Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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EL a beaucoup aimé City of Darkness (4 étoiles) :

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L’été sera celui de Soi Cheang, ou ne sera pas. Aux côtés du loufoque Mad Fate, thriller superstitieux autour d’un tueur en série (sorti le 17 juillet), City of Darkness signe le retour du réalisateur hongkongais dans le domaine du cinéma d’arts martiaux. Ce shot d’adrénaline, aussi grisant que maîtrisé, s’impose non seulement comme l’un des meilleurs films d’action de l’année, mais aussi comme la consécration d’un auteur passionnant, concerné par l’héritage d’une époque révolue du cinéma HK. En salles le 14 août.

SOI BOY


En France, Soi Cheang a été particulièrement remarqué avec le coup d’éclat de Limbo, polar dont le nihilisme n’a d’égal que sa photographie en noir et blanc absolument étouffante. Pourtant, le cinéaste a eu l’occasion de s’imposer dans l’industrie “mourante” du cinéma hongkongais, en renouvelant à sa manière les codes de son âge d’or. Du néo-noir gore proche du Catégorie III (Dog Bite Dog) au thriller paranoïaque (Accident) en passant par le film d’arts martiaux (SPL 2), le bonhomme est bien un touche-à-tout de talent, et peut-être bien l’un des derniers grands auteurs de Hong Kong face à l’uniformisation de l’industrie chinoise.

Après s’être lui-même frotté au blockbuster continental avec la trilogie du Roi Singe, Cheang est rentré à Hong Kong avec une hargne évidente, perceptible dans la violence de ses récits (Limbo), dans la folie de ses concepts (Mad Fate) et surtout au travers d’un dénominateur commun : la question de l’identité et de sa perte. Pour un cinéaste qui a choisi de réinvestir le territoire hongkongais et la complexité de son histoire, entre la colonisation britannique et la Rétrocession à la Chine, c’est bien un doute existentiel qui tiraille ses personnages, et le lieu dans lequel ils essaient de trouver une place.

Plus que jamais, City of Darkness explicite ce postulat en faisant de son protagoniste Chan Lok-kwun (Raymond Lam) un migrant clandestin qui fuit un puissant boss des Triades. Désespéré, l’homme traqué se réfugie dans la Citadelle de Kowloon, bidonville où il profite de la protection de son chef, Cyclone. Mais c’est justement au moment où les différents gangs de la ville convoitent cette zone de non-droit, prétexte idéal pour un maximum de bagarre.

De ce concept relativement old-school, Soi Cheang se positionne dans le sillage d’un cinéma à l’agonie. Alors que la plupart de ses modèles et mentors (on pense à Tsui Hark ou Johnnie To) semblent avoir lâché l’affaire, City of Darkness arbore une dimension éminemment politique. Derrière le romanesque assumé de son approche, adaptée du manhua d’Andy Seto, dépeindre la véritable cité de Kowloon est déjà tout un symbole. Cette enclave anarchique, représentante d’un melting-pot sociétal, a toujours été un caillou dans la chaussure des autorités britanniques pendant la colonisation.

Si le long-métrage se déroule dans les années 80, c’est aussi pour capter une bascule : l’annonce de la Rétrocession, qui va amorcer le démantèlement de Kowloon en 1993. Entre panoramas en CGI et décors en studios remplis à ras bord de structures hétérogènes (la mise en scène se veut tout aussi chargée et complexe que celle de Limbo), le film fait du bidonville un fantasme de cinéma, et par extension le dernier bastion métaphorique de toute une époque. Les escaliers à l’air libre surcadrent les pièces, elles-mêmes composées de récup dans ce labyrinthe de béton et de câbles. Au travers de cette beauté du collage et du mélange (la photographie est une nouvelle fois superbe), il y a là toute la note d’intention du cinéaste.

HONG KONG MASSACRE

Comme à son habitude, Soi Cheang filme Hong Kong par sa diversité, par son chaos historique qui a connecté les cultures et les ethnies. Si SPL 2 et Dog Bite Dog opposaient des protagonistes qui ne parlaient pas la même langue, Chan Lok-kwun espère voir en Hong Kong une terre d’opportunités. Ses espoirs se mêlent à ses désillusions, tandis que le cinéaste adopte avec ferveur son regard neuf et innocent sur des décennies de guerre des gangs. Par effet de contraste, Cheang se fait plaisir en faisant incarner les chefs des Triades par des grands noms du cinéma HK (Sammo Hung, Louis Koo et Richie Jen).

Il y a dans City of Darkness une mélancolie évidente, la sensation d’assister à l’un des derniers tours de piste d’une culture qui nous a tant fait vibrer. C’est peut-être aussi pour cette raison que le film ne cesse de muter, démarrant comme un polar rêche à la Johnnie To, avant d’évoluer avec délice dans le drame familial aux accents tragiques, et dans le pur film de kung-fu extravagant.

Il convient d’ailleurs de souligner la galvanisation de ses scènes d’action, portées par la vivacité de son découpage (on pense au Wilson Yip de Ip Man et Flashpoint, par ailleurs producteur exécutif du film). Même dans cette mouvance, Cheang raccorde le passé et le présent, entre ses cascades improbables et ses extensions numériques bien pensées (mention spéciale à ce plan où Chan Lok-kwun soulève un corps pour encastrer sa tête dans un mur).

Dans un premier temps, les courtes focales et les mouvements vifs de la caméra jouent avec les contraintes des espaces réduits de Kowloon. Les joutes ne cessent de se renouveler au cœur de ces limitations spatiales, avant que le bac à sable ne s’étende. Petit à petit, ce rapport au tangible vrille volontiers, à mesure que les personnages se transforment en surhommes câblés dans un crescendo des plus jouissifs.

Si la fin est inévitable, autant partir avec panache dans un baroud d’honneur total, où tout le monde se jette à corps perdu dans la mêlée. Dans cette poésie mortifère sans lendemain, City of Darkness (dont on préfère le titre original lourd de sens, Twilight of the Warriors) sacrifie une bonne partie de ses idoles, avec cette pointe d’espoir de voir la nouvelle génération prendre la relève. On y croit moyennement, mais Soi Cheang retrouve aussi de cette insouciance, oserait-on dire cette naïveté des années 80 hongkongaises, où tout était encore possible.

Non content d’être un film d’action virtuose, City of Darkness symbolise par ses acteurs et son décor la fin d’une époque, à la manière d’un chant du cygne politique et mélancolique sur le cinéma de Hong Kong.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... jF8_AAy59Q

C'est pas l'envie qui me manque de le voir mais malheureusement il ne passe pas à proximité de chez moi.
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Pale
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Alien Romulus : les premiers avis sur le retour du Xénomorphe sont là

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Les premiers avis sont tombés pour Alien Romulus, le nouveau film de la saga horrifique culte réalisé par Fede Alvarez.

On y est ! Cette semaine, le nouveau film de la franchise Alien arrive enfin au cinéma, et on peut dire qu’il s’est fait attendre. Grâce à sa campagne marketing spatiale, Alien : Romulus, qui s’est récemment offert un premier extrait flippant, est en effet parvenu à énormément intriguer, si bien qu’il est difficile d’imaginer que le long-métrage ne soit pas au moins un petit succès au box-office.

Et alors que Ridley Scott a très envie que Fede Alvarez continue la saga après Alien : Romulus, on s’interroge logiquement sur la qualité et l’efficacité du film : parviendra-t-il à se montrer à la hauteur de cet univers culte dont il est l’héritier ? Justement, les premiers avis américains sur Romulus viennent de tomber, et ils nous donnent un premier aperçu de ce qu’il vaut réellement.

« Alien : Romulus est un parcours de montagnes russes déjanté à travers les six précédents films Alien, utilisant des morceaux de chacun d’eux pour raconter une histoire forte, autonome, remplie de sang et de frayeurs glorieuses. Ça s’améliore au fur et à mesure, en se terminant par un grand swing phénoménal dans le troisième acte. »
Germain Lussier – Gizmodo

« Alien: Romulus s’appuie sur ses origines d’horreur pour créer un voyage plein de sensations fortes viscérales qui démarre lentement et augmente en intensité jusqu’à ce que vous ayez le souffle coupé à la fin. Sans réelle profondeur thématique, il intègre tellement de clins d’œil, de références et de fan service qu’il ressemble souvent plus à un best-of qu’à une tentative d’apporter quelque chose de nouveau ou de profond. »
Matt Neglia – Next Best Picture

« Le film de Fede Alvarez Alien : Romulus est percutant, captivant et magnifiquement sombre (de l’histoire à la photographie d’Olivares en passant par la musique de Wallfisch). Il propose des trucs intelligents et astucieux de manière innovante, jouant subtilement avec les plus grands succès. Cailee Spaeny et David Jonsson sont énormes. C’est génial ! »
Courtney Howard – Variety

« Alien : Romulus, c’est Don’t Breathe dans l’espace. Un vicieux mélange des prequels de Scott et des deux premiers films. Il se donne corps et âmes pour trouver sa propre identité. Parfois, il y parvient (et c’est malade et tordu), d’autres fois non, mais les décors de Fede Alvarez nous offrent l’opus le plus sordide et le plus sale à ce jour ! »
Griffin Schiller – FilmSpeak

« Alien : Romulus n’essaie pas de réinventer la roue. Au contraire, Fede Álvarez apporte sa touche de folie à une histoire d’horreur classique avec une narration visuelle vraiment merveilleuse. C’est parfois trop nostalgique, mais Fede a prouvé sa valeur pour une trilogie. »
Andrew J. Salazar – Discussing Film

« Alien : Romulus met un peu de temps à démarrer mais devient purement horrifique dans le troisième acte, et présente quelques similitudes avec les précédents films de Fede Alvarez. Quelques clins d’œil et références sympas. Les facehuggers m’ont donné la chair de poule, mais j’ai vraiment peur des araignées aussi en règle générale. »
Joey Magidson – Awards Radar

« Alien : Romulus possède toutes les caractéristiques que l’on peut attendre d’un film Alien, mais ne donne jamais l’impression de faire preuve de nostalgie ou de fan service… et va même dans une direction complètement nouvelle. Fede Alvarez et le casting viennent de donner naissance au meilleur film de l’été. »
Borys Kit – The Hollywood Reporter

« Alien : Romulus est un film lisse, efficace et désespérément sans vie, vidant une esthétique familière de la substance psychosexuelle et bizarre qui l’a rendu emblématique. Spaeny fait le job dans cette doublure de Ripley, mais sans hésiter, j’aurai préféré reprendre aux luttes désordonnées de Sir Ridley avec la divinité que cette histoire de bande. »
Isaac Feldberg – Entertainment Weekly

« Alien : Romulus, comme toutes les suites post-Alien 3, fonctionne mieux lorsqu’il explore de nouveaux terrains. Et il le fait… par morceaux. Il trébuche la plupart du temps dans l’utilisation cryogénique du passé, en particulier lorsqu’il se livre à une nostalgie de mauvais fan service. C’est amusant, cependant. Amusant ! »
Michael Roffman – Bloody Disgusting

Pour le moment, hormis quelques avis mitigés, les retours sont donc plutôt positifs concernant Alien : Romulus. Cependant, il semble facile d’identifier ce qui pourrait coincer chez certains spectacteurs. Alors que tout le monde applaudit l’efficacité du récit, de la mise en scène de Fede Alvarez et notamment l’aspect horrifique bien poisseux, de nombreux critiques semblent déplorer une utilisation trop excessive du fan service et des références à la franchise Alien.

Quoi qu’il en soit, si vous êtes curieux et/ou que vous voulez vous faire votre propre avis, Alien : Romulus débarquera dans nos salles sombres le 14 août 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... rsoXQIvUqQ
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Pale
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Après Longlegs, nouveau film de Osgood Perkins. C'est produit par James Wan et c'est tiré d'une nouvelle de Stephen King.

[youtube]8pGDA9To3AA[/youtube]
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robinne
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Pale a écrit : dim. 11 août 2024 21:46 Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Peut-être pas le WE prochain, mais certainement dans les semaines à venir.
Et le Audiard à venir aussi :hot:
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Pale
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[youtube]hR1-ihzff3I[/youtube]
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robinne
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Pale a écrit : mer. 14 août 2024 18:30 Image

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Affiches très années 70-80 :jap:
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Wickaël
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Pale a écrit : mer. 14 août 2024 18:25 Image

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[youtube]hR1-ihzff3I[/youtube]
Eh bien je dois avouer que j'ai bien aimé la bande-annonce.
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Wickaël a écrit : mer. 14 août 2024 22:26 Eh bien je dois avouer que j'ai bien aimé la bande-annonce.
Idem :D

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EL n'a pas aimé Jackpot! (1,5 étoiles) :

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Alors que John Cena a officiellement annoncé son départ des rings en 2025, le futur ex-catcheur poursuit sa carrière sous d’autres projecteurs. Après Freelance, et plus récemment Ricky Stanicky dans lequel il partageait l’affiche avec Zac Efron, c’est cette fois en duo avec Awkafina qu’il revient sur Amazon Prime Video, dans la comédie d’action Jackpot! réalisée par Paul Feig. Mais, il ne faut pas se fier au titre, cette « comédie » n’ayant rien d’un jackpot.

NO FUTURE


Le postulat de Jackpot! rappelle évidemment les American Nightmare et autres dystopies où le meurtre devient un divertissement populaire : en 2030, les États-Unis traversent une grave crise économique, à tel point que la Californie s’est mise à organiser une grande loterie annuelle où tout le monde peut participer. Pour gagner l’argent (beaucoup d’argent), il suffit de tuer la personne désignée vainqueur avant le lever du soleil. La seule règle est de ne pas utiliser d’armes à feu.

Sur le papier, tourner en dérision les Hunger Games et Battle Royale aurait pu être marrant, si seulement ce film écrit par Rob Yescombe était contextualisé autrement qu’avec une suite de carton d’exposition et quelques explications plantées au burin dans les dialogues. Quant au futur proche, il s’incarne péniblement à travers des pistolets à air comprimé designés comme des Nerf, un drone, des associations vestimentaires douteuses, une statue de cire de JLO et une affiche promotionnelle pour le film « Robo-President III, Impeach this !« . Sans oublier l’utilisation de I’m Sexy and I Know It de LMFAO comme musique rétro pendant une baston.

Pour compléter la toile de fond et montrer que tout va vraiment très mal, on a une grand-mère pickpocket, une bagarre de rue, un braquage de bijouterie et trois SDF qui se font griller des saucisses sur le trottoir. Notre présent semble donc plus chaotique que le futur ensoleillé dépeint, et ce n’est même pas un angle de réflexion, juste un aveu d’échec. N’attendez d’ailleurs pas que Jackpot! tire autre chose de son concept qu’un simple : « tuer les gens pour de l’argent, c’est mal« . Mais le film aurait pu se permettre de ne pas réfléchir et de ne rien raconter s’il était suffisamment amusant pour faire passer le temps.

NO FUN

Sur un malentendu, l’énergie d’Awkwafina combinée au charisme de John Cena aurait pu sauver les meubles, mais l’alchimie a du mal à prendre. Même les scènes que l’actrice partage avec Simu Liu, avec qui elle a pourtant joué dans Shang-Chi, manque de souffle, si ce n’est celui des spectateurs à moitié endormis. Son personnage est une autre variation infernale de la looseuse blasée et sarcastique, de la madame Tout-le-Monde embarquée dans quelque chose qui la dépasse, tandis que celui de John Cena est une autre déclination du Monsieur muscles qui entretient son capital sympathie. Même le voir taper des gens n’est pas divertissant, et ça c’est la confirmation que rien ne va dans Jackpot!.

Non pas qu’on espérait encore un effort de la part de Paul Feig, mais les bagarres sont filmées sans les mains et montées sans les yeux, ce qui est un peu dommage pour une comédie d’ACTION. L’humour ne vole pas bien haut non plus, ce qui est aussi dommage pour une COMÉDIE d’action.

Passé le léger effet comique des gens lambdas qui se transforment en tueurs à gages façon John Wick, avec cette première scène qui ressemble à la parodie involontaire d’une publicité Axe, le film devient le laboratoire expérimental de [insérer l’humoriste que vous détestez le plus]. La preuve : il y a un personnage qui s’appelle DJ et qui est DJ… et c’est ça la vanne. Le moment le plus drôle est peut-être quand John Cena piétine les testicules d’un gars pour éteindre le feu qu’il a entre les jambes (littéralement). Ça donne une idée du niveau général.

Jackpot ! est disponible sur Amazon Prime Video depuis le 15 août 2024.

Jackpot! rejoint la longue liste des comédies d’action sans comédie ni action.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... feJvo_hPwA
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Après Wolfman, ce film de monstre culte va avoir le droit à son remake grâce à James Wan

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James Wan serait en discussion pour réaliser un remake monstrueux d’un des grands classiques du Universal Monsters.

Si Universal a tenté de redonner vie à ses Universal Monsters en 2017 avec le Dark Universe, l’échec critique et commercial de La Momie, censé être le premier film de l’univers, a très vite mis fin aux ambitions du studio. Toutefois, même si le Dark Universe est bien mort et enterré (oui on peut dire au revoir à Javier Bardem en monstre de Frankenstein), les Universal Monsters, eux, n’ont jamais eu autant la côte depuis les années 30 grâce à des projets indépendants qui permettent à chaque monstre d’avancer sans contrainte.

Ainsi, Universal a sorti en 2020 Invisible Man de Leigh Whannel, relecture féministe et moderne du film culte de James Whale. Prochainement, c’est le loup-garou qui reviendra sur les écrans avec Wolfman réalisé par Leigh Whannel (encore) et aussi La Fiancée de Frankenstein de Maggie Gyllenhaal (un film Warner). Et il semblerait que James Wan soit en passe de réaliser un remake moderne d’une autre créature culte.

Selon The Hollywood Reporter, après s’être attaqué à Aquaman pour DC, James Wan serait en discussion pour moderniser une autre créature marine en réalisant le remake de L’Étrange Créature du lac noir. Le film de Jack Arnold avait eu un beau succès en 1954 et avait eu le droit à deux suites avec La Revanche de la créature (toujours réalisée par Jack Arnold) en 1955 et La créature est parmi nous de John Sherwood en 1956.

Depuis, John Landis, John Carpenter, Ivan Reitman ou encore Guillermo Del Toro (dont La Forme de l’eau semble un clin d’œil évident) ont tenté de le réanimer sans y parvenir. Maintenant que c’est quasi-officiel, James Wan aura donc la lourde responsabilité de concrétiser ce remake, a priori, plus horrifique et réaliste tout en restant un hommage à la version originale, mélangeant épouvante et romance. Selon THR, James Wan chercherait actuellement un scénariste pour l’aider à écrire cette revisite.

Pour rappel, L’étrange créature du lac noir se déroulait au cœur de l’Amazonie. Un paléontologue y découvrait un fossile appartenant à une espèce inconnue. Persuadé qu’il s’agissait du chaînon manquant entre l’homme et le poisson, il rassemblait une expédition pour exhumer le reste du squelette. L’équipe décidait alors de descendre le fleuve en bateau, s’enfonçant dans un territoire sauvage et poisseux, sans se douter que les eaux abritaient encore l’étrange créature…

Au vu des dernières productions et réalisations de James Wan, la prudence est de mise et on se demande vraiment si le réalisateur est la personne la plus adéquate pour ressusciter cette créature légendaire. Cela étant dit, avec Blumhouse et Universal à la production, et sans doute une fiche de poste très précise, on est plutôt très impatients de voir le résultat. Aucune date de sortie n’a évidemment été annoncée pour le moment.


https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... vLdbwGZdVQ
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EL a beaucoup aimé Alien : Romulus (4 étoiles) :

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Malgré son statut de saga mythique du septième art, on ne peut pas dire qu’Alien fasse l’unanimité passé le deuxième opus de James Cameron. Entre des épisodes 3 et 4 chaotiques (mais attachants) et les prequels controversés de Ridley Scott, la franchise avait besoin de sang à l’acide neuf. Voir ainsi Fede Alvarez (le remake d’Evil Dead, Don’t Breathe) prendre les rênes avec de nouveaux personnages rendait forcément curieux. On avait raison d’y croire : Alien : Romulus est exactement le long-métrage dont l’univers des xénomorphes avait besoin. En salles le 14 août.

MAKE ALIEN GREAT AGAIN


Le premier plan d’Alien : Romulus constitue la meilleure des notes d’intention. Dans l’esprit du film séminal de Ridley Scott, une maquette de vaisseau spatial émerge des profondeurs du cosmos et se rapproche du spectateur. Mais là où les limitations techniques de 1979 obligeaient le montage à changer d’angle pour souligner la taille massive du Nostromo, la caméra se contente d’un unique mouvement spectaculaire, jusqu’à atteindre le hublot d’une salle des commandes soudainement activée.

Sans jamais oublier le passé, Fede Alvarez a bien conscience que la modernité des outils à sa disposition lui permet de pousser dans ses retranchements le génie d’Alien : la fluidité absolue de sa mise en scène, et l’efficacité de son storytelling visuel. Avant même que la moindre créature ne débarque, Scott filmait les couloirs vides et inquiétants de son cargo de l’espace à la manière de boyaux biomécaniques, prêts à sacrifier et digérer les pauvres baroudeurs qui allaient croiser le chemin du xénomorphe.

Alien a toujours métaphorisé un système (digestif), un capitalisme tellement ancré dans les mœurs qu’il finit par s’auto-détruire, par bouffer les corps de l’intérieur. Si la fameuse corporation Weyland-Yutani s’est développée au fil de la saga comme sa véritable entité maléfique, elle sortait de plus en plus du bois à chaque épisode. La grande réussite de Romulus tient à son nouveau regard sur la colonisation spatiale, qui dépeint les rêves brisés de toute une génération prisonnière de Jackson’s Star.

Dans cet enfer dystopique qui n’est sans évoquer l’autre chef-d’œuvre de Scott (Blade Runner), il suffit de quelques scènes pour tout comprendre du quotidien abrutissant de ces ouvriers surexploités, et en particulier de Rain (Cailee Spaeny, idéale en héritière de Ripley) et son frère adoptif Andy (David Jonsson, très touchant). Alvarez et son chef-décorateur Naaman Marshall convoquent le look rétro-futuriste déliquescent des premiers films, moins par nostalgie que pour texturer ce monde d’un avant-goût de fin programmée.

UN FESTIN À S’EN PÉTER LE BIDE

A vrai dire, Alien : Romulus sait bien qu’il appartient à une saga codifiée. Plutôt que d’esquiver ou de détourner maladroitement ses passages obligés, il les embrasse pour mieux les redéfinir, sans s’appesantir dessus. On sait pourquoi on est là, et le contrat de confiance passé avec le long-métrage ne cherche jamais à nous la mettre à l’envers.

En petit prodige habile du cinéma d’horreur, Fede Alvarez se montre brillant là où on l’attendait le plus, à savoir dans son build up horrifique. Rain et Andy rejoignent un groupe d’amis colons, bien décidé à quitter leur mortifère planète grâce à une station spatiale en orbite qu’ils savent abandonnée. A partir de là, Romulus s’amuse avec sadisme de son ironie dramatique, qu’il façonne à la manière d’un DJ trop heureux de faire monter la sauce avant son drop.

Alvarez resserre la donnée spatiale et temporelle de son récit, et disperse avec une malice dans le regard tous les éléments de son jeu de massacre à venir. Entre ses comptes à rebours et ses réactions en chaîne aux lourdes conséquences, le scénario renouvelle ses enjeux avec beaucoup d’inventivité (on pense au risque que représente le sang acide des monstres, ou encore à cette magnifique vision des anneaux de la planète sur lesquels risque de se crasher la plateforme).

On en revient à cette notion de fluidité, d’autant plus importante dans une saga où les fluides ne cessent de s’échanger. Tout va plus vite dans Alien : Romulus, du système de reproduction du xénomorphe – dont la peinture est peut-être la plus belle et complète à ce jour – à ses retournements de situation. Le cinéaste puise le meilleur de la terreur du Huitième passager, avant de transiter vers l’action bourrée de tension d’Aliens, le retour.

XÉNO-BEST-OF

Mais au-delà de cette efficacité, qui ne s’embarrasse pas de prendre le spectateur par la main, Romulus construit en creux une urgence politique plus explicite que jamais. En mettant en scène une jeunesse abandonnée en quête d’un avenir meilleur, Alvarez reproduit le désespoir de Don’t Breathe et de ses héros lâchés dans un Détroit en ruines. Dans sa quête de rendement permanent, le libéralisme exploite les masses dès le plus jeune âge, jusqu’à annihiler toute forme d’humanité. Pour leur survie, les personnages sont amenés à retenir leur peur, à endiguer les réactions physiques les plus élémentaires, comme s’ils étaient soudain contraints de devenir des machines (superbe séquence face à des facehuggers à éviter où même la chair de poule est interdite).

Le design si iconique et évocateur de H.R. Giger connecte certes depuis ses débuts l’organique et sa mécanique (notamment sexuelle). Pourtant, dans la lignée d’Alien 3 et 4, Alvarez nourrit son imaginaire avec les possibilités offertes par son “organisme parfait” et son évolution, peut-être même avec plus de réussite que ses modèles.

Sa troupe inévitablement transformée en chair à pâtée porte en elle les inquiétudes de son époque : face à un monde en perdition, donner la vie n’est-elle pas la chose la plus effrayante à faire ? C’est à la fois la plus belle idée d’Alien : Romulus, et sa limite : c’est la maternité contrainte et le fait de tomber enceinte qui fait le plus peur (ce qui était déjà présent dans Don’t Breathe avec sa fameuse scène de la pipette). Jamais les facehuggers n’ont été filmés avec autant de panache, quitte à ce que la forme finale de l’alien paraisse un poil décevante dans son exploitation horrifique.

Il faut dire que si le long-métrage a par instants des allures de best-of très bien pensé, son fan-service parasite sa seconde moitié, autant pour certains choix esthétiques discutables que pour le recyclage de certaines répliques et situations. Pour autant, Fede Alvarez a sans doute trouvé la meilleure manière de rendre à la franchise sa gloire d’antan : l’humilité d’un exercice de style virtuose, finalement beaucoup plus hargneux, politique et métaphysique que les kouglofs pseudo-kubrickiens de Ridley Scott.

Derrière sa nature de best-of, Alien : Romulus trouve sa singularité auprès d’une jeunesse touchante, symbole d’une génération sacrifiée. L’occasion pour Fede Alvarez de signer un exercice de style politique et méchant, dont la mise en place brillante s’impose parmi les sommets de la saga.


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Oz Perkins à propos de The Monkey :

« Il ressemblera davantage à Misery, Creepshow, Gremlins ou à Le Loup-garou de Londres. Ça ne ressemblerait pas du tout à Longlegs. Pour moi, si vous faites un film sur un jouet singe, vous pouvez être sérieux. Mais une grande partie de la nouvelle de King est drôle et nostalgique. On a essayé de faire un film qui ressemble un peu plus à quelque chose de la fin des années 80 et des années 90. C’est un peu comme si Robert Zemeckis avait pris un petit peu d’acide et avait fait un film de Stephen King sur un singe en peluche. »

https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... uu8tzH659g
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Le box-office français de la semaine :

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Une affiche pour le préquel de Rosemary's Baby :

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Par contre je pensais que c'était une série mais non c'est un film.
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Wickaël
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Pale a écrit : ven. 16 août 2024 18:43 Une affiche pour le préquel de Rosemary's Baby :

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Par contre je pensais que c'était une série mais non c'est un film.
J'ai découvert Rosemary's Baby cette année, et j'ai adoré. L'ambiance, la musique, les acteurs, tout est bon.
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Wickaël a écrit : ven. 16 août 2024 19:00
Pale a écrit : ven. 16 août 2024 18:43 Une affiche pour le préquel de Rosemary's Baby :

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Par contre je pensais que c'était une série mais non c'est un film.
J'ai découvert Rosemary's Baby cette année, et j'ai adoré. L'ambiance, la musique, les acteurs, tout est bon.
C'est un de mes films préférés et même si je regarderai le préquel, je doute qu'il arrive ne serait-ce qu'au petit orteil du Polanski :D
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Wickaël
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Pale a écrit : ven. 16 août 2024 19:06 C'est un de mes films préférés et même si je regarderai le préquel, je doute qu'il arrive ne serait-ce qu'au petit orteil du Polanski :D
C'est même certain :D

Mais comme toi je regarderai quand même, en plus je possède un abonnement Paramount+ donc autant en profiter.


Ce soir je vais découvrir Babylon avec Brad Pitt et Margot Robbie. Ça fait longtemps que je voulais le voir mais la durée du film me rebutait un peu... donc je vais le mettre tôt :D
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Wickaël a écrit : sam. 17 août 2024 07:20
Pale a écrit : ven. 16 août 2024 19:06 C'est un de mes films préférés et même si je regarderai le préquel, je doute qu'il arrive ne serait-ce qu'au petit orteil du Polanski :D
C'est même certain :D

Mais comme toi je regarderai quand même, en plus je possède un abonnement Paramount+ donc autant en profiter.


Ce soir je vais découvrir Babylon avec Brad Pitt et Margot Robbie. Ça fait longtemps que je voulais le voir mais la durée du film me rebutait un peu... donc je vais le mettre tôt :D
Normalement tu ne devrais pas t'ennuyer devant :D
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Vu :

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Beaucoup aimé ce nouveau Alien. Certes il n'apporte pas vraiment de nouveautés à la saga mais le réalisateur adore l'univers et ça se ressent. C'est un film de survie dans lequel on retrouve l'esprit des premiers Alien et ce qui est appréciable, c'est que le film ne fait pas abstraction de Prometheus/Covenant. Romulus assure un peu le pont entre Prometheus/Covenant et la tétralogie. Alors il y a des petites baisses de rythme ici et là mais le réalisateur sait magnifier les scènes propres à la saga, certaines scènes m'ont filé des frissons pour la puissance qui en émane.

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Je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque devant Frontière(s). Pourtant les 10-15 premières minutes ne sont pas des plus rassurantes mais une fois que les choses sérieuses commencent, ça devient un survival démentiel qui ferait passer Hostel (et plein d'autres films du même genre) pour un épisode des Télétubbies. Xavier Gens frappe très fort avec ce film qui devient sans conteste un de mes survivals préférés.

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C'est incroyable car je l'ai vu le même jour que Frontière(s). Ce dernier est probablement le meilleur survival français tandis que À l'intérieur est le meilleur home invasion français. Ce qui est incroyable c'est qu'ils sont sortis à quelques mois d'intervalle. En à peine 1h20, les réalisateurs nous font vivre une expérience sidérante et proposent des scènes d'une violence et d'une tension inouïes.

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Le point de départ est accrocheur, un homme dans la dèche reçoit un coup de fil mystérieux qui lui propose une série de défis contre d'importantes sommes d'argent. Forcément les défis vont se compliquer mais si le personnage arrête, il perd tout. Bref ça part plutôt pas mal mais malheureusement plus ça avance et plus le film accumule les facilités grotesques tandis que le développement du personnage principal est complètement aux fraises. Au final c'est très moyen.

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En général j'ai de la sympathie pour les productions Netflix de ce genre mais ici je n'ai pas accroché tant c'est basique de chez basique, c'est comme si le film avait été réalisé par une intelligence artificielle créée elle-même par une autre intelligence artificielle. Rien ne va dans ce film. Par exemple Halle Berry et son équipe bossent dans une agence d'espionnage hyper secrète mais toutes leurs opérations finissent en bordel monstre partout où ils vont, bonjour la discrétion. Ensuite Mark Wahlberg joue un mec ultra lambda qui devient un véritable Jason Bourne du jour au lendemain après 2 petites semaines d'entrainement. Mais le pire c'est que absolument tout (les décors, les figurants) fait factice/fake, on ne croit en rien. Sans compter que même Mark Walhberg est en pilotage automatique, on ne ressent aucune implication (je pense que les doublures cascades ont bossé davantage que les acteurs principaux). Il faut ajouter à cela un humour/une intrigue/des dialogues/un soupçon de romance complètement bidons.

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Le film repose sur un concept simple : la famille d'une gamine est prise en otage par un groupe d'évadés et la gamine va vouloir les sauver en mode Maman j'ai raté l'avion mais à la sauce Hit Girl de Kick Ass. Bref le film est redoutablement efficace dans son genre et propose des scènes de meurtre qui ne lésinent pas sur le gore.
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Wickaël
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Sans surprise j'ai adoré Babylon, même plus que La La Land (et je kiffe ce dernier d'une force). J'ai pas vu le temps passer, le meilleur rôle de Margot Robbie, Brad Pitt toujours impeccable, Diego Calva, LA révélation du film. On rit, on pleure, on crie pendant 3h. Des scènes qui resteront gravées dans ma mémoire pendant longtemps.

Ce soir on change de registre avec 65 - La Terre d'avant :D

Et RIP Alain Delon, dont je n'ai vu aucune œuvre je crois, mais il restera un monument du cinéma français.
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Wickaël a écrit : dim. 18 août 2024 11:34 Ce soir on change de registre avec 65 - La Terre d'avant :D
Bon film de survie et de SF :D

Tu as vu Frontière(s) et À l'intérieur ?
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Wickaël
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Pale a écrit : dim. 18 août 2024 11:42 Tu as vu Frontière(s) et À l'intérieur ?
Yep les 2. Le premier est vraiment bon, j'adore Le Bihan il est complètement taré. Et c'est violent à souhait.

Le second c'est surtout Béatrice Dalle que je retiens, et puis la fin faut s'accrocher.
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C'est l'occasion triste mais mémorielle de rappeler selon moi les 15 meilleurs films avec Delon sans établir un quelconque ordre

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Wickaël a écrit : dim. 18 août 2024 11:45
Pale a écrit : dim. 18 août 2024 11:42 Tu as vu Frontière(s) et À l'intérieur ?
Yep les 2. Le premier est vraiment bon, j'adore Le Bihan il est complètement taré. Et c'est violent à souhait.

Le second c'est surtout Béatrice Dalle que je retiens, et puis la fin faut s'accrocher.
Oui même si il n'y a pas que la fin, il faut s'accrocher à toutes les scènes violentes :D
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ClintReborn a écrit : dim. 18 août 2024 11:47 C'est l'occasion triste mais mémorielle de rappeler selon moi les 15 meilleurs films avec Delon sans établir un quelconque ordre
J'en ai vu que 5 :hehe:
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Wickaël a écrit : dim. 18 août 2024 11:34 Sans surprise j'ai adoré Babylon, même plus que La La Land (et je kiffe ce dernier d'une force). J'ai pas vu le temps passer, le meilleur rôle de Margot Robbie, Brad Pitt toujours impeccable, Diego Calva, LA révélation du film. On rit, on pleure, on crie pendant 3h. Des scènes qui resteront gravées dans ma mémoire pendant longtemps.
J'avais bien aimé Babylon mais moins que La la land quand même ! Bon La La Land je n'avais pas kiffé à sa sortie c'est en le renvoyant qu'il est devenu culte pour moi :love:
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Pale a écrit : dim. 18 août 2024 13:12
ClintReborn a écrit : dim. 18 août 2024 11:47 C'est l'occasion triste mais mémorielle de rappeler selon moi les 15 meilleurs films avec Delon sans établir un quelconque ordre
J'en ai vu que 5 :hehe:
Moi zéro :saint:
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Cocu a écrit : dim. 18 août 2024 13:32
Pale a écrit : dim. 18 août 2024 13:12
ClintReborn a écrit : dim. 18 août 2024 11:47 C'est l'occasion triste mais mémorielle de rappeler selon moi les 15 meilleurs films avec Delon sans établir un quelconque ordre
J'en ai vu que 5 :hehe:
Moi zéro :saint:
Quelle chance, tu vas pouvoir découvrir de belles pépites en regardant France2 ce soir : Le Samouraï suivi de La piscine
Et demain, Plein soleil sur france3.
Enfin, vendredi, Monsieur Klein sur france5
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robinne a écrit : dim. 18 août 2024 14:00 Quelle chance, tu vas pouvoir découvrir de belles pépites en regardant France2 ce soir : Le Samouraï suivi de La piscine
Et demain, Plein soleil sur france3.
Enfin, vendredi, Monsieur Klein sur france5
Ça ne m'a jamais attiré, je pense que je vais faire l'impasse. Je rate sûrement qqch mais bon :saint:
Il avait l'air d'être vraiment très beau jeune, mais il n'était pas réputé pour être un grand acteur...
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Vu le concept, le film démarre sur les chapeaux de roue et offre une première partie endiablée. Bien évidemment Jackpot! n'arrive pas à tenir la durée et on n'échappe pas à un ventre mou au milieu avec en prime des scènes d'une lourdeur incommensurable et qui provoquent plus la gêne qu'autre chose. Alors que je pensais qu'il n'y avait plus beaucoup d'espoir, les 10-15 dernières minutes s'avèrent aussi exaltantes que le commencement. Finalement le film s'avère être un bon moment dans l'ensemble si on exclut un humour parfois lourdingue avec des blagues qui tombent à l'eau, notamment dans les moments plus posés.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Cocu a écrit : dim. 18 août 2024 15:52
robinne a écrit : dim. 18 août 2024 14:00 Quelle chance, tu vas pouvoir découvrir de belles pépites en regardant France2 ce soir : Le Samouraï suivi de La piscine
Et demain, Plein soleil sur france3.
Enfin, vendredi, Monsieur Klein sur france5
Ça ne m'a jamais attiré, je pense que je vais faire l'impasse. Je rate sûrement qqch mais bon :saint:
Il avait l'air d'être vraiment très beau jeune, mais il n'était pas réputé pour être un grand acteur...
Les 4 films sont très différents les uns des autres. Le seul point commun est Delon (et que ce sont des films français).
Du coup, qu'est-ce qui ne t'attire pas ? Delon ? :D

Il ne faut pas avoir vu Le samouraï ni Monsieur Klein pour dire qu'il n'était pas un grand acteur :ouch:
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robinne a écrit : dim. 18 août 2024 17:19
Du coup, qu'est-ce qui ne t'attire pas ?
Aucune idée :hehe:
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robinne a écrit : dim. 18 août 2024 17:19
Cocu a écrit : dim. 18 août 2024 15:52
robinne a écrit : dim. 18 août 2024 14:00 Quelle chance, tu vas pouvoir découvrir de belles pépites en regardant France2 ce soir : Le Samouraï suivi de La piscine
Et demain, Plein soleil sur france3.
Enfin, vendredi, Monsieur Klein sur france5
Ça ne m'a jamais attiré, je pense que je vais faire l'impasse. Je rate sûrement qqch mais bon :saint:
Il avait l'air d'être vraiment très beau jeune, mais il n'était pas réputé pour être un grand acteur...
Les 4 films sont très différents les uns des autres. Le seul point commun est Delon (et que ce sont des films français).
Du coup, qu'est-ce qui ne t'attire pas ? Delon ? :D

Il ne faut pas avoir vu Le samouraï ni Monsieur Klein pour dire qu'il n'était pas un grand acteur :ouch:
Non mais elle a raison. Son talent d’acteur était limité quand même. Il jouait sur une seule corde : le mec taciturne qui tire la gueule. Je ne l’ai jamais vu dans un autre registre que celui-ci perso (j’ai pas vu tous ses films mais c’était ce qui ressortait).

Et je dis ça alors que je l’aime bien dans les films de Melville par exemple. Mais dans les 3 c’est exactement le même type de rôle qu’il joue (et le fait qu’il joue parfois un flic et parfois un criminel n’y change rien, car c’est la même façon de jouer à chaque fois).
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Kahled a écrit : dim. 18 août 2024 18:51
robinne a écrit : dim. 18 août 2024 17:19
Cocu a écrit : dim. 18 août 2024 15:52

Ça ne m'a jamais attiré, je pense que je vais faire l'impasse. Je rate sûrement qqch mais bon :saint:
Il avait l'air d'être vraiment très beau jeune, mais il n'était pas réputé pour être un grand acteur...
Les 4 films sont très différents les uns des autres. Le seul point commun est Delon (et que ce sont des films français).
Du coup, qu'est-ce qui ne t'attire pas ? Delon ? :D

Il ne faut pas avoir vu Le samouraï ni Monsieur Klein pour dire qu'il n'était pas un grand acteur :ouch:
Non mais elle a raison. Son talent d’acteur était limité quand même. Il jouait sur une seule corde : le mec taciturne qui tire la gueule. Je ne l’ai jamais vu dans un autre registre que celui-ci perso (j’ai pas vu tous ses films mais c’était ce qui ressortait).

Et je dis ça alors que je l’aime bien dans les films de Melville par exemple. Mais dans les 3 c’est exactement le même type de rôle qu’il joue (et le fait qu’il joue parfois un flic et parfois un criminel n’y change rien, car c’est la même façon de jouer à chaque fois).
C'est vrai que sa palette était un peu limitée contrairement à des Patrick Dewaere, Ventura, Gabin, Belmondo, Depardieu.

Delon a eu la chance d'avoir une sacrée belle gueule.
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Pale a écrit : dim. 18 août 2024 13:12
ClintReborn a écrit : dim. 18 août 2024 11:47 C'est l'occasion triste mais mémorielle de rappeler selon moi les 15 meilleurs films avec Delon sans établir un quelconque ordre
J'en ai vu que 5 :hehe:
Je crois que je n’en ai pas vu beaucoup plus haha.
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Pale a écrit : dim. 18 août 2024 18:56
Kahled a écrit : dim. 18 août 2024 18:51
robinne a écrit : dim. 18 août 2024 17:19
Les 4 films sont très différents les uns des autres. Le seul point commun est Delon (et que ce sont des films français).
Du coup, qu'est-ce qui ne t'attire pas ? Delon ? :D

Il ne faut pas avoir vu Le samouraï ni Monsieur Klein pour dire qu'il n'était pas un grand acteur :ouch:
Non mais elle a raison. Son talent d’acteur était limité quand même. Il jouait sur une seule corde : le mec taciturne qui tire la gueule. Je ne l’ai jamais vu dans un autre registre que celui-ci perso (j’ai pas vu tous ses films mais c’était ce qui ressortait).

Et je dis ça alors que je l’aime bien dans les films de Melville par exemple. Mais dans les 3 c’est exactement le même type de rôle qu’il joue (et le fait qu’il joue parfois un flic et parfois un criminel n’y change rien, car c’est la même façon de jouer à chaque fois).
C'est vrai que sa palette était un peu limitée contrairement à des Patrick Dewaere, Ventura, Gabin, Belmondo, Depardieu.

Delon a eu la chance d'avoir une sacrée belle gueule.
Carrément ! Belmondo me paraissait un acteur beaucoup plus complet (puisqu’on les compare souvent, jusque dans leur rivalité).
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Cocu a écrit : dim. 18 août 2024 18:45
robinne a écrit : dim. 18 août 2024 17:19
Du coup, qu'est-ce qui ne t'attire pas ?
Aucune idée :hehe:
Ah bah bravo :roll:
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:hot:
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