Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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J'avoue que le début m'a laissé un peu dubitatif, j'avais l'impression que ce n'était plus trop mon genre de délire mais plus le film avance et plus la quête/vengeance du personnage principal devient prenante. Et plus le film avance, plus les scènes d'action deviennent dingues jusqu'à un final en apothéose où on s'en prend plein la tronche. Il faut aussi ajouter à cela quelques bons rebondissements. Très impressionné par la performance de Bill Skarsgård et ça m'a également fait très plaisir de revoir la superbe Jessica Rothe (l'héroïne des Happy Birthdead). Ce qui ne gâche rien, c'est qu'elle est en mode ultra badass :

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Au final Boy Kills World est une belle petite dinguerie.
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Kit
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Wickaël
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Pale a écrit : mar. 24 sept. 2024 22:25 Image

J'avoue que le début m'a laissé un peu dubitatif, j'avais l'impression que ce n'était plus trop mon genre de délire mais plus le film avance et plus la quête/vengeance du personnage principal devient prenante. Et plus le film avance, plus les scènes d'action deviennent dingues jusqu'à un final en apothéose où on s'en prend plein la tronche. Il faut aussi ajouter à cela quelques bons rebondissements. Très impressionné par la performance de Bill Skarsgård et ça m'a également fait très plaisir de revoir la superbe Jessica Rothe (l'héroïne des Happy Birthdead). Ce qui ne gâche rien, c'est qu'elle est en mode ultra badass :

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Au final Boy Kills World est une belle petite dinguerie.
Content que tu aies apprécié.

De mon côté j'ai decouvert le remake de Old Boy par Spike Lee l'autre jour. Bon c'est certain que ça n'arrive pas à la cheville du film de Park Chan-wook. Après en terme de surprise c'est évident qu'en ayant vu le film de 2003 on sait d'avance le twist... Mais ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment, notamment grâce à la performance de Brolin et Olsen. Et je crois que Rami Malek y tient son rôle le plus court à l'écran :lol:
6/10

Et j'ai aussi vu Wind River, avec Jeremy Renner (son meilleur rôle) et (encore) Elizabeth Olsen. Très bon thriller avec des paysages enneigés de toute beauté.
8/10
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Wickaël a écrit : mer. 25 sept. 2024 07:42 Et j'ai aussi vu Wind River, avec Jeremy Renner (son meilleur rôle) et (encore) Elizabeth Olsen. Très bon thriller avec des paysages enneigés de toute beauté.
8/10
J'adore ce film, certaines scènes sont vraiment puissantes.

Tu as déjà vu Nocturnal Animals avec Jake Gyllenhaal ?
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Je précise que je n'ai jamais vu l'original. Je découvre donc ce remake de John McTiernan. Vu le réalisateur, ça reste un bon thriller sur la forme qui se mate sans souci. Mais j'avoue que l'oisiveté et la richesse qui sont dégueulées à la tronche du spectateur pendant 2 heures finissent par lasser un peu sans compter que le tout est quand même tiré par les cheveux.
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Wickaël
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Pale a écrit : mer. 25 sept. 2024 08:09 Tu as déjà vu Nocturnal Animals avec Jake Gyllenhaal ?
Non, toujours pas.
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EL a modérément apprécié Emmanuelle (3 étoiles) :

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Après avoir raconté la douleur subie par le corps féminin, elle souhaitait explorer le plaisir qu’il pouvait ressentir. Du moins, c’est ainsi qu’Audrey Diwan, réalisatrice de l’excellent L’Evènement, a justifié sa nouvelle adaptation du roman sulfureux d’Emmanuelle Arsan. Un choix de carrière qui a fait couler beaucoup d’encre, car la version de Just Jaeckin, l’un des plus gros succès du box-office français des années 1970, reste une relique ambiguë de la libération sexuelle. Un projet d’autant plus intriguant qu’il est coécrit par Rebecca Zlotowski (Une fille facile, Les Enfants des autres) et que le personnage éponyme est incarné par Noémie Merlant. Emmanuelle sort en salles le 25 septembre 2024.

SOFT CORPS


Le film de 1974 est la figure de proue du « softcore », cinéma érotique plus léger capable de toucher un très large public (plus de 8 millions en France !) en pleine explosion de la pornographie hard. On s’amuse souvent de ses scènes de sexe simulées à outrance, en oubliant qu’Emmanuelle s’y épanouit par le viol, ou même cette séquence délirante où la caméra s’attarde de longues secondes sur une locale qui fume une cigarette par la vulve.

Il va de soi que Diwan et Zlotowski n’avaient pas l’intention de prolonger l’héritage d’un long-métrage indissociable de son temps, qui a de toute façon inspiré une saga aussi abracadabresque qu’interminable, sans même compter ses copies plus ou moins racoleuses. Les scénaristes reviennent non pas à l’histoire originale, mais à son principe nu : Emmanuelle est une bourgeoise débarquée dans une ville d’Asie (Bangkok dans le roman, Hong-Kong ici), qui y explore les plaisirs de la chair, mais surtout apprend à sortir de sa zone de confort sexuel, métaphoriquement et géographiquement.

A première vue, elles modernisent à la fois l’intrigue et la protagoniste. Autrefois femme de diplomate, Emmanuelle est désormais un « requin » des hôtels de luxe, envoyé par la maison-mère redresser un établissement et sa directrice (Naomi Watts). Mais étonnamment, elles évacuent de fait des thématiques très actuelles, comme le couple libre. La dimension intertextuelle est même vaguement pastichée à travers le personnage de Zelda (très sensuelle Chacha Huang), qui se présente comme étudiante en littérature. Le seul vrai maître mot est le minimalisme.

A une époque où la pornographie a inondé le web, Diwan assume une luxure glaciale dont elle ne s’éloignera jamais, ou presque. Le film emprisonne son spectateur dans les halls vides, les couloirs dorés et les chambres immaculées de l’hôtel archi-huppé pendant la majeure partie du récit. Les personnages, à commencer par l’objet du désir incarné par Will Sharpe, sont autant de fantômes qui le hantent. Emmanuelle est d’ailleurs plus attirée par la structure métallique de cette perfection factice que par ses habitants (explicitée dans une scène de non-amour introductive), du moins jusqu’à ce que la silhouette de Sharpe la pousse à en sortir.

A ce titre, le changement de casting très commenté va dans le sens de l’évolution du scénario. Fut un temps, c’était Léa Seydoux qui devait enfiler la lingerie. Et il faut reconnaitre que la première partie, d’une froideur planifiée, lui sied bien. C’est, en revanche, lorsqu’elle s’émancipe, toutes mesures gardées, que la sensualité plus ordinaire (on se rappelle Jumbo et ses amourettes de foire) de Noémie Merlant s’accorde aux enjeux.

JE TE BAISE MOI NON PLUS

Petit détail qui piquera la curiosité des amateurs de cinéma HK : le légendaire Anthony Wong tient un petit rôle. C’est plus qu’un détail, à vrai dire : la péninsule, autrefois haut lieu de liberté artistique (et généreux en films érotiques), a connu le parcours inverse de l’héroïne une fois rendue à la Chine. Emmanuelle, si austère qu’il n’excitera pas grand-monde, distille donc des envies d’ouverture au sein d’une forteresse bling bling où chaque désir, chaque envie, chaque fantasme est contrôlé en réunion plénière.

C’est à la fois ce qui fait son originalité, ce qui permet de passer outre son esthétique mal aimable, et ce qui dicte ses limites. Car les scénaristes ont eu l’idée saugrenue, risquée et radicale d’implémenter cette lassitude aux quelques scènes de sexe. Résultat : les parties de jambes en l’air attendues sont à peine des vignettes servant à faire avancer le scénario, le comble dans un film Emmanuelle ! Si vous espériez contempler un plan à trois endiablé, vous risquez d’être déçus.

Au contraire, la mise en scène s’attarde de plus en plus sur une sexualité… indirecte. En fait, ce sont les seules vraies séquences érotiques du long-métrage, lequel cherche clairement à décrire une quête de trivialité qui passe par la déconnexion des corps. Emmanuelle s’éloigne de ses partenaires pour trouver leur authenticité. Une approche quasiment provocatrice du genre et qui se concrétise avec plus ou moins de réussite. La fameuse scène de photos avec glaçons, inévitable à l’ère du sexting, est effectivement assez ratée. En revanche, le final pousse le raisonnement dans des retranchements assez fascinants, d’autant qu’il s’amuse à définitivement frustrer son public.

L’expérience est déroutante, parfois énervante, mais finalement symptomatique de la sexualité contemporaine, vivotant entre le détachement, la frustration et carrément le ras-le-bol (percé à jour, le personnage de Will Sharpe en dit long). En février 2024, une étude Ifop pour la marque de sextoys Lelo, remarquée par France Inter, rapportait une baisse de l’activité sexuelle chez les jeunes de 18 à 24 ans. Ce drôle de film érotique, où on se libère à la fois de la norme et de l’étreinte, est à leur image. A dessein ou pas, il restera probablement un miroir déformant bizarre. Comme son modèle.

Étrange film que ce nouveau Emmanuelle, aimable comme la porte de la prison dont il raconte l’évasion. Une quête de trivialité étrangement contemporaine… mais pas particulièrement érotique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... QjL9kZZbwA

EL a aimé Megalopolis (3,5 étoiles) :

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Il est enfin là, le film gargantuesque auquel le génie Francis Ford Coppola travaille depuis les années 80. Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Giancarlo Esposito, Aubrey Plaza et beaucoup d’autres n’ont pas résisté à l’appel du projet légendaire Megalopolis. Présentée à Cannes en grande pompe, la nouvelle grande fresque du réalisateur de grandes fresques ne cesse de faire parler d’elle depuis le festival. Que ce soit pour sa réception très divisée, les accusations de comportements déplacés du cinéaste sur le plateau, son envie proclamée d’engager des acteurs soi-disant “canceled”, l’énorme bourde de Lionsgate avec la diffusion d’une bande-annonce trompeuse… Megalopolis a occupé les esprits longtemps avant d’occuper les salles. À raison ?

COPPOLA IS BACK


L’idée de Megalopolis est de démontrer que la politique, et plus globalement la civilisation, sont condamnées à répéter une histoire et des systèmes mortifères tant que l’on voudra enfermer la société dans des modèles figés. C’est pourquoi chaque personnage (ou presque) porte le nom d’une figure de l’Empire romain, et que le film se déroule dans un nouveau New York qui mélange Rome antique, révolution industrielle et futur. Du Coppola pur jus, qui créé un univers éblouissant, merveilleux, croisement de chemins connus qui, ensemble, en révèlent un nouveau.

Une beauté que, parfois, l’audace des effets numériques porte à la limite du ridicule. Un ridicule sans doute nécessaire à l’exploration d’une forme aussi décomplexée. Pris dans son délire esthétique sans compromis, le réalisateur-peintre avance bille en tête dans un labyrinthe de créations superbes pourtant largement agrémenté de touches niaises et stéréotypées. Une démarche qui avait fait le génie de films comme Dracula, Twixt ou Coup de Cœur, tous d’une grande beauté baroque, tous à la lisière maîtrisée d’une frénésie qui rappellerait par moments Baz Luhrmann.

L’introduction des éléments antiques dans l’histoire de Megalopolis est absolument artificielle (coiffez Jon Voight d’une couronne de laurier et le tour est joué), comme la direction d’acteur et bon nombre de dialogues volontairement théâtraux. Mais Coppola aime l’artifice, aime le montrer, aime en faire une méthode et un sujet. Aussi, dès lors qu’on accepte ce ton, caractéristique de ses productions les plus ignorées mais les plus personnelles (et donc les meilleures), on se laisse conter sans mal cette étrange mythologie qui nous apprend que rien n’a fondamentalement changé dans notre civilisation occidentale depuis qu’elle existe.

Si le propos n’est pas nouveau, c’est sans doute la première fois qu’il est énoncé avec un tel lâcher-prise, paradoxal avec la minutie de la mise en scène et de la démonstration théorique. L’élément le plus constitutif de la démarche est peut-être la présence d’un acteur, lors des projections en festivals, qui intervenait dans la salle de cinéma pour poser une question au personnage d’Adam Driver, qui lui répondait à l’écran. Une expérimentation aussi ludique que signifiante, à l’image des séquences 3D de Twixt.

PLUS MÉGALOMANE QUE MEGALOPOLIS

La sève coppolesque est donc bien au rendez-vous dans ce film-somme de tout ce qui a porté sa carrière. Si Megalopolis est un film testament, comme on dit, il remplit parfaitement son rôle. Pour le meilleur et pour le pire. Si une partie du meilleur a déjà été évoquée, il est tout de même regrettable qu’elle soit largement teintée du pire. À savoir que l’orgueil et l’égocentrisme qui ont poussé le réalisateur à tomber dans une rhétorique anti-« woke” lors de la promotion du film, se ressentent terriblement dans le film.

Quelle ironie que de jouer au vieux monde quand on présente une œuvre prônant le progressisme civilisationnel. Mais voilà, Coppola profite de la majesté de Megalopolis pour faire du film une ode à lui-même, s’enfonçant dans la complaisance de certains dialogues, présentant le génie de son personnage comme le sien, et allant jusqu’à donner le nom de “Francis” au premier nouveau-né de son utopie (on notera un manque de crédibilité : absolument plus personne n’appelle son bébé “Francis” en 2024).

Pas facile d’afficher un tel narcissisme en essayant de faire fonctionner une fable mi-futuriste mi-mythologique au style déjà quelque peu ampoulé. Avec cet étirement ronflant de certaines situations, Coppola tire une balle dans le pied de son film dont le rythme devient souvent laborieux, et dans lequel la théorie prend trop souvent le pas sur l’humain. Autant dire que passée une heure de film, les paupières se font parfois lourdes.

Par le passé, le réalisateur avait mieux su dérouler ses dissertations brillantes sans que ses personnages en pâtissent, au contraire. Dans le cas de Megalopolis, le véritable personnage principal, c’est Coppola lui-même, et ce manque de recul (et de modestie) étouffe parfois le spectateur, quand il ne le fait pas tout simplement rire. Avouons que c’est bien dommage.

IL ÉTAIT TEMPS

Mais ce qui reste admirable, dans Megalopolis, c’est l’impression que Coppola parvient, avec ce film, à prolonger (si ce n’est à conclure) brillamment la longue réflexion sur le temps élaborée dans la deuxième partie de sa carrière. Cette thématique du temps, elle était déjà présente, entre autres, dans Peggy Sue s’est mariée, Dracula, L’Homme sans Age, Tetro et Twixt (ces trois derniers films formant d’ailleurs la trilogie du temps). Alors si Megalopolis s’ouvre sur une séquence au cours de laquelle Adam Driver teste sa faculté à arrêter le temps, ça n’est évidemment pas un hasard.

Après avoir exploré le voyage temporel, la réincarnation et l’immortalité, le réalisateur étudie avec son dernier film l’essence même du temps, comme matière. Là où les personnages qui entourent le héros sont les émissaires d’une conception linéaire du temps, condamnée à répéter les mêmes étapes sur une frise chronologique horizontale qui, de l’Empire romain aux siècles futures, ne laissera jamais de place à l’évolution, l’architecte César a une vision.

Celle qui correspond à “la durée”, comme théorisée par Bergson : ce temps intuitif et impossible à quantifier au sein duquel le mouvement de la vie existe. Le héros de Coppola change cette intuition du temps en matière, pour faire de la vie-même une évolution, un progrès, et permettre la naissance d’une utopie. Dans une représentation non-matérialisée, c’était déjà cette durée intuitive qui permettait les retrouvailles magiques de Peggy Sue avec ses jeunes années, les retrouvailles de Dracula et Mina par-delà les siècles, les retrouvailles de Hall et Virginia dans la dimension des rêves de Twixt.

Presque littéralement, Coppola explique l’héraclitéisme, ce concept du philosophe Héraclite selon lequel le monde n’est que mobilisme, transformation et mouvement perpétuel de toute chose. Et la véritable vie, celle qui vaut la peine d’être vécue, est celle qui accompagne ce mouvement, en opposition à celle qui se vautre dans la complaisance des vieux modèles. L’aboutissement magnifique d’une série de films dont Megalopolis n’est pas le meilleur, mais au sein de laquelle il a une place certaine.

Difficile de résumer de manière tiède ce qui est un ensemble d’immenses qualités et de défauts catastrophiques. Megalopolis est certes l’ego trip boursoufflé d’un homme du passé, mais c’est aussi une démonstration magistrale de mise en scène et, surtout, la conclusion passionnante d’une théorie du temps élaborée par Coppola sur la partie majeure de sa carrière.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... cqbNbofRVA
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Pale
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Wickaël a écrit : mer. 25 sept. 2024 13:00
Pale a écrit : mer. 25 sept. 2024 08:09 Tu as déjà vu Nocturnal Animals avec Jake Gyllenhaal ?
Non, toujours pas.
N'hésite pas. J'en parle car Nocturnal Animals et Wind River furent deux de mes films préférés de 2017.

Et si tu aimes Aaron Taylor-Johnson, il sort sa meilleure prestation dans Nocturnal Animals.
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... moVYXRwofw
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Pale a écrit : mer. 25 sept. 2024 13:08 Et si tu aimes Aaron Taylor-Johnson, il sort sa meilleure prestation dans Nocturnal Animals.
J'adore cet acteur. J'ai vu que le film était dispo sur Netflix mais je me suis désabonné car je n'allais plus sur la plateforme...
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Wickaël a écrit : mer. 25 sept. 2024 22:18
Pale a écrit : mer. 25 sept. 2024 13:08 Et si tu aimes Aaron Taylor-Johnson, il sort sa meilleure prestation dans Nocturnal Animals.
J'adore cet acteur. J'ai vu que le film était dispo sur Netflix mais je me suis désabonné car je n'allais plus sur la plateforme...
C'est ballot. Va falloir que tu trouves une autre solution :D
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J'ai regardé ce film sans rien connaître à l'intrigue donc très agréablement surpris par celle-ci tant elle réserve son lot de rebondissements. C'est un bon mélange de comédie et de thriller, le film est drôle mais il peut également se montrer très tendu. Et puis le duo principal est juste fabuleux, probablement la meilleure prestation de Glen Powell jusqu'à ce jour.
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J'ai vu le remake/nouvelle adaptation il y a deux ans qui ne m'avait pas déplu mais qui ne m'a pas laissé énormément de souvenirs. Je découvre donc la version de 1984 qui n'est pas ouf mais qui se regarde. Il y a le charme des années 80 et Drew Barrymore qui est assez impressionnante dans un de ses premiers rôles. L'histoire est également mieux développée ici par rapport à la nouvelle version et on se rend compte que cela a très certainement inspiré les créateurs de la série Stranger Things. Après voilà l'ensemble est quand même mou du genou malgré quelques scènes pyrotechniques plutôt réussies.
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NaughtyDog a écrit : jeu. 26 sept. 2024 17:16 [youtube]BOsAJ7oe2QE[/youtube]
J'allais le partager à l'instant :D
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Je vais peut-être regarder la 1ère saison, à un moment donné :o
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La S1 etait une bonne adaptation mais un peu secure (et un peu decevante sur certains aspects)

Faut que là ils envoient les chevaux car TLOU2 niveau violence et noirceur ça se pose là
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NaughtyDog a écrit : jeu. 26 sept. 2024 17:25 La S1 etait une bonne adaptation mais un peu secure (et un peu decevante sur certains aspects)
Ce sera difficile pour moi d'avoir un avis sur l'adaptation :D
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Pale a écrit : jeu. 26 sept. 2024 17:46 [youtube]ZgZccxuj2RY[/youtube]
Je lis / survole de très bons avis sur ce dessin animé :bounce:
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Damn, c'est sacrément bon. L'affiche n'inspire pas grande confiance mais j'avoue m'être pris une petite claque devant ce Land of Bad. Film de guerre/d'action/d'aventure/de survie qui donne des palpitations. Le film offre aussi quelques scènes qui ne manquent pas de piquant pour montrer le contraste qui peut régner entre ceux qui suivent des opérations militaires sur leurs écrans et ceux qui risquent leur vie sur le terrain. Il y a des facilités sur lesquelles je pourrais chipoter, mais c'est clairement le positif qui l'emporte.
Modifié en dernier par Pale le ven. 27 sept. 2024 08:32, modifié 1 fois.
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Cela débute avec un postulat plaisant : 2 fixers qui se retrouvent impliqués sur le même job (à savoir nettoyer une scène de suicide dans un hotel) par 2 clients différents, avant de se retrouver embarqués toute la nuit dans une affaire plus ample impliquant trafic de drogues et mafia albanaise.

Mais très rapidement ce nouveau TVfilm de luxe signé Jon Watts se révèle aussi mou que peu inspiré, délayant toute energie et un tempo comique faisant rarement sourire pour un résultat aussi vite vu qu'oublié. Rien de cata, d'autant que le principal intérêt réside dans l'indéniable capital sympathie du duo Clooney-Pitt, et une scène de poursuite centrale relativement fun.

Mais cela s'arrête là, à l'image de son climax exempt de tension ou de portée.

Pas terrible du tout donc !

3.5/10
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Pale a écrit : jeu. 26 sept. 2024 10:58 Image
Je ne sais pas qui a fait l'affiche mais j'ai l'impression de voir que des youtubeurs et streameurs Français :lol: :lol: :lol: :rofl:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de la sublime Jenna Ortega (22 ans) :

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22 ans seulement ? :ouch:

Sublime, sublime, faut pas exagérer non plus :p
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Pale a écrit : jeu. 26 sept. 2024 22:08 Image

Damn, c'est sacrément bon. L'affiche n'inspire pas grande confiance mais j'avoue m'être pris une petite claque devant ce Land of Bad. Film de guerre/d'action/d'aventure/de survie qui donne des palpitations. Le film offre aussi quelques scènes qui ne manquent pas de piquant pour montrer le contraste qui peut régner entre ceux qui suivent des opérations militaires sur leurs écrans et ceux qui risquent leur vie sur le terrain. Il y a des facilités sur lesquelles je pourrais chipoter, mais c'est clairement le positif qui l'emporte.
Content que tu aies apprécié (encore) :D
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Wickaël a écrit : ven. 27 sept. 2024 16:00
Pale a écrit : jeu. 26 sept. 2024 22:08 Image

Damn, c'est sacrément bon. L'affiche n'inspire pas grande confiance mais j'avoue m'être pris une petite claque devant ce Land of Bad. Film de guerre/d'action/d'aventure/de survie qui donne des palpitations. Le film offre aussi quelques scènes qui ne manquent pas de piquant pour montrer le contraste qui peut régner entre ceux qui suivent des opérations militaires sur leurs écrans et ceux qui risquent leur vie sur le terrain. Il y a des facilités sur lesquelles je pourrais chipoter, mais c'est clairement le positif qui l'emporte.
Content que tu aies apprécié (encore) :D
En tout cas c'est ton avis qui m'avait donné envie :jap:
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Wickaël
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La seule chose qui m'a un peu gêné c'est la fin où le perso de Crowe arrive bien trop rapidement du supermarché à la base militaire, ou alors il manipule le temps :D

Après c'est pareil c'est pour chipoter mais j'ai passé un très bon moment.
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ClintReborn
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robinne a écrit : ven. 27 sept. 2024 11:28 22 ans seulement ? :ouch:

Sublime, sublime, faut pas exagérer non plus :p
C'est pas parce que que tu sors avec Margot Robbie qu'il faut te la péter ! :o :ass:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Wickaël a écrit : ven. 27 sept. 2024 18:10 La seule chose qui m'a un peu gêné c'est la fin où le perso de Crowe arrive bien trop rapidement du supermarché à la base militaire, ou alors il manipule le temps :D

Après c'est pareil c'est pour chipoter mais j'ai passé un très bon moment.
Ça fait partie des facilités que j'évoque :D ça et la scène avec le chien qui aboie, le mec aurait dû vérifier.
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EL a aimé Mother Land (3,5 étoiles) :

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Le Alexandre Aja nouveau est arrivé. Cinq ans après son film de croco Crawl (dont une suite vient d’être annoncée) et trois ans après son Oxygène sur Netflix, le cinéaste adapte un scénario de Kevin Coughlin et Ryan Grassby, remplaçant Mark Romanek au poste de réalisateur. Never Let Go, renommé Mother Land en France, met en scène Halle Berry dans un univers post-apocalyptique horrifique. Un pitch en or pour le Français, qui ose en plus aller à rebours des attentes de son public. En salles depuis ce 25 septembre 2024.

LA VÉRITÉ EST AILLEURS


Dès le début de la promotion, il était clair que Mother Land serait de ces films à twist produits sur la foi de leur scénario malin. Le duo d’auteurs, qui avait déjà signé l’histoire de The King Tide, a dû faire forte impression à 21 Laps Entertainment et son fondateur Shawn Levy (actuellement en train de braquer le box-office avec son Deadpool & Wolverine). De quoi redouter un film-concept à tiroirs vides, un énième jeu de piste n’ayant pour lui que ses retournements de situation.

Pourtant, c’est tout le contraire, ce qui aura d’ailleurs déplu à une partie de la critique américaine, lui ayant réservé un accueil mitigé. Elle lui reproche une intrigue qui ne répond pas aux attentes du spectateur, quitte à le frustrer. Or, c’est justement la très bonne surprise de ce Mother Land, lequel va en effet très vite remettre en question la situation initiale… mais ne jamais vraiment proposer une explication claire et nette, d’ordinaire déclamée en voix-off à la fin du film.

On suit donc June et ses deux fils, parmi les, voire les derniers survivants d’une humanité rongée par « le mal ». Vivant au milieu d’une sinistre forêt, ils ne connaissent le répit que dans leur maison, avec laquelle ils doivent toujours rester en contact, sous peine d’être corrompus. Pour se faire, ils sortent harnachés à une longue corde directement reliée aux fondations. Outre la menace sadique des apparitions mortifères générées par le mal en question, le risque est également alimentaire.

Mais le spectateur en a vu d’autres (très récemment même) et ne tarde pas à remarquer les incongruités de cette histoire de survie horrifique. Ainsi s’engage le traditionnel jeu de dupes : cette théorie s’impose-t-elle ou s’agit-il d’une fausse piste ? Justement, cette fausse piste est-elle trop flagrante pour en être une ? Le scénario prend un malin plaisir à le mener par le bout du nez, jusqu’à l’emmurer dans une parano interminable, bien loin de l’avalanche de twists attendus. La vraie révélation, c’est à lui de la formuler : la vérité se trouve quelque part au milieu de ces interprétations toutes plus pessimistes les unes que les autres du mal qui ronge la cellule familiale.

UN MAL POUR UN MAL

S’il avait déroulé ses coups de théâtre avec pragmatisme, Mother Land aurait pâti de la lourdeur de son allégorie (encore une fois, ça s’est vu récemment). En choisissant de manipuler à ce point leur victime, Kevin Coughlin et Ryan Grassby viennent au contraire la densifier. De plus, ils adoptent progressivement le point de vue des deux enfants plutôt que celui du personnage d’Halle Berry, certes très juste, mais pour qui le long-métrage n’est pas le véhicule escompté.

Au-delà des thèmes évidents qui parcourent le récit, c’est le cœur de sa démonstration : la naissance de l’esprit critique chez les jeunes adolescents, l’affirmation d’un sens moral aussi, dans un monde qui ne leur veut que du mal, et qui s’avère par extension particulièrement flippant. Les peurs enfantines laissent place à celles, plus cruelles encore, qui guettent les adultes en formation, exercice pour lequel Aja était évidemment tout désigné.

Car le film ne serait pas aussi vicieux non plus s’il s’appuyait sur son écriture retorse pour s’émanciper fièrement de ses racines de série B horrifique. Qu’on se rassure : bien qu’il détourne habilement les codes narratifs du genre, il ne se colle pas sur la bobine l’étiquette « elevated horror ». Il raconte sans chichi, du début à la fin, la trouille fluctuante qui saisit le trio. Les apparitions maléfiques, rappelant – toutes proportions gardées évidemment – celles de l’archi-méchant When Evil Lurks, évoluent en même temps que la perception des protagonistes, grâce à une mise en scène souvent étouffante, entretenant l’ambiguïté entre horreur extérieure… et intérieure.

Bien sûr, on regrette qu’il n’y ait pas plus de visions de cauchemar aussi marquantes que celle de la fin, qui ne déparierait pas dans un manga de Junji Itō, ainsi que quelques inévitables baisses de rythme. Mother Land n’est pas un film d’horreur extrêmement intense, mais un divertissement plus intelligent que malicieux et plus efficace qu’artificiel. Dans le paysage horrifique américain post-Blumhouse, on n’est pas loin du petit miracle.

Un film d’horreur plutôt efficace qui reste à la lisière des interprétations pour mieux nuancer son allégorie.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... I21_FFv-Nw
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Wickaël
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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon actrice préférée, Naomi Watts, qui souffle ses 56 bougies.

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Toujours aussi ravissante même après toutes ces années :love:

Depuis 2005 et son rôle de Ann Darrow dans le King Kong de Peter Jackson je suis sous le charme

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Modifié en dernier par Wickaël le sam. 28 sept. 2024 11:51, modifié 1 fois.
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Pale
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Suite à une soirée trop arrosée et une nuit inoubliable avec une inconnue, Manu se réveille seul avec un message sur son bras lui donnant rendez-vous en Avignon. Persuadé qu’il s’agit de la femme de sa vie, il est prêt à tout pour la retrouver. Manu embarque, malgré lui, son pote Fred sur la route.

On est ici dans un road trip durant lequel rien ne se passe jamais comme il faut. Les personnages y font différentes rencontres et souvent ça offre des scènes très drôles. Loin d'être un film inoubliable mais un bon petit moment malgré tout.

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J'ai beaucoup aimé ce thriller teinté d'humour pince-sans-rire. C'est infiniment meilleur que The Instigators sorti sur Apple il y a quelques semaines. Ce qui commence comme une simple routine pour les personnages (faire disparaître un corps), la situation dégénère et alors que l'intro est un peu longue, le film gagne en intérêt au fur et à mesure car les personnages, qui d'habitude opèrent toujours en solo (un peu comme Michael Fassbender dans The Killer), vont devoir apprendre à collaborer. Du coup le film possède plusieurs moments assez savoureux. Visuellement le film est assez stylé avec cette ambiance nocturne et enneigée et certains éclairages. Par contre après une première partie assez simple, j'avoue avoir trouvé l'intrigue un peu confuse/farfelue par moments.
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robinne
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Wickaël a écrit : sam. 28 sept. 2024 08:41 Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon actrice préférée, Naomi Watts, qui souffle ses 56 bougies.

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Toujours aussi ravissante même avec après toutes ces années :love:

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:love:
Bon anniversaire à elle :bounce:

Découverte, comme beaucoup, dans Mulholland Drive :love:
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Kit
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NaughtyDog
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Fan de Audrey Diwan, la réal livre un film à la fabrication exemplaire, tel une anti-thèse du Emmanuelle original à la sauce Wong Kar-wai (In the Mood for Love)/Steve McQueen (Shame

Sauf que rapidement la dynamique du réquisitoire féminin (où Noémie Merlant tente de prendre possession de son corps et ses désirs dans un monde stérile) tourne en circuit fermé, jusque dans des scènes d'hôtellerie qui nuisent au flow hlobal

dommage car y a quelque chose d'intéressant là-dedans (l'alchimie avec Will Sharpe est top mais son perso maladroitement utilisé à la fin) mais pour un résultat moyen

2.5/5 max

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Une surprenante réussite (en particulier pour un premier film)

Il y a peu de films sur l'esclavage, et difficile de passer derrière les 2 chef-d'œuvres du genre (Mandingo et 12 Years a Slave), mais passée une introduction qui brasse les plates-bandes du genre, Ni Chaînes Ni Maîtres se mue plutôt en survival à la Apocalypto/Revenant (en bref il fait ce qu'Emancipation aurait dû être) avec une mise en scène organique au plus près des corps et de la nature malgache

c'est très bien rythmé, très bien interprêté (Camille Cottin en chasseuse de marrons c'est quasi une évidence via son allure de faucon) et parfois même viscéral.

Niveau reproches je dirai que passé un climax astucieux via l'utilisation du tonnerre, la narration dubit un gros coup de décélération pour amorcer un épilogue testamentaire plus ample, mais un peu handicapé par un manque de poids émotionnel (il aurait fallu + développer la relation père-fille centrale à mon sens).

Bref pas un grand film mais un bon film (original dans le paysage français de surcroît), et la naissance d'un metteur en scène intéressant dans nos contrées

3.5/5
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Agréablement surpris par la première heure. Durant cette première heure, Apartment 7A s'inscrit un peu dans la même veine que Immaculée ou La Malédiction : l'origine par rapport aux thèmes abordés sans toutefois atteindre leur niveau mais c'est bien fait. De plus l'héroïne est danseuse, ce qui offre quelques scènes assez enjouées avec un petit côté Black Swan. Malheureusement le film a tendance à sombrer dans les travers du genre lors de sa dernière partie. Les événements se précipitent soudainement et sombrent dans la facilité. Tous les personnages se sentent obligés de tout expliquer (même un personnage qui apparait au bout d'une heure et qui n'a pas d'autre fonction que de débiter une explication tel un PNJ) dans de longs tunnels de dialogues au cas où on n'aurait pas pigé, annihilant toute part d'ombre et de mystère. Au final c'est juste moyen mais certaines scènes sont quand même bien foutues et Julia Garner est toujours aussi brillante.
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BOX OFFICE STORY
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Je crois que Apartment7A est le préquel de Rosemary's Baby
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BOX OFFICE STORY a écrit : dim. 29 sept. 2024 03:07 Je crois que Apartment7A est le préquel de Rosemary's Baby
Oui tout à fait, on est dans un préquel/remake mais bien évidemment les deux films ne boxent pas dans la même catégorie.
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Je découvre ce film. J'ai toujours cru qu'il s'agissait du premier Kassovitz alors qu'il s'agit de son deuxième long métrage. Cinématographiquement c'est très bon rien à dire, le film nous embarque dans le quotidien des 3 personnages principaux mais honnêtement à la longue ça devient redondant et les personnages deviennent vite ultra lourds. Du coup je suis pas fan, j'ai préféré Vermines ^^
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NaughtyDog
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Très bon retour que ce nouveau film de Chris Sanders.
Le Robot Sauvage est un nouveau métrage avec un cœur immense, lorgnant du côté de Pixar ou bien du Géant de Fer pour proposer un un récit initiatique à la portée curieusement intime, où les enjeux sont circonscris pendant une bonne partie de l'intrigue à l'unité familiale.

Un robot matriarcal qui se connecte à une humanité indoupçonnée, et un oisillon devant apprendre à trouver sa place malgré sa différence : un duo de fortune attachant dans une production au style visuel impeccable (on sent que Les Bad Guys et Le Chat Potté 2 sont passés par là), à l'OST de Kris Bowers (Green Book) emplie de douceur et au message inspirant.

En effet, à mesure que le récit progresse, Le Robot Sauvage fait curieusement penser à Flow, bifurquant vers une histoire de survie où le futur de notre humanité dépend de la nécessité d'abandon de convictions/préjugés archaïques au profit d'une cohabitation malgré nos différences culturelles.

Un propos lourd de sens, offrant une dimension émotionnelle ultra efficace à ce qui est ni plus ni moins qu'une des tous meilleurs films d'animation de l'année, mais aussi de l'histoire de Dreamworks.

Tendre, beau, drôle et sincère, une très bonne pioche

4/5

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Film à la fois réussi dans son fond, mais qui m'a laissé un goût d'inachevé dans sa forme ou ses idées visuelles.

Mother Land renvoie directement au Village de Shyamalan, avec cette mère (excellente Halle Berry) protectrice vivant dans une cabane isolée avec ses 2 fils (2 très bons comédiens enfants) 10 ans après la fin du monde, alors que le Mal rôde autour.

Mais très vite on se rend compte qu'on est pas dans un film d'horreur, mais dans un drame psychologique questionnant la notion de toxicité parentale, de convictions erronnées, de remises en question des règles établies dans la cellule familiale (matérialisée par la corde qui unit les membres et que l'on choisit de sectionner ou non).

Bref tout fait sens dans la symbolique globale, jusque dans les apparitions fantômatiques (réel ou seulement dans la tête de June..le film fait peu de suspense à ce niveau et use bien du pouvoir de sufgestion des personnages).

Le souci selon moi est justement dans cet équilibre questionnant imaginaire et réel (comme Onibaba ou Shining) qui n'est pas vraiment tenu (avec seulement son plan final mais dont rien ne dous-tend la véracité).
De plus, en terme d'imagerie horrifique c'est franchement chiche, usant de 2-3 visions zombiesques sans personnalité, à peine sauvé par une apparition finale légèrement digne d'un Junji Ito, mais pas assez exploitée.

Ça manque de mood, de frisson et de cauchemar, malgré un script qui tient la route et une belle direction d'acteurs

2.5/5 (voire 3/5)

Modifié en dernier par NaughtyDog le dim. 29 sept. 2024 17:17, modifié 1 fois.
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ClintReborn
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Pale a écrit : dim. 29 sept. 2024 11:41 Image

Je découvre ce film. J'ai toujours cru qu'il s'agissait du premier Kassovitz alors qu'il s'agit de son deuxième long métrage. Cinématographiquement c'est très bon rien à dire, le film nous embarque dans le quotidien des 3 personnages principaux mais honnêtement à la longue ça devient redondant et les personnages deviennent vite ultra lourds. Du coup je suis pas fan, j'ai préféré Vermines ^^
J'ai toujours trouvé ce film lourd et surestimé mais je n'ai jamais eu l'esprit banlieue :saint: Avec le recul j'ai l'impression que cela a plus contribuer a véhiculer une image très négative et pessimiste dans le temps :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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