson ont une alchimie fantastique et le film est rempli de clins d'œil au manège. On lève le pouce en l'air."
"Jungle Cruise de Disney est un vrai délice ! C'est drôle, plein de rebondissements et ça me rappelle les films d'aventure classiques de mon enfance. Emily Blunt, Dwayne Johnson et Jack Whitehall s'amusent comme des fous et ça se voit ! L'atmosphère est proche de À la poursuite du diamant vert et je suis absolument là pour ça !"
"J'ai vraiment adoré Jungle Cruise, c'est une aventure endiablée et pleine d'entrain qui rend hommage à l'attraction originale tout en forgeant son propre chemin mystique. Dwayne Johnson et Emily Blunt ont une alchimie indéniable et les effets sont vraiment éblouissants. Ça n'atteint pas tout à fait les sommets de Pirates des Caraïbes, mais s'en approche."
"Jungle Cruise de Disney est très amusant - une grande aventure fantastique dont le ton est similaire à celui des films Pirates des Caraïbes et qui regorge de surprises. Dwayne Johnson et Emily Blunt sont formidables ensemble, mais Jesse Plemons est une véritable merveille. De nombreux clins d'œil à l'attraction dont il s'inspire."
"J'ai regardé Jungle Cruise aujourd'hui. Dwayne Johnson dit depuis deux ans que le film s'inspire d'Indiana Jones, À la poursuite du diamant vert et L'Odyssée de l'African Queen, et c'est exactement ce que ça donne. C'est super amusant, avec beaucoup de cœur, et après les 10 premières minutes, vous serez conquis. On en veut plus !"
"Jungle Cruise est une aventure épique - le blockbuster classique qui nous manquait, à la manière de La Momie, Pirates des Caraïbes, L'Odyssée de l'African Queen et À la poursuite du diamant vert réunis en un seul film. Un film à sensations fortes que vous voudrez voir plusieurs fois. Le film le plus amusant de l'été au cinéma."
Des avis ultra-positifs pour le long-métrage e Jaumet Collet-Serra qu'il faut toutefois prendre avec des pincettes, les Américains ayant tendance à sur-réagir régulièrement concernant les blockbusters et notamment les films Disney. Le film débarquera en salles le 28 juillet 2021 en France. En attendant la critique de la rédaction, vous pouvez toujours en découvrir plus sur la petite guerre entre Dwayne Johnson et Vin Diesel.
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Astaire avait déjà 58 ans à l'époque il y a eu une interview des deux acteurs en France durant le tournage et en Français !Pale a écrit : ↑lun. 26 juil. 2021 19:03Hier j'ai vu ceci :
L'histoire est un pur conte de fées, il y a même des choses qui ne passeraient plus aujourd'hui Tout est extrêmement prévisible mais l'intérêt est ailleurs. La mise en scène, les images et les couleurs sont majestueuses, il y a des plans de Paris qui en mettent plein les yeux. Audrey Hepburn et Fred Astaire offrent de grandes performances, notamment de danse.
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
OuiClintReborn a écrit : ↑lun. 26 juil. 2021 20:45Astaire avait déjà 58 ans à l'époque il y a eu une interview des deux acteurs en France durant le tournage et en Français !
Dune, Halloween Kills, Netflix, Last Night in Soho... une sélection indécente pour Venise 2021
La Mostra de Venise vient de dévoiler sa sélection royale pour l'édition 2021, au programme : des vers de sable, Michael Myers, Edgar Wright ou encore Ridley Scott.
L'édition 2021 du Festival de Cannes s'est terminée sur un sacré coup de théâtre et pas uniquement parce que Spike Lee, président du jury, n'a pas su tenir sa langue. La Palme d'or remportée par Julia Ducournau pour Titane est symbolique à plus d'un titre, et résonne comme un geste fort quoiqu'on puisse penser de la qualité du film (notre critique). À peine nous sommes-nous remis de nos émotions que la 78e édition de la Mostra de Venise, qui se tiendra du 1er au 11 septembre, se prépare de l'autre côté des Alpes. Et elle devrait envoyer du lourd notamment.
Il faut dire que la Mostra est devenue une rampe de lancement dingue pour les films qui prétendent aux Oscars. Ainsi, en 2020, Nomadland a remporté le Lion d'or de la Mostra avant de remporter trois statuettes, dont l'Oscar du meilleur film. En 2019, Marriage Story et Joker étaient tous les deux passés par les canaux avant d'être récompensés aux Oscars 2020. En 2018, c'était La Forme de l'eau qui remportait l'Oscar du meilleur film 2019 et le Lion d'Or au nez et à la barbe de 3 Billboards - Les panneaux de la vengeance, lui-même prix du scénario à ce même Venise et récipiendaire de deux oscars la même année.
Et on pourrait continuer comme ça longtemps puisque Roma, La Favorite, La La Land, Jackie, Premier contact, Spotlight, Birdman ou encore Gravity sont passés par Venise ces dernières années. Bref, Hollywood privilégie sans contestation possible la Mostra plutôt que la Croisette depuis une petite décennie. Et cette année 2021 ne fera pas exception. Après une présence rare et assez faible lors de Cannes 2021 entre The French Dispatch (notre avis), Stillwater, Flag Day (notre avis) ou Red Rocket, l'Amérique (et les anglophones) sera absolument partout sur le Lido.
D'abord en sélection officielle, on retrouvera ainsi Netflix avec The Power of the Dog de la Néo-Zélandaise Jane Campion (film refusé à Cannes selon les rumeurs à cause de la fameuse règle de la sortie en salles), The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal, Spencer de Pablo Larraín et The Card Counter de Paul Schrader. Mais c'est surtout hors-compétition qu'on retrouve une belle pelletée de projets extrêmement attendus.
On y croise pêle-mêle Halloween Kills de David Gordon Green, Last Night in Soho d'Edgar Wright, Le Dernier Duel de Ridley Scott et surtout le Dune de Denis Villeneuve. Des blockbusters d'auteurs croisant des films de genre entre SF, fantastique et horreur, voilà l'audace qu'on aurait aimé croiser dans le hors-compétition cannois plutôt que Fast & Furious 9 au cinéma de la plage ou même Stillwater (notre avis). Par ailleurs, même la série HBO Scenes from a Marriage sera présentée hors-compétition (les 5 premiers épisodes).
Le cinéma hollywoodien sera donc ultra-présent avec des films très attendus dont une partie sera favori des prochains oscars. Toutefois, les Américains ne règneront pas en maître et ne seront pas les seuls à être à l'honneur. La France occupera par exemple une belle place. En sélection officielle, on retrouve ainsi Un autre monde de Stéphane Brizé, L'événement d'Audrey Diwan, Illusions perdues de Xavier Giannoli tandis qu'en hors-compétition, on retrouvera notamment Les Choses humaines d'Yvan Attal.
Sinon, au niveau des habitués, Pedro Almodóvar, lauréat du Lion d'or en 1988 pour Femmes au bord de la crise de nerfs viendra présenter Madres Paralelas en ouverture. Le Mexicain Michel Franco, déjà lauréat du Grand prix du jury en 2020 pour Nuevo Orden, viendra présenter Sundown. Enfin, Paolo Sorrentino est sélectionné pour The Hand of God, film Netflix (triplement représenté cette année) sur le Diego Maradona. Le cinéaste italien fait son retour à Venise après être venu présenter sa série The Young Pope en 2016 puis The New Pope en 2019.
Une édition qui s'annonce encore considérablement riche et variée, avec un line-up qui intrigue beaucoup et présage d'une sacrée dose de spectacle en plus d'une salve de films plus indépendants et auteurisants. La liste complète de tous les films sélectionnés est disponible ci-dessous.
En compétition :
Madres Paralelas de Pedro Almodovar
Mona Lisa and the Blood Moon d'Ana Lily Amirpour
Un autre monde de Stéphane Brizé
The Power of the Dog de Jane Campion
America Latina de Fabio d'Innocenzo et Damiano d'Innocenzo
L'événement d'Audrey Diwan
Competiencia Oficial de Gaston Duprat
Il Buco de Michelangelo Frammartino
Sundown de Michel Franco
Illusions perdues de Xavier Giannoli
The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal
Spencer de Pablo Larrain
Freaks Out de Gabriele Mainetti
Qui Rido Io de Mario Martone
On the Job : The Missing 8 d'Erik Matti
Leave No Traces de Jan P. Matuszynski
Captain Volkonogov escaped de Natasha Merkulova
The Card Counter de Paul Shrader
The Hand of God de Paolo Sorrentino
Reflection de Valentyn Vasyanovych
La Caja de Lorenzo Vigas
Orizzonti :
Atlantide de Yuri Ancarani
Miracol de Bogdan George Apetri
Piligrimai de Laurynas Bareisa
Il Paradiso Del Pavone de Laura Bispuri
The Falls de Mong-hong Chung
El Hoyo En La Cerca de Joaquin Alejandro del Paso Puente
Amira de Mohamed Diab
À Plein temps d'Eric Gravel
107 Mothers de Peter Kerekes
Vera Dreams of the Sea de Kaltrina Karsniqi
Les Promesses de Thomas Kruithof
White Building de Kavich Neang
Anatomy of Time de Jakrawal Nilthamrong
El Otro Tom de Rodrigo Pla
El Gran Movimiento de Kiro Russo
Once Upon a Time in Calcutta d'Aditya Vikram Sengupta
Rhino d'Oleh Sentsov
True Things de Harry Wootliff
Inu-Oh de Masaaki Yuasa
Hors compétition :
Les fictions :
Il Bambino Nascoto de Roberto Ando
Les Choses humaines d'Yvan Attal,
Ariaferma de Leonardo Di Costanzo
Halloween Kills de David Gordon Green
La Scuola Cattolica de Stefano Mordini
Old Henry de Potsy Poncirolli
The Last Duel de Ridley Scott
Dune de Denis Villeneuve
Last Night in Soho d'Edgar Wright
Les documentaires :
Life of Crime 1984-2020 de Jon Alpert
Tranchées de Loup Bureau
Viaggo Nel Crepusculo d'Augusto Contento
Republic of Silence de Diana El Jeiroudi
Hallelujah : Leonard Cohen a Journey, a Song de Daniel Geller et Dayna Goldfine
Deandré#Deandré. Storia Di Un Impiegato de Roberta Lena
Django & Django de Luca Rea
Ezio Bosso. Le Cose Che Restano de Giorgio Verdelli
Séances spéciales :
La Biennale Di Venezia : Il Cinema Al Tempo Del Covid d'Andrea Segre
Le 7 Giornate Di Bergamo de Simona Ventura
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627319077
La Mostra de Venise vient de dévoiler sa sélection royale pour l'édition 2021, au programme : des vers de sable, Michael Myers, Edgar Wright ou encore Ridley Scott.
L'édition 2021 du Festival de Cannes s'est terminée sur un sacré coup de théâtre et pas uniquement parce que Spike Lee, président du jury, n'a pas su tenir sa langue. La Palme d'or remportée par Julia Ducournau pour Titane est symbolique à plus d'un titre, et résonne comme un geste fort quoiqu'on puisse penser de la qualité du film (notre critique). À peine nous sommes-nous remis de nos émotions que la 78e édition de la Mostra de Venise, qui se tiendra du 1er au 11 septembre, se prépare de l'autre côté des Alpes. Et elle devrait envoyer du lourd notamment.
Il faut dire que la Mostra est devenue une rampe de lancement dingue pour les films qui prétendent aux Oscars. Ainsi, en 2020, Nomadland a remporté le Lion d'or de la Mostra avant de remporter trois statuettes, dont l'Oscar du meilleur film. En 2019, Marriage Story et Joker étaient tous les deux passés par les canaux avant d'être récompensés aux Oscars 2020. En 2018, c'était La Forme de l'eau qui remportait l'Oscar du meilleur film 2019 et le Lion d'Or au nez et à la barbe de 3 Billboards - Les panneaux de la vengeance, lui-même prix du scénario à ce même Venise et récipiendaire de deux oscars la même année.
Et on pourrait continuer comme ça longtemps puisque Roma, La Favorite, La La Land, Jackie, Premier contact, Spotlight, Birdman ou encore Gravity sont passés par Venise ces dernières années. Bref, Hollywood privilégie sans contestation possible la Mostra plutôt que la Croisette depuis une petite décennie. Et cette année 2021 ne fera pas exception. Après une présence rare et assez faible lors de Cannes 2021 entre The French Dispatch (notre avis), Stillwater, Flag Day (notre avis) ou Red Rocket, l'Amérique (et les anglophones) sera absolument partout sur le Lido.
D'abord en sélection officielle, on retrouvera ainsi Netflix avec The Power of the Dog de la Néo-Zélandaise Jane Campion (film refusé à Cannes selon les rumeurs à cause de la fameuse règle de la sortie en salles), The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal, Spencer de Pablo Larraín et The Card Counter de Paul Schrader. Mais c'est surtout hors-compétition qu'on retrouve une belle pelletée de projets extrêmement attendus.
On y croise pêle-mêle Halloween Kills de David Gordon Green, Last Night in Soho d'Edgar Wright, Le Dernier Duel de Ridley Scott et surtout le Dune de Denis Villeneuve. Des blockbusters d'auteurs croisant des films de genre entre SF, fantastique et horreur, voilà l'audace qu'on aurait aimé croiser dans le hors-compétition cannois plutôt que Fast & Furious 9 au cinéma de la plage ou même Stillwater (notre avis). Par ailleurs, même la série HBO Scenes from a Marriage sera présentée hors-compétition (les 5 premiers épisodes).
Le cinéma hollywoodien sera donc ultra-présent avec des films très attendus dont une partie sera favori des prochains oscars. Toutefois, les Américains ne règneront pas en maître et ne seront pas les seuls à être à l'honneur. La France occupera par exemple une belle place. En sélection officielle, on retrouve ainsi Un autre monde de Stéphane Brizé, L'événement d'Audrey Diwan, Illusions perdues de Xavier Giannoli tandis qu'en hors-compétition, on retrouvera notamment Les Choses humaines d'Yvan Attal.
Sinon, au niveau des habitués, Pedro Almodóvar, lauréat du Lion d'or en 1988 pour Femmes au bord de la crise de nerfs viendra présenter Madres Paralelas en ouverture. Le Mexicain Michel Franco, déjà lauréat du Grand prix du jury en 2020 pour Nuevo Orden, viendra présenter Sundown. Enfin, Paolo Sorrentino est sélectionné pour The Hand of God, film Netflix (triplement représenté cette année) sur le Diego Maradona. Le cinéaste italien fait son retour à Venise après être venu présenter sa série The Young Pope en 2016 puis The New Pope en 2019.
Une édition qui s'annonce encore considérablement riche et variée, avec un line-up qui intrigue beaucoup et présage d'une sacrée dose de spectacle en plus d'une salve de films plus indépendants et auteurisants. La liste complète de tous les films sélectionnés est disponible ci-dessous.
En compétition :
Madres Paralelas de Pedro Almodovar
Mona Lisa and the Blood Moon d'Ana Lily Amirpour
Un autre monde de Stéphane Brizé
The Power of the Dog de Jane Campion
America Latina de Fabio d'Innocenzo et Damiano d'Innocenzo
L'événement d'Audrey Diwan
Competiencia Oficial de Gaston Duprat
Il Buco de Michelangelo Frammartino
Sundown de Michel Franco
Illusions perdues de Xavier Giannoli
The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal
Spencer de Pablo Larrain
Freaks Out de Gabriele Mainetti
Qui Rido Io de Mario Martone
On the Job : The Missing 8 d'Erik Matti
Leave No Traces de Jan P. Matuszynski
Captain Volkonogov escaped de Natasha Merkulova
The Card Counter de Paul Shrader
The Hand of God de Paolo Sorrentino
Reflection de Valentyn Vasyanovych
La Caja de Lorenzo Vigas
Orizzonti :
Atlantide de Yuri Ancarani
Miracol de Bogdan George Apetri
Piligrimai de Laurynas Bareisa
Il Paradiso Del Pavone de Laura Bispuri
The Falls de Mong-hong Chung
El Hoyo En La Cerca de Joaquin Alejandro del Paso Puente
Amira de Mohamed Diab
À Plein temps d'Eric Gravel
107 Mothers de Peter Kerekes
Vera Dreams of the Sea de Kaltrina Karsniqi
Les Promesses de Thomas Kruithof
White Building de Kavich Neang
Anatomy of Time de Jakrawal Nilthamrong
El Otro Tom de Rodrigo Pla
El Gran Movimiento de Kiro Russo
Once Upon a Time in Calcutta d'Aditya Vikram Sengupta
Rhino d'Oleh Sentsov
True Things de Harry Wootliff
Inu-Oh de Masaaki Yuasa
Hors compétition :
Les fictions :
Il Bambino Nascoto de Roberto Ando
Les Choses humaines d'Yvan Attal,
Ariaferma de Leonardo Di Costanzo
Halloween Kills de David Gordon Green
La Scuola Cattolica de Stefano Mordini
Old Henry de Potsy Poncirolli
The Last Duel de Ridley Scott
Dune de Denis Villeneuve
Last Night in Soho d'Edgar Wright
Les documentaires :
Life of Crime 1984-2020 de Jon Alpert
Tranchées de Loup Bureau
Viaggo Nel Crepusculo d'Augusto Contento
Republic of Silence de Diana El Jeiroudi
Hallelujah : Leonard Cohen a Journey, a Song de Daniel Geller et Dayna Goldfine
Deandré#Deandré. Storia Di Un Impiegato de Roberta Lena
Django & Django de Luca Rea
Ezio Bosso. Le Cose Che Restano de Giorgio Verdelli
Séances spéciales :
La Biennale Di Venezia : Il Cinema Al Tempo Del Covid d'Andrea Segre
Le 7 Giornate Di Bergamo de Simona Ventura
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1627319077
Box-office du week-end du 25 juillet : Déjà 800 000 entrées pour Kaamelott
Les conséquences du pass sanitaire se font cependant déjà sentir. (Source : Le Film Français)
Mercredi, Kaamelott – Premier volet atteignait 400 000 entrées, dont 300 000 enregistrées en avant-première la veille -un record !- ce qui montrait bien l'attente autour du film d'Alexandre Astier, qui fait suite à sa série à succès. Cependant, sur la même journée était mis en place le pass sanitaire pour entrer au cinéma, pour les spectateurs adultes se rendant dans des salles de plus de 50 places, et cela s'est ressenti sur le reste des entrées, les films déjà sortis (Black Widow, Titane, Cruella etc.) perdant jusqu'à 70% de leur fréquentation et les autres nouveautés (Old, Bonne mère etc.) enregistrant de petits scores sur cette même journée.
Le box-office français du week-end, précisément du mercredi 21 au dimanche 25 juillet, vient de tomber et il confirme parfaitement cette tendance. Kaamelott cumule ainsi 837 592 billets pour 807 salles, soit le deuxième meilleur premier week-end de 2021 après celui de Fast & Furious 9, vu par 1 101 038 spectateurs en cinq jours. Difficile de savoir combien le film aurait enregistré d'entrées sans la mise en place de cette mesure, mais en comparant ce résultat à ceux d'une année "normale", il aurait figuré dans le top 15 des meilleurs démarrages annuels. Par exemple, en 2019, il aurait été juste en dessous de Once Upon a Time... in Hollywood, de Quentin Tarantino, qui a été vu par 882 407 curieux le week-end de sa sortie (puis 2,6 millions), et en 2018, Alexandre Astier avait fait un peu mieux grâce à sa suite animée d'Astérix, co-créée avec Louis Clichy : Le Secret de la Potion magique a écoulé 860 609 tickets en premier week-end, puis 3,9 millions en tout.
Les seules nouveautés du top 10 sont loin derrière : Space Jam : Nouvelle ère est troisième grâce à 136 266 contremarques écoulées dans 463 cinémas, et Old, de M. Night Shyamalan, démarre en sixième position avec 73 685 curieux déplacés dans 300 salles. Parmi les continuités, la plus forte baisse de fréquentation revient à Fast & Furious 9, qui perd la tête du classement et 84% de son public en récoltant 175 984 entrées en deuxième position, ce qui monte son cumul à 1,4 million de spectateurs. Titane est celle qui s'en sort le mieux avec une baisse de "seulement" 27%, soit 40 477 personnes de plus déplacées dans 227 cinémas depuis le mercredi qui a suivi sa Palme d'Or. Le film de Julia Ducournau atteint ainsi 129 000 spectateurs en dix jours.
En global, les salles de cinéma de l'Hexagone ont attiré ce week-end 1,8 million de spectateurs, soit une baisse importante par rapport aux trois précédents de juillet, qui avaient écoulé entre 2,2 et 3,4 millions de tickets.
Box-office français du week-end du mercredi 21 au dimanche 25 juillet 2021 :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 2aYoe9Cn80
Les conséquences du pass sanitaire se font cependant déjà sentir. (Source : Le Film Français)
Mercredi, Kaamelott – Premier volet atteignait 400 000 entrées, dont 300 000 enregistrées en avant-première la veille -un record !- ce qui montrait bien l'attente autour du film d'Alexandre Astier, qui fait suite à sa série à succès. Cependant, sur la même journée était mis en place le pass sanitaire pour entrer au cinéma, pour les spectateurs adultes se rendant dans des salles de plus de 50 places, et cela s'est ressenti sur le reste des entrées, les films déjà sortis (Black Widow, Titane, Cruella etc.) perdant jusqu'à 70% de leur fréquentation et les autres nouveautés (Old, Bonne mère etc.) enregistrant de petits scores sur cette même journée.
Le box-office français du week-end, précisément du mercredi 21 au dimanche 25 juillet, vient de tomber et il confirme parfaitement cette tendance. Kaamelott cumule ainsi 837 592 billets pour 807 salles, soit le deuxième meilleur premier week-end de 2021 après celui de Fast & Furious 9, vu par 1 101 038 spectateurs en cinq jours. Difficile de savoir combien le film aurait enregistré d'entrées sans la mise en place de cette mesure, mais en comparant ce résultat à ceux d'une année "normale", il aurait figuré dans le top 15 des meilleurs démarrages annuels. Par exemple, en 2019, il aurait été juste en dessous de Once Upon a Time... in Hollywood, de Quentin Tarantino, qui a été vu par 882 407 curieux le week-end de sa sortie (puis 2,6 millions), et en 2018, Alexandre Astier avait fait un peu mieux grâce à sa suite animée d'Astérix, co-créée avec Louis Clichy : Le Secret de la Potion magique a écoulé 860 609 tickets en premier week-end, puis 3,9 millions en tout.
Les seules nouveautés du top 10 sont loin derrière : Space Jam : Nouvelle ère est troisième grâce à 136 266 contremarques écoulées dans 463 cinémas, et Old, de M. Night Shyamalan, démarre en sixième position avec 73 685 curieux déplacés dans 300 salles. Parmi les continuités, la plus forte baisse de fréquentation revient à Fast & Furious 9, qui perd la tête du classement et 84% de son public en récoltant 175 984 entrées en deuxième position, ce qui monte son cumul à 1,4 million de spectateurs. Titane est celle qui s'en sort le mieux avec une baisse de "seulement" 27%, soit 40 477 personnes de plus déplacées dans 227 cinémas depuis le mercredi qui a suivi sa Palme d'Or. Le film de Julia Ducournau atteint ainsi 129 000 spectateurs en dix jours.
En global, les salles de cinéma de l'Hexagone ont attiré ce week-end 1,8 million de spectateurs, soit une baisse importante par rapport aux trois précédents de juillet, qui avaient écoulé entre 2,2 et 3,4 millions de tickets.
Box-office français du week-end du mercredi 21 au dimanche 25 juillet 2021 :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 2aYoe9Cn80