Le Cercle des profileurs disparus
Très bon, on dirait un véritable film d'action des années 90 pour son scénario, ses péripéties à l'ancienne et ses décors. A l'instar de Armageddon, c'est un film dans lequel toutes les merdes possibles et imaginables se produisent, ce qui a le mérite de tenir en haleine jusque la fin.
C'est bien même si assez inégal. Visuellement c'est de toute beauté, les acteurs sont également parfaits (Pierre Niney m'a vraiment fait marrer). Je trouve que ce nouveau opus se casse un peu la gueule sur la fin. La dernière demi-heure est mal rythmée mais également pathétique tant l'humour devient lourdingue et assez embarrassant. Dommage car tout ce qui est précède est vraiment bien et certaines scènes sont hilarantes. Mais bon dans l'ensemble ça reste pas mal.
EL n'a pas trop aimé Ice Road (2,5 étoiles) :
Après des terroristes, des gangsters, des loups et des avions, Liam Neeson affronte carrément des camions dans Ice Road. Cette énième série B énervée peut-elle renouveler un peu le sous-genre qui a transformé le comédien en star de l'action décérébrée, ou doit-elle repasser son permis poids lourd ?
DELIVEROO DU MAL
La vie n'est pas rose pour Mike McCann. Alors qu'il est flanqué de son frère handicapé et de la vilaine habitude de transformer en compote la mâchoire des contremaîtres qui l'agacent, la stabilité professionnelle n'est pas son fort. Qu'à cela ne tienne, ce routier fin connaisseur des conditions extrêmes accepte de mener un convoi de la dernière chance afin de sauver des mineurs victimes d'un éboulement. Pour ce faire, il devra emprunter une route gelée, qui menace à chaque instant de céder, et d'engloutir camions et passagers.
Ce n'est pas la première fois que l'ambassadeur de la castagne monolithique s'aventure en dessous de zéro. On se souvient d'ailleurs que Le Territoire des loups fut, de récente mémoire, son unique tentative réussie de concilier bourrinerie et une verve mélancolique que l'artiste a toujours su incarner. Hasard météorologique ou thématique, Liam Neeson semble plus investi qu'à l'accoutumée, daignant ici et là gratifier le spectateur d'un embryon d'émotion, quand il ne s'aventure pas carrément à interpréter son personnage. Ce dernier n'est d'ailleurs pas trop mal entouré, Laurence Fishburne et Amber Midthunder formant autour de lui une équipe charismatique et équilibrée.
Côté scénario, les amateurs de spectacle simple et tenu seront servis, puisque le récit de Jonathan Hensleigh a la grande politesse de correctement caractériser ses protagonistes, sans renâcler ou tarder à rentrer dans le vif du sujet. C'est avec le même souci d'efficacité qu'il enchaîne les péripéties, toutes prenantes et parfois renversantes.
C'est le cas du morceau de bravoure central, qui voit la perte d'un camion, puis la tentative désespérée des héros de devancer une onde de choc glaciaire. Le tout est simultanément sobre et rigoureux, renouvelant avec malice et âpreté les enjeux, à condition de tolérer quelques gros clichés (vous ne devriez pas avoir beaucoup de mal à repérer qui est gentil, et qui l'est moins).
BEAU COMME UN CAMION
Hélas, si Hensleight fait correctement le job niveau scénario, et ne verse à peu près jamais dans de trop grandes facilités ou fioritures, le réalisateur de l'embarrassant Punisher de 2004 se montre autrement plus timoré derrière la caméra. Non pas que le métrage, en dépit de sa photo atrocement fade, soit particulièrement immonde.
Toujours lisible, l'action se déroule sans coup férir, et on sent le souci d'emballer un produit décent. Grâce à des effets spéciaux plus aboutis que l'essentiel des productions du genre, que le cinéaste parvient le plus souvent à employer à bon escient. Point d'aberration ou d'inconfort à regretter... mais guère de réussites à célébrer.
C'est là l'évidente limite de l'entreprise : son atonie générale. On avait beau ne pas s'attendre à une création renouvelant le genre à coups de délires expérimentaux, pas plus qu'à une leçon de suspense hitchcockien, l'absolue absence d'adrénaline étonne. C'est bien simple, jusque dans son climax, qui s'enquiquine pourtant à mettre en place un dispositif engendrant intensité et de quoi se décoller sympathiquement la rétine, jamais la tension ne pointe le bout de son nez.
La faute au montage, désespérément mou, mais aussi à de fréquents intermèdes du côté des mineurs incarcérés, aussi pauvres dramatiquement qu'inutiles. Et si le plat ne sent jamais trop le réchauffé, Ice Road demeure un assemblage trop tiède pour prétendre à autre chose qu'accompagner la digestion d'une pizza tiède et d'un litron de bière industrielle.
Une série B aventureuse jamais indigne, à peu près divertissante, qui souffre néanmoins d'une grande platitude visuelle et de l'incapacité de son réalisateur à entretenir la tension.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1628079665
Après des terroristes, des gangsters, des loups et des avions, Liam Neeson affronte carrément des camions dans Ice Road. Cette énième série B énervée peut-elle renouveler un peu le sous-genre qui a transformé le comédien en star de l'action décérébrée, ou doit-elle repasser son permis poids lourd ?
DELIVEROO DU MAL
La vie n'est pas rose pour Mike McCann. Alors qu'il est flanqué de son frère handicapé et de la vilaine habitude de transformer en compote la mâchoire des contremaîtres qui l'agacent, la stabilité professionnelle n'est pas son fort. Qu'à cela ne tienne, ce routier fin connaisseur des conditions extrêmes accepte de mener un convoi de la dernière chance afin de sauver des mineurs victimes d'un éboulement. Pour ce faire, il devra emprunter une route gelée, qui menace à chaque instant de céder, et d'engloutir camions et passagers.
Ce n'est pas la première fois que l'ambassadeur de la castagne monolithique s'aventure en dessous de zéro. On se souvient d'ailleurs que Le Territoire des loups fut, de récente mémoire, son unique tentative réussie de concilier bourrinerie et une verve mélancolique que l'artiste a toujours su incarner. Hasard météorologique ou thématique, Liam Neeson semble plus investi qu'à l'accoutumée, daignant ici et là gratifier le spectateur d'un embryon d'émotion, quand il ne s'aventure pas carrément à interpréter son personnage. Ce dernier n'est d'ailleurs pas trop mal entouré, Laurence Fishburne et Amber Midthunder formant autour de lui une équipe charismatique et équilibrée.
Côté scénario, les amateurs de spectacle simple et tenu seront servis, puisque le récit de Jonathan Hensleigh a la grande politesse de correctement caractériser ses protagonistes, sans renâcler ou tarder à rentrer dans le vif du sujet. C'est avec le même souci d'efficacité qu'il enchaîne les péripéties, toutes prenantes et parfois renversantes.
C'est le cas du morceau de bravoure central, qui voit la perte d'un camion, puis la tentative désespérée des héros de devancer une onde de choc glaciaire. Le tout est simultanément sobre et rigoureux, renouvelant avec malice et âpreté les enjeux, à condition de tolérer quelques gros clichés (vous ne devriez pas avoir beaucoup de mal à repérer qui est gentil, et qui l'est moins).
BEAU COMME UN CAMION
Hélas, si Hensleight fait correctement le job niveau scénario, et ne verse à peu près jamais dans de trop grandes facilités ou fioritures, le réalisateur de l'embarrassant Punisher de 2004 se montre autrement plus timoré derrière la caméra. Non pas que le métrage, en dépit de sa photo atrocement fade, soit particulièrement immonde.
Toujours lisible, l'action se déroule sans coup férir, et on sent le souci d'emballer un produit décent. Grâce à des effets spéciaux plus aboutis que l'essentiel des productions du genre, que le cinéaste parvient le plus souvent à employer à bon escient. Point d'aberration ou d'inconfort à regretter... mais guère de réussites à célébrer.
C'est là l'évidente limite de l'entreprise : son atonie générale. On avait beau ne pas s'attendre à une création renouvelant le genre à coups de délires expérimentaux, pas plus qu'à une leçon de suspense hitchcockien, l'absolue absence d'adrénaline étonne. C'est bien simple, jusque dans son climax, qui s'enquiquine pourtant à mettre en place un dispositif engendrant intensité et de quoi se décoller sympathiquement la rétine, jamais la tension ne pointe le bout de son nez.
La faute au montage, désespérément mou, mais aussi à de fréquents intermèdes du côté des mineurs incarcérés, aussi pauvres dramatiquement qu'inutiles. Et si le plat ne sent jamais trop le réchauffé, Ice Road demeure un assemblage trop tiède pour prétendre à autre chose qu'accompagner la digestion d'une pizza tiède et d'un litron de bière industrielle.
Une série B aventureuse jamais indigne, à peu près divertissante, qui souffre néanmoins d'une grande platitude visuelle et de l'incapacité de son réalisateur à entretenir la tension.
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Blonde : "horrifié" par les scènes de sexe, Netflix refuserait de sortir le biopic de Marylin Monroe
Les scènes de sexe de Blonde d'Andrew Dominik auraient "horrifié" Netflix qui demanderait au cinéaste de revoir le montage final.
Icône parmi les icônes, Marilyn Monroe continue de fasciner encore aujourd’hui. Sulfureuse, libérée et hors des canons de beauté de l’époque, Marilyn Monroe a su forger sa légende en à peine dix ans de carrière, avant son décès tragique et mystérieux qui a fini de graver son nom dans l’histoire d’Hollywood. Un personnage trouble qui s’est vu porter sur le grand écran dans le biopic My Week with Marilyn de Simon Curtis avec Michelle Williams.
Cependant, assez fade et distant, le film de Curtis n’a pas vraiment réussi à percer la carapace de mystère autour de l’actrice. Mais un nouveau biopic, très romancé, se profile avec Blonde d’Andrew Dominik pour Netflix avec Ana de Armas. Et le film ne semble plus chercher à iconiser Monroe. S’éloignant de l’image assez lisse qu'Hollywood donne à voir de la star, Blonde aurait "horrifié" Netflix, notamment par ses scènes de sexe très graphiques.
Adapté du roman biographique fictionnel éponyme de Joyce Carol Oates, Blonde semble chercher à casser l’image toute faite de Marilyn Monroe et à gratter un peu le vernis et avec Andrew Dominik derrière la caméra, on pouvait l'espérer. Ayant commencé sa carrière avec un autre biopic : le très violent Chopper, la filmographie de Dominik se compose de films coup de poing comme L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford et Cogan : Killing Them Softly.
Mais son adaptation du roman de Oates irait apparemment trop loin pour Netflix. D'après des sources de World of Reel, mené par le journaliste Jordan Ruimy (souvent bien informé), les pontes du N rouge seraient très mécontents du montage final proposé par le réalisateur. En cause ? Des scènes de sexe trop graphiques à leurs goûts, notamment une séquence de viol et un cunnilingus menstruel sanglant.
Netflix aurait donc vu rouge (on n'a pas pu s'en empêcher), tant et si bien que la plateforme se battrait avec Dominik pour qu’il change son montage. Une demande que le réalisateur aurait rejetée catégoriquement, bien décidé à camper sur ses positions. Ce désaccord serait la raison pour laquelle le film aurait été repoussé à 2022 alors qu'il semblait parti pour briller à Venise avant une possible course aux Oscars.
Netflix serait donc embarrassé par le film tant il ne refléterait pas ses attentes, la plateforme se retrouvant avec un film d’auteur arty virulent et à contre-courant et non un film estampillé oscar comme espéré. Étrange toutefois que Netflix s'en rende compte maintenant alors que le film semble terminé depuis un moment (le film a été présenté au comité cannois, Thierry Frémaux a assuré l'avoir vu), que le studio connaissait le scénario, le réalisateur et avait sûrement accès aux rushs.
Admettons que cela soit bel et bien vrai, plusieurs questions se posent alors : que va-t-il advenir de Blonde ? Est-ce que Netflix va sortir le film sans faire trop de bruit afin de le glisser sous le tapis et éviter de se mettre à dos Dominik ? À l'opposé, refusera-t-elle définitivement de sortir le film dans cette version ? Ou alors le N rouge surfera-t-il sur l’esprit de scandale du film pour en faire sa promotion ?
Difficile de répondre à toutes ces questions, mais en tout cas, il serait surprenant que Netflix change complètement le montage d'Andrew Dominik. D'abord pour éviter de s'embrouiller avec le réalisateur très talentueux et qui semblait avoir jusque là de bonnes relations avec le N rouge (il a réalisé une partie de la saison 2 de Mindhunter et il devait faire le film War Party avec la plateforme).
Puis surtout parce que la plateforme est connue pour laisser beaucoup de libertés à ses cinéastes. Intervenir sur la version de l'un d'eux reviendrait donc à envoyer un message possiblement négatif aux futurs réalisateurs et réalisatrices de la plateforme venus chercher cette liberté tant mise en avant par Netflix par rapport aux autres studios hollywoodiens.
On peut également se demander pourquoi il y aurait autant de réticence de la part de Netflix vis-à-vis de quelques scènes à caractère sexuel un peu crues alors même que la plateforme a produit des films déjà très tendancieux comme 365 jours.
Est-ce pour préserver des abonnés pudibonds ou bien est-ce que ces scènes exposent des personnages connus et respectés, tels que l’ancien président John Fitzgerald Kennedy ? Il n'est en tout cas pas dingue de se questionner sur les peurs de Netflix, soit sur le sexe en lui-même soit sur la portée politique et sociale des scènes en question dans le film.
Reste à savoir comment Netflix va gérer la bombe et surtout, comment le film sera reçu s'il sort un jour. En attendant de voir si Blonde se frayera un chemin dans les festivals de 2022 ou sortira en catimini, vous pouvez retrouver le teaser de Mourir peut attendre, le prochain film d'Ana de Armas.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628073727
Les scènes de sexe de Blonde d'Andrew Dominik auraient "horrifié" Netflix qui demanderait au cinéaste de revoir le montage final.
Icône parmi les icônes, Marilyn Monroe continue de fasciner encore aujourd’hui. Sulfureuse, libérée et hors des canons de beauté de l’époque, Marilyn Monroe a su forger sa légende en à peine dix ans de carrière, avant son décès tragique et mystérieux qui a fini de graver son nom dans l’histoire d’Hollywood. Un personnage trouble qui s’est vu porter sur le grand écran dans le biopic My Week with Marilyn de Simon Curtis avec Michelle Williams.
Cependant, assez fade et distant, le film de Curtis n’a pas vraiment réussi à percer la carapace de mystère autour de l’actrice. Mais un nouveau biopic, très romancé, se profile avec Blonde d’Andrew Dominik pour Netflix avec Ana de Armas. Et le film ne semble plus chercher à iconiser Monroe. S’éloignant de l’image assez lisse qu'Hollywood donne à voir de la star, Blonde aurait "horrifié" Netflix, notamment par ses scènes de sexe très graphiques.
Adapté du roman biographique fictionnel éponyme de Joyce Carol Oates, Blonde semble chercher à casser l’image toute faite de Marilyn Monroe et à gratter un peu le vernis et avec Andrew Dominik derrière la caméra, on pouvait l'espérer. Ayant commencé sa carrière avec un autre biopic : le très violent Chopper, la filmographie de Dominik se compose de films coup de poing comme L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford et Cogan : Killing Them Softly.
Mais son adaptation du roman de Oates irait apparemment trop loin pour Netflix. D'après des sources de World of Reel, mené par le journaliste Jordan Ruimy (souvent bien informé), les pontes du N rouge seraient très mécontents du montage final proposé par le réalisateur. En cause ? Des scènes de sexe trop graphiques à leurs goûts, notamment une séquence de viol et un cunnilingus menstruel sanglant.
Netflix aurait donc vu rouge (on n'a pas pu s'en empêcher), tant et si bien que la plateforme se battrait avec Dominik pour qu’il change son montage. Une demande que le réalisateur aurait rejetée catégoriquement, bien décidé à camper sur ses positions. Ce désaccord serait la raison pour laquelle le film aurait été repoussé à 2022 alors qu'il semblait parti pour briller à Venise avant une possible course aux Oscars.
Netflix serait donc embarrassé par le film tant il ne refléterait pas ses attentes, la plateforme se retrouvant avec un film d’auteur arty virulent et à contre-courant et non un film estampillé oscar comme espéré. Étrange toutefois que Netflix s'en rende compte maintenant alors que le film semble terminé depuis un moment (le film a été présenté au comité cannois, Thierry Frémaux a assuré l'avoir vu), que le studio connaissait le scénario, le réalisateur et avait sûrement accès aux rushs.
Admettons que cela soit bel et bien vrai, plusieurs questions se posent alors : que va-t-il advenir de Blonde ? Est-ce que Netflix va sortir le film sans faire trop de bruit afin de le glisser sous le tapis et éviter de se mettre à dos Dominik ? À l'opposé, refusera-t-elle définitivement de sortir le film dans cette version ? Ou alors le N rouge surfera-t-il sur l’esprit de scandale du film pour en faire sa promotion ?
Difficile de répondre à toutes ces questions, mais en tout cas, il serait surprenant que Netflix change complètement le montage d'Andrew Dominik. D'abord pour éviter de s'embrouiller avec le réalisateur très talentueux et qui semblait avoir jusque là de bonnes relations avec le N rouge (il a réalisé une partie de la saison 2 de Mindhunter et il devait faire le film War Party avec la plateforme).
Puis surtout parce que la plateforme est connue pour laisser beaucoup de libertés à ses cinéastes. Intervenir sur la version de l'un d'eux reviendrait donc à envoyer un message possiblement négatif aux futurs réalisateurs et réalisatrices de la plateforme venus chercher cette liberté tant mise en avant par Netflix par rapport aux autres studios hollywoodiens.
On peut également se demander pourquoi il y aurait autant de réticence de la part de Netflix vis-à-vis de quelques scènes à caractère sexuel un peu crues alors même que la plateforme a produit des films déjà très tendancieux comme 365 jours.
Est-ce pour préserver des abonnés pudibonds ou bien est-ce que ces scènes exposent des personnages connus et respectés, tels que l’ancien président John Fitzgerald Kennedy ? Il n'est en tout cas pas dingue de se questionner sur les peurs de Netflix, soit sur le sexe en lui-même soit sur la portée politique et sociale des scènes en question dans le film.
Reste à savoir comment Netflix va gérer la bombe et surtout, comment le film sera reçu s'il sort un jour. En attendant de voir si Blonde se frayera un chemin dans les festivals de 2022 ou sortira en catimini, vous pouvez retrouver le teaser de Mourir peut attendre, le prochain film d'Ana de Armas.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628073727
Ninja Turtles : après le film d'animation de Seth Rogen, un troisième volet est lancé
Après le film d'animation de Seth Rogen, les tortues ninja vont revenir pour une troisième aventure live et toujours accompagnées de Michael Bay à la production.
Les égouts, les pizzas, les peintres italiens… c’est un peu l’essentiel des Tortues Ninja créées par les auteurs de comics Kevin Eastman et Peter Laird, en 1984. Leonardo, Raphaël, Michelangelo et Donatello ont depuis eu plusieurs aventures sur le petit et le grand écran, dont Ninja Turtles et Ninja Turtles 2 produits par Michael Bay. Et les disciples du rongeur expert des arts martiaux Splinter n’ont pas fini de faire leurs blagues à deux francs et de combattre Shredder.
Alors que Seth Rogen prépare avec l’appui de Nickelodeon un film d’animation pour le cinéma prévu pour 2023, la Paramount semble avoir également eu envie de son côté de remettre les quatre tortues au premier plan.
En effet, Deadline a révélé que l’un des principaux auteurs du Saturday Night Live, Colin Jost allait prendre en main le scénario de ce nouveau projet en compagnie de son frère Casey Jost. Récemment apparu dans l’adaptation cinéma Tom & Jerry, Colin Jost a à plusieurs reprises vu son travail reconnu par la profession, notamment son investissement pour l’émission Saturday Night Live, nommé à plusieurs reprises dans la catégorie meilleure série de divertissement à sketches aux Emmys.
Vu comme une priorité de la part de la Paramount, le studio semble vouloir faire les choses bien pour ce qui est du versant comique du long-métrage. Pour le côté action, Michael Bay sera de nouveau le producteur du film et va pouvoir jeter un œil sur la partie action du projet. Toutefois, aucune information n’a encore été communiquée concernant la partie réalisation ni sur le casting du film. L’ensemble du casting des deux précédents films avait signé pour trois films comme l’avait déclaré Noel Fisher (Michelangelo) ainsi que Pete Ploszek (Leonardo), Alan Ritchson (Raphaël) et Jeremy Howard (Donatello).
Et même Megan Fox devait reprendre son costume de journaliste et amie des quatre tortues en April O’Neil pour une troisième et dernière aventure. Néanmoins, les années ont passé et les nombreuses suites avortées ont peut-être modifié la donne depuis. Affaire à suivre... D’ici l’annonce d’une date de sortie de Ninja Turles 3 ou de toutes autres informations, vous pouvez retrouver notre critique du premier film.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628067551
Après le film d'animation de Seth Rogen, les tortues ninja vont revenir pour une troisième aventure live et toujours accompagnées de Michael Bay à la production.
Les égouts, les pizzas, les peintres italiens… c’est un peu l’essentiel des Tortues Ninja créées par les auteurs de comics Kevin Eastman et Peter Laird, en 1984. Leonardo, Raphaël, Michelangelo et Donatello ont depuis eu plusieurs aventures sur le petit et le grand écran, dont Ninja Turtles et Ninja Turtles 2 produits par Michael Bay. Et les disciples du rongeur expert des arts martiaux Splinter n’ont pas fini de faire leurs blagues à deux francs et de combattre Shredder.
Alors que Seth Rogen prépare avec l’appui de Nickelodeon un film d’animation pour le cinéma prévu pour 2023, la Paramount semble avoir également eu envie de son côté de remettre les quatre tortues au premier plan.
En effet, Deadline a révélé que l’un des principaux auteurs du Saturday Night Live, Colin Jost allait prendre en main le scénario de ce nouveau projet en compagnie de son frère Casey Jost. Récemment apparu dans l’adaptation cinéma Tom & Jerry, Colin Jost a à plusieurs reprises vu son travail reconnu par la profession, notamment son investissement pour l’émission Saturday Night Live, nommé à plusieurs reprises dans la catégorie meilleure série de divertissement à sketches aux Emmys.
Vu comme une priorité de la part de la Paramount, le studio semble vouloir faire les choses bien pour ce qui est du versant comique du long-métrage. Pour le côté action, Michael Bay sera de nouveau le producteur du film et va pouvoir jeter un œil sur la partie action du projet. Toutefois, aucune information n’a encore été communiquée concernant la partie réalisation ni sur le casting du film. L’ensemble du casting des deux précédents films avait signé pour trois films comme l’avait déclaré Noel Fisher (Michelangelo) ainsi que Pete Ploszek (Leonardo), Alan Ritchson (Raphaël) et Jeremy Howard (Donatello).
Et même Megan Fox devait reprendre son costume de journaliste et amie des quatre tortues en April O’Neil pour une troisième et dernière aventure. Néanmoins, les années ont passé et les nombreuses suites avortées ont peut-être modifié la donne depuis. Affaire à suivre... D’ici l’annonce d’une date de sortie de Ninja Turles 3 ou de toutes autres informations, vous pouvez retrouver notre critique du premier film.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628067551
Box-office français du 3 août : Kaamelott tient tête à Jungle Cruise et The Suicide Squad
Avec un peu plus de 500 000 entrées en deuxième semaine, le film d'Alexandre Astier garde la première place du top 10. (Source : Le Film Français)
La semaine dernière, la mise en place du pass sanitaire à l'entrée des salles de cinéma accueillant plus de 50 spectateurs par salle a fait drastiquement chuter la fréquentation. Même si Kaamelott - Premier volet démarrait fort (notamment grâce à ses avant-premières record), les autres films perdaient jusqu'à 70% de leur public. En observant le classement de cette semaine, la baisse est moins drastique (autour de -30% pour Fast & Furious 9, Space Jam – Nouvelle Ere ou Les croods 2, qui détient toujours la plus grande distribution du moment avec 951 salles), mais il faut bien avoir en tête qu'elle est calculée par rapport aux scores bas de la semaine dernière.
Kaamelott conserve donc la tête du top 10 malgré une baisse de la moitié de sa fréquentation initiale. Proposé dans 807 cinémas, le film d'Alexandre Astier, qui fait suite à sa série médiévale à succès, cumule 1,5 million d'entrées, dont 517 930 enregistrées depuis le 28 juillet. Parmi les continuités, Fast & Furious 9 (en 4e position) et Space Jam 2 (5e) sont les seules à dépasser la barre symbolique des 100 000 entrées, Black Widow et Old s'arrêtant autour des 80 000.
Parmi les nouveautés, ce sont sans surprise Jungle Cruise et The Suicide Squad qui s'en sortent le mieux. Le blockbuster avec Emily Blunt et Dwayne Johnson attire ainsi 284 661 curieux devant 538 écrans, pendant que celui de James Gunn écoule 256 516 tickets dans 478 cinémas. Spirit : L'indomptable et C'est la vie sont plus loin, grâce à 118 045 tickets vendus pour 434 écrans, et 84 440 pour 344 salles.
Classement hebdomadaire français du 28 juillet au 3 août 2021 :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... ee7KbZ9EGE
Avec un peu plus de 500 000 entrées en deuxième semaine, le film d'Alexandre Astier garde la première place du top 10. (Source : Le Film Français)
La semaine dernière, la mise en place du pass sanitaire à l'entrée des salles de cinéma accueillant plus de 50 spectateurs par salle a fait drastiquement chuter la fréquentation. Même si Kaamelott - Premier volet démarrait fort (notamment grâce à ses avant-premières record), les autres films perdaient jusqu'à 70% de leur public. En observant le classement de cette semaine, la baisse est moins drastique (autour de -30% pour Fast & Furious 9, Space Jam – Nouvelle Ere ou Les croods 2, qui détient toujours la plus grande distribution du moment avec 951 salles), mais il faut bien avoir en tête qu'elle est calculée par rapport aux scores bas de la semaine dernière.
Kaamelott conserve donc la tête du top 10 malgré une baisse de la moitié de sa fréquentation initiale. Proposé dans 807 cinémas, le film d'Alexandre Astier, qui fait suite à sa série médiévale à succès, cumule 1,5 million d'entrées, dont 517 930 enregistrées depuis le 28 juillet. Parmi les continuités, Fast & Furious 9 (en 4e position) et Space Jam 2 (5e) sont les seules à dépasser la barre symbolique des 100 000 entrées, Black Widow et Old s'arrêtant autour des 80 000.
Parmi les nouveautés, ce sont sans surprise Jungle Cruise et The Suicide Squad qui s'en sortent le mieux. Le blockbuster avec Emily Blunt et Dwayne Johnson attire ainsi 284 661 curieux devant 538 écrans, pendant que celui de James Gunn écoule 256 516 tickets dans 478 cinémas. Spirit : L'indomptable et C'est la vie sont plus loin, grâce à 118 045 tickets vendus pour 434 écrans, et 84 440 pour 344 salles.
Classement hebdomadaire français du 28 juillet au 3 août 2021 :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... ee7KbZ9EGE
Faut dire que les films ont pris un coup de vieux aussi.Pale a écrit : ↑mer. 4 août 2021 08:45C'est ce que je me suis dis aussiNaughtyDog a écrit : ↑mer. 4 août 2021 00:24c'est même plus beau que bcp de décors du SDA en film lol
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Non un film ne vieillit pas le regard du spectateur oui par contre
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Ce serait pas mal qu'il finisse sa carrière d'acteur sur un oscar Car c'est assez dure de se trouver des rôles a partir de cet âge... Depuis un Frisson dans la nuit en 1971 cela fait maintenant 50 ans cette année qu'il se met en scène devant et derrière la caméra...
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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pour OSS je préfère la dernière partie car OSS 117 assume bien sa connerie je trouvePale a écrit : ↑mer. 4 août 2021 17:21
Très bon, on dirait un véritable film d'action des années 90 pour son scénario, ses péripéties à l'ancienne et ses décors. A l'instar de Armageddon, c'est un film dans lequel toutes les merdes possibles et imaginables se produisent, ce qui a le mérite de tenir en haleine jusque la fin.
C'est bien même si assez inégal. Visuellement c'est de toute beauté, les acteurs sont également parfaits (Pierre Niney m'a vraiment fait marrer). Je trouve que ce nouveau opus se casse un peu la gueule sur la fin. La dernière demi-heure est mal rythmée mais également pathétique tant l'humour devient lourdingue et assez embarrassant. Dommage car tout ce qui est précède est vraiment bien et certaines scènes sont hilarantes. Mais bon dans l'ensemble ça reste pas mal.
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Si si un film vieilli.
Ça peut lui être bénéfique ou non d’ailleurs.
- ClintReborn
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Les films ne vieillissent plus depuis qu’ils sont numériques et inaltérables dans le temps Une œuvre peut être déphasée par rapport a une attente et des comparaisons oui Mais le terme vieillissement m'a toujours paru inadéquat car extrêmement subjectif au final l’œuvre ne changera pas c'est le monde autour de l’œuvre qui changera dans 1000 ans peut être qu'une œuvre comme Casablanca paraitra presque inaccessible et hermétique a une majorité du public tellement le monde, la technologie de l'image, le langage la technique, et les mentalités auront changerKahled a écrit : ↑ven. 6 août 2021 09:05Si si un film vieilli.ClintReborn a écrit : ↑jeu. 5 août 2021 22:51Non un film ne vieillit pas le regard du spectateur oui par contre
Ça peut lui être bénéfique ou non d’ailleurs.
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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- ClintReborn
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Elle est belle cette B.A avec une musique de Morricone en plus
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Je pense que cela mérite un montage Western sur une continuité 1959 -2021
1959
1965
1968
1972
1973
1976
1980
1985
1992
2021
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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Il y a des films qui traversent mieux que d'autres les époquesClintReborn a écrit : ↑jeu. 5 août 2021 22:51Non un film ne vieillit pas le regard du spectateur oui par contre
Apple veut racheter le film d'espionnage Argylle du réalisateur de Kingsman pour une somme dingue
Apple est prête à faire marcher la planche à billets pour le prochain film du papa de Kingsman, Argylle.
En quelques années, le Britannique Matthew Vaughn est parvenu à imposer sa patte pop et pulp dans le paysage hollywoodien. Bien aidé par les comics de Mark Millar, Vaughn a su naviguer dans le monde du blockbuster avec une élégance toute british, (re)lançant même trois franchises en l'espace de dix ans (Kick-Ass, X-Men : Le Commencement, Kingsman : Services secrets).
Alors que son compère Mark Millar a préféré partir chez Netflix afin d'adapter son comics Jupiter's Legacy pour un résultat peu engageant, Vaughn a préféré se tourner vers Apple TV+ pour deux de ses futurs projets. D'abord, Tetris réalisé par Jon S. Baird (Ordure !) avec Taron Egerton où il officiera en tant que producteur, et qui revient sur la bataille juridique liée aux questions de propriété intellectuelle derrière le jeu. Mais surtout Argylle, film d'espionnage pour lequel Apple est visiblement prête à offrir même les cendres de Steve Jobs s'il le faut.
En effet, le géant du streaming serait prêt à débourser pas moins de 200 millions de dollars juste pour l'acquisition du film. Argylle devrait raconter l'histoire d'une écrivaine à succès recouvrant subitement la mémoire sur son passé d'espionne internationale. Elle devra alors lutter contre un passé qui va revenir la hanter, au sens propre comme au sens figuré. Fait inhabituel, le film est inspiré d'une nouvelle éponyme d'Ellie Conway, qui devrait sortir en septembre... 2022.
La somme est vertigineuse, mais l'investissement pourrait être rentabilisé sur la longueur avec l'établissement d'une franchise (oui encore une). Au vu des premiers noms annoncés au casting, Argylle ne devrait pas avoir trop de difficultés à fédérer les foules puisque son casting compte Bryce Dallas Howard, Henry Cavill, Bryan Cranston, John Cena, Catherine O'Hara, Sam Rockwell, et même Samuel L. Jackson qu'on espère revoir avec un cheveu sur la langue.
Plus globalement, cette acquisition est un message clair envoyé à la concurrence : Apple TV+ a les moyens de rentrer dans la danse. Son remake de La Famille Bélier, CODA, racheté à Sundance, pourrait lui assurer quelques nominations aux oscars, tandis que son futur catalogue doit déjà accueillir Killers of the Flower Moon, le prochain Martin Scorsese, Emancipation d'Antoine Fuqua avec Will Smith (acheté à un prix exorbitant) ou encore Kitbag de Ridley Scott avec Jodie Comer et Joaquin Phoenix dans le rôle du couple Napoléon-Joséphine.
The King’s Man : Première Mission, prequel réalisé par Vaughn, devrait arriver sur nos écrans d'ici le 22 décembre 2021. En attendant, vous pouvez en redécouvrir la bande-annonce ou vous intéresser au nouveau membre du casting de Killers of the Flower Moon qui nous fait particulièrement plaisir.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628177712
Apple est prête à faire marcher la planche à billets pour le prochain film du papa de Kingsman, Argylle.
En quelques années, le Britannique Matthew Vaughn est parvenu à imposer sa patte pop et pulp dans le paysage hollywoodien. Bien aidé par les comics de Mark Millar, Vaughn a su naviguer dans le monde du blockbuster avec une élégance toute british, (re)lançant même trois franchises en l'espace de dix ans (Kick-Ass, X-Men : Le Commencement, Kingsman : Services secrets).
Alors que son compère Mark Millar a préféré partir chez Netflix afin d'adapter son comics Jupiter's Legacy pour un résultat peu engageant, Vaughn a préféré se tourner vers Apple TV+ pour deux de ses futurs projets. D'abord, Tetris réalisé par Jon S. Baird (Ordure !) avec Taron Egerton où il officiera en tant que producteur, et qui revient sur la bataille juridique liée aux questions de propriété intellectuelle derrière le jeu. Mais surtout Argylle, film d'espionnage pour lequel Apple est visiblement prête à offrir même les cendres de Steve Jobs s'il le faut.
En effet, le géant du streaming serait prêt à débourser pas moins de 200 millions de dollars juste pour l'acquisition du film. Argylle devrait raconter l'histoire d'une écrivaine à succès recouvrant subitement la mémoire sur son passé d'espionne internationale. Elle devra alors lutter contre un passé qui va revenir la hanter, au sens propre comme au sens figuré. Fait inhabituel, le film est inspiré d'une nouvelle éponyme d'Ellie Conway, qui devrait sortir en septembre... 2022.
La somme est vertigineuse, mais l'investissement pourrait être rentabilisé sur la longueur avec l'établissement d'une franchise (oui encore une). Au vu des premiers noms annoncés au casting, Argylle ne devrait pas avoir trop de difficultés à fédérer les foules puisque son casting compte Bryce Dallas Howard, Henry Cavill, Bryan Cranston, John Cena, Catherine O'Hara, Sam Rockwell, et même Samuel L. Jackson qu'on espère revoir avec un cheveu sur la langue.
Plus globalement, cette acquisition est un message clair envoyé à la concurrence : Apple TV+ a les moyens de rentrer dans la danse. Son remake de La Famille Bélier, CODA, racheté à Sundance, pourrait lui assurer quelques nominations aux oscars, tandis que son futur catalogue doit déjà accueillir Killers of the Flower Moon, le prochain Martin Scorsese, Emancipation d'Antoine Fuqua avec Will Smith (acheté à un prix exorbitant) ou encore Kitbag de Ridley Scott avec Jodie Comer et Joaquin Phoenix dans le rôle du couple Napoléon-Joséphine.
The King’s Man : Première Mission, prequel réalisé par Vaughn, devrait arriver sur nos écrans d'ici le 22 décembre 2021. En attendant, vous pouvez en redécouvrir la bande-annonce ou vous intéresser au nouveau membre du casting de Killers of the Flower Moon qui nous fait particulièrement plaisir.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628177712
Vu hier soir
Moyen, longuet, mou, après y'a quelques belles scènes avec le mégalodon. Ça reste tout juste correct.
5/10
Moyen, longuet, mou, après y'a quelques belles scènes avec le mégalodon. Ça reste tout juste correct.
5/10
J'ai beau adoré Keanu Reeves, qui est mon deuxième acteur préféré de tous les temps, ce film a pas été loin d'être un supplice. Alors j'ai pas vu les 2 films précédents mais là clairement ça me donne pas envie de les découvrir, c'est chiant, moche, mal joué. J'ai esquissé 1 ou 2 sourires mais en 1h30 c'est peu.
4/10
Vu hier soir :
J'ai aimé malgré des réserves. Le film est une véritable splendeur visuelle, je me suis mis à rêvé à plusieurs reprises d'une nouvelle adaptation du Seigneur des anneaux sous la houlette de David Lowery. The Green Knight est magnifié par des décors et des paysages sublimes qui rendent cet univers fantasy vraiment palpable. Le rythme est lent et c'est pas vraiment un problème en soi mais il est parfois trop en dents de scie, certaines scènes s'éternisent et m'ont sorti du trip à plusieurs reprises. Après voilà le film est une expérience qui vaut malgré tout le détour pour sa mise en scène et ses images grandioses.
Je cherchais un film sans prise de tête et pas trop long hier soir donc j'ai lancé Contrôle Parental, que j'avais fraîchement ajouté sur ma liste Netflix. Eh bien c'était pas trop mal, même si on évite pas vraiment les clichés inhérents à ce genre de production. Je dois quand même avouer que j'ai beaucoup ri, même si parfois c'était un peu trash.
6/10
Cop Shop : Gerard Butler et Frank Grillo retournent un commissariat dans une bande-annonce agitée
Joe Carnahan revient avec la bande-annonce frappadingue de Cop Shop, où Gerald Butler traque Frank Grillo jusque dans les geôles d'un commissariat.
Aaaaah Gerard Butler. Rarement un nom aura autant renfermé autant de sueur et de testostérone, comme un pont direct entre les biceps suintant des années 80 jusqu'à notre époque. Face aux super-héros, l'écossais au kilt bien rempli était censé s'imposer comme le nouveau roi du divertissement bourrin après les éructations spartiates de 300. Après Geostorm, une trilogie patriotico-teubé avec La Chute de la Maison Blanche ou le gloubi-boulga numérique de Gods of Egypt, l'enthousiasme est légèrement retombé.
Sauf que l'espoir est partiellement revenu avec l'annonce de sa présence au casting de Cop Shop. Déjà parce qu'il allait se retrouver face à un autre apôtre du défouraillage audiovisuel injustement sous-côté en la personne de Frank Grillo. Mais surtout parce qu'il s'agissait du nouveau projet de Joe Carnahan, un des derniers artisans d'un cinéma d'action stylisé. Et au vu de la bande-annonce, on a eu raison d'espérer.
Quand Garde à vue rencontre Mise à prix, voilà que Teddy, un escroc à la petite semaine, se voit contraint de se laisser enfermer dans la prison d'un commissariat en guise de dernier refuge. Mais Viddick, tueur à gages légèrement allumé, le suit jusque dans les murs des geôles avec pour but de l'éliminer. Le commissariat va rapidement devenir un véritable champ de bataille entre Viddick, Teddy et Harper, une jeune recrue de police.
Carnahan n'a visiblement rien perdu de sa fougue et de son énergie, la bande-annonce enchaînant les plans stylisés et les situations cocasses. Frank Grillo gagne en cheveux, mais ne perd rien en charisme dans un rôle qui va peut-être lui permettre de desserrer les mâchoires pour gagner en épaisseur de jeu. De son côté, Gerard Butler est en très grande forme : regard de psychopathe complètement allumé, voix gutturale et charisme rugueux... Gege is back.
On notera également la présence de Toby Huss (Halt and Catch Fire, The Front Runner) qui semble tout autant s'en donner à coeur joie, léchant la vitre avec l'intensité d'un Daniel Day-Lewis. Enfin, on ajoutera la présence de l'inconnu Alexis Louder qui ne devrait pas le rester longtemps si Carnahan parvient à orchestrer son face-à-face avec les zigotos précédemment cités.
Cop Shop devrait sortir aux États-Unis d'ici le 17 septembre 2021, mais n'a pas encore de date de sortie dans l'Hexagone. En attendant, vous pouvez toujours aller voir notre dossier sur Mise à prix, le génial foutoir de Carnahan ou notre dossier sur les 5 meilleurs mauvais rôles de notre ami Gerard Butler.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628264267