Biopic sur une part de la vie de Bruce Springsteen, plus précisément basé sur la conception de "Nebraska" entre 1981 et 1982, son album le plus intimiste et enregistré avec trois fois rien.
Devant la caméra, on retrouve Jeremy Allen White (The Bear, Iron Claw) sous les traits de "The Boss".
Il sera notamment accompagné par Jeremy Strong et Stephen Graham.
Derrière, c'est Scott Cooper (Hostiles, Les Brasiers de la colère, Affamés, The Pale Blue Eye, Crazy Heart,...) qui s'y colle. Plutôt gage d'une certaine qualité.
Trailer demain !
Deliver Me From Nowhere (Scott Cooper, octobre 2025)
- Breaking the Bat
- Messages : 1774
- Enregistré le : lun. 31 août 2020 21:19
- Localisation : Caen
- Contact :
Scott Cooper est toujours gage de qualité oui. Et son premier film était... musical (sympathique Crazy Heart). Hâte de voir s'il a pris du galon dans ce même genre après toutes ces années !
"- Tu fumes après l'amour ?
- J'en sais rien baby, j'ai jamais regardé !"
- J'en sais rien baby, j'ai jamais regardé !"
- NaughtyDog
- Messages : 3553
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
Plutôt mitigé du résultat. Pourtant ce faux-biopic a de belles choses pour lui : le charisme de Jeremy Allen White (décidément né pour jouer les personnages mélancholiques), un vrai bon cast, une fabrication léchée par Scott Cooper (y compris une jolie photo) et le désir de se concentrer sur une courte période charnière de Springsteen. À savoir son interlude folk avec la conception de l'album Nebraska en 1982, marquée par la dépression et don retour succinct dans son New Jersey natal.
Deliver Me From Nowhere est ainsi marqué par un spleen ambiant adéquat, une romance contrariée, et les réticences de CBS à lzncer cet album torturé perçu comme anti-commercial.
Le souci est que le film est très souvent dans la pose + que l'incarnation, délayant son propos avec comme clé de voûte l'enfance traumatique de Bruce vis-à-vis d'un père violent. Problème : passés ces interludes en noir & blanc, le récit n'aura que faire de toute catharsis, replaçant Stephen Graham sur la route de Jeremy Allen White sans réelle confrontation. Le film tient donc debout uniquement via son postulat de base, bien que la 2e heure trouve son flow en se concentrant mieux sur l'album Nebraska.
Au final, on en ressort avec l'impression d'une production solide, mais qui n'a rien à dire de + sur le Boss. Enfin, Un Parfait inconnu partage énormément de similitudes, mais la comparaison va clairement en sa faveur tant le métrage de Mangold est plus riche à tous les niveaux.
2.5/5
Deliver Me From Nowhere est ainsi marqué par un spleen ambiant adéquat, une romance contrariée, et les réticences de CBS à lzncer cet album torturé perçu comme anti-commercial.
Le souci est que le film est très souvent dans la pose + que l'incarnation, délayant son propos avec comme clé de voûte l'enfance traumatique de Bruce vis-à-vis d'un père violent. Problème : passés ces interludes en noir & blanc, le récit n'aura que faire de toute catharsis, replaçant Stephen Graham sur la route de Jeremy Allen White sans réelle confrontation. Le film tient donc debout uniquement via son postulat de base, bien que la 2e heure trouve son flow en se concentrant mieux sur l'album Nebraska.
Au final, on en ressort avec l'impression d'une production solide, mais qui n'a rien à dire de + sur le Boss. Enfin, Un Parfait inconnu partage énormément de similitudes, mais la comparaison va clairement en sa faveur tant le métrage de Mangold est plus riche à tous les niveaux.
2.5/5
Plutôt d'accord.NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 16 oct. 2025 15:12Au final, on en ressort avec l'impression d'une production solide, mais qui n'a rien à dire de + sur le Boss.
Le film m'a laissé indifférent en dépit de ses qualités, telles que la photographie et l'interprétation de JAW, la faute à un scénario décousu et une écriture pas toujours des plus fines (dans le rôle de Jon Landau, Jeremy Strong frôle comme souvent la caricature).
L'idée de revenir sur la conception d'un seul album au lieu de retracer toute la carrière de l'artiste est intéressante, même si le film entre parfois dans des considérations très techniques. Cooper reste illustratif et cette approche a des limites.
Comme Better Man sorti l'an dernier, on a un biopic musical qui a le mérite de sortir des sentiers battus mais qui n'en devient pas un objet fascinant pour autant. Dommage.
Pas vraiment comparables à mon sens : A Complete Unknown était une fresque chorale sur la génération de musiciens gravitant autour de Bob Dylan, là où Deliver Me from Nowhere se concentre exclusivement sur Bruce Springsteen avant qu'il ne devienne "The Boss".NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 16 oct. 2025 15:12Un Parfait inconnu partage énormément de similitudes, mais la comparaison va clairement en sa faveur tant le métrage de Mangold est plus riche à tous les niveaux.
Mais oui, on peut y voir quelques similitudes.
Modifié en dernier par Tulio le jeu. 23 oct. 2025 19:01, modifié 1 fois.
- NaughtyDog
- Messages : 3553
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
Scott Cooper a toujours été une fraude
Il a pas interet à se louper sur son prochain film : le western Comanche, écrit par Michael Mann et Eric Roth il y a 25 ans
Il a pas interet à se louper sur son prochain film : le western Comanche, écrit par Michael Mann et Eric Roth il y a 25 ans
- ConFucKamus
- Messages : 3791
- Enregistré le : lun. 31 août 2020 12:17
Euh...Hostiles, Les Brasiers de la Colère ou Affamés, c'est quand même un CV plus qu'honnête pour un fraudeur
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
- NaughtyDog
- Messages : 3553
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
Hostiles c'est bien oui, le reste oscille entre passable et pas terrible à mon sensConFucKamus a écrit : ↑jeu. 23 oct. 2025 17:57Euh...Hostiles, Les Brasiers de la Colère ou Affamés, c'est quand même un CV plus qu'honnête pour un fraudeur
Mais muni d'un bon scenario je ne doute pas de ses capacités à emballer le bouzin !
- ConFucKamus
- Messages : 3791
- Enregistré le : lun. 31 août 2020 12:17
Affamés n'est pas souvent reconnu, mais je trouve que c'est un film d'horreur solide et impitoyable.NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 23 oct. 2025 19:40Hostiles c'est bien oui, le reste oscille entre passable et pas terrible à mon sensConFucKamus a écrit : ↑jeu. 23 oct. 2025 17:57Euh...Hostiles, Les Brasiers de la Colère ou Affamés, c'est quand même un CV plus qu'honnête pour un fraudeur
Mais muni d'un bon scenario je ne doute pas de ses capacités à emballer le bouzin !
Les Brasiers de la Colère, c'est l'une des plus belles perfs de Bale avec Hostiles. Il élève le film dans un rôle à l'opposé de ses personnages, très lumineux.
Le film est plus basique sinon mais je trouve que Cooper sait capter la pourriture qui suinte et la noirceur historique de son pays.
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
