Si l'univers visuel est léché et chatoyant, le récit se repose beaucoup trop sur la popularité de la licence et la connaissance que le public a de celle-ci. On enchaîne donc les passages obligés et attendus, de même que les appels du pied appuyés aux fans de la première heure. Le film a d'ailleurs davantage l'air de s'adresser aux spectateurs trentenaires (dont ma salle était remplie) qu'aux enfants à travers sa musique composée de tubes des années 1980.
En voulant éviter de réitérer les erreurs du film de 1993, qui essayait de rendre le monde de Mario réaliste, le film ne prend aucun risque et se contente de remplir un cahier des charges, en plus de transposer paresseusement les codes du jeu (les power-ups étant nommés tels quels par les persos

Personnages dont le développement se réduit à peau de chagrin : vu qu'ils ne pouvaient pas reprendre la figure de la demoiselle en détresse et que Peach devait être proactive dans le récit, ils ont opté pour ce scénario qui accumule les références au jeu et retranscrit ses gimmicks tels quels à l'écran.
Alors qu'il y avait tellement plus à faire avec la licence ! Je crois que je préfère encore le film Sonic, qui avait au moins le mérite de tenter quelque chose.