- Date de sortie : Janvier 2021
- Créateurs : Clémence Dargent, Martin Douaire
- Casting: Melvil Poupaud, Daphne Patakia, Quentin Dolmaire, Géraldine Pailhas, Nicole Garcia
[youtube]gZqM0qi49hQ[/youtube]
La militaire est clairement le moins bon aspect de la série.PierrotDameron a écrit : ↑lun. 1 févr. 2021 14:13 On peut peut-être regretter quelque rebondissements faciles (la militaire notamment) mais les parcours des persos contrebalancent très bien tout ça. Melvil Poupaud >>
A ce sujet, le véritable site du GEIPAN est vraiment cool.aureliagreen a écrit : ↑lun. 17 mai 2021 14:03Sans doute, les deux créateurs ont étudié leur sujet (si on se fie à leurs interviews).
Pierre Bachelet fait à mon sens partie des artistes francophones bien trop vite oubliés. Personne ne parle plus de lui alors que certaines de ses compositions (pas forcément les plus célèbres) vieillissent plus que bien.Zefurin a écrit : ↑mar. 18 janv. 2022 11:41 La BO est fantastique.
Mais je crois que ce qui m'a le plus marqué auditivement dans cette série, c'est une musique qui vient d'une toute autre compo :
Générique début du film Coup de Tête (composition de pierre Bachelet)
[youtube]uElaEpnJoQU[/youtube]
C'est tellement... émotionnel, nostalgique, doux... j'ai les larmes aux yeux dés que j'écoute cette musique avec mon chat sur les genoux.
Faut que je montre cette série à mes parents aussi (mon père est astronome amateur et le personnage de Melvil Poupaud me fait TROP penser à lui). Je me suis vachement identifié à ses enfants qui sont pas loin de voir leur père comme un extra-terrestre... du coup ça me rappelle des vieux souvenirs de dialogues bizarre avec lui.
binge ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Binge-watching
ah d'accord, en rafale j'aurais comprisNext a écrit : ↑lun. 21 févr. 2022 23:06https://fr.wikipedia.org/wiki/Binge-watching
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Je vais fonctionner de la même façon.
Pareil (avec un jour de retard sur toi)
Ses interventions me paraissent beaucoup plus on the nose cette année, mais c'est surement parce qu'elle fait partie
Surtout en ce qui concerne la chargée de communication et sa relation avec Didier je trouve, mais ça ne me gêne pas plus que ça finalement.
Mais complètement ! Le Full Frontal m'a juste HALLUCINE !PierrotDameron a écrit : ↑ven. 25 févr. 2022 21:48 Excellent épisode 6 avec : un clip d'époque, une numéro de danse, du presque full frontal et un cliffhanger ouf.
Certaines séries portent bien leur nom. C’est le cas d’OVNI(s), comédie fantastique dans la France de la fin des années 1970, où une équipe de scientifiques excentriques cherche des traces de vie extraterrestre. Une proposition originale, drôle et attachante, qui avait séduit Télérama (et l’ensemble de la critique hexagonale) à son lancement en 2020… mais qui n’ira pas au-delà de sa saison 2, diffusée depuis février. Canal+ a décidé de ne pas la renouveler (1). « Apparemment, les études qualitatives menées par Canal+ sont excellentes, mais les audiences sont insuffisantes », résume son réalisateur Antony Cordier (Gaspard va au mariage). « On est dans un moment de concurrence féroce entre les diffuseurs. C’est le jeu de la télé », précise Martin Douaire, le cocréateur et coscénariste avec Clémence Dargent.
OVNI(s), comédie atypique conçue par un duo d’auteurs tout juste sortis de la Fémis, était une véritable prise de risque pour Canal+. « J’aurais bien aimé continuer, mais je ne suis pas en colère. Je préfère remercier Canal de nous avoir fait confiance et d’avoir tenté de faire exister cette série », positive Martin Douaire en reconnaissant que, dès l’écriture de la deuxième saison, il avait conscience que la série n’était peut-être pas amenée à durer. « Cet arrêt n’est pas une surprise. L’écriture de la saison 3 était en stand-by, même si on avait quelques idées », reconnaît-il.
« Tout le monde avait envie de continuer. Les acteurs étaient à fond. On faisait quelque chose de différent, l’alchimie au sein des équipes était rare. Cette joie-là va me manquer », confie Antony Cordier, qui rappelle qu’une pétition de fans avait été postée en ligne… mais n’a collecté que 1 151 signatures au moment où nous écrivons ces lignes. Insuffisant pour impressionner Canal+, surtout à l’heure où sa direction de la fiction est en pleine restructuration après le départ de Fabrice de La Patellière, son patron depuis vingt ans – un changement qui, selon Martin Douaire, n’a pas eu d’influence sur l’arrêt d’OVNI(s).
L’intrigue ne sera donc jamais totalement bouclée (attention, spoiler !). La dernière scène de la saison 2, laisse en effet littéralement le récit en suspens, avec son héros Didier Mathure (Melvil Poupaud) en lévitation. Elle peut être lue comme une fin ouverte ou une invitation à découvrir s’il va réatterrir ou s’envoler vers l’espace. « Je suis un doux rêveur, mais je me dis qu’un épilogue, cinq ans plus tard, dans un autre format, verra peut-être le jour… On ne sait jamais de quoi la vie est faite », sourit Martin Douaire. En attendant, les auteurs travaillent sur d’autres projets. « OVNI(s) nous a ouvert de jolies portes. On a beaucoup appris grâce à la série », conclut Douaire.
(1) Contactée, la chaîne n’a pas souhaité faire de commentaire.
Après avoir vu la deuxième saison, je suis d'accord avec ceux qui pensent que l'équilibre fragile de la première ayant été à merveille conservé, il ne fallait pas prendre le risque d'en faire une troisième, qui risquait de perdre cette inspiration si difficile à maintenir. En dépit du caractère complètement anti-historique du scénario (ou plutôt en se jouant de lui), les deux scénaristes étaient à nouveau parvenus à retrouver cette synergie, qui faisait fi de toutes les invraisemblances (j'espère que dans la réalité, les gens du GEPAN ne recourent pas à des explications aussi farfelues que ce qu'on nous sert dans le premier épisode), et qui parvenait à rendre crédible l'intrusion de l'extraordinaire, après avoir paru tout faire pour en discréditer toute possibilité. Même le mélange improbable aux yeux du grand public entre ces différentes branches du paranormal (entre extra-terrestres, OVNIs et anciens astronautes, chamanisme, télépathie, etc...) fonctionnait très bien. À la longue, cette verve se serait fatalement épuisée. Alors, félicitations à Clémence Dargent et Martin Douaire pour nous avoir offert cette série aussi bancale qu'amusante et aboutie, et qu'il en reste ainsi !