Biopic sur une part de la vie de Bruce Springsteen, plus précisément basé sur la conception de "Nebraska" entre 1981 et 1982, son album le plus intimiste et enregistré avec trois fois rien.
Devant la caméra, on retrouve Jeremy Allen White (The Bear, Iron Claw) sous les traits de "The Boss".
Il sera notamment accompagné par Jeremy Strong et Stephen Graham.
Derrière, c'est Scott Cooper (Hostiles, Les Brasiers de la colère, Affamés, The Pale Blue Eye, Crazy Heart,...) qui s'y colle. Plutôt gage d'une certaine qualité.
Trailer demain !
Deliver Me From Nowhere (Scott Cooper, octobre 2025)
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Scott Cooper est toujours gage de qualité oui. Et son premier film était... musical (sympathique Crazy Heart). Hâte de voir s'il a pris du galon dans ce même genre après toutes ces années !
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Plutôt mitigé du résultat. Pourtant ce faux-biopic a de belles choses pour lui : le charisme de Jeremy Allen White (décidément né pour jouer les personnages mélancholiques), un vrai bon cast, une fabrication léchée par Scott Cooper (y compris une jolie photo) et le désir de se concentrer sur une courte période charnière de Springsteen. À savoir son interlude folk avec la conception de l'album Nebraska en 1982, marquée par la dépression et don retour succinct dans son New Jersey natal.
Deliver Me From Nowhere est ainsi marqué par un spleen ambiant adéquat, une romance contrariée, et les réticences de CBS à lzncer cet album torturé perçu comme anti-commercial.
Le souci est que le film est très souvent dans la pose + que l'incarnation, délayant son propos avec comme clé de voûte l'enfance traumatique de Bruce vis-à-vis d'un père violent. Problème : passés ces interludes en noir & blanc, le récit n'aura que faire de toute catharsis, replaçant Stephen Graham sur la route de Jeremy Allen White sans réelle confrontation. Le film tient donc debout uniquement via son postulat de base, bien que la 2e heure trouve son flow en se concentrant mieux sur l'album Nebraska.
Au final, on en ressort avec l'impression d'une production solide, mais qui n'a rien à dire de + sur le Boss. Enfin, Un Parfait inconnu partage énormément de similitudes, mais la comparaison va clairement en sa faveur tant le métrage de Mangold est plus riche à tous les niveaux.
2.5/5
Deliver Me From Nowhere est ainsi marqué par un spleen ambiant adéquat, une romance contrariée, et les réticences de CBS à lzncer cet album torturé perçu comme anti-commercial.
Le souci est que le film est très souvent dans la pose + que l'incarnation, délayant son propos avec comme clé de voûte l'enfance traumatique de Bruce vis-à-vis d'un père violent. Problème : passés ces interludes en noir & blanc, le récit n'aura que faire de toute catharsis, replaçant Stephen Graham sur la route de Jeremy Allen White sans réelle confrontation. Le film tient donc debout uniquement via son postulat de base, bien que la 2e heure trouve son flow en se concentrant mieux sur l'album Nebraska.
Au final, on en ressort avec l'impression d'une production solide, mais qui n'a rien à dire de + sur le Boss. Enfin, Un Parfait inconnu partage énormément de similitudes, mais la comparaison va clairement en sa faveur tant le métrage de Mangold est plus riche à tous les niveaux.
2.5/5