Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Wickaël a écrit : jeu. 28 nov. 2024 18:19
Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 17:08 Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Mary Elizabeth Winstead (MEW pour les intimes) qui fête ses 40 ans :

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Bon anniversaire à elle qui se fait bien trop rare sur nos écrans. J'ai d'ailleurs revu Birds of Prey il y a peu et elle me fait mourir de rire à chaque fois :D
C'est vrai que son dernier rôle dans un film remonte à Kate :crazy:

Nul doute qu'elle fera son grand retour prochainement :D
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robinne
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Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 21:04
robinne a écrit : jeu. 28 nov. 2024 18:09
Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 16:25 Le box-office français de la semaine :

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2, 3, 10.
Aimerais bien voir 1, 5 et 9.
:D
Est-ce que les 2 & 10 valent le coup ? :D
Oui :D
Il faut savoir que je ne savais pas à quoi m'attendre pour les 2.

L'amour ouf m'a positivement surpris par son mélange des genres, malgré une petite absence d'émotion (c'est c*n pour un film dont le titre contient "amour" :D)


Pour Anora, ce fut une découverte : réalisateur, actrice, acteurs, je n'en connaissais aucun :sweat:
Et l'histoire (qu'on pourrait couper en 2 par une scène tragi-comique d'anthologie :lol: ) m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.

Les 2 films ont en commun une durée assez longue, mais pour les 2, ça ne m'a pas posé de problème.
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C'est 2 Guns du même réalisateur qui m'a donné envie de voir Contrebande sur lequel j'avais fait l'impasse à l'époque. C'est pas dénué de facilités et de grosses ficelles mais c'est un thriller d'action redoutablement efficace avec des scènes qui ne manquent pas d'intensité.

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Conseillé par un pote et premier film de Tyler Perry que je vois, je constate que le réalisateur a une filmographie assez impressionnante, on peut dire que le mec est très productif. À première vue c'est pas trop ma tasse de thé ce qu'il fait mais j'avoue que j'ai beaucoup aimé ce Acrimony. C'est un drame conjugal virant au thriller mais l'intrigue m'a plutôt tenu en haleine et j'ai apprécié comment notre point de vue sur les personnages change au fur et à mesure.

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J'ai découvert l'existence de ce film il y a peu. Le point de départ (un jeune personnage va passer l'été chez sa tante dans une station balnéaire et va forcément faire des rencontres) fait penser à une rom com classique mais le film s'avère en réalité plus sombre qu'il n'y paraît car il va être également question de drogue et de deal et certaines scènes s'avèrent tendues. Cela dit Chaudes nuits d'été comporte énormément de jolis moments suspendus. Le tout est également très mélancolique et j'ai beaucoup aimé.
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J'ai beaucoup aimé même si je trouve le film un peu trop bavard/démonstratif/didactique par moments mais la fin rehausse considérablement l'ensemble.

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Il s'agit donc de la suite de Étroite Surveillance. La première partie n'a d'ailleurs rien à envier au premier film et j'en fus agréablement surpris mais mon enthousiasme s'est décliné au fur et à mesure lors de la seconde partie. Dans cette seconde partie, l'intrigue est traitée un peu par-dessus la jambe jusqu'à un final expédié en deux temps trois mouvements et l'incompétence des personnages principaux a eu un peu raison de moi également. Cela reste malgré tout sympathique mais sans plus.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

Peut-être :

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Aucun ne me chauffe vraiment, du moins au ciné ^^
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EL n'a pas trop aimé Absolution (2 étoiles) :

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Ça arrive plusieurs fois par an, un peu comme une indigestion ou une blague réussie sur Ecran Large : un nouveau « Liam Neeson Movie », où Liam Neeson incarne une déclinaison du héros-badass-justicier. Là, ça s’appelle Absolution, c’est réalisé par Hans Petter Moland (comme Sang froid, déjà avec Liam Neeson), et c’est disponible sur Amazon Prime Video depuis le 28 novembre 2024. Est-ce que ça en vaut la peine ?

LA MÉMOIRE DANS LA VIEILLE PEAU


On peut au moins reconnaître à Absolution sa malice. Dès la première scène, énième variation du petit film de gangsters, un Liam Neeson hagard fixe un crabe en train de mourir par terre. Un petit malfrat parle de lui comme d’une vieille relique, tandis que l’autre répond que « Ce mec, c’était vraiment quelque chose à l’époque ». C’est là que Liam Neeson et sa moustache se réveillent, et menacent de péter les épaules (oui oui) du petit malin qui le prend pour un vieux crouton ayant passé la date de péremption.

Mais il y a effectivement un problème. Dans Absolution, Liam Neeson incarne un homme qui perd la tête, atteint d’une maladie neurodégénérative qui touche sa mémoire, et qui est la conséquence de tous les coups qu’il s’est pris dans la tronche. L’ironie étant qu’il a déjà plus ou moins joué ce rôle : dans Sans identité (sorti en 2011) où il essayait de reprendre son identité suite à une petite amnésie, et surtout dans Mémoire meurtrière (sorti en 2022 sur Amazon Prime Video) où il était un tueur à gage atteint d’Alzheimer.

Est-ce un hasard si cet acteur désormais perdu dans un tunnel de séries B post-Taken joue encore un personnage qui se demande ce qu’il fout là ? Et qui paye ici le prix de ses exploits de héros d’action, comme s’il avait usé son capital castagne ?

MELANCHOLIA

A partir de là, il y a presque deux films qui commencent, et ils sont tous les deux tragiques à leur manière. Il y a l’histoire de cet homme qui s’efface sous ses propres yeux, et il y a ce « Liam Neeson Movie » qui n’en est pas un, mais cherche absolument à ne pas perdre le public qui aurait été berné par l’affiche et les quelques lignes de pitch.

Evidemment, le premier est nettement moins barbant que le deuxième. Parfois, il arrive même à faire croire qu’il sortira du lot parmi les 3/4 de la filmographie de l’acteur de ces quinze dernières années. C’est principalement parce que le réalisateur Hans Petter Moland, qui avait déjà dirigé Liam Neeson dans le sympathique mais oubliable Sang froid, s’attarde souvent sur le vide, le silence, et les moments de rien. Il filme ce personnage confronté à sa fin imminente, et d’une certaine manière il raconte quelque chose de l’acteur, à ce stade de sa carrière, embourbé dans une suite sans fin de rôles et films copiés-collés. Réduit à une coquille vide, comme ce vieux gangster qui tourne en rond, et crie et tape dans le vide.

C’est aussi fin que la moustache de Liam Neeson (les scènes de rêve), mais il y a quelque chose de beau et mélancolique dans ce renoncement et cette résignation. Même la miette d’histoire d’amour est traitée avec cette profonde tristesse du temps qui est insurmontable, comme si tout était désormais un crépuscule, et que le comédien y disparaissait un peu plus à chaque mauvais film.

LIAM NEESON NI À FAIRE

Mais à moins d’être de très bonne humeur ou membre du fan club de Liam Neeson, tout ça reste bien maigre dans le programme archi-basique d’Absolution. Le vieux boxeur reconverti en homme de main d’un mafieux (joué par un Ron Perlman qui a rarement été aussi transparent) va devoir renouer avec sa fille et son petit-fils, et sur sa route il croisera une femme qu’il sauvera d’un petit ami violent dans un bar et une prostituée désespérée qui attend d’être sauvée. C’est tellement en pilotage automatique que toutes ces scènes racontent mille fois moins que les instants de silence, lesquels sont pourtant parfaitement scolaires.

Entre deux ou trois scènes tellement nulles qu’elles en deviennent hilarantes (il suffit du sourire d’une gamine dans la rue pour ravaler une envie de se flinguer), Absolution tente péniblement de fournir quelques moments d’agitation qui semblent exister uniquement pour la bande-annonce et la promo, afin de rameuter les fans de sous-sous-Taken qui frétillent dès que Liam Neeson sort une arme ou gesticule entre deux plans où sa doublure monte les marches d’un pas rapide.

Le cahier des charges devient triste à en pleurer, et la dernière demi-heure de cet interminable film (environ 2 heures, et probablement 45 minutes de trop) enfonce toutes les portes ouvertes.

Entre d’autres mains, avec un minimum d’ambition et un disciple de James Gray par exemple, Absolution aurait peut-être été une belle tragédie, sur la fin d’un cowboy des villes qui crève dans ses bas-fonds. Là, c’est simplement une nouvelle entrée dans la minable et interminable liste de la Liam Neesonxploitation.

Absolution est disponible sur Amazon Prime Video en France depuis le 28 novembre 2024

Circulez, y’a pas grand-chose à voir, si ce n’est un faux Liam Neeson Movie qui essaye de piéger tous les gens venus voir un énième film d’action où il casse des tibias. Ce n’est pas le cas ici, mais ça ne veut pas dire que c’est réussi pour autant, malgré quelques notes étonnamment mélancoliques autour d’un grand acteur perdu dans les limbes du cinéma de bas étage.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... BXJTfwhoHQ
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Après Mission : Impossible 8, Tom Cruise va faire un film « effrayant » et surnaturel, Deeper

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Tom Cruise prépare un nouveau film avec Doug Liman, Deeper, et ce sera un thriller surnaturel décrit comme « effrayant ».

La première bande-annonce de Mission : Impossible 8, intitulé The Final Reckoning, est sortie il y a peu. Si les quelques images du prochain (et dernier ?) film de la saga avec Tom Cruise mettent le paquet côté action et cascades, difficile de ne pas se demander si la franchise ne tourne définitivement pas en rond. Attention, l’aspect sériel et réconfortant de ces films fait partie de l’ADN des derniers Mission : Impossible. Mais jusqu’où aller avant que l’énergie et la générosité de la saga ne s’épuise ?

Ce qu’il y a de sûr, c’est que l’acteur d’Eyes Wide Shut, Minority Report et Collatéral pense à l’après IMF. En effet, en plus du prochain film du réalisateur oscarisé Alejandro González Iñárritu, Tom Cruise devrait jouer dans Deeper, un thriller surnaturel signé Doug Liman. La nouvelle a été partagée par Roger Friedman sur son site Showbiz411, suite à un échange avec le cinéaste lors d’une projection du documentaire Gaucho Gaucho (Gregory Kershaw et Michael Dweck).

D’après Liman, Deeper serait un film « effrayant ». « Je n’en ai jamais fait et Tom Cruise non plus. » D’après un article de World of Reel, le projet est en développement depuis près de 10 ans. Annoncé en 2016, le film a attiré plusieurs acteurs/actrices (Idris Elba, Bradley Cooper, Gal Gadot) et cinéastes (Kornel Mundruczo, Baltasar Kormakur), mais rien ne s’est concrétisé.

Deeper devrait raconter l’histoire d’un astronaute en disgrâce, interprété par Cruise, qui lors d’une plongée sous-marine va se retrouver confronté à une force sinistre et dangereuse. Le scénario du film a été écrit par Max Landis, le fils de John Landis et scénariste de Chronicle et Bright. La MGM avait dépensé une somme à sept chiffres pour acquérir les droits du texte de Landis, avant qu’il ne soit accusé d’agressions sexuelles par plusieurs proches et collaboratrices.

Deeper serait donc le troisième long-métrage avec Tom Cruise réalisé par Doug Liman, après Edge of Tomorrow et Barry Seal : American Traffic. Par ailleurs, d’après World of Reel, leur film signé avec la NASA se déroulant dans l’espace serait toujours en développement. En attendant d’en savoir plus, rappelons que Mission : Impossible 8 sortira dans nos cinémas français le 21 mai prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... k0Lr6nplbg
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Pale a écrit : lun. 2 déc. 2024 19:21 Image
Alors celle-là je la trouve magnifique comme affiche.
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EL a beaucoup aimé Wicked (4 étoiles) :

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En France, on a pu regarder d’un œil dédaigneux les bandes-annonces rose bonbon de Wicked. Mais c’est oublier que la comédie musicale qu’elle adapte (et relecture du Magicien d’Oz) est depuis 2003 l’une des plus populaires de Broadway et de Londres. Force est de constater que même pour les mangeurs d’escargots ignares que nous sommes, il est difficile de passer à côté du phénomène, surtout lorsqu’il est soutenu par les talents de Cynthia Erivo et d’Ariana Grande. En vérité, il suffit de se laisser emporter par la frénésie de Jon M. Chu (Crazy Rich Asians, D’où l’on vient), qui offre à cette première partie de diptyque l’écrin d’un (très) grand spectacle hollywoodien. En salles le 4 décembre.

MA SORCIÈRE MAL-AIMÉE


Plus de vingt ans après son succès sur les planches, l’adaptation sur grand écran de Wicked constituait un défi de taille, qui dépasse largement la popularité du show de Broadway. Ce dont Jon M. Chu s’empare, c’est d’un des mythes américains les plus cultes du XXe siècle, et de ses multiples métamorphoses, transmises de médium en médium. Le film, tout comme la pièce qu’il se réapproprie, l’explicite par sa première scène.

Juste après les événements du Magicien d’Oz, la mort de la Méchante Sorcière de l’Ouest est confirmée au peuple de Munchkinland. Dans une pure tradition orale, la parole se propage et se transforme en chanson, avant que Glinda, la gentille fée du Nord, ne raconte sa jeunesse à l’université Shiz aux côtés de l’antagoniste longtemps redoutée du monde d’Oz. En bref, il est question de transmission d’un récit et du point de vue qui l’énonce.

Ce mouvement, ce geste narratif, Wicked le traduit par un plan-séquence introductif virevoltant, comme une manière d’asseoir les symboles les plus identifiés des contes de L. Frank Baum dans un tour de montagne russe assumé, aussi joyeusement artificiel et magique que le long-métrage de 1939 et son Technicolor flamboyant. Portail d’un imaginaire “par-delà l’arc-en-ciel », d’un appel à l’ailleurs autant référencé que le pays des merveilles de Lewis Carroll, Le Magicien d’Oz s’est imposé dans la culture populaire par les interprétations qui ont été tirées de son univers, et ses réincarnations.

En 1995, c’est l’auteur de fantasy Gregory Maguire qui a changé la donne avec sa saga de romans Wicked, prequels qui font de la Méchante Sorcière de l’Ouest (de son vrai nom Elphaba) la véritable héroïne de ce monde enchanteur, parasité par le politique du Magicien et sa soif de pouvoir. En 2003, Stephen Schwartz et Winnie Holzman se sont emparés de ce parcours émancipatoire tragique, et en ont tiré l’une des comédies musicales les plus populaires du XXIe siècle.

WE CAN’T BE FRIENDS

Wicked – le film – a conscience de tout cet héritage, et s’amuse à le mettre en scène dans une forme de synthèse mythologique qui frise le vertige. C’est même son équilibre casse-gueule : il reconstruit l’esthétique du chef-d’œuvre de Victor Fleming pour mieux la déconstruire. Tout du long de ses 2h40 qui passent à la vitesse de l’éclair, Jon M. Chu profite des morceaux de bravoure du musical pour convoquer un âge d’or d’Hollywood boosté par ses VFX.

Contrairement à La La Land (ou même dans une moindre mesure Joker 2), Wicked ne cherche pas tellement la post-modernité d’une comédie musicale plus rugueuse et imparfaite, portée par des performances physiques et vocales volontairement corrigibles. Tout repose sur un art maniaque du détail dans ses compositions de cadre, son montage, sa production design, ses décors et ses costumes, conjugués dans une envie de spectacle total.

Les longues prises et les mouvements de caméra déchaînés s’imprègnent d’un lyrisme envoûtant, inscrivant avec justesse le personnage d’Elphaba dans cet environnement magique qui révèle sa nature xénophobe et discriminante. Normal que dans cette immensité qui la rejette, M. Chu fasse du morceau The Wizard and I un hommage direct à La Mélodie du bonheur, avant de se rapprocher du visage plein d’espoir de son héroïne.

Ce contraste d’échelle, central dans l’approche de la mise en scène, est peut-être la véritable carte maîtresse de Wicked. Le film pourrait être englouti par son trop-plein, par son ampleur et par son envie de combler les ellipses de la pièce. Pourtant, il se raccorde en permanence à ses deux actrices principales. Dans son stoïcisme teinté de fragilité, Cynthia Erivo fait des merveilles, et marque avec brio la mue d’Elphaba, de l’ado réservée au bouc-émissaire contraint d’assumer son indépendance.

Mais il faut bien admettre que c’est Ariana Grande qui vole la vedette à chaque scène. Si on avait déjà perçu le talent comique de la pop star dans Don’t Look Up, son air de princesse ingénue s’avère idéal pour faire de Glinda cette pimbêche bourgeoise d’abord insupportable. Parce qu’il croit autant à l’humour du musical qu’à son émotion brute, Jon M. Chu opère une lente transition vers la dimension tragique de son histoire : la séparation inévitable de deux âmes contraires, qui s’étaient pourtant trouvées dans l’amitié (et même plus ?).

La seule frustration de Wicked réside d’ailleurs dans le couperet de ce parcours, puisque cette “Partie 1” n’adapte que le premier acte de la comédie musicale. Et en même temps, comment en vouloir à une proposition aussi généreuse, qui redéfinit avec une inventivité constante des chansons que nombreux ont rêvé de voir illustrées sur grand écran (le cultissime Popular, Dancing Through Life et sa bibliothèque tournante) ?

LIBÉRÉE, DÉLIVRÉE

Il faut bien se faire une raison : que vous connaissiez déjà la pièce ou non, il y a peu de chances qu’un climax de blockbuster vous hérisse autant les poils sur l’épiderme cette année que celui de Wicked. En se concluant logiquement sur Defying Gravity (le tube du show), le film lâche les chevaux. La photographie se veut plus crépusculaire, et les voix d’Erivo et de Grande se mêlent une ultime fois avant de laisser l’actrice principale crier son acte de résistance dans un tourbillon scénique.

Le matériau originel a toujours été éminemment politique, et le grand spectacle cinématographique du long-métrage n’en oublie jamais cette donnée. On pourrait même dire qu’en offrant à sa caméra le point de vue d’Elphaba, et en s’imposant en contrechamp du Magicien d’Oz, cette version martèle encore plus la fin d’une innocence par l’éveil d’une conscience politique, du regard engagé.

Le monde d’Oz ne peut être que pollué dans sa pureté par ceux qui voudraient lui donner un ordre, un sens. Dorothy a suivi le chemin de briques jaunes, tandis qu’Elphaba s’envole vers d’autres horizons. Il peut paraître étonnant que l’Amérique, temple par excellence de l’artifice et du mythe pré-fabriqué, se passionne autant pour un conte qui appelle au lever de rideau, à la révélation des coulisses derrière le tour de magie.

C’était tout le paradoxe du film de 1939, sorte d’invitation dans la grandeur de la machine hollywoodienne. Pour l’amour du spectacle, on est prêt à accepter le trompe-l’œil, et la manipulation qui va avec. Christopher Nolan en tirait cette conclusion avec d’autres magiciens, ceux de son fabuleux Prestige : “Vous voulez être bernés”.

Wicked a dès lors cette idée magnifique de confier le rôle du Magicien d’Oz à un Jeff Goldblum parfait en patriarche mielleux. Toute la dernière partie du long-métrage dans les couloirs oppressants de la Cité d’Emeraude sous-tend cette question : comment raconter une histoire, et comment lui trouver le méchant adéquat ?

Nul doute que Jon M. Chu se connecte en tant que réalisateur à ces interrogations, lui dont la carrière à Hollywood a été faite de hauts (Sexy Dance 2 et 3, Crazy Rich Asians, D’où l’on vient) et de bas (G.I. Joe 2, Insaisissables 2, Jem et les hologrammes). Quelles sont les responsabilités du narrateur, rôle qui lui incombe autant qu’à Glinda (qui déclenche le flashback) et au Magicien (qui force cette haine généralisée contre Elphaba) ?

Sa réponse, il la trouve en ne laissant personne sur le bas-côté. C’est la prouesse de cette harmonie entre les diverses versions du conte de L. Frank Baum, sur lequel tout et son contraire ont été projetés. Le chemin tout tracé est-il vraiment celui à suivre ? Sur les rails du manège à sensations, n’y a-t-il pas autre chose à voir ? À la manière d’un Disneyland désenchanté, l’univers de Wicked oblige ses personnages à imposer leur regard, à regarder “par-delà l’arc-en-ciel ». C’est la beauté à double-tranchant de ce blockbuster dément, qui n’en devient que plus euphorisant par cette libération.

Techniquement somptueux, Wicked est surtout un grand spectacle de tous les instants, à la fois merveilleux et désenchanté, à la fois drôle et tragique, à la fois moderne et déférent envers ses modèles et leur héritage. En bref, un blockbuster de tous les extrêmes. Vite, donnez-nous la suite !


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 0ch77-30LQ
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NaughtyDog
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En tant que pure adaptation de la comédie musicale culte c'est du bon, mais aussi dans l'exploitation de l'imaginaire d'Oz (bien qu'on ait seulement une Partie 1)

Dès l'intro il y a un respect absolu pour le film de Fleming (et superbes décors en dur où on évite le côté désincarné du prequel de Raimi), mais la grande qualité de Wicked tient en 2 choses : Cynthia Erivo (superbe en Elphaba, capable de véhiculer plein d'émotions par un simple regard) et Ariana Grande (en plus d'être une immense chanteuse le rôle de Glinda lui va comme un gain, avec une maitrise de son tempo comique)

Les numéros musicaux semblent parfois très hérités de Broadway (Dancing Through Life par exemple) mais dans l'ensemble ça fonctionne très bien (No One Mourns the Wicked, Popular, What is this feeling et surtout Defying Gravity)

Ptit bémol sur Michelle Yeoh peut être qui me semble un brin inadaptée pour le rôle, tandis que Jonathan Bailey est assez irresistible en prince faussement charmant

Enfin la photo est ptet parfois un brin terne, heureusement la prod design colorée est très réussie

2h40 qu'on voit pas passer

7/10

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Encore une réussite après À l'Ouest rien de nouveau. Edward Berger signe avec Conclave un film d'enquête au sein du Vatican, ambiance "qui sera le nouveau Pape ?", mais parvient à créer un thriller politique haletant, impeccable visuellement, et au casting extrêmement bien dirigé (Ralph Fiennes y signe même une de ses meilleures perfs récentes, autant à l'aise en anglais qu'en italien)
Beaucoup aimé la finalité de l'intrigue, sorte de questionnement extra-diégétique pertinent, encore plus dans le contexte géopolitique actuel

7.5/10

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Le film le moins stylisé des Boukherma, et pourtant leur adaptation du Prix Goncourt 2018 est mon préféré de leur courte filmo. Leurs Enfants après eux c'est un peu l'anti Amour Ouf : faussement romantique (à dessein), personnages plus fouillés, caméra au service du récit, et contexte social (le déterminisme socio-familial et la France ouvrière) traité.
Il y a un côté fresque générationnelle et coming of age, mais c'est aussi le casting de ralent qui en fait une réussite : outre Paul Kircher, Sayyid El Ayami ou Angelina Woreth, c'est Gilles Lelouche qui tire vraiment son épingle du jeu, notamment dans une scène déchirante

3.5 ou 4/5

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Le 1er est un de mes Disney favoris, cette suite est une sacrée déception.
Ça a beau être magnifique visuellement, et retrouver Vaiana est forcément un bon point, mais on sent qu'à la base on devait avoir une mini-série. Résultat l'intrigue amorce et désamorce régulièrement ses arcs narratifs : intro d'une méchante ? Pas grave elle sert à rien. Un équipage incapable de vivre ensemble ? En une chanson tout est réglé. Le retour de Maui ? Oui à mi-parcours et le personnage ne sert que de gros sidekick fan service.

Même niveau chansons c'est décevant malgré "Beyond". Bref y a des gags bien trouvés par instants et quelques passages qui déchirent la rétine, mais en érat c'est sans doute le Disney le plus décevant depuis un bail
2 ou 2.5/5
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ClintReborn
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Conclave me tente beaucoup rien que pour Ralph Fiennes :o :D :jap:

Leurs enfants après eux rien que le trailer m'avait fait détester le film dont le scénario digne d'un téléfilm de seconde zone se lisait avant l'heure mais vu que j’apprends que c'est l’adaptation 'd'un "prix goncourt" tout s'explique :saint: :lol:

Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 11:25 Conclave me tente beaucoup rien que pour Ralph Fiennes :o :D :jap:
:jap:
Leurs enfants après eux rien que le trailer m'avait fait détester le film dont le scénario digne d'un téléfilm de seconde zone se lisait avant l'heure mais vu que j’apprends que c'est l’adaptation 'd'un "prix goncourt" tout s'explique :saint: :lol:

Belle remarque de réac' :p
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ClintReborn
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robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 12:55
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 11:25 Conclave me tente beaucoup rien que pour Ralph Fiennes :o :D :jap:
:jap:
Leurs enfants après eux rien que le trailer m'avait fait détester le film dont le scénario digne d'un téléfilm de seconde zone se lisait avant l'heure mais vu que j’apprends que c'est l’adaptation 'd'un "prix goncourt" tout s'explique :saint: :lol:

Belle remarque de réac' :p
C'est pas comme si on dénonçait depuis des années ces "prix littéraires" :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:15
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 12:55
Leurs enfants après eux rien que le trailer m'avait fait détester le film dont le scénario digne d'un téléfilm de seconde zone se lisait avant l'heure mais vu que j’apprends que c'est l’adaptation 'd'un "prix goncourt" tout s'explique :saint: :lol:

Belle remarque de réac' :p
C'est pas comme si on dénonçait depuis des années ces "prix littéraires" :lol:
Ok, possible / probable qu'il y ait des magouilles.
Et sinon, tu as lu le roman ? :saint:
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ClintReborn
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robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:28
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:15
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 12:55
Belle remarque de réac' :p
C'est pas comme si on dénonçait depuis des années ces "prix littéraires" :lol:
Ok, possible / probable qu'il y ait des magouilles.
Et sinon, tu as lu le roman ? :saint:
Non le sujet ne m’intéresse absolument pas et encore plus dans cette configuration :roll: Je préfère la littérature de genre sf, histo, policière etc...

Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:34 Non le sujet ne m’intéresse absolument pas et encore plus dans cette configuration :roll: Je préfère la littérature de genre sf, histo, policière etc...
Qu'entends-tu par "configuration" ?
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robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:38
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:34 Non le sujet ne m’intéresse absolument pas et encore plus dans cette configuration :roll: Je préfère la littérature de genre sf, histo, policière etc...
Qu'entends-tu par "configuration" ?
Participer a un système en donnant de l'argent a ce système donc le perpétuer ... :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:40
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:38
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:34 Non le sujet ne m’intéresse absolument pas et encore plus dans cette configuration :roll: Je préfère la littérature de genre sf, histo, policière etc...
Qu'entends-tu par "configuration" ?
Participer a un système en donnant de l'argent a ce système donc le perpétuer ... :o
:lol: et donc, imaginons : tu achètes le roman car tu avais décidé de le lire, tu ne le commences pas tout de suite car tu as d'autres trucs sur le feu, et tu apprends que le roman reçoit le prix Goncourt ; tu fais quoi ? Tu ne le lis plus ?
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robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:46
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:40
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:38
Qu'entends-tu par "configuration" ?
Participer a un système en donnant de l'argent a ce système donc le perpétuer ... :o
:lol: et donc, imaginons : tu achètes le roman car tu avais décidé de le lire, tu ne le commences pas tout de suite car tu as d'autres trucs sur le feu, et tu apprends que le roman reçoit le prix Goncourt ; tu fais quoi ? Tu ne le lis plus ?
J'en déduis que tu exposes ton cas :lol: Pour le reste je n'achète jamais un livre a sa sortie :saint:
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:48
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:46
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:40

Participer a un système en donnant de l'argent a ce système donc le perpétuer ... :o
:lol: et donc, imaginons : tu achètes le roman car tu avais décidé de le lire, tu ne le commences pas tout de suite car tu as d'autres trucs sur le feu, et tu apprends que le roman reçoit le prix Goncourt ; tu fais quoi ? Tu ne le lis plus ?
J'en déduis que tu exposes ton cas :lol: Pour le reste je n'achète jamais un livre a sa sortie :saint:
Ah non, moi je l'ai eu après le Goncourt, mais j'avais effectivement décidé de le lire avant :jap:
Ok. Tu attends les rééditions ?
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robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:50
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:48
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:46
:lol: et donc, imaginons : tu achètes le roman car tu avais décidé de le lire, tu ne le commences pas tout de suite car tu as d'autres trucs sur le feu, et tu apprends que le roman reçoit le prix Goncourt ; tu fais quoi ? Tu ne le lis plus ?
J'en déduis que tu exposes ton cas :lol: Pour le reste je n'achète jamais un livre a sa sortie :saint:
Ah non, moi je l'ai eu après le Goncourt, mais j'avais effectivement décidé de le lire avant :jap:
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Kit a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:54
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:50
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:48

J'en déduis que tu exposes ton cas :lol: Pour le reste je n'achète jamais un livre a sa sortie :saint:
Ah non, moi je l'ai eu après le Goncourt, mais j'avais effectivement décidé de le lire avant :jap:
Ok. Tu attends les rééditions ?
il attend qu'il soit disponible dans sa bibliothèque de quartier
Plus en 2024 :saint: D’ailleurs il faut être citadin pour avoir encore une bibliothèque ... Non je privilégie la seconde main ou les adaptations audios :o
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 14:06
Kit a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:54
robinne a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:50
Ah non, moi je l'ai eu après le Goncourt, mais j'avais effectivement décidé de le lire avant :jap:
Ok. Tu attends les rééditions ?
il attend qu'il soit disponible dans sa bibliothèque de quartier
Plus en 2024 :saint: D’ailleurs il faut être citadin pour avoir encore une bibliothèque ... Non je privilégie la seconde main ou les adaptations audios :o
après le "Plus en 2024", je pensais que tu allais dire (écrire) une liseuse
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Kit a écrit : mer. 4 déc. 2024 14:16
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 14:06
Kit a écrit : mer. 4 déc. 2024 13:54

il attend qu'il soit disponible dans sa bibliothèque de quartier
Plus en 2024 :saint: D’ailleurs il faut être citadin pour avoir encore une bibliothèque ... Non je privilégie la seconde main ou les adaptations audios :o
après le "Plus en 2024", je pensais que tu allais dire (écrire) une liseuse
La liseuse reproduit pas encore l’odeur des vieux livres :o :lol:
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ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 14:28
Kit a écrit : mer. 4 déc. 2024 14:16
ClintReborn a écrit : mer. 4 déc. 2024 14:06

Plus en 2024 :saint: D’ailleurs il faut être citadin pour avoir encore une bibliothèque ... Non je privilégie la seconde main ou les adaptations audios :o
après le "Plus en 2024", je pensais que tu allais dire (écrire) une liseuse
La liseuse reproduit pas encore l’odeur des vieux livres :o :lol:
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Une première image pour la seconde saison de Mercredi :

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Harry Potter : la série a trouvé son nouveau Severus Rogue après Alan Rickman, apparemment

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La série Harry Potter, qui adaptera tous les livres de la saga culte, aurait trouvé le nouvel interprète de Severus Rogue, incarné par Alan Rickman dans les films.

HBO l’a annoncé : la série Harry Potter s’étalera sur une dizaine d’années, et il y aura sept saisons pour adapter les sept livres de la saga culte. La franchise Les Animaux fantastiques ayant été mise en pause (pour ne pas dire discrètement jetée à la poubelle), le studio Warner Bros. mise tout sur cette nouvelle adaptation, piège parfait pour les personnes qui ont pour tradition de revoir tous les films une à quinze fois par an ; et parfois en regrettant les libertés prises par rapport aux bouquins.

Cette méga-série étant attendue pour 2026-2027, l’équipe est actuellement en pleine préparation du tournage, et donc du casting. Tout le monde se demande qui seront les prochains interprètes de Harry Potter, Hermione Granger, Ron Weasley, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall, Drago Malefoy, et bien sûr l’inévitable Voldemort.

Mais la première réponse viendra apparemment du côté de Severus Rogue (Snape, en VO), puisque l’acteur qui reprendra le rôle tenu au cinéma par Alan Rickman aurait déjà été trouvé.

Selon The Hollywood Reporter, Paapa Essiedu est actuellement en négociations pour incarner Severus Rogue dans la série Harry Potter. L’acteur britannique de 34 ans a notamment été vu dans deux excellentes séries anglaises : I May Destroy You, créée, co-réalisée interprétée par Michaela Coel ; et Gangs of London, créée par Gareth Evans et Matt Flannery.

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Paapa Essiedu avait le premier rôle de la série de science-fiction The Lazarus Project, et il était également passé dans Black Mirror (comme à peu près tout le monde) et Utopia. Au cinéma, il a eu un petit rôle dans Men d’Alex Garland, et The Outrun face à Saoirse Ronan en 2024.

HBO n’a ni confirmé ni démenti que l’acteur était en pourparlers pour incarner Rogue, rappelant que rien ne serait précisé tant que les choses ne seraient pas finalisées.

Severus Rogue (Snape, en VO) est évidemment l’un des personnages les plus importants dans l’univers Harry Potter. C’est également l’un des rôles les plus intéressants, où Alan Rickman avait particulièrement marqué les esprits.

La série Harry Potter a encore du pain sur la planche pour réunir l’énorme casting de cette aventure. Mais HBO a conscience de tenir là une machine de guerre, comme l’a confirmé JB Perrette, président-directeur général HBO/Max côté streaming, début décembre 2024 lors de la présentation de leurs futurs programmes :

« Si on regarde vers 2026 et 2027, on commence un voyage de 10 ans avec la série Harry Potter, pour laquelle on est très excité. Et qui pourrait être, ça se défend, le plus gros événement quand la série arrivera. »

C’est Francesca Gardiner (Killing Eve, His Dark Materials : À la croisée des mondes) qui supervise cette série-blockbuster en tant que showrunneuse. Mark Mylod (le film Le Menu, les séries Game of Thrones et Succession) a déjà été annoncé comme réalisateur de plusieurs épisodes.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... YMkJJt0VHQ

Inutile de dire que cette news ne fait pas l'unanimité ^^
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... m7aHNuxhfA
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Pale a écrit : jeu. 5 déc. 2024 16:44 Le box-office français de la semaine :

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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... m7aHNuxhfA
3, 4, 5 :o

Tu as changé de source ? Ce n'est plus Première ? :D
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robinne a écrit : jeu. 5 déc. 2024 19:24
Pale a écrit : jeu. 5 déc. 2024 16:44 Le box-office français de la semaine :

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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... m7aHNuxhfA
3, 4, 5 :o

Tu as changé de source ? Ce n'est plus Première ? :D
J'ai voulu poster le tableau de Première mais il y avait un bug d'affichage mais maintenant ça fonctionne :D

Du coup :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Li9SlDbwFg
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Le Silence des agneaux version Mr. Robot : Julia Roberts dans un thriller parano alléchant

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Après Le Monde après nous sur Netflix, Julia Roberts retrouve le réalisateur Sam Esmail (Mr. Robot) pour un thriller parano qui fait très envie. Surtout avec la nouvelle actrice castée.

Elle s’est peut-être terminée dans un petit silence en 2019, mais Mr. Robot est l’une des séries les plus passionnantes de ces dernières années. Parfois (souvent) réduite à son twist de la saison 1, cette histoire de hacker parano aux accents apocalyptiques a surpris jusque dans sa dernière ligne droite, et c’est grâce à une personne : Sam Esmail, le créateur, qui a en plus réalisé tous les épisodes à partir de la saison 2.

Remarqué avant Mr. Robot avec le film Comet en 2014, Sam Esmail avait par la suite créé la série Homecoming en 2018, où il avait dirigé Julia Roberts dans la première saison. Et c’est avec l’actrice oscarisée qu’il a cassé la baraque sur Netflix avec Le Monde après nous, sorti fin 2023 pour devenir l’un des films anglophones les plus vus de la plate-forme, entre Bird Box et The Gray Man.

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui ont aimé Le Monde après nous : Sam Esmail prépare Panic Carefully, un nouveau thriller évidemment parano avec Julia Roberts discrètement annoncé début 2024. Et une excellente actrice sera également de la partie.

Deadline annonce qu’Elizabeth Olsen rejoint Panic Carefully, et c’est une nouvelle preuve que l’actrice trace sa route après plusieurs années intenses consacrées au MCU, où le personnage de Wanda était devenu central (la série WandaVision et Doctor Strange 2).

Celle qui était passée à côté d’un rôle dans The Lobster à cause de ses engagements chez Marvel a récemment brillé dans Ses trois filles sur Netflix, et est attendue dans le film de SF The Assessment avec Alicia Vikander, et la comédie Eternity avec Miles Teller. De quoi rappeler ses débuts dans The Silent House et Martha Marcy May Marlene.

Panic Carefully (« Paniquez avec précaution« ) est encore mystérieux, mais Deadline le décrit comme un thriller paranoïaque entre Le Silence des agneaux et Mr. Robot.

Avec Julia Roberts dans la balance, Panic Carefully était convoité par plusieurs studios et plate-formes. C’est finalement Warner Bros. qui l’a emporté en sortant le plus gros chèque, et surtout le joker en or : une sortie au cinéma.

Difficile de ne pas y voir un tacle à Netflix, dont la stratégie « pas de sortie cinéma sauf exception » est de plus en plus discutée à Hollywood. Récemment, Daniel Craig a répété qu’il pensait qu’À couteaux tirés 3 devrait sortir au cinéma (il n’avait pas les yeux ouverts quand il a signé pour deux suites avec le géant du streaming, pour un salaire mirobolant estimé à 100 millions de dollars ?). De son côté, Greta Gerwig bataille de toute évidence pour que son nouveau film Narnia ait droit à une sortie spectaculaire au cinéma, en novembre 2026, notamment aux États-Unis.

Récemment, Warner Bros. a mis la main sur un autre gros projet que Netflix cherchait à acquérir : la nouvelle adaptation des Hauts de Hurlevents, par Emerald Fennell (Promising Young Woman), avec Margot Robbie et Jacob Elordi. La raison affichée dans les médias : l’actrice et productrice voulait que le film sorte au cinéma.

Panic Carefully n’a pas encore de date de sortie. Mais ce film passera visiblement avant les autres projets de Sam Esmail, notamment cette mystérieuse réinvention de la série culte Battlestar Galactica, annoncée en 2019. Contrairement à sa série Metropolis chez Apple qui a finalement été abandonnée, Galactica est encore en vie, en théorie, même si Peacock a lâché l’affaire en 2024. Elle cherche depuis une nouvelle maison.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... 68ZHQ9JM8A
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PIFFF 2024 : on a vu Ick, le film de monstre nostalgique et taré de Joseph Kahn

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Le PIFFF est de retour, et a débuté avec le nouveau film de Joseph Kahn : Ick.

Pour sa 13e édition, le PIFFF (ou Paris International Fantastic Film Festival) a décidé de dédier son ouverture à l’un de ses cinéastes de cœur : Joseph Kahn. Clippeur surdoué des années 2000 et 2010 (on lui doit certaines vidéos majeures de Britney Spears, Eminem, Ice Cube ou encore Taylor Swift), il s’est fermé la porte des studios après l’échec du pourtant génial Torque, sorte de Fast & Furious décadent dont Mathieu a raconté les trépidantes coulisses en vidéo.

Suite à ce revers qui fut difficile à digérer, Kahn est resté par la suite du côté de l’indépendant, et a impressionné coup sur coup avec Detention et Bodied (tous deux passés au PIFFF). Il était donc logique que Ick, son nouveau film d’horreur “familial” (selon les termes de l’auteur) débute ses festivités à Paris.

Cette fois, il est question de Hank (Brandon Routh, qui nous rappelle à quel point il nous avait manqué), un prof de sciences un peu raté, coincé dans sa ville natale d’Eastbrook. En une dizaine de minutes virtuoses, Kahn trace la trajectoire d’une vie gâchée, où Hank était promis à un avenir de grand footballeur américain avant de se casser la jambe.

Avec la folie de son montage, qui semble proposer une idée par plan ou une transition improbable, le réalisateur raconte une tragédie programmée, un rêve américain qui ne pouvait que mal se finir. À partir de là, Hank s’encroûte dans le passé et ses remords, au son d’une BO des années 2000 joyeusement ringarde.

Mais il n’est pas le seul à se laisser aller, puisque toute la ville se montre plutôt indifférente à l’invasion progressive d’une plante, surnommée Ick, qui ne tarde pas à se transformer en menace concrète façon Blob. Kahn connaît ses classiques du côté du film de monstre et du body-snatcher, et a justement le mérite de laisser la paranoïa infuser toutes les strates de son récit.

Dès lors, le Ick devient un élément métaphorique assez versatile, symbolisant autant les risques d’une nostalgie mortifère (qui conserve ses victimes dans les erreurs du passé) que la bêtise d’une population inconsciente face aux risques sanitaires tendance MAGA.

C’est à la fois la qualité principale du film et son défaut majeur : l’énergie débordante et boulimique de Kahn se montre régulièrement virtuose, quitte à se vautrer dans un trop-plein. Entre la quête de paternité de Hank, les tourments adolescents des personnages secondaires et les éléments satiriques hautement contemporains (difficile de ne pas penser à la gestion du Covid par les Américains), Ick veut faire beaucoup de choses à la fois.

Ça le rend parfois confus, et même un peu boomer sur les bords, mais il assume avec ferveur son esthétique désuète et son héros loser perdu dans les débuts du siècle. On est loin de la maîtrise de ses précédents longs-métrages, et en même temps, difficile de ne pas avoir une profonde sympathie pour cette proposition généreuse.

Le PIFFF 2024 a lieu du 4 au 10 décembre au Max Linder Panorama, à Paris.


https://www.ecranlarge.com/films/news/p ... XMaNhahfjw
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Le box office Mojo indique que Juror 2 a fait le meilleur score en France pour sa sortie Européenne en récoltant plus de 10 millions
https://www.boxofficemojo.com/title/tt27403986/

En revanche du a sa sortie confidentielle aux états unis Warner n'a communiqué aucun chiffre aux états unis :roll: :saint: ce qui est pratiquement sans précédent :o

Le National Board of Review l'a inclut dans le top 10 des films de 2024 :
https://nationalboardofreview.org/2024/ ... -honorees/

«Juror #2», à peine sorti, est immédiatement n°1 sur iTunes
Warner Bros. Discovery cartonne malgré eux.

https://www.indiewire.com/news/box-offi ... 235072348/

cela doit néanmoins être considéré comme une preuve supplémentaire que WBD n’a pas réussi à saisir l’intérêt du film.

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https://www.worldofreel.com/blog/2024/1 ... -on-itunes
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Pale a écrit : ven. 6 déc. 2024 18:01 Le Silence des agneaux version Mr. Robot : Julia Roberts dans un thriller parano alléchant

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Après Le Monde après nous sur Netflix, Julia Roberts retrouve le réalisateur Sam Esmail (Mr. Robot) pour un thriller parano qui fait très envie. Surtout avec la nouvelle actrice castée.


:hot:
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Pale a écrit : ven. 6 déc. 2024 18:59 Image
Rien à voir avec le film de Fincher ?
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robinne a écrit : ven. 6 déc. 2024 20:59
Pale a écrit : ven. 6 déc. 2024 18:59 Image
Rien à voir avec le film de Fincher ?
C'est une affiche à l'occasion d'une ressortie pour ses 30 ans.
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Le concept est simple : c'est un mélange entre le slasher et La vie est belle de Capra. Ça donne quelque chose un peu à la Happy Birthdead et même si le début m'a fait craindre le pire, je trouve que la magie fonctionne parfaitement par la suite. En partie grâce à l'implication de ses acteurs principaux. La prestation et l'alchimie des deux actrices principales (Jane Widdop et Jess McLeod) apportent même un supplément d'âme et de cœur à l'ensemble, elles sont merveilleuses. Sinon les scènes de meurtre sont également très bien foutues et le design du tueur a plutôt de la gueule. Un excellent film à découvrir en cette période de fin d'année.

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Mélodie pour un meurtre en version française. Très grand thriller sorti à la fin des années 80. L'intrigue et l'ambiance sont excellentes et le tout est porté par un Al Pacino de la grande époque et une Ellen Barkin absolument sublime.
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