Top des Films sortis en 2023
1. Professeur Yamamoto part à la retraite - Kazuhiro Soda
2. Retour à Séoul - Davy Chou
3. Nos Soleils - Carla Simon
4. La Montagne - Thomas Salvador
5. Venez voir - Jonas Trueba
6. Grand marin - Dinara Drukarova
7. Tar - Todd Field
8. Babylon - Damien Chazelle
2. Retour à Séoul - Davy Chou
3. Nos Soleils - Carla Simon
4. La Montagne - Thomas Salvador
5. Venez voir - Jonas Trueba
6. Grand marin - Dinara Drukarova
7. Tar - Todd Field
8. Babylon - Damien Chazelle
1. The Fabelmans – Steven Spielberg
2. Babylon – Damien Chazelle
3. La Montagne – Thomas Salvador
4. Nos soleils – Alcarràs – Carla Simón
5. Retour à Séoul – Davy Chou
6. Venez voir – Tenéis que venir a verla – Jonás Trueba
7. Stars at Noon – Claire Denis
8. La Jauría – Andrés Ramírez Pulido
9. Showing Up – Kelly Reichardt
10. Tár – Todd Field (à revoir)
11. Knock at the Cabin – M. Night Shyamalan
12. Le Pire Voisin au monde – A Man Called Otto – Marc Forster
13. Nostalgia – Mario Martone
14. Astérix & Obélix - L'Empire du milieu – Guillaume Canet
En attente :
1. Futura – Pietro Marcello, Francesco Munzi et Alice Rohrwacher
2. Marx peut attendre – Marx può aspettare – Marco Bellocchio
3. The Year of the Everlasting Storm – Anthony Chen, David Lowery, Jafar Panahi, Laura Poitras, Dominga Sotomayor, Malik Vitthal, Apichatpong Weerasethakul
2. Babylon – Damien Chazelle
3. La Montagne – Thomas Salvador
4. Nos soleils – Alcarràs – Carla Simón
5. Retour à Séoul – Davy Chou
6. Venez voir – Tenéis que venir a verla – Jonás Trueba
7. Stars at Noon – Claire Denis
8. La Jauría – Andrés Ramírez Pulido
9. Showing Up – Kelly Reichardt
10. Tár – Todd Field (à revoir)
11. Knock at the Cabin – M. Night Shyamalan
12. Le Pire Voisin au monde – A Man Called Otto – Marc Forster
13. Nostalgia – Mario Martone
14. Astérix & Obélix - L'Empire du milieu – Guillaume Canet
En attente :
1. Futura – Pietro Marcello, Francesco Munzi et Alice Rohrwacher
2. Marx peut attendre – Marx può aspettare – Marco Bellocchio
3. The Year of the Everlasting Storm – Anthony Chen, David Lowery, Jafar Panahi, Laura Poitras, Dominga Sotomayor, Malik Vitthal, Apichatpong Weerasethakul
- groil_groil
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1. The Fabelmans - Steven Spielberg
2. Babylon - Damien Chazelle
3. Mimi de Douarnenez – Sébastien Betbeder
4. Venez Voir - Tenéis que venir a verla - Jonas Trueba
2. Babylon - Damien Chazelle
3. Mimi de Douarnenez – Sébastien Betbeder
4. Venez Voir - Tenéis que venir a verla - Jonas Trueba
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- groil_groil
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1. The Fabelmans - Steven Spielberg
2. Babylon - Damien Chazelle
3. La Montagne – Thomas Salvador
4. Mimi de Douarnenez – Sébastien Betbeder
5. Venez Voir - Tenéis que venir a verla - Jonas Trueba
2. Babylon - Damien Chazelle
3. La Montagne – Thomas Salvador
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5. Venez Voir - Tenéis que venir a verla - Jonas Trueba
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- Tamponn Destartinn
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1. Retour à Séoul - Davy Chou
2. De Humani Corporis Fabrica - Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor
3. Babylon - Damien Chazelle
4. Venez voir - Jonas Trueba
5. Tár - Todd Field
2. De Humani Corporis Fabrica - Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor
3. Babylon - Damien Chazelle
4. Venez voir - Jonas Trueba
5. Tár - Todd Field
Je les reverrais bien un jour :
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0 - il y a eu jusqu’à maintenant “Le mépris” et “Le bonheur”, “Shoah” et “L’Humanité”, “Les rapaces” et “L’argent”, “Le vent” et “Le fleuve” (que je n’aime pas pourtant). Il y aura dorénavant “La montagne”
3. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
4. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
-
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0 - il y a eu jusqu’à maintenant “Le mépris” et “Le bonheur”, “Shoah” et “L’Humanité”, “Les rapaces” et “L’argent”, “Le vent” et “Le fleuve” (que je n’aime pas pourtant). Il y aura dorénavant “La montagne”
3. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
4. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
-
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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1. Professeur Yamamoto part à la retraite - Kazuhiro Soda
2. Retour à Séoul - Davy Chou
3. Nos Soleils - Carla Simon
4. La Montagne - Thomas Salvador
5. Venez voir - Jonas Trueba
6. Grand marin - Dinara Drukarova
7. Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi
8. Tar - Todd Field
9. Babylon - Damien Chazelle
2. Retour à Séoul - Davy Chou
3. Nos Soleils - Carla Simon
4. La Montagne - Thomas Salvador
5. Venez voir - Jonas Trueba
6. Grand marin - Dinara Drukarova
7. Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi
8. Tar - Todd Field
9. Babylon - Damien Chazelle
Je les reverrais bien un jour :
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
4. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
5. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
6. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0 - Le cinéaste a trop regardé Mulholland Drive. Moi aussi d’ailleurs mais moi, je ne fais pas de films
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
4. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
5. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
6. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0 - Le cinéaste a trop regardé Mulholland Drive. Moi aussi d’ailleurs mais moi, je ne fais pas de films
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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Et Un petit frère tu ne vas pas le voir ?sokol a écrit : ↑dim. 12 févr. 2023 23:05Je les reverrais bien un jour :
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
4. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
5. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
6. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0 - Le cinéaste a trop regardé Mulholland Drive. Moi aussi d’ailleurs mais moi, je ne fais pas de films
Tu avais aimé pourtant Jeune fille, non ?
J'en sors, c'est très beau. Je ne comprends pas pourquoi le film s'est pris une telle raclée. Il y a quelques clichés mais pas plus que dans Retour à Séoul ou Nos soleils.
C’est prévu pour cette semaine ! En plus, je suis sûr et certain que Leonor Seraille ne peut faire un film malhonnête (encore moins degueulasse).asketoner a écrit : ↑lun. 13 févr. 2023 00:18
Et Un petit frère tu ne vas pas le voir ?
Tu avais aimé pourtant Jeune fille, non ?
J'en sors, c'est très beau. Je ne comprends pas pourquoi le film s'est pris une telle raclée. Il y a quelques clichés mais pas plus que dans Retour à Séoul ou Nos soleils.
Je ne savais pas que la critique est mauvaise
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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1. Professeur Yamamoto part à la retraite - Kazuhiro Soda
2. Un Petit frère - Leonor Serraille
3. Retour à Séoul - Davy Chou
4. Nos Soleils - Carla Simon
5. La Montagne - Thomas Salvador
6. Venez voir - Jonas Trueba
7. Grand marin - Dinara Drukarova
8. Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi
9. Tar - Todd Field
10. Babylon - Damien Chazelle
2. Un Petit frère - Leonor Serraille
3. Retour à Séoul - Davy Chou
4. Nos Soleils - Carla Simon
5. La Montagne - Thomas Salvador
6. Venez voir - Jonas Trueba
7. Grand marin - Dinara Drukarova
8. Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi
9. Tar - Todd Field
10. Babylon - Damien Chazelle
- groil_groil
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ben moi j'ai vu tous les Dardenne et en voyant le dernier, je dis C'EST GENIAL !sokol a écrit : ↑dim. 5 févr. 2023 23:31Je les reverrais bien un jour :
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
4. Knock at the cabin (M Night Shyamalan, USA) 6.0 - J’avais dit ici que ‘Glass’ était pour moi la fin du Shyamalan 1.0 (il se auto-parodiait donc il se Tarantinisait) et ‘Old’, le début d’un Shyamalan 2.0. Promesse pas du tout tenue : ‘Knock at the cabin’ est un mélange de ‘Phénomènes’, ‘Le village’ et ‘Signes’ : cette fois-ci, Shyamalan s’est littéralement Dardennisait. Vraiment ! (car, tout comme avec les derniers films des frères belges, si tu n’as pas vu leurs premiers films, tu peux dire : mais c’est génial ! A ce point il est devenu maitre de son style quoi)
4. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
-
I like your hair.
C'est exactement ça, c'est à dire : un package (le fond et la forme) car tout comme les frères, il s'agit en même temps d'une incroyable régression intellectuelle et morale. Après, comme c'est Hollywoodien, la religiosité ou la superstition (des 'trucs' comme ça) passent mieux (au moins pour nous, des spectateurs avertis, on va dire). Mais c'est abject, for sure (or, il avait un boulevard devant lui pour utiliser l'ambigüité !).groil_groil a écrit : ↑lun. 13 févr. 2023 11:06
ben moi j'ai vu tous les Dardenne et en voyant le dernier, je dis C'EST GENIAL !
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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1. Retour à Séoul - Davy Chou
2. De Humani Corporis Fabrica - Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor
3. Babylon - Damien Chazelle
4. Aftersun - Charlotte Wells
5. Venez voir - Jonas Trueba
6. Tár - Todd Field
2. De Humani Corporis Fabrica - Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor
3. Babylon - Damien Chazelle
4. Aftersun - Charlotte Wells
5. Venez voir - Jonas Trueba
6. Tár - Todd Field
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1. The Fabelmans - Steven Spielberg
2. Babylon - Damien Chazelle
3. La Montagne – Thomas Salvador
4. Empire of Light – Sam Mendes
5. Mimi de Douarnenez – Sébastien Betbeder
6. Venez Voir - Tenéis que venir a verla - Jonas Trueba
2. Babylon - Damien Chazelle
3. La Montagne – Thomas Salvador
4. Empire of Light – Sam Mendes
5. Mimi de Douarnenez – Sébastien Betbeder
6. Venez Voir - Tenéis que venir a verla - Jonas Trueba
I like your hair.
Je les reverrais bien un jour :
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
4. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0 - J'ai chialé du début à la fin mais, en partie, c'est personnel ("Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux"). Après, ce n'est pas psychologisant hein, bien au contraire (c'est même c'un peu trop sociologisant, mais c'est justement, pour éviter la psychologie).
En fait, meme si je ne la connais pas du tout, j'aime beaucoup Léonor Serraille. C'est rare d'aimer un peu plus un cinéaste que son œuvre mais je ne sais pas comment l'expliquer. Par exemple, j'aime encore plus Akerman que ses films; ou, je préfère Serraille que Donzelli. Je sais que je passe du coq à l'âne mais elle sont toutes les deux des cinéastes françaises, femmes, et, si au bout de 20 ans de cinéphilie on n'a pas droit à ce genre de comparaison, à quoi bon continuer à regarder du cinéma (perso, les films ne m’intéressent pas, c'est comme ça). Bref, Serraille n'a rien céder depuis son premier film, même si elle est passée de la (souvent) originale et audacieuse "Un certain regard" à la (parfois) consensuelle "Sélection officielle". Bravo madame.
5. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
6. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
7. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
4. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0 - J'ai chialé du début à la fin mais, en partie, c'est personnel ("Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux"). Après, ce n'est pas psychologisant hein, bien au contraire (c'est même c'un peu trop sociologisant, mais c'est justement, pour éviter la psychologie).
En fait, meme si je ne la connais pas du tout, j'aime beaucoup Léonor Serraille. C'est rare d'aimer un peu plus un cinéaste que son œuvre mais je ne sais pas comment l'expliquer. Par exemple, j'aime encore plus Akerman que ses films; ou, je préfère Serraille que Donzelli. Je sais que je passe du coq à l'âne mais elle sont toutes les deux des cinéastes françaises, femmes, et, si au bout de 20 ans de cinéphilie on n'a pas droit à ce genre de comparaison, à quoi bon continuer à regarder du cinéma (perso, les films ne m’intéressent pas, c'est comme ça). Bref, Serraille n'a rien céder depuis son premier film, même si elle est passée de la (souvent) originale et audacieuse "Un certain regard" à la (parfois) consensuelle "Sélection officielle". Bravo madame.
5. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
6. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
7. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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Tellement hâte de le voir ! j'espère avoir enfin le temps cette semainesokol a écrit : ↑mer. 15 févr. 2023 11:27Je les reverrais bien un jour :
1. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
2. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
3. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
4. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0 - J'ai chialé du début à la fin mais, en partie, c'est personnel ("Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux"). Après, ce n'est pas psychologisant hein, bien au contraire (c'est même c'un peu trop sociologisant, mais c'est justement, pour éviter la psychologie).
En fait, meme si je ne la connais pas du tout, j'aime beaucoup Léonor Serraille. C'est rare d'aimer un peu plus un cinéaste que son œuvre mais je ne sais pas comment l'expliquer. Par exemple, j'aime encore plus Akerman que ses films; ou, je préfère Serraille que Donzelli. Je sais que je passe du coq à l'âne mais elle sont toutes les deux des cinéastes françaises, femmes, et, si au bout de 20 ans de cinéphilie on n'a pas droit à ce genre de comparaison, à quoi bon continuer à regarder du cinéma (perso, les films ne m’intéressent pas, c'est comme ça). Bref, Serraille n'a rien céder depuis son premier film, même si elle est passée de la (souvent) originale et audacieuse "Un certain regard" à la (parfois) consensuelle "Sélection officielle". Bravo madame.
5. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
6. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
7. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0
« j’aurais voulu t’offrir cent mille cigarettes blondes, douze robes des grands couturiers, l’appartement de la rue de Seine, une automobile, la petite maison de la forêt de Compiègne, celle de Belle-Isle et un petit bouquet à quatre sous »
Je crois que ça vient aussi de l’actrice (et des deux jeunes acteurs aussi, quand ils sont surtout ados). Donc, c’est un film d’acteurs également (au sens le plus noble du terme).
Tu vois, par exemple, dans les derniers films des Dardenne (puisque des films disons sociaux) : ils ne s’agit jamais de films d’acteurs car tu sens tout de suite qu’ils sont là car «il faut qu’ils soient là», tu sens très bien qu’ils ont eu peu de liberté dans leur jeux, voir pas du tout.
Je me disais un truc : quand l’actrice principale a tournée la toute dernière scène, elle a dû se régaler, ça se sent tellement ! Elle a dû prendre un pied pas possible car, c’est tellement elle ! (et là, j’ai littéralement fendu…).
C’est justement des films comme ça que ça vaut le coup d’être mis en avant dans des trucs comme les Cesar & co. Quel dommage !!
ps: tant que j’y pense : @B-Lyndon a bien eu raison : Les misérables n’est pas un très bon film.
Par contre, moi j’ai raison pour les Dardenne
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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sokol a écrit : ↑mer. 15 févr. 2023 18:52Je crois que ça vient aussi de l’actrice (et des deux jeunes acteurs aussi, quand ils sont surtout ados). Donc, c’est un film d’acteurs également (au sens le plus noble du terme).
Tu vois, par exemple, dans les derniers films des Dardenne (puisque des films disons sociaux) : ils ne s’agit jamais de films d’acteurs car tu sens tout de suite qu’ils sont là car «il faut qu’ils soient là», tu sens très bien qu’ils ont eu peu de liberté dans leur jeux, voir pas du tout.
Je me disais un truc : quand l’actrice principale a tournée la toute dernière scène, elle a dû se régaler, ça se sent tellement ! Elle a dû prendre un pied pas possible car, c’est tellement elle ! (et là, j’ai littéralement fendu…).
C’est justement des films comme ça que ça vaut le coup d’être mis en avant dans des trucs comme les Cesar & co. Quel dommage !!
ps: tant que j’y pense : @B-Lyndon a bien eu raison : Les misérables n’est pas un très bon film.
Par contre, moi j’ai raison pour les Dardenne
C'est carrément un film d'acteurs, oui. Mais parce que les acteurs sont dirigés.
Je ne crois pas qu'ils soient juste libres de faire ce qui leur passe par la tête. Personne ne fait "ce qui lui passe par la tête" devant une caméra s'il n'y a pas un metteur en scène qui permet que ça advienne. (Il n'y a que les cas très rares qui y arrivent, Depardieu ou Blanchett par exemple, et c'est très fascinant mais pas toujours très bon.)
(Je pense à ça en ce moment parce que justement je suis en train de regarder un très long Lav Diaz, que j'aime assez bien, et où les acteurs sont libres mais mauvais, parce que cette partie-là de la conception d'un film, le jeu des comédiens, n'est pas pensée. Elle est abandonnée au profit d'une conception un peu lâche de la liberté du comédien : mets-toi là et dis ton texte et voilà.)
Bref, pour arriver à l'endroit de pertinence où sont les comédiens de Un petit frère, je crois qu'il y a énormément de travail et une direction acharnée. La preuve, c'est qu'ils jouent tous ensemble. Or cet ensemble n'arrive que très rarement au cinéma.
(Pour ce qui est des Dardenne, c'est plus compliqué que ça ! Tu compares un film assez naturaliste (Un petit frère, avec ses moments de vie, ses repas, ses fêtes, ses temps plus ou moins longs) à un film qui ne l'est pas du tout (Tori et Lokita, qui avance au contraire comme une machine, et dont les comédiens sont les rouages, comme l'était Rosetta, qui fermait toutes les fenêtres et marchait à n'en plus finir, de dos, obstinément, usant sa combattivité contre une réalité accablante). Alors forcément il ne s'y passe pas la même chose. Parce qu'on ne cherche pas la même chose.)
Bien sur. Ça se sait tout ça. Après, il y a Garrel (une seule prise, ça passe ou ça casse mais tu ne le porte pas trop dans ton cœur celui-ci ). Passons.asketoner a écrit : ↑mer. 15 févr. 2023 20:53C'est carrément un film d'acteurs, oui. Mais parce que les acteurs sont dirigés.
Bref, pour arriver à l'endroit de pertinence où sont les comédiens de Un petit frère, je crois qu'il y a énormément de travail et une direction acharnée. La preuve, c'est qu'ils jouent tous ensemble. Or cet ensemble n'arrive que très rarement au cinéma.
En fait, à mon avis, c'est l'inverse : c'est les Dardenne qui font du cinéma naturaliste et, "Un petit frère" n'en est pas un. Après, au delà des étiquettes (peut importe ce qu'on appelle naturalisme au cinéma - dans un de ses podcasts, Bégaudeau parle assez bien de ça, mais je ne sais plus dans lequel), on a tout a fait droit de comparer deux films, de surcroit sociaux (ils visent quasiment le même public, pour faire simple). Puis, une fois de plus, pour parler d'un film, quoi de mieux que de parler d'un autre (de "Tori et Lokita", des "Misérables" etc).asketoner a écrit : ↑mer. 15 févr. 2023 20:53(Pour ce qui est des Dardenne, c'est plus compliqué que ça ! Tu compares un film assez naturaliste (Un petit frère, avec ses moments de vie, ses repas, ses fêtes, ses temps plus ou moins longs) à un film qui ne l'est pas du tout (Tori et Lokita, qui avance au contraire comme une machine, et dont les comédiens sont les rouages, comme l'était Rosetta, qui fermait toutes les fenêtres et marchait à n'en plus finir, de dos, obstinément, usant sa combattivité contre une réalité accablante). Alors forcément il ne s'y passe pas la même chose. Parce qu'on ne cherche pas la même chose.)
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
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Bien sûr qu'on peut les comparer, mais quand on les compare on voit bien que c'est différent. Dans Tori et Lokita, le petit acteur est d'abord un corps, qui rampe dans des tuyaux, qui cherche sa place auprès de sa grande soeur, etc... Dans Un Petit frère, les acteurs sont d'abord des visages. Parfois leur corps entre en jeu (l'adolescent qui danse), mais c'est toujours à leur visage qu'on s'attache. Donc, ce sont deux perspectives fondamentalement différentes du jeu d'acteur.sokol a écrit : ↑jeu. 16 févr. 2023 10:41
En fait, à mon avis, c'est l'inverse : c'est les Dardenne qui font du cinéma naturaliste et, "Un petit frère" n'en est pas un. Après, au delà des étiquettes (peut importe ce qu'on appelle naturalisme au cinéma - dans un de ses podcasts, Bégaudeau parle assez bien de ça, mais je ne sais plus dans lequel), on a tout a fait droit de comparer deux films, de surcroit sociaux (ils visent quasiment le même public, pour faire simple). Puis, une fois de plus, pour parler d'un film, quoi de mieux que de parler d'un autre (de "Tori et Lokita", des "Misérables" etc).
@asketoner Pour faire simple : tant que chez Dardenne on ne sourit pas, c'est du cinéma naturaliste (or, dans la culture populaire, on rit beaucoup).
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
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1. Astrakan - David Depesseville
2. Professeur Yamamoto part à la retraite - Kazuhiro Soda
3. Un Petit frère - Leonor Serraille
4. Retour à Séoul - Davy Chou
5. Nos Soleils - Carla Simon
6. La Montagne - Thomas Salvador
7. Venez voir - Jonas Trueba
8. Grand marin - Dinara Drukarova
9. Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi
10. Tar - Todd Field
11. Babylon - Damien Chazelle
2. Professeur Yamamoto part à la retraite - Kazuhiro Soda
3. Un Petit frère - Leonor Serraille
4. Retour à Séoul - Davy Chou
5. Nos Soleils - Carla Simon
6. La Montagne - Thomas Salvador
7. Venez voir - Jonas Trueba
8. Grand marin - Dinara Drukarova
9. Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi
10. Tar - Todd Field
11. Babylon - Damien Chazelle
Je les reverrais bien un jour :
1. La romancière, le film et le heureux hasard (Hong Sang-soo, Corée du Sud) 20/10 - Chef d’œuvre absolu que je vais retourner voir avant qu’il ne soit plus à l’affiche.
Donc :
J’avais toujours pensé que le plus beau film (ou, le point culminant) de la première période de HSS (c’est à dire, avant qu’il divorce et qu’il rencontre l’actrice Kim Min-hee) était “Oki’s movie” (2010), réalisé avec presque rien (treize jours de prises de vue, trois acteurs, quatre techniciens et une caméra HD). Il était producteur et monteur également. Après, pendant 4-5 ans, il avait fait quelques très beaux films mais rien d‘’exceptionnel’. Il a fallu l’arrivée de Kim Min-hee pour qu’une nouvelle vie artistique s’ouvre pour HSS et, «La romancière, le film et le heureux hasard» je pense que c’est son apothéose. Hasard : tout comme «Oki’s movie», il a été filmé en deux semaines par Hong lui-même, en homme-orchestre cumulant tous les postes (production, scénario, réalisation, image, montage et musique), avec pour seul autre technicien le preneur de son.
Conclusion: dans ma vie cinephilique, il m’a fallu du temps à comprendre que ce n’est pas les films qui m’intéressaient mais le cinéma. Bien sûr qu’il faut passer par la case ‘voir un film’ pour voir du cinéma mais c’est peut être l’ensemble d’une œuvre d’un artiste qui nous permet vraiment d’arriver à cela (Godard, me concernant, en était le premier exemple). De surcroît, les deux cinéastes ont en commun ce côté ‘plusieurs vies artistiques’ (Godard en a eu 3; HSS en a eu 2 jusqu’à présent) donc plusieurs point en commun.
En quelque sorte, je pense que ce film est l’achèvement de la deuxième vie artistique de HSS. Il y a un signe qui ne trempe pas : dans celui-ci, le personnage joué par Kim Min-hee est devenu un peu comme les personnages de la première période de HSS. C’est à dire, elle boit ! (j’avais fait attention : jusque là, Kim ne buvait pas dans les films où elle jouait; et là, elle est ivre mort !!).
C’est magnifique. Je peux en parler des heures car je suis sorti heureux (dans heureux il y a heur, dirait Godard) du cinéma. Le seul ‘problème’ c’est que, je pense que HSS, avec ce film si léger, si artisanal, si personnel, a clôt sa deuxième période et il faut qu’il se renouvelle. Mais peu importe, ce qui m’importe c’est que cette semaine je vais déjà retourner revoir cette merveille et me régaler de nouveau. Il me tarde !!
2. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
3. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
4. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
5. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0.
6. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
7. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
8. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0
1. La romancière, le film et le heureux hasard (Hong Sang-soo, Corée du Sud) 20/10 - Chef d’œuvre absolu que je vais retourner voir avant qu’il ne soit plus à l’affiche.
Donc :
J’avais toujours pensé que le plus beau film (ou, le point culminant) de la première période de HSS (c’est à dire, avant qu’il divorce et qu’il rencontre l’actrice Kim Min-hee) était “Oki’s movie” (2010), réalisé avec presque rien (treize jours de prises de vue, trois acteurs, quatre techniciens et une caméra HD). Il était producteur et monteur également. Après, pendant 4-5 ans, il avait fait quelques très beaux films mais rien d‘’exceptionnel’. Il a fallu l’arrivée de Kim Min-hee pour qu’une nouvelle vie artistique s’ouvre pour HSS et, «La romancière, le film et le heureux hasard» je pense que c’est son apothéose. Hasard : tout comme «Oki’s movie», il a été filmé en deux semaines par Hong lui-même, en homme-orchestre cumulant tous les postes (production, scénario, réalisation, image, montage et musique), avec pour seul autre technicien le preneur de son.
Conclusion: dans ma vie cinephilique, il m’a fallu du temps à comprendre que ce n’est pas les films qui m’intéressaient mais le cinéma. Bien sûr qu’il faut passer par la case ‘voir un film’ pour voir du cinéma mais c’est peut être l’ensemble d’une œuvre d’un artiste qui nous permet vraiment d’arriver à cela (Godard, me concernant, en était le premier exemple). De surcroît, les deux cinéastes ont en commun ce côté ‘plusieurs vies artistiques’ (Godard en a eu 3; HSS en a eu 2 jusqu’à présent) donc plusieurs point en commun.
En quelque sorte, je pense que ce film est l’achèvement de la deuxième vie artistique de HSS. Il y a un signe qui ne trempe pas : dans celui-ci, le personnage joué par Kim Min-hee est devenu un peu comme les personnages de la première période de HSS. C’est à dire, elle boit ! (j’avais fait attention : jusque là, Kim ne buvait pas dans les films où elle jouait; et là, elle est ivre mort !!).
C’est magnifique. Je peux en parler des heures car je suis sorti heureux (dans heureux il y a heur, dirait Godard) du cinéma. Le seul ‘problème’ c’est que, je pense que HSS, avec ce film si léger, si artisanal, si personnel, a clôt sa deuxième période et il faut qu’il se renouvelle. Mais peu importe, ce qui m’importe c’est que cette semaine je vais déjà retourner revoir cette merveille et me régaler de nouveau. Il me tarde !!
2. Professeur Yamamoto part à la retraite (Kazuhiro Soda, Japon) 10.0
Une fois ça suffit :
3. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
4. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
5. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0.
6. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
7. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
8. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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Je l'ai vu hier soir moi aussi.sokol a écrit : ↑dim. 19 févr. 2023 23:07Je les reverrais bien un jour :
1. La romancière, le film et le heureux hasard (Hong Sang-soo, Corée du Sud) 20/10 - Chef d’œuvre absolu que je vais retourner voir avant qu’il ne soit plus à l’affiche.
Donc :
J’avais toujours pensé que le plus beau film (ou, le point culminant) de la première période de HSS (c’est à dire, avant qu’il divorce et qu’il rencontre l’actrice Kim Min-hee) était “Oki’s movie” (2010), réalisé avec presque rien (treize jours de prises de vue, trois acteurs, quatre techniciens et une caméra HD). Il était producteur et monteur également. Après, pendant 4-5 ans, il avait fait quelques très beaux films mais rien d‘’exceptionnel’. Il a fallu l’arrivée de Kim Min-hee pour qu’une nouvelle vie artistique s’ouvre pour HSS et, «La romancière, le film et le heureux hasard» je pense que c’est son apothéose. Hasard : tout comme «Oki’s movie», il a été filmé en deux semaines par Hong lui-même, en homme-orchestre cumulant tous les postes (production, scénario, réalisation, image, montage et musique), avec pour seul autre technicien le preneur de son.
Conclusion: dans ma vie cinephilique, il m’a fallu du temps à comprendre que ce n’est pas les films qui m’intéressaient mais le cinéma. Bien sûr qu’il faut passer par la case ‘voir un film’ pour voir du cinéma mais c’est peut être l’ensemble d’une œuvre d’un artiste qui nous permet vraiment d’arriver à cela (Godard, me concernant, en était le premier exemple). De surcroît, les deux cinéastes ont en commun ce côté ‘plusieurs vies artistiques’ (Godard en a eu 3; HSS en a eu 2 jusqu’à présent) donc plusieurs point en commun.
En quelque sorte, je pense que ce film est l’achèvement de la deuxième vie artistique de HSS. Il y a un signe qui ne trempe pas : dans celui-ci, le personnage joué par Kim Min-hee est devenu un peu comme les personnages de la première période de HSS. C’est à dire, elle boit ! (j’avais fait attention : jusque là, Kim ne buvait pas dans les films où elle jouait; et là, elle est ivre mort !!).
C’est magnifique. Je peux en parler des heures car je suis sorti heureux (dans heureux il y a heur, dirait Godard) du cinéma. Le seul ‘problème’ c’est que, je pense que HSS, avec ce film si léger, si artisanal, si personnel, a clôt sa deuxième période et il faut qu’il se renouvelle. Mais peu importe, ce qui m’importe c’est que cette semaine je vais déjà retourner revoir cette merveille et me régaler de nouveau. Il me tarde !!
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3. Nos soleils (Carla Simon, Espagne) 8.0
4. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
5. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0.
6. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
7. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
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- groil_groil
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Ben, dans les précédents, sa belle ne buvait presque pas ! Or là, ça y est, il se lâche, il la fait boire et, pour la premmière fois, HSS évoque la raison pour laquelle les coréens boivent tant
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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Je parie cher : tu vas l'adorer !
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sokol a écrit : ↑dim. 19 févr. 2023 23:07Je les reverrais bien un jour :
1. La romancière, le film et le heureux hasard (Hong Sang-soo, Corée du Sud) 20/10 - Chef d’œuvre absolu que je vais retourner voir avant qu’il ne soit plus à l’affiche.
Donc :
J’avais toujours pensé que le plus beau film (ou, le point culminant) de la première période de HSS (c’est à dire, avant qu’il divorce et qu’il rencontre l’actrice Kim Min-hee) était “Oki’s movie” (2010), réalisé avec presque rien (treize jours de prises de vue, trois acteurs, quatre techniciens et une caméra HD). Il était producteur et monteur également. Après, pendant 4-5 ans, il avait fait quelques très beaux films mais rien d‘’exceptionnel’. Il a fallu l’arrivée de Kim Min-hee pour qu’une nouvelle vie artistique s’ouvre pour HSS et, «La romancière, le film et le heureux hasard» je pense que c’est son apothéose. Hasard : tout comme «Oki’s movie», il a été filmé en deux semaines par Hong lui-même, en homme-orchestre cumulant tous les postes (production, scénario, réalisation, image, montage et musique), avec pour seul autre technicien le preneur de son.
Conclusion: dans ma vie cinephilique, il m’a fallu du temps à comprendre que ce n’est pas les films qui m’intéressaient mais le cinéma. Bien sûr qu’il faut passer par la case ‘voir un film’ pour voir du cinéma mais c’est peut être l’ensemble d’une œuvre d’un artiste qui nous permet vraiment d’arriver à cela (Godard, me concernant, en était le premier exemple). De surcroît, les deux cinéastes ont en commun ce côté ‘plusieurs vies artistiques’ (Godard en a eu 3; HSS en a eu 2 jusqu’à présent) donc plusieurs point en commun.
En quelque sorte, je pense que ce film est l’achèvement de la deuxième vie artistique de HSS. Il y a un signe qui ne trempe pas : dans celui-ci, le personnage joué par Kim Min-hee est devenu un peu comme les personnages de la première période de HSS. C’est à dire, elle boit ! (j’avais fait attention : jusque là, Kim ne buvait pas dans les films où elle jouait; et là, elle est ivre mort !!).
C’est magnifique. Je peux en parler des heures car je suis sorti heureux (dans heureux il y a heur, dirait Godard) du cinéma. Le seul ‘problème’ c’est que, je pense que HSS, avec ce film si léger, si artisanal, si personnel, a clôt sa deuxième période et il faut qu’il se renouvelle. Mais peu importe, ce qui m’importe c’est que cette semaine je vais déjà retourner revoir cette merveille et me régaler de nouveau. Il me tarde !!
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Une fois ça suffit :
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4. La montagne (Thomas Salvador, France) 8.0
5. Un Petit frère (Léonor Serraille, France) 8.0.
6. Retour à Séoul (Davy Chou, France) 7.0
7. Babylon (Damien Chazelle, USA) 4.0
Je n'aurais pas dû aller les voir :
8. Ashkal, l’enquête de Tunis (Youssef Shebbi, Tunisie) 3.0
Je les ai pas tous vu, mais dans son premier film avec HSS, Un jour avec, un jour sans, Kim Min-hee a une scène où elle est ivre, non ?
J'en suis quasi sûr, c'est un de mes HSS préférés, et mes préférés sont toujours ceux où les persos principaux sont à un moment donné ivres
- Tamponn Destartinn
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1. Retour à Séoul - Davy Chou
2. La Romancière, le film et le heureux hasard - Hong Sang-soo
3. De Humani Corporis Fabrica - Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor
4. Babylon - Damien Chazelle
5. Aftersun - Charlotte Wells
6. Knock at the Cabin - M. Night Shyamalan
7. Venez voir - Jonas Trueba
8. Tár - Todd Field
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5. Aftersun - Charlotte Wells
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7. Venez voir - Jonas Trueba
8. Tár - Todd Field
Tu as bien raison : après avoir écris "jusque là, Kim ne buvait pas dans les films où elle jouait" j'ai voulu rectifier et mettre "jusque là elle ne buvait pas trop", puis j'ai oublié. Mais surtout, j'ai voulu dire que dans ce film, pour la première fois, elle devient 'banale', elle n'est plus un personnage un peu "au-dessus de la mêlée", comme c'était le cas jusqu'à maintenant (particulièrement dans "Seule sur la plage la nuit" ou "La caméra de Claire" ou "Grass" ou "La femme qui s'est enfuie", la plupart étant des portraits de femme), un peu comme "Sunhi" (2013), le plus beau portrait de femme de sa première période (et le seul de la période, d'ailleurs). Or, "La romancière..." fait plutôt pensé à "Conte de cinéma" et le personnage joué par Kim à celle de l’actrice du film en question.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 févr. 2023 22:48Je les ai pas tous vu, mais dans son premier film avec HSS, Un jour avec, un jour sans, Kim Min-hee a une scène où elle est ivre, non ?
J'en suis quasi sûr, c'est un de mes HSS préférés, et mes préférés sont toujours ceux où les persos principaux sont à un moment donné ivres
Autrement dit, jusqu'à maintenant, sa Kim avait un peu "le beau rôle" (photo ci-dessous)
et dans "La romanciere...", et bien ce n'est plus le cas.
Modifié en dernier par sokol le mar. 21 févr. 2023 10:35, modifié 1 fois.
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
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il avait déjà fait ça dans "Seule sur la plage la nuit"
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sokol a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 10:24Tu as bien raison : après avoir écris "jusque là, Kim ne buvait pas dans les films où elle jouait" j'ai voulu rectifier et mettre "jusque là elle ne buvait pas trop", puis j'ai oublié. Mais surtout, j'ai voulu dire que dans ce film, pour la première fois, elle devient 'banale', elle n'est plus un personnage un peu "au-dessus de la mêlée", comme c'était le cas jusqu'à maintenant (particulièrement dans "Seule sur la plage la nuit" ou "La caméra de Claire" ou "Grass" ou "La femme qui s'est enfuie", la plupart étant des portraits de femme), un peu comme "Sunhi" (2013), le plus beau portrait de femme de sa première période (et le seul de la période, d'ailleurs). Or, "La romancière..." fait plutôt pensé à "Conte de cinéma" et le personnage joué par Kim à celle de l’actrice du film en question.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 févr. 2023 22:48Je les ai pas tous vu, mais dans son premier film avec HSS, Un jour avec, un jour sans, Kim Min-hee a une scène où elle est ivre, non ?
J'en suis quasi sûr, c'est un de mes HSS préférés, et mes préférés sont toujours ceux où les persos principaux sont à un moment donné ivres
Autrement dit, jusqu'à maintenant, sa Kim avait un peu "le beau rôle" (photo ci-dessous)
et dans "La romanciere...", et bien ce n'est plus le cas.
Je vois ce que tu veux dire, dans le sens où le vrai personnage principal, celui qui est porté aux nues et dont on ne cesse de parler de son "charisme" est celui de la romancière.
Cela fait du bien à HSS de mettre en avant des femmes plus âgées qu'à son habitude, d'ailleurs. C'était déjà le cas avec Juste sous vos yeux, et c'était un point fort.
Kim Min-hee, j'ai l'impression qu'elle joue ni plus ni moins qu'elle-même. Son mari totalement hors champs étant surement HSS lui-même.
Même si c'est plus compliqué que cela, parce que je pense aussi que HSS est doublement visible dans ce film. Il est la romancière, forcément, mais aussi un peu le cinéaste con, en tout cas je me dis qu'il se clashe un peu, comme à chaque fois qu'il montre des cinéastes masculins dans ces films, ce sont toujours des êtres proche du pathétique.
Bien sur ! Ainsi, il va être un tout petit peu aimé par les coréens (t'as pas idée comment il est détesté en Corée du Sud, après avoir quitté sa femme pour la belle Kim - c'est elle qui était archi connue parmi les coréen lambda: quand j'étais en Corée, j'avais évoque HSS : oh putain, j'ai pris cher d'avoir dit du bien de luiTamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 13:07Cela fait du bien à HSS de mettre en avant des femmes plus âgées qu'à son habitude, d'ailleurs.
Toujours pas vu ! Il n'est pas passé à l'époque chez moiTamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 13:07C'était déjà le cas avec Juste sous vos yeux, et c'était un point fort.
Je pense que c'est plus compliqué que ça : elle dit avoir été marié à un cinéaste et, être actuellement en couple avec un potier célèbre ! Donc, soit HSS est son ancien mari cinéaste (donc, ils auraient déjà divorcé !! - au moins dans le film) soit il se prend pour le potier . Car, la partie en couleur, méfions-nous, ce n'est pas le film dans le film mais, je pense que c'est... - une raison de plus pour revoir le filmTamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 13:07Kim Min-hee, j'ai l'impression qu'elle joue ni plus ni moins qu'elle-même. Son mari totalement hors champs étant surement HSS lui-même.
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Hey m'sieu, j'ai été le premier à dire que "c'est plus compliqué que ça" !sokol a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 13:22Je pense que c'est plus compliqué que ça : elle dit avoir été marié à un cinéaste et, être actuellement en couple avec un potier célèbre ! Donc, soit HSS est son ancien mari cinéaste (donc, ils auraient déjà divorcé !! - au moins dans le film) soit il se prend pour le potier . Car, la partie en couleur, méfions-nous, ce n'est pas le film dans le film mais, je pense que c'est... - une raison de plus pour revoir le filmTamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 13:07Kim Min-hee, j'ai l'impression qu'elle joue ni plus ni moins qu'elle-même. Son mari totalement hors champs étant surement HSS lui-même.
Evidemment qu'il brouille les pistes, le seul vrai "cinéaste" de profession du film est celui auquel il doit le moins vouloir s'identifier, mais est-on pour autant vraiment dupe ?
Bon, après je ne dis pas que j'ai toutes les clés du film en main. Y a des trucs qui m'ont échappés. Par exemple, la libraire qui engueule la jeune fille au début, en off de l'image, comme si c'était sa fille alors qu'a priori non : je ne sais pas ce qui est en jeu à ce moment là.
Juste sous vos yeux, il faut que tu le vois, c'est pour moi son vrai "meilleur film depuis mille ans"
Je ne pense pas que tu le verras comme moi. Par contre, je pense que tu vas bien l'aimer.
Yes sir !Tamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 14:07Hey m'sieu, j'ai été le premier à dire que "c'est plus compliqué que ça" !
J'aime tous ses films sauf, peut être, "HA HA HA" (un film moyen et même un peu bête) et "Le jour d’après" (celui je ne l'aime pas).
ps: j'ai jamais vu non plus "Introduction"
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Ah moi non plus j'aime pas le Jour d'après !
Qui a été plus célébré que bien d'autres, en plus, jamais compris pourquoi.
(Introduction, je l'ai oublié aussitôt vu, très honnêtement)
Qui a été plus célébré que bien d'autres, en plus, jamais compris pourquoi.
(Introduction, je l'ai oublié aussitôt vu, très honnêtement)
Parce-qu’il était mauvais !Tamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023 14:54
Qui a été plus célébré que bien d'autres, en plus, jamais compris pourquoi.
sérieux ! (je pense que, de tels signes sont tout à fait crédibles quand il s'agit d'une œuvre d'un cinéaste de la trempe de HSS)
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1. Le Gang des bois du temple – Rabah Ameur-Zaïmeche
2. Professeur Yamamoto part à la retraite – Kazuhiro Soda
3. La Montagne – Thomas Salvador
4. Showing Up – Kelly Reichardt
5. Stars at noon – Claire Denis
6. Nostalgia – Mario Martone
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« j’aurais voulu t’offrir cent mille cigarettes blondes, douze robes des grands couturiers, l’appartement de la rue de Seine, une automobile, la petite maison de la forêt de Compiègne, celle de Belle-Isle et un petit bouquet à quatre sous »
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2. La montagne – Thomas Salvador
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Je crois que c'est l'écriture cinématographique qui n'est pas très bonne dans ce film. Ou : le film manque un peu de 'filmicité ' (je sais, c'est un sokolisme, au même titre qu'un segolènisme )
ps: ah, pardon, je n'avais pas vu, tu as écris un papier concernant le film; je vais le lire
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
Jean-Marie Straub
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Je crois que c'est surtout le cas dans la première partie. Les scènes d'alpinisme pur, et surtout celles avec les créatures sont remarquables en terme de mise en scène. Et comme je le dis dans mon texte, j'adore les étreintes avec Bourgoin à la fin, là il se passe vraiment quelque chose en terme de mise en scène. En fait, Salvador aurait pu faire plus simple, plus épuré encore. C'est peut-être scénaristiquement que ça pêche (mais la scénariste est Naïla Guiguet, la petite star de la Fémis qui coécrit avec Garrel, Desplechin et tout, ceci explique peut-être cela). Après, j'aime beaucoup le film, comme le dit asky, je le trouve très accueillant, et ouvert (et moins faible que ce qu'il en dit)
« j’aurais voulu t’offrir cent mille cigarettes blondes, douze robes des grands couturiers, l’appartement de la rue de Seine, une automobile, la petite maison de la forêt de Compiègne, celle de Belle-Isle et un petit bouquet à quatre sous »
C'est bon je t'ai lu : ce que j'appelle "manque de 'filmicité'", tu le dis en écrivant "pas toujours inspiré formellement, souvent pataud". Pataud = manque de filmicité. On parle de la même chose.B-Lyndon a écrit : ↑mer. 22 févr. 2023 10:04
Je crois que c'est surtout le cas dans la première partie. Les scènes d'alpinisme pur, et surtout celles avec les créatures sont remarquables en terme de mise en scène. Et comme je le dis dans mon texte, j'adore les étreintes avec Bourgoin à la fin, là il se passe vraiment quelque chose en terme de mise en scène. En fait, Salvador aurait pu faire plus simple, plus épuré encore. C'est peut-être scénaristiquement que ça pêche (mais la scénariste est Naïla Guiguet, la petite star de la Fémis qui coécrit avec Garrel, Desplechin et tout, ceci explique peut-être cela). Après, j'aime beaucoup le film, comme le dit asky, je le trouve très accueillant, et ouvert (et moins faible que ce qu'il en dit)
"Le cinéma n'existe pas en soi, il n'est pas un langage. Il est un instrument d’analyse et c'est tout. Il ne doit pas devenir une fin en soi".
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Jean-Marie Straub
Disons que c'est très irrégulier dans le film. C'est marrant, j'ai revu Passe-Montagne, qui partage quand même des points communs avec le sujet de ce film, il y a quelques jours et c'était plutôt fatal vis-à-vis du film de Salvador au début. Il y en a de la filmicité chez Stévenin ! mais après, le film part dans un autre lieu (celui de ces très étonnantes créatures) et je crois que le film décolle vraiment.sokol a écrit : ↑mer. 22 févr. 2023 10:15C'est bon je t'ai lu : ce que j'appelle "manque de 'filmicité'", tu le dis en écrivant "pas toujours inspiré formellement, souvent pataud". Pataud = manque de filmicité. On parle de la même chose.B-Lyndon a écrit : ↑mer. 22 févr. 2023 10:04
Je crois que c'est surtout le cas dans la première partie. Les scènes d'alpinisme pur, et surtout celles avec les créatures sont remarquables en terme de mise en scène. Et comme je le dis dans mon texte, j'adore les étreintes avec Bourgoin à la fin, là il se passe vraiment quelque chose en terme de mise en scène. En fait, Salvador aurait pu faire plus simple, plus épuré encore. C'est peut-être scénaristiquement que ça pêche (mais la scénariste est Naïla Guiguet, la petite star de la Fémis qui coécrit avec Garrel, Desplechin et tout, ceci explique peut-être cela). Après, j'aime beaucoup le film, comme le dit asky, je le trouve très accueillant, et ouvert (et moins faible que ce qu'il en dit)
« j’aurais voulu t’offrir cent mille cigarettes blondes, douze robes des grands couturiers, l’appartement de la rue de Seine, une automobile, la petite maison de la forêt de Compiègne, celle de Belle-Isle et un petit bouquet à quatre sous »