Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne a écrit : mer. 30 juil. 2025 16:22 J'imagine que ce sont des photos liées au film Frankenstein de Benicio Del Toro ? ^^
J'avais pas tilté de suite, erreur volontaire ? :D
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robinne
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Pale a écrit : mer. 30 juil. 2025 22:25
robinne a écrit : mer. 30 juil. 2025 16:22 J'imagine que ce sont des photos liées au film Frankenstein de Benicio Del Toro ? ^^
J'avais pas tilté de suite, erreur volontaire ? :D
:lol:
Erreur d'inattention :lol:
Quelle idée d'avoir le même nom de famille ^^
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EL a beaucoup aimé Substitution – Bring Her Back (4 étoiles) :

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Il y a encore une dizaine d’année, on les connaissait pour des vidéos YouTube bricolées entre potes fans d’effets spéciaux, où ils s’amusaient à reconstituer les fatalities de Mortal Kombat ou à organiser un combat à mort entre Ronald McDonald et le Cookie Monster. Désormais, Danny & Michael Philippou sont passés à la réalisation de long-métrages. Mais l’âge des splatters artisanaux est révolu : La Main était un pur film d’angoisse mortifère, qui les a propulsé à la tête de la nouvelle vague de réalisateurs d’horreur. Substitution – Bring Her Back, avec Sally Hawkins, Billy Barrat et Sora Wong, est du même acabit. En salles le 30 juillet 2025.

HORREUR DE SECONDE MAIN


Contrairement à beaucoup de leurs collègues en pleine ascension, Danny et Michael Philippou n’ont pas bifurqué pour leur second long-métrage. Certes, le succès de La Main leur a ouvert quelques portes, l’une d’elles donnant directement sur l’agent de Sally Hawkins, géniale comédienne peu habituée à ce genre de rôles. Ici, elle joue Laura, qui accueille l’adolescent Oliver et sa jeune sœur aveugle Piper après le décès de leur père.

Toutefois, Substitution a beaucoup en commun avec leur premier essai, et pour cause : il ressemble presque à une suite spirituelle. Même le titre était un indice : en version originale, La Main s’intitulait Talk to Me (« Parle-moi »). Celui-ci s’intitule Bring Her Back (« Ramène-la-moi »). Ces deux injonctions, ces deux ordres même, s’adressent à la mort. De toute évidence, la faucheuse est le sujet de prédilection des frangins, qui s’attèlent à en explorer le pouvoir de fascination, avec des personnages différents.

La mort, elle empeste le film dès la première bobine. C’est ce qui lie Oliver, Piper et Laura : une chape de plomb mortifère pesant sur l’intégralité du long-métrage, et grossissant dans un coin de l’écran, que ce soit littéralement, à travers un relent de body horror immonde, ou psychologiquement, puisque les nerfs des jeunes orphelins vont être mis à rude épreuve, tout comme ceux des spectateurs. Les Philippou ont beau tenir un cap, ils ont à cœur de proposer un pur spectacle horrifique. Et cette fois encore, ils tiennent leur promesse.

Très vite, une poisse morbide s’abat sur le récit, contaminant chaque recoin de la maison où se déroule une bonne partie de l’action. Dès la première interaction du trio, le malaise s’installe, puis gagne en intensité grâce à une mise en scène écrabouillant les personnages à coups de longue focale. Un procédé également utilisé pour capter les gros plans dans toute leur viscéralité crue, l’horreur étant ici moins fantomatique que brutalement intrusive.

Véritables virtuoses de la trouille, les frangins rythment en plus leur film avec un certain sadisme, le ponctuant de séquences d’épouvante efficaces et surtout d’éclats de violence proprement ahurissants, d’un réalisme tel qu’on se demande comment ils ont d’une part concrétisé l’effet, d’autre part obtenu les autorisations adéquates. Après deux décennies de gore numérique immatériel, les cinéastes redonnent sa puissance d’évocation à l’image du couteau qui rentre dans la chair, memento mori prenant physiquement à parti le public.

LA PLACE DU MORT

Si Bring Her Back est aussi passionnant, c’est effectivement parce qu’il fait suite aux idées de Talk to Me. Mais plutôt que de le suppléer, il le complète. Le premier s’intéressait à la mort comme une obsession, quasiment comme une addiction. Le second raconte plus frontalement le deuil. Le thème est vu et revu dans le genre, mais peu l’ont traité avec une telle intensité. Pas question ici de balancer des protagonistes tout juste sortis d’une tragédie dans une péripétie aléatoire : chaque élément de l’intrigue compose un monde post-mortem aussi dense que troublant.

Les fameuses étapes théorisées par Kubler Ross s’y entrechoquent perpétuellement, les deux forces en présence (les ados et leur mère de substitution) n’ayant pas le même rapport à l’être perdu. Sans cette friction, semble nous rappeler le scénario, ils marcheraient main dans la main vers le désespoir, la mort étant encore décrite comme une force quasi intangible qui s’immisce de plus en plus dans la vie et l’esprit de ceux qui y ont été confrontés.

D’où l’intérêt du personnage de Piper, joué remarquablement par Sora Wong, jeune comédienne qui fait pourtant ses premiers pas au cinéma. En quête d’indépendance quand tous essaient plus ou moins consciemment d’instrumentaliser son handicap pour la manipuler, elle est au cœur des enjeux. La névrose dérangeante décrite par le film est en effet la conséquence d’un refus de voir les choses en face, de regarder dans l’abîme quand elle nous regarde en premier. Laura, elle, reste collée à son écran, à ses promesses illusoires et à sa nostalgie sur VHS.

Les réalisateurs auraient pu en faire un MacGuffin humain comme les séries B de ce type ont la sale manie de les produire en série. Mais Piper est un rouage de plus dans une mécanique complexe, preuve supplémentaire que la quête de frisson du cinéma d’horreur est intrinsèquement liée aux thématiques qui lui sont propres, n’en déplaise à cette manie très contemporaine de placer les films dans des cases en fonction du public auquel ils seraient prétendument destinés.

Le diptyque réalisé par Danny & Michael Philippou pourrait bien se transformer en trilogie avec la suite de La Main, a priori en préparation. Si elle est à la hauteur des deux précédents volets, on tient effectivement là deux des metteurs en scène les plus prometteurs de la génération A24, mais aussi ironiquement des pourfendeurs de l’embourgeoisement du genre.

Les frères Philippou poursuivent leur étude de la mort et la fascination qu’elle suscite avec une viscéralité éprouvante, qu’on n’avait pas vue dans le genre depuis belle lurette.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... shHZHxSKkA
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ENCORE une adaptation de Stephen King annoncée, et c’est un très bon roman

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C’est peut-être la manne la plus intarissable du cinéma hollywoodien : un nouveau roman de Stephen King va avoir droit à son adaptation.

Depuis Carrie au bal du diable de Brian De Palma et son énorme succès, les studios hollywoodiens ont pillé quasiment sans interruption la riche bibliographie de Stephen King. On aurait pu croire croire qu’ils finiraient par l’épuiser, mais c’était sans compter leur passion pour les grosses sagas (certains romans ont été adaptés plusieurs fois) et le rythme d’écriture affolant de l’auteur. À ce jour, on compte une grosse soixantaine de long-métrages et c’est sans compter les séries ou épisodes de séries qui empruntent certaines de ses histoires.

Et c’est loin d’être terminé. À vrai dire, on observe même un regain d’intérêt pour ses œuvres, ces dernières années. Depuis 2019, plus d’une dizaine de films sont sortis en salles ou sur les plateformes. Rien qu’en 2025, six adaptations du King étaient prévues : le sympathique The Monkey, l’excellent The Life of Chuck, la décevante série L’Institut ainsi que les futurs Marche ou crève (1er octobre), Running Man (5 novembre) et Ça : Bienvenue à Derry (en octobre). En 2026, il y aura la série Carrie et, plus tard, encore un film supplémentaire.

C’est une information exclusive de The Hollywood Reporter : Lionsgate préparerait une adaptation de La Petite Fille qui aimait Tom Gordon, publié en 1999. Moins célèbre que ses autres best-sellers, le roman s’intéresse à une petite fille qui se perd dans la forêt. Un postulat simple, mais dont il tire une étude de personnage aussi attachante que touchante, du moins de l’avis de l’auteur de ces lignes.

C’est JT Mollner qui a été sélectionné pour écrire et réaliser cette version. Un choix intriguant puisqu’il est surtout connu pour avoir mis en scène le thriller Strange Darling, inédit en France, mais qui a un peu fait parler de lui aux États-Unis et en festival, notamment grâce à sa structure narrative retorse et ses thèmes ambigus. À la rédaction, son discours nous a laissé perplexes, mais il faut lui reconnaître quelques choix originaux. Le cinéaste n’en est pas à son coup d’essai, car il a aussi signé le scénario du Marche ou crève de Francis Lawrence (toujours chez Lionsgate), en salles en octobre.

Ce n’est pas la première fois que La Petite Fille qui aimait Tom Gordon est considéré pour une adaptation. Dans les années 2000, George Romero en personne s’y est intéressé de très près. Il avait écrit un scénario et envisageait Dakota Fanning dans le rôle principal, sans parvenir à concrétiser le projet. En 2019, sa femme Christine Romero s’est alliée avec les producteurs de Ça, Roy Lee et Jon Berg, pour relancer le film, qui devait être un temps réalisé par Lynne Ramsay, l’autrice de We Need to Talk about Kevin et A Beautiful Day.

De toute évidence, elle n’est plus impliquée. En revanche, Romero reste attachée au projet en tant que productrice, aux côtés de Ryan Silbert et Andrew Childs.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... UTuKHXyCAA
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Road House 2 : Amazon aurait déjà trouvé un nouveau réalisateur pour la suite (et ça donne un peu espoir)

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Peu de temps après le départ de Guy Ritchie, le film Road House 2 d’Amazon a déjà un autre réalisateur en ligne de mire.

En 2024, Amazon a sorti le remake de Road House, la série B de 1989 portée par Patrick Swayze, avec cette fois Doug Liman derrière la caméra et Jake Gyllenhaal en tête d’affiche. Cette reprise a fait un carton sur Prime Video, et la suite a été annoncée deux mois après la sortie. Sauf que derrière les chiffres, Road House a été un petit enfer en coulisses, à tel point que Doug Liman a boycotté la promotion du film (qui devait à l’origine sortir en salles) et ne rempilera donc pas pour Road House 2, tout comme R. Lance Hill, le scénariste du Road House originel qui était revenu travailler sur le remake.

Guy Ritchie a ainsi été annoncé comme nouveau réalisateur début mai 2025, mais s’est finalement retiré du projet en juillet, sans qu’on sache encore pourquoi, même si l’emploi du temps surchargé du cinéaste britannique semble être une bonne piste. Toutefois, Road House 2 reste a priori une des priorités du studio, puisque, deux semaines seulement après l’annonce du retrait de Ritchie, un autre réalisateur est déjà envisagé.

D’après Deadline, Ilya Naishuller serait en négociation pour réaliser la suite de Road House. On lui doit notamment l’expérimental Hardcore Henry filmé en vue subjective, mais aussi Nobody, le sous-John Wick avec Bob Odenkirk, et plus récemment Head of State, également pour Amazon. Ce dernier film, porté par John Cena, Idris Elba et Priyanka Chopra Jonas, ne brille clairement pas grâce à son scénario, mais compte quelques bastons plutôt bien emballées, avec quelques gimmicks comiques de mise en scène assez divertissants. On peut donc espérer un résultat un peu plus débridé et euphorique à l’écran.

Le tournage de Road House 2 est toujours prévu pour cet automne, donc le nouveau réalisateur ne devrait pas tarder à être confirmé. Pour le scénario, il sera écrit par Will Beall (coscénariste d’Aquaman, Bad Boys 4 et Le Flic de Beverly Hills 4), après que Anthony Bagarozzi et Charles Mondry se soient chargés du premier volet.

Au vu du planning très serré, les annonces de casting devraient également continuer à tomber dans les semaines à venir, que ce soit les retours ou les arrivées. Hormis Jake Gyllenhaal, qui campe le protagoniste Elwood Dalton, un ancien combattant à l’UFC, seul Dave Bautista a été annoncé. Il jouera un autre ancien combattant d’arts martiaux mixtes, bien qu’on ne connaisse aucun autre détail sur l’histoire.

Même si la scène post-générique teasait clairement le retour de l’antagoniste, Knox, il est toutefois peu probable que Conor McGregor soit rappelé dans la suite. Le champion de MMA a en effet été condamné pour viol par la justice civile irlandaise en novembre 2024 – entre autres problèmes judiciaires et médiatiques. Quant à la sortie de ce Road House 2 sur Prime Video, aucune date ou fenêtre n’a encore été communiquée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... u1Dtv03F-Q
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Évanouis : premiers avis pour ce qui est peut-être le film d’horreur de l’année

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Weapons, titré Évanouis en France, a été montré à quelques chanceux américains. Les avis sont unanimes : on tiendrait l’un des films d’horreur de l’année.

L’année 2025 a déjà son lot de bons films d’horreur. Parmi ceux qui ont convaincu la rédaction ou du moins certains de ses membres, on peut citer Companion, Oddity, The Monkey, Sinners, Chime, 28 Ans plus tard, The Ugly Stepsister, Together (sortie prévue le 13 août 2025) ou encore l’éprouvant Substitution – Bring Her Back (sortie prévue le 30 juillet 2025). Mais le plus attendu était probablement Weapons, finalement titré Évanouis en France, et dont on n’a pas encore eu l’occasion de percer le mystère.

En effet, il s’agit du nouveau long-métrage de Zach Cregger, réalisateur de l’excellent Barbare, avec Julia Garner, Josh Brolin, Alden Ehrenreich et Benedict Wong. Il raconte la disparition de tous les enfants d’une même classe au beau milieu de la nuit, disparition d’autant plus inquiétante que les gamins semblent avoir quitté délibérément leur domicile. Les habitants de la ville américaine tentent de comprendre ce qui se passe exactement. Quelques journalistes (et beaucoup d’influenceurs) américains ont eu le droit de donner leur avis sur les réseaux sociaux, sans évidemment dévoiler ses twists. Petit florilège.

« Évanouis, c’est l’éclate : un ensemble flippant et rigolo qui adopte une approche narrative à la Magnolia, Pulp Fiction ou Short Cuts pour déchaîner un cauchemar de banlieue mémorable. Le grand final m’a fait glousser de jubilation. »

Chris Evangelista, Slashfilm

« Zach Cregger a confectionné un chef-d’œuvre de l’horreur et le meilleur film de l’année avec Évanouis ! C’est Prisoners qui passe par Magnolia avec un peu de l’humour absurde des Coen. Un commentaire absolument BRILLANT sur les attitudes et les institutions après une tragédie communautaire. Le sensationnalisme destructeur, notre obsession pour savoir POURQUOI, notre insistance à vouloir trouver un coupable, notre hyper fixation stérile sur l’inhibition, notre capacité à être productif et à trouver des solutions pour que l’objectivement anormal ne devienne pas… normal. Une démonstration glaçante de suspense et une narration de point de vue qui expose une société dont l’empathie se raréfie et qui tolère les actes déshumanisants. Je suis OBSÉDÉ. C’est un de ces films que je ne laisserai pas tomber !

Griffin Schiller, The Playlist

« Évanouis est plus que tordu et j’ai aimé chaque seconde. C’est Magnolia en film d’horreur, puisque plusieurs personnages tournent autour d’un mystère gros et flippant. Le film prend un peu son temps, mais la récompense est immense, géniale, gore et dérangeante. Moins choquant que Barbare, mais bien mieux. »

Germain Lussier, Gizmodo

« Évanouis est fantastique. L’échelle est plus grande que sur Barbare, mais les enjeux sont plus resserrés. Cregger fait un excellent usage de son casting d’ensemble et de leurs histoires interconnectées, et le dernier acte déraille complètement. »

Shak Lambert, CGMagazine

« Évanouis est carrément terrifiant et confirme que Zach Cregger est une voix importante de l’horreur moderne et un maître du mystère. Je n’ai pas souvenir de la dernière fois où un film m’a fait autant frissonner. Extrêmement bien structuré et exécuté avec un casting talentueux. Accrochez vos putains de ceintures.

Matthieu Côté, Horreur Québec

« Évanouis est une victoire de plus pour Zach Cregger. Le casting est superbe. Julia Garner, Alden Ehrenreich, Josh Brolin, tous brillent, mais une performance va épater les fans [les fans de quoi, on ne sait pas, n.d.l.r]. Le mystère qui entoure ce thriller se déplie avec du style et d’authentiques moments de terreur. »

JoBlo.com

« Évanouis était l’un de mes films préférés de 2025 pendant quasiment tout le film, jusqu’à ce que le dernier acte ne le fasse descendre de quelques crans, et je suis sûr que je ne serai pas le seul à avoir ce sentiment. Néanmoins, Zach Cregger prouve quand même encore qu’il a un don pour confectionner une atmosphère pesante, utilisant les jump scares avec parcimonie, mais avec brio. Clairement plus ambitieux que Barbare de toutes les manières possibles. Le mystère central, raconté à travers de multiples perspectives, a entretenu mon investissement afin de savoir ce qui est exactement arrivé à ce groupe spécifique d’enfants dans cette petite ville. Bien que la réponse ultime ne soit pas aussi satisfaisante que je l’espérais, le commentaire thématique sur la vision d’ensemble et la vision limitée, ainsi que ses qualités techniques et les performances très fortes, en font l’un des films d’horreur les plus marquants de l’année.

Matt Neglia, Next Best Picture

Comme d’habitude, il convient de prendre ces avis avec des pincettes, d’autant que, cette fois, ils n’émanent même pas des médias américains les plus suivis (Variety, The Hollywood Reporter, Deadline et compagnie), dont les contributeurs sont étonnamment silencieux. Ces quelques personnalités ont donc probablement été triées sur le volet, à moins que les petites lignes de l’embargo aient dissuadé les autres. La stratégie de Warner concernant ce film est à peu près aussi opaque que l’histoire qu’il raconte.

Les retours évoquent Magnolia, notamment pour sa structure narrative. Ça tombe bien : Cregger a assumé dès le début du développement s’être inspiré du long-métrage de Paul Thomas Anderson. À l’époque, le scénario avait fait l’objet d’une brutale guerre d’enchères remportée par New Line. Évanouis, qui a obtenu son visa en France le 18 juillet et a écopé d’un moins de 12 ans avec avertissement, sortira le 6 août prochain. Quant à Cregger, il s’occupera ensuite du reboot de Resident Evil.


https://www.ecranlarge.com/films/news/e ... V0J5_v40OQ
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EL n'a pas trop aimé Dangerous Animals (2 étoiles) :

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Après sa première bande-annonce intrigante, où un Jai Courtney en roue libre semblait sublimer une série B totale, Dangerous Animals a été annoncé à la Quinzaine des cinéastes du Festival de Cannes 2025. Étant donné que le sous-genre du film de requin est loin d’avoir offert des chefs-d’œuvre après Les Dents de la mer, on était curieux de savoir ce que le comité de sélection avait vu de si unique dans cette proposition mélangeant serial killer et squales affamés. Même à la revoyure, et en prenant le film hors de son contexte cannois pour sa sortie en salles le 23 juillet, on cherche encore.

PAS SI REQUINQUÉ


Est-ce que le Festival de Cannes nous a mal vendu Dangerous Animals ? Entendons-nous bien : en amateurs de films de genre et de déviances cinéphiles, on ne peut qu’être ravis de voir le plus grand festival du monde décloisonner ici et là certaines sélections, bien qu’on soit habitué à ses pires biais. L’animation a encore peu de place dans la compétition, et le cinéma fantastique, d’horreur ou d’action est souvent réduit aux séances de minuit, toujours prêtes à balancer fièrement la dernière daube « phénomène » venue de Corée (désolé, on ne s’est toujours pas remis de Project Silence).

Dès lors, la présence du long-métrage à la Quinzaine des cinéastes avait de quoi réjouir et inquiéter. Sean Byrne (rien à voir avec un certain comédien adepte des morts à l’écran) signe là une série B qui ne s’excuse de rien, comme le prouve dès les premières minutes le cabotinage de Jai Courtney (de loin son meilleur rôle), serial killer psychopathe dont l’accent australien à couper au couteau n’est rien face à sa lubie : kidnapper des gens pour les transformer en apéro pour requins.

Tout ça fleurait bon le petit plaisir coupable fun et gore, mais forcément, la position étonnante du film au milieu de propositions beaucoup plus arty (à tout hasard, le détonnant Oui de Nadav Lapid) laissait attendre – voire espérer – une ambition et un propos qui en feraient un film d’horreur virtuose et réflexif (on évitera le méprisant terme « elevated », mais vous voyez l’idée).

Sauf que Dangerous Animals n’est rien de cela. Pour être clair, dans l’univers souvent fauché et putassier du film de squales, il s’impose sans difficulté dans le haut du panier. Même si certaines incrustations numériques de requins laissent à désirer, la mise en scène de Byrne affiche une certaine élégance, et surtout une ampleur dans sa tension, renforcée entre autres lors de ces plans larges qui isolent son menaçant bateau au milieu de l’océan.

NOT ALL SHARKS

Et pourtant, au moment où une surfeuse renfrognée et solitaire (Hassie Harrison) se fait capturer par le bad guy, le film évolue sur des rails plutôt confortables, très fier de son modèle de final girl persévérante. Byrne voudrait faire de son héroïne un personnage complexe, hanté par son passé dans des familles d’accueil, et dont la méfiance naturelle envers les autres en fait paradoxalement une cible privilégiée pour les tarés en tous genres.

Tout comme son tortionnaire, la protagoniste s’exile d’un monde qui n’a plus rien à lui offrir, et se sent ainsi plus connectée à la poésie de l’eau et à sa magnificence. C’est loin d’être fin, et le propos féministe ne réinvente pas la roue après des décennies de survivantes de serial killers. C’est même tout le paradoxe du film, à la fois conscient de la modernité qu’il voudrait afficher et de son amusement devant ses clichés les plus éculés. Ce qui pose une question : que venait faire ce film à Cannes ? Ou plutôt, pourquoi cette série B plutôt qu’une autre ? C’est parfois le problème de ce genre de festivités, dont le positionnement des films influe inévitablement sur leur réception.

Dans le cas de Dangerous Animals, on peut le voir de deux manières. D’une part, il y a l’intérêt de son concept, finalement plus pertinent quand il abandonne son héroïne au profit de son antagoniste contradictoire. S’il est le premier à affirmer que la dangerosité des requins a toujours été exagérée, le comportement des humains à leur égard a en quelque sorte manufacturé leur goût pour la viande de surfeur. Pour autant, ses observations ne l’empêchent pas de projeter dans sa prédation masculine, toxique et meurtrière celle d’un ordre animal incompris ou fantasmé, une loi du talion surfaite qui serait essentielle à l’équilibre du monde.

D’autre part, il y a sa position de film de genre typiquement cannois, jamais trop extrême ou trop gore (même si on retiendra quelques contretemps dans l’horreur assez efficaces, comme la découverte tardive d’un cadavre grignoté). En bref, le film parfait pour festivaliers qui veulent s’encanailler, tout en s’autopersuadant de la profondeur d’une dimension métatextuelle moins maline qu’il y paraît. Cannes, et la Quinzaine en particulier, a pu réussir à conjuguer ces éléments par le passé (on pense aux séances hypnotiques de Mandy avec Nicolas Cage). Dangerous Animals semble, pour sa part, rattrapé par un certain opportunisme.

Bien sûr, ce contexte ne parlera pas aux amateurs d’horreur venus chercher un petit frisson estival dans une salle climatisée, mais même avec cette approche, le film de Sean Byrne surnage entre deux eaux, à la fois trop radin avec son concept débile, et trop sérieux pour ne pas prétendre raconter quelque chose. Disons juste qu’au-delà de quelques dialogues lapidaires et neuneus sur l’écologie, le féminisme et la toxicité masculine (on a un peu l’impression de cocher les cases d’un bingo), Dangerous Animals se montre bizarrement structuré, qu’il s’agisse du personnage du « petit ami », étrangement trimballé dans le récit, ou encore de ses éléments de body horror, qui ne vont jamais au bout de leur logique.

C’est loin d’être catastrophique, mais ce qui s’annonçait comme un nouvel héritier digne de ce nom des Dents de la mer n’est qu’un énième bis faussement cool, qu’on aurait rêvé bien plus mordant.

Ni boucherie régressive ni pamphlet féministe, Dangerous Animals se cherche un thon (pardon, un ton) sans jamais se décider, au mépris de ses requins étonnamment absents.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... zYCOnj19tQ
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Wickaël
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Pale a écrit : ven. 1 août 2025 18:22 Image
J'ai vu la BA, vivement le 22 août, et puis rien que la présence de Samara Weaving me ravie :love:
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Wickaël a écrit : ven. 1 août 2025 19:47
Pale a écrit : ven. 1 août 2025 18:22 Image
J'ai vu la BA, vivement le 22 août, et puis rien que la présence de Samara Weaving me ravie :love:


Du coup je la découvre et c'est vrai que ça a l'air cool. J'ai senti un petit côté Baby Driver par moments.
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J'ai vu beaucoup de trucs pendant mes vacances et j'ai de plus en plus la flemme d'en parler. Donc très rapidement :

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Bon drame juridique en mode David contre Goliath dans lequel un petit cabinet d'avocats s'attaque à deux grosses firmes suspectées de polluer l'eau d'un cours d'eau aux abords d'une petite bourgade. C'est captivant et de plus, hormis les scènes de tribunal, le film s'attarde sur l'envers du décor comme les sacrifices que le petit cabinet est obligé de faire pour mener à bien leurs enquêtes.

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Film fantastique sous forme de huis clos ou un psy rencontre un condamné à mort avant son exécution. Celui-ci prétend être un démon. S'ensuit une discussion durant laquelle la tension s'accroit au fur et à mesure. Le film est loin de faire dans la subtilité, notamment dans certains messages qu'il véhicule et je regrette que le doute se dissipe vite mais l'ambiance est pas trop mal.

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Film de survie inspiré d'une histoire vraie. Cinématographiquement c'est on ne peut plus classique mais c'est très bien fait et Josh Harnett porte aisément cette histoire sur ses épaules, on est immergé dans son odyssée et ces superbes (mais hostiles) paysages enneigés.

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J'ai passé un très bon moment, j'ai principalement préféré la partie familiale s'attardant sur les deux sœurs. L'émotion est au rendez-vous, et à l'instar de l'adaptation de Dragons, les émotions sont assez palpables. Par contre, alors que le film prenait le temps de respirer un peu, les événements des 30 dernières minutes s'enchainent à la vitesse grand V, il y a vraiment un gout de précipité à la fin mais ça reste mieux que je ne pensais. Film parfait à voir durant une journée pluvieuse comme on dit.

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Chaque année il y a toujours un ou plusieurs réalisateurs qui sont des révélations pour moi, Sean Byrne en fait clairement partie en 2025. J'avais adoré ses deux premiers longs métrages (The Loved Ones et The Devil's Candy), même chose pour celui ci. J'aime beaucoup l'authenticité qu’insuffle le réalisateur à ses personnages et leur développement, on s'attache sans mal à eux. Niveau tension c'est quasiment constant. L'actrice principale est on ne peut plus badass et Jai Courtney offre probablement sa meilleure performance en psycho.

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J'ai modérément apprécié. L'imagination des créateurs n'arrive pas à la cheville des ZAZ. Il y a 30% de gags très drôles mais 70% de gags qui laissent indifférents ou suscitent la gêne (ou qu'on a déjà vu dans les précédents films en mieux). Alors oui Liam Neeson dégage un capital sympathie indéniable mais il n'y a pas ce naturel et cette spontanéité que l'on retrouvait chez Leslie Nielsen, ici tout semble un peu trop surjoué. L'avantage c'est que le film passe très vite malgré tout.

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J'ai adoré le premier, j'ai moyennement apprécié cette suite. J'y ai vraiment cru durant les 50 premières minutes qui sont excellentes et qui n'ont rien à envier au premier film. Dans cette première partie on a un Happy Gilmore au fond du trou qui essaie de remonter la pente et il y a des scènes à pleurer de rire. Malheureusement quand les choses sérieuses commencent, ça devient lourd, répétitif et ils arrivent à instaurer aucun suspense durant le tournoi de golf auquel il participe et qui comporte pourtant de gros enjeux, tout s'enchaine un peu n'importe comment avec un certain je m'en foutisme. Au final c'est assez moyen dans l'ensemble mais je réitère en disant que la première partie propose des scènes absolument hilarantes.

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Film qui commence de manière plutôt humoristique et qui plonge au fur et à mesure dans un gouffre de tension et de folie. Encore un film impressionnant de la part de Ari Aster dont j'ai découvert tous ses films au ciné pour l'instant.

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j'appréhendais ce film ayant souffert devant le précédent (Les Crimes du futur). Au final très bonne surprise. Ici on a un moins une intrigue que j'ai trouvé assez captivante mélangeant différents thèmes comme la mort, le deuil, dérives technologiques, complots... De plus Howard Shore est en forme en offrant une BO lorgnant parfois entre Badalementi et Vangelis. J'ai d'ailleurs trouvé que l'ambiance du film était parfois lynchéenne.

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C'est mignon même si ça verse constamment dans la mièvrerie la plus totale.

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Je découvre ce classique de Taylor Hackford avec Richard Gere. Au début j'ai eu un peu de mal, disons qu'il faut se remettre dans le contexte de l'époque. C'est un film à l'ancienne au niveau de l'état d'esprit mais j'ai adoré l'évolution du personnage principal et je ne m'attendais pas à ce que le film soit aussi fort émotionnellement, la dernière demi heure est très intense à ce niveau. Richard Gere est bien évidemment excellent et Louis Gossett Jr. n'a pas volé son oscar de meilleur second rôle dans le rôle de l'instructeur. Le film partage des similitudes avec Top Gun mais j'ai largement préféré Officier et gentleman.
Modifié en dernier par Pale le dim. 3 août 2025 11:58, modifié 1 fois.
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Pale
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Et j'ai également passé un très bon séjour à Barcelone :

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Pale
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Sinon mon programme ciné du mois d'août :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Évanouis

Grosse attente également pour Together.
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Cocu
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Pale a écrit : dim. 3 août 2025 12:36 Sinon mon programme ciné du mois d'août :

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C'est noté sorti en mai!?
Pouet
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Pale
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Cocu a écrit : dim. 3 août 2025 17:51
Pale a écrit : dim. 3 août 2025 12:36 Sinon mon programme ciné du mois d'août :

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C'est noté sorti en mai!?
En effet mais il a été repoussé par la suite, il sort le 13 août.
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Cocu
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Ah merci je m'étais dit que je ne l'avais pas vu dans les sorties !
Pouet
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Pale
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J'ai beaucoup aimé mais comme j'ai pu le lire ici ou ailleurs, j'ai moi-même eu une grosse préférence pour la première partie menée tambour battant. Déjà l'intro relatant l'exploit des personnages est un petit modèle du genre. Pour moi le point culminant se trouve à la moitié du film, la suite est un peu trop précipitée et manque clairement d'épique. En plus même si c'est pas le genre de truc qui affecte mon jugement, visuellement ça pique parfois les yeux.

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Gros coup de cœur pour ce film qui raconte cette histoire incroyable d'un soldat japonais qui est resté quasi 30 ans sur une île des Philippines, ignorant que la guerre était terminée ou du moins qui refusait d'y croire, pensant être manipulé. Le déni du personnage est incroyable et le film prend vraiment le temps de développer les réactions et les tourments du personnage, c'est assez impressionnant.
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robinne
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Pale a écrit : dim. 3 août 2025 22:01 Image

Gros coup de cœur pour ce film qui raconte cette histoire incroyable d'un soldat japonais qui est resté quasi 30 ans sur une île des Philippines, ignorant que la guerre était terminée ou du moins qui refusait d'y croire, pensant être manipulé. Le déni du personnage est incroyable et le film prend vraiment le temps de développer les réactions et les tourments du personnage, c'est assez impressionnant.
:hot: :hot:
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Sans un bruit revient ENCORE : premières informations et date de sortie du nouveau film

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Après deux Sans un bruit et le prequel Sans un bruit : Jour 1, Sans un bruit 3 arrive : voilà la date de sortie et de premiers indices.

L’une des spécialités de Hollywood : essayer de transformer le moindre petit film à succès en franchise, quitte à piétiner le bon sens. C’est pour ça que Saw continue à exister, avec un Saw X qui est en réalité un prequel se déroulant entre les deux premiers films, et qui a ramené les acteurs en faisant comme si une simple perruque permettait de ne pas voir qu’ils n’avaient plus l’âge.

Sans un bruit avance à son rythme dans la même direction, « la faute » au succès phénoménal du film sorti en 2018. Réalisé et écrit par John Krasinski, qui y jouait également un rôle, le premier épisode avait absolument cartonné au box-office : plus de 341 millions pour un budget officiel de 17 millions, soit une rentabilité plus énorme encore que le premier Saw.

Il y a donc eu Sans un bruit 2, suite directe autour d’Emily Blunt sortie en 2020, puis le prequel Sans un bruit : Jour un en 2024, où Lupita Nyong’o affrontait le début de la fin du monde à New York. Et un quatrième Sans un bruit arrive, avec une date de sortie et de premiers indices.

La saga A Quiet Place avait deux options pour rallonger le cauchemar : continuer les aventures d’Evelyn Abbott (Emily Blunt) et ses enfants, comme dans Sans un bruit et Sans un bruit 2, qui se déroulent plus d’un an après l’arrivée des aliens sur Terre ; ou continuer avec les survivants de Sans un bruit : Jour un, à New York, au tout début de l’apocalypse. Le prequel avait d’ailleurs créé un pont entre les deux époques en ramenant Djimon Hounsou, qui apparaissait sur l’île de Sans un bruit 2 (et ça finissait mal pour lui) et fuyait la métropole sur un bateau à la fin de Jour 1.

Le verdict est tombé : ce sera un simple Sans un bruit 3. Paramount n’a pas confirmé le retour d’Emily Blunt mais gageons qu’il s’agit simplement de négocier tout ça puisque ce titre laisse imaginer qu’Evelyn et ses mômes seront de retour. Et ce serait les grandes retrouvailles de la famille puisque John Krasinski a signé pour écrire, produire et réaliser ce nouvel épisode. Simplement crédité pour l’histoire du prequel, écrit et réalisé par Michael Sarnoski, il revient donc reprendre en main la saga.

Sans un bruit 2 suivait Evelyn avec sa fille Regan, son fils Marcus et son bébé, cherchant des survivants après le cauchemar du premier film, qui leur avait néanmoins permis de découvrir que les extraterrestres étaient ultra-sensibles aux ondes audio à haute fréquence. Ils découvraient alors que les pauvres bestioles ne savaient pas nager, et trouvaient refuge sur une petite île épargnée par l’apocalypse. Sauf qu’une créature débarquait et semait le chaos.

À la fin, le signal radio permettait à tout le monde de s’en sortir, laissant la porte grande ouverte à une nouvelle aventure pour la famille Abbott. Sans oublier Cillian Murphy, nouveau personnage de Sans un bruit 2 qui était sauvé par Regan. Et puisque l’acteur oscarisé pour Oppenheimer a accepté de revenir dans la saga 28 jours plus tard puisqu’il sera dans 28 ans plus tard : The Bone Temple, il pourrait tout à fait rempiler dans cet autre cauchemar.

En tout cas, la machine est lancée, et Paramount a annoncé que A Quiet Place : Part III sortira au cinéma le 9 juillet 2027 aux États-Unis. Et on comprend pourquoi vu le succès de chaque épisode. Le score du premier Sans un bruit (plus de 341 millions pour un budget officiel de 17 millions) reste exceptionnellement haut, mais le reste de la saga s’en est bien sorti.

Sans un bruit 2 avait presque atteint les 300 millions au box-office avec un budget avoisinant les 60 millions, et Sans un bruit : Jour un avait engrangé dans les 260 millions avec un budget proche des 70 millions. Il s’agira donc de limiter les dépenses de Sans un bruit 3 pour que ça reste une bonne opération, ce qui explique peut-être pourquoi Emily Blunt n’a pas encore été confirmée. Et ça ne serait pas étonnant que le studio prépare une porte de sortie pour son personnage, histoire de ne pas être dépendant d’une actrice de ce calibre. Et pour que les vraies stars de la saga soient les aliens, et personne d’autre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... l38yqVTWHw
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F1 devient le plus gros succès de la carrière de Brad Pitt

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Le film de course continue de foncer au box-office et vient de dépasser World War Z.

F1, le blockbusrer automobile porté par Brad Pitt, vient de franchir une étape symbolique au box-office mondial : avec 545,6 millions de dollars de recettes récoltés à ce jour, le long métrage de Joseph Kosinski devient le plus gros succès de la carrière de l’acteur de 61 ans.

F1 dépasse en effet World War Z, qui était jusque-là son plus gros hit dans les salles obscures.

Produit par Apple Original Films et distribué par Warner Bros., F1 continue de carburer à l’international, où il vient d’ajouter 17,2 millions de dollars dans 78 territoires pour sa 6e semaine d'exploitation, portant son total hors États-Unis à 372,3 millions. Côté domestique, le film cumule 173,3 millions de dollars.

Certains marchés comme la Corée du Sud restent très dynamiques : F1 y a même progressé de 36 % en sixième semaine, atteignant un total local de 18,5 millions.

En comparaison, World War Z, sorti en 2013 chez Paramount Pictures, avait engrangé 540,4 millions de dollars dans le monde (dont 202,8 M$ aux États-Unis et 337,6 M$ à l’international), avec un budget estimé à 190 millions.

Dans Top 5 de Brad Pitt, c'est Troie (2004) qui suit en 3e position (avec 497 M$), devant Mr. & Mrs. Smith (478 millions de dollars en 2005) et Ocean’s Eleven (451 M$ en 2001).


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... baZWFXzoDg
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NaughtyDog
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Beaucoup aimé !
Cregger transforme l'essai dans ce mix entre du Altman et du Stephen King (saupoudré de Gone Girl ^^).
Étonnamment moins horrifique que Barbarian, Weapons nous abreuve quand même régulièrement de séquences bien tendues, et de variations de ton cohérentes suivant lexpoint de vue des persos (6 personnages principaux et autant de changement de focus sans que cela paraisse rébarbatif à mon sens)

Le film est aussi bien gore, jusque dans son final curieusement fun

Le souci tient pour moi de ce climax, certes réussi, mais expédié en 10 min après tout ce build up exemplaire
Ça méritait plus d'ampleur et un vrai épilogue


Quoi qu'il en soit c'est une réussite (et Cregger prouve direct qu'il sera l'auteur parfait pour Resident Evil)

7.5/10
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Alien : Earth – les premiers avis sur la série des Xénomorphes sur Terre sont là

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La saga Alien fait déjà son retour, un an après Romulus au cinéma, mais directement sur Disney+ avec la prometteuse série Alien : Earth.

Disney a réussi son pari avec Alien : Romulus à l’été 2024. Après l’échec d’Alien : Covenant de Ridley Scott en 2017 au box-office (238 millions de dollars récoltés pour 97 millions de budget), le film de Fede Alvarez a redressé la barre en touchant plus de 350 millions dans le monde pour un budget de 80 millions. Résultat, la suite a été commandée avec le même réalisateur aux manettes et on pourrait même avoir le droit, sous peu, à un crossover entre les Aliens et les Predators.

D’ici à ce que les envies de Disney, de Fede Alvarez et de Dan Trachtenberg (le réalisateur de Prey et Predator : Badlands) se concrétisent, la franchise Alien va faire son retour sur le petit écran. La série Alien : Earth, showrunnée par l’excellent Noah Hawley (créateur des séries Fargo et Legion), s’apprête à débarquer sur Disney+ en ce mois d’août et forcément, les premiers avis sur la série sont donc déjà tombés. Revue de presse.

« C’est un peu la série Andor de Star Wars pour la saga Alien. La série de Noah Hawley est un prequel rare qui enrichit son matériau d’origine, insufflant une nouvelle vie à une franchise autrefois essoufflée. C’est la résurrection d’Alien que nous attendions depuis longtemps. » Empire

« Audacieuse, ambitieuse et souvent d’une violence brutale, s’agit-il de la meilleure histoire de xénomorphes depuis Aliens de James Cameron ? Au vu des six premiers épisodes, cela semble bien être le cas. Alien : Earth a certes ses défauts, mais elle n’en reste pas moins extrêmement divertissante. » Total Film

« Se déroulant deux ans avant le film original, l’épopée éblouissante et envoûtante de Noah Hawley traite de ce qui nous définit exactement en tant qu’êtres humains : nos corps ? Nos esprits ? Nos souvenirs et nos émotions ? On pourrait dire que c’est notre humanité qui fait de nous des êtres humains : notre sens de la miséricorde, nos sentiments et notre sensibilité. Mais la série semble se demander si ce n’est pas en fait notre orgueil qui est propre à l’être humain, ainsi qu’une sorte de barbarie perversement avancée qui font de nous des animaux bien plus que n’importe quel extraterrestre. » The Wrap

« Une épopée enivrante, tentaculaire, parfois difficile à appréhender, mais finalement passionnante, sur la personnalité, l’orgueil et, bien sûr, le plaisir primitif de voir des gens ébranlés par des monstres spatiaux. » The Hollywood Reporter

« Avec Alien : Earth, le showrunner […] s’appuie sur l’esthétique moite, visqueuse et trouble du classique de l’horreur de Ridley Scott, ainsi que sur l’imagination débordante mais pointue de la suite de James Cameron, pour façonner un nouveau récit aussi étrange que pertinent.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un hommage strict à l’un ou l’autre film (sans la grâce inquiétante du film d’horreur exigeant de Scott ni la force linéaire du film d’action de Cameron), l’angoissante saison 1 signée Hawley met également en avant un appétit de découverte et une saine peur de l’inconnu. Et même si elle tient pas toujours le coup, c’est une extension fascinante et effrayante de cet espace souvent confiné. »
IndieWire

« Comme il l’avait fait avec Fargo, transformant un film classique et très apprécié en une série anthologique à succès récompensée par plusieurs prix, Noah Hawley reprend un concept qui n’avait aucune raison de fonctionner à la télévision avec Alien : Earth et le transformé en quelque chose de passionnant, d’étrange et de surprenant. » Rolling Stone

« Tout comme Dan Trachtenberg a su prendre du recul sur la franchise Predator et en faire quelque chose de bien plus grand et passionnant que ce qu’elle n’était depuis des années, Hawley fait de même avec Alien. […] il a exploité toutes les facettes de ce qui a fait d’Alien une saga de films formidable et toujours surprenante, et a développé ces détails de manière intelligente et amusante. Alien : Earth est le genre de projet où l’on ressent l’amour pour la franchise imprégner chaque image, et Hawley a enfin eu l’occasion de creuser cet univers comme il l’entend – et il le fait de manière spectaculaire. » Collider

« Le plus grand péché d’Alien : Earth est d’être finalement ennuyeuse. […] [Elle] a un rythme étrange et un montage surfait qui finit par distraire. Pour être honnête, cette série est censée être regardée chaque semaine plutôt que d’être dévorée d’un coup, mais l’énergie est si plate que j’imagine que les spectateurs pourraient se lasser et abandonner le navire plus tôt que prévu plutôt que de poursuivre la mission jusqu’au bout. » SlashFilm

À l’exception de cette dernière critique (globalement mitigée puisqu’elle accorde un 5/10 à la saison), Alien : Earth semble donc confirmer la bonne santé de la franchise depuis le rachat de la Fox par Disney. On ne s’attendait pas à ce que ce soit le studio de Mickey qui réussisse à nous redonner envie de nous plonger à corps perdu dans l’univers des Xénomorphes, mais il faut croire qu’on avait tort. Pour se faire son propre avis, il faudra se jeter sur Disney+ dès le 13 août prochain, jour où les deux premiers épisodes seront disponibles.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... E3vE5y5eaQ
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Shelby Oaks : une bande-annonce hyper-flippante pour ce film d’horreur surnaturel

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Chris Stuckmann passe à la réalisation de long-métrage avec Shelby Oaks et l’appui du grand Mike Flanagan. La bande-annonce donne envie.

Les nouveaux patrons du cinéma d’horreur indépendant américain vont désormais chercher leurs nouveaux talents sur YouTube. On se souvient de Skinamarink, long-métrage expérimental directement issu d’une chaîne tenue par le metteur en scène Kyle Edward Ball. A24 doit l’un de ses derniers gros succès au duo Rackaracka (Danny et Michael Philippou) : après La Main, les frangins ont d’ailleurs récidivé avec l’excellent Substitution – Bring Her Back, en salles depuis le 30 juillet.

Plusieurs projets sont encore en gestation, comme The Backrooms, dérivé de la web-série horrifique du même nom créée par Kane Parsons, ou Iron Lung, adaptation du jeu vidéo génial de David Szymanski par Mark Fischbach, plus connu sous le nom de Markplier. Enfin, il y a Shelby Oaks, film original réalisé par le web-critique Chris Stuckmann et distribué par le prestigieux Neon. Ce dernier vient de publier deux bandes-annonces, avec et sans violence. On vous a mis la première.



Un suicide, une cassette mystérieuse, une gamine disparue, quelques détails incongrus… Comme à son habitude, Neon joue la carte du flou artistique. C’est la méthode Oz Perkins, du nom du réalisateur qui a donné au distributeur deux de ses plus gros cartons récents (Longlegs) et dont le prochain film, Keeper, est promu de manière plus cryptique encore. Le film devrait suivre Mia, une jeune femme qui cherche sa sœur, disparue dans les années 2000 lors de l’exploration d’une ville prétendue hantée, Shelby Oaks.

Le long-métrage a une histoire un peu chaotique. Annoncé en 2021, il a été retardé à cause des menaces d’une grève de l’IATSE (L’Alliance internationale des employés de scène, de théâtre et de cinéma). Un contretemps qui a convaincu Stuckmann de demander un peu plus d’argent à ses fidèles via un kickstarter. Ledit kickstarter a battu le record de financement participatif pour un film d’horreur. En juin 2023, IndieWire révélait que Neon avait doublé son petit budget afin d’organiser des reshoots avec plus de « gore et de violence ».

Le distributeur avait acquis Shelby Oaks quelques jours avant sa projection au festival Fantasia. La première version a donc été montrée à deux reprises et les retours étaient plutôt bons. Au cours de cette aventure, Mike Flanagan a rejoint le projet en tant que producteur exécutif à travers sa société Intrepid Pictures. Une consécration pour Stuckmann, tant le créateur des séries The Haunting of Hill House et Bly Manor, récemment porté aux nues pour son très bon The Life of Chuck, a apporté au genre.

Le casting comprend Camille Sullivan (Shoeresy), Michael Beach (Mayor of Kingstown), Brendan Sexton III (Boys don’t Cry) et l’éternel second couteau Keith David. Aux États-Unis, le film sort le 3 octobre. En France, il faudra attendre le 10 décembre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... KulJwovObA
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Kit
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:hello:
je viens tomber sur cette BA qui fait froid dans le dos :scary: Conjuring : L'Heure du Jugement

je connais bien sûr Patrick Wilson et l'actrice ne m'était pas inconnue mais sans plus alors j'ai cherché, il s'agit de Vera Farmiga et c'est sans doute à travers la mini-série Hawkeye que je l'ai découverte et coïncidence (diabolique ?) c'est son anniversaire aujourd'hui alors happy birthday à elle (52 ans)
Vosg'patt de cœur
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Pale
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La Résurrection du Christ : un teaser en mode Avengers pour le double retour du Jésus de Mel Gibson

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Il y aura bien deux parties pour La Résurrection du Christ de Mel Gibson, et Lionsgate l’a annoncé en grande pompe.

Au-delà des nombreuses polémiques qui entourent ses propos et ses prises de position, Mel Gibson a perdu de son génie créatif depuis Tu ne tueras point. Le flop du navet Vol à haut risque avec Mark Wahlberg a sonné comme une régression pour l’auteur de Braveheart et Apocalypto. C’était d’autant plus étonnant de le voir se contenter d’une série B un peu bouseuse quand on savait que le réalisateur planchait sur la « suite » de La Passion du Christ.

Produit de manière totalement indépendante avec sa société de production Icon pour 30 millions de dollars, le pari insensé de Gibson s’est révélé plus que payant : avec 370 millions de dollars de recettes juste aux États-Unis, il est resté le plus gros succès américain pour un film classé R jusqu’à 2024, où il a été détrôné par Deadpool & Wolverine. Après avoir passé plus de 8 ans à composer le scénario de La Résurrection du Christ, on a eu la confirmation de son format, ainsi qu’une fenêtre de sortie au travers d’un petit teaser.

Mel Gibson l’avait déjà annoncé, mais c’est désormais confirmé : La Résurrection du Christ sera divisé en deux films. Lionsgate a annoncé la nouvelle en grande pompe au travers d’une courte vidéo sur ses réseaux sociaux. La partie 1 sortira le 26 mars 2027 en Amérique du Nord (soit le vendredi saint), et la partie 2 quelques mois plus tard, le 6 mai 2027 (l’Ascension). On ne pourra pas reprocher aux équipes marketing la cohérence thématique de cette stratégie.

Mais alors pourquoi 2 films pour raconter une histoire a priori limpide ? Pour Mel Gibson, il ne s’agit pas seulement de revenir sur la résurrection du Christ, mais de comprendre les tenants et aboutissants théologiques du sacrifice du fils de Dieu. Si le cinéaste a eu par le passé (et au travers de ses films) des réflexions passionnantes sur la philosophie qui empreint le christianisme, y compris certaines de ses dérives, on sait aussi que son rapport à la religion a pu nourrir ses sorties problématiques, qu’elles soient antisémites ou complotistes.



Néanmoins, on admettra être curieux de voir ce que réserve ce « trip sous acide » comme l’a présenté le cinéaste, où il devrait revenir sur d’autres éléments fondateurs de la Bible, à commencer par les anges déchus, pour comprendre en quoi le Salut de l’humanité est central dans cette histoire. Visuellement, ça promet quelque chose d’assez dingue (ou de risible, à voir…), d’autant que Gibson avait également teasé un petit aller-retour en Enfer.

Avec sa narration non-linéaire qui veut viser une sacrée ampleur (et même une dimension science-fiction, des dires du réalisateur), La Résurrection du Christ n’est plus ce petit projet indépendant. Lionsgate soutient financièrement la chose, à une époque où le cinéma chrétien sort de sa niche Z pour s’attaquer avec succès à un public américain plus mainstream.

Pour le moment, on sait juste que Jim Caviezel devrait être de retour dans le rôle de Jésus, malgré l’écart d’âge conséquent entre le premier volet et ses suites. Le tournage devrait démarrer en Europe, peut-être dès la fin de cet été.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... C-y0dWt5Kg
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Le Star Wars avec Ryan Gosling a trouvé son grand méchant avec un acteur de talent

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Star Wars : Starfighter a trouvé l’acteur qui affrontera Ryan Gosling dans le film réalisé par Shawn Levy (Deadpool & Wolverine).

Pendant que pas mal de projets Star Wars moisissent dans les placards (celui de Taika Waititi, celui de Patty Jenkins, celui de Simon Kinberg, celui sur Lando avec Donald Glover…), d’autres avancent à toute vitesse. Comme ce Star Wars : Starfighter, développé tranquillement depuis 2022, officiellement annoncé en janvier 2025, et qui est déjà dans les starting-blocks.

En même temps, avoir décroché Ryan Gosling pour le premier rôle a certainement dû aider à accélérer les choses. Le réalisateur Shawn Levy, qui a probablement une jolie place de parking chez Disney depuis le carton phénoménal de Deadpool & Wolverine en 2024 (1,3 milliard bordel), est donc en quête des autres noms pour compléter le casting puisque le film sortira en mai 2027.

L’excellente Mia Goth (Pearl) avait été choisie pour incarner une des méchantes de l’histoire après le refus de Mikey Madison, tout juste oscarisée pour Anora. Et c’est encore du côté des antagonistes que le film a recruté un acteur de premier plan.

Deadline a révélé que Matt Smith avait rejoint Star Wars : Starfighter, preuve que le mémorable Doctor Who a parcouru bien du chemin depuis. Il connaît déjà Ryan Gosling puisqu’il avait joué dans sa première réalisation, Lost River, sortie en 2014, même si c’est du côté des séries que l’acteur britannique a brillé, d’abord dans The Crown puis dans House of the Dragon où il incarne Daemon Targaryen.

Au rayon cinéma hollywoodien, Matt Smith flirte dangereusement avec la même malédiction qu’Emilia Clarke (Terminator : Genisys, Solo : A Star Wars Story, sans parler de son rôle dans l’univers Marvel avec Secret Invasion) et Jai Courtney (Terminator : Genisys, Die Hard 5, Suicide Squad), qui feraient mieux d’éviter à tout prix les franchises. Et comme il n’y a pas de hasard, il jouait justement un petit rôle dans le même Terminator qu’eux. Ajoutez à ça sa performance mémorable en grand méchant dans Morbius, et vous avez un cocktail détonant.

Pour l’anecdote : Matt Smith a déjà failli mettre un pied dans la galaxie Star Wars. Il devait jouer un rôle mystérieux dans Star Wars : L’Ascension de Skywalker, qui avait été coupé avant le tournage durant la pré-production chaotique du blockbuster, où J.J. Abrams avait été appelé à la rescousse pour remplacer Colin Trevorrow. Le scénario avait alors été profondément réécrit.

Matt Smith avait refusé d’en dire plus sur son personnage, mais avait teasé la chose en 2023 dans le podcast Happy Sad Confused :

« On était pas loin de m’avoir dans le film, mais ça ne s’est pas fait. Je crois que la chose pour laquelle ils pensaient à moi, c’est finalement devenu obsolète et ils n’en avaient plus besoin. […] C’était quelque chose d’assez stylé, c’était un rôle et un concept vraiment stylés. C’était un gros truc, un gros détail dans l’histoire, un détail significatif dans Star Wars. »

La rumeur à l’époque parlait du fils de Palpatine. Si c’est le cas, franchement, on n’a rien perdu.

Star Wars : Starfighter se déroulera cinq ans après les événements de L’Ascension de Skywalker. L’histoire devrait suivre l’héroïque Ryan Gosling qui doit protéger son neveu, âgé de 15 ans et poursuivi par des méchants très méchants, incarnés par Matt Smith et Mia Goth donc. Le studio a déjà annoncé que ce serait une aventure indépendante, donc a priori sans lien avec les Skywalker et compagnie.

Au scénario, il y a Jonathan Tropper, qui connaît le réalisateur Shawn Levy puisqu’il a signé Adam à travers le temps, la superproduction Netflix très oubliable avec Ryan Reynolds qui se la jouait clairement Star Wars. Mais le monsieur a surtout co-créé la série Banshee avec David Schickler, en plus d’avoir été à la tête de See sur Apple TV+.

Le tournage de Star Wars : Starfighter commencera dès cet automne, pour une sortie prévue le 26 mai 2027. C’est la preuve que les affaires reprennent au cinéma pour Lucasfilm puisque le film The Mandalorian & Grogu arrivera en salles le 20 mai 2026. La suite de la série The Mandolarian marquera le retour de la franchise sur grand écran après Star Wars : L’Ascension de Skywalker, en décembre 2019. Et il fallait bien quelques années pour se remettre d’un tel machin.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... bxygt-LkDQ
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Leonardo DiCaprio pourra-t-il sauver Heat 2 ?

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Un bras de fer entre Michael Mann et Warner Bros. mettrait en péril la production du film, trop coûteux aux yeux du studio. A moins que Leo...

Coup de chaud pour Heat 2.

La suite très attendue du thriller culte de Michael Mann fait face à de sérieuses difficultés budgétaires.

Selon plusieurs sources citées dans les médias américains, la production de Heat 2 a fait naître un bras de fer entre Michael Mann et Warner Bros. Le hic ? Le cinéaste - et auteur du livre qu'il veut porter à l'écran - a demandé plus de 200 millions de dollars au studio pour faire le film. Warner a dit non. Mann aurait consenti à revoir son budget à la baisse, autour de 170 millions. Mais cette somme est encore jugée trop élevée par les patrons du studio, Mike De Luca et Pam Abdy, qui restent néanmoins motivés à faire aboutir le projet… à condition de trouver un partenaire.

Car si Heat - sorti en 1995 - est certainement l'un des plus grands thrillers du 7e art, il n'avait rapporté "que" 187 millions de dollars au box-office à l'époque, pour un budget de 60 millions. Avec un budget de 170 millions, la suite aurait besoin d'accumuler 400 millions de dollars de recettes environ pour permettre au studio de s'y retrouver.

Pari trop risqué sur le papier. Warner ne veut pas y aller seul. Alors c’est dans ce contexte que le script a été envoyé à Apple, en vue d’une éventuelle coproduction

Surtout, une carte maîtresse pourrait tout changer : Leonardo DiCaprio !

La superstar est en discussion avec Michael Mann pour tenir l’un des rôles principaux. Une implication de l’acteur oscarisé suffirait à justifier l’ampleur du budget, et pourrait permettre au film de voir le jour, selon ces mêmes sources. Leo est tellement populaire qu'il pourrait bien sauver le film à lui tout seul...

Mais pour jouer qui ? Aucun nom de personnage n’a encore été attribué à DiCaprio, mais les spéculations penchent naturellement vers une version plus jeune de Neil McCauley — incarné par Robert De Niro dans le film original, face à Al Pacino dans le rôle du flic déterminé.

Publié en 2022, le roman Heat 2, coécrit par Michael Mann et Meg Gardiner, fait à la fois office de préquel et de suite au long-métrage de 1995. La première partie se déroule à Chicago en 1988, où Vincent Hanna traque un redoutable criminel. De l’autre côté, Neil McCauley, Chris Shiherlis et Michael Cerrito préparent leur prochain gros coup. Puis, le récit reprend juste après les événements du film, avant de sauter à l’an 2000, alors que Chris travaille désormais pour une organisation criminelle internationale.

Aucune date de sortie ou de tournage n'est encore prévue pour Heat 2.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... e5oj9bIHSQ
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Pale a écrit : mer. 6 août 2025 17:06 Leonardo DiCaprio pourra-t-il sauver Heat 2 ?

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Un bras de fer entre Michael Mann et Warner Bros. mettrait en péril la production du film, trop coûteux aux yeux du studio. A moins que Leo...

Coup de chaud pour Heat 2.

La suite très attendue du thriller culte de Michael Mann fait face à de sérieuses difficultés budgétaires.

Selon plusieurs sources citées dans les médias américains, la production de Heat 2 a fait naître un bras de fer entre Michael Mann et Warner Bros. Le hic ? Le cinéaste - et auteur du livre qu'il veut porter à l'écran - a demandé plus de 200 millions de dollars au studio pour faire le film. Warner a dit non. Mann aurait consenti à revoir son budget à la baisse, autour de 170 millions. Mais cette somme est encore jugée trop élevée par les patrons du studio, Mike De Luca et Pam Abdy, qui restent néanmoins motivés à faire aboutir le projet… à condition de trouver un partenaire.

Car si Heat - sorti en 1995 - est certainement l'un des plus grands thrillers du 7e art, il n'avait rapporté "que" 187 millions de dollars au box-office à l'époque, pour un budget de 60 millions. Avec un budget de 170 millions, la suite aurait besoin d'accumuler 400 millions de dollars de recettes environ pour permettre au studio de s'y retrouver.

Pari trop risqué sur le papier. Warner ne veut pas y aller seul. Alors c’est dans ce contexte que le script a été envoyé à Apple, en vue d’une éventuelle coproduction

Surtout, une carte maîtresse pourrait tout changer : Leonardo DiCaprio !

La superstar est en discussion avec Michael Mann pour tenir l’un des rôles principaux. Une implication de l’acteur oscarisé suffirait à justifier l’ampleur du budget, et pourrait permettre au film de voir le jour, selon ces mêmes sources. Leo est tellement populaire qu'il pourrait bien sauver le film à lui tout seul...

Mais pour jouer qui ? Aucun nom de personnage n’a encore été attribué à DiCaprio, mais les spéculations penchent naturellement vers une version plus jeune de Neil McCauley — incarné par Robert De Niro dans le film original, face à Al Pacino dans le rôle du flic déterminé.

Publié en 2022, le roman Heat 2, coécrit par Michael Mann et Meg Gardiner, fait à la fois office de préquel et de suite au long-métrage de 1995. La première partie se déroule à Chicago en 1988, où Vincent Hanna traque un redoutable criminel. De l’autre côté, Neil McCauley, Chris Shiherlis et Michael Cerrito préparent leur prochain gros coup. Puis, le récit reprend juste après les événements du film, avant de sauter à l’an 2000, alors que Chris travaille désormais pour une organisation criminelle internationale.

Aucune date de sortie ou de tournage n'est encore prévue pour Heat 2.


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Un tel projet aurait du voir le jour dans les années 90 a la suite du premier ... :sarcastic: La cela s’apparente a du bricolage avec des acteurs qui sont oient morts soit trop vieux pour crédibiliser le récit sur cette timeline ^^ Ou alors il va falloir tout faire en I.A Le syndrome Indiana Jones
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Le box-office français de la semaine :

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Pourquoi Matthew McConaughey a loupé le rôle principal de Titanic

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Dans ses mémoires posthumes, le producteur Jon Landau se souvient d'une audition entre McConaughey et Kate Winslet qui a mal fini.

Bien sûr, pour tout le monde, Titanic, c'est Leo et Kate.

Mais avant que Leonardo DiCaprio ne fasse chavirer des millions de cœurs à bord du vaisseau sombrant, Matthew McConaughey était sérieusement pressenti pour incarner Jack Dawson.

Une anecdote révélée dans les mémoires posthumes du producteur Jon Landau, intitulées The Bigger Picture, lève le voile sur les raisons de ce rendez-vous manqué.

À l’époque du casting, l’équipe du film — James Cameron en tête — organise un screen test entre McConaughey et Kate Winslet. Histoire de voir l'alchimie des deux à l'écran.

Selon Landau, l’actrice est séduite. Mais James Cameron moins. D'autant que l’acteur texan a ivré une version de Jack avec son accent du sud des Etats-Unis bien marqué. Pas tout à fait ce que le réalisateur avait en tête. Landau raconte que Cameron lui a demandé, du coup, de "la refaire, mais autrement". Réponse sèche de McConaughey :

"Non. Je ne veux pas la refaire. C’était pas mal comme ça. Merci."

Une réponse qui a fait l’effet d’un point final : "Ça en était fini pour McConaughey", écrit le producteur.

En 1997, lorsque Titanic sort et devient le raz-de-marée que l’on connaît, Matthew McConaughey est déjà une étoile montante avec des rôles dans Génération rebelle, Une équipe aux anges et les sorties imminentes de Contact et Amistad. Mais son refus d’entrer dans la vision de James Cameron aura coûté cher. Et son star power naissant n'a pas pesé bien lourd face au cinéaste.


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EL a aimé Évanouis (3,5 étoiles) :

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Membre du groupe d’humoristes The Whitest Kids U’ Know, Zach Cregger avait pris complètement de court l’industrie hollywoodienne avec le film d’horreur Barbare, refusé par à peu près tous les gros distributeurs et ayant échoué par un concours de circonstance entre les mains de Mickey. Le succès critique fut tel que son scénario suivant a fait l’objet d’une intense bataille d’enchères entre sociétés de production, finalement remportée par New Line, division de Warner. Weapons, Évanouis en français, nous arrive enfin le 6 août 2025, après le renouvellement quasi complet de son casting (Josh Brolin a remplacé Pedro Pascal, Julia Garner a remplacé Renate Reinsve et Alden Ehrenreich a remplacé Tom Burke). Le long-métrage est-il à la hauteur de l’épais mystère qui l’entoure ?

LA CLASSE AMÉRICAINE


Une nuit, à 2h17 très précisément, une classe entière a disparu, à l’exception d’un seul élève. Les enfants ont détalé dans les rues de cette petite bourgade américaine, les bras tendus en arrière. Un mois plus tard, les habitants cherchent encore des réponses. Leurs soupçons se portent sur Justine (Julia Garner, encore une fois très juste), la professeure. Un postulat mystérieux autour duquel s’articule toute la promotion d’Évanouis, d’autant plus intrigant quand on connait le talent de Cregger pour les effets de manche narratifs.

Évoquant les contes sombres qui puisaient leurs inspirations dans d’obscurs faits divers, à l’instar du Joueur de flute de Hamelin, il est expédié vite fait bien fait dans une séquence d’introduction narrée par une voix d’enfant. L’histoire qui va nous être racontée est bien une fable fantastique glauque, avec ses excentricités, son ironie et bien sûr sa valeur symbolique.

Pourtant, la vraie nature des enjeux d’Évanouis n’est pas l’attraction principale du film. Bien sûr, le premier acte est délicieux de mystère puisque le scénariste prend le temps de le cultiver. Et bien sûr, l’intrigue donnera au spectateur le plaisir d’avoir une longueur d’avance sur tous les personnages qui ruminent après le drame. Mais ledit mystère n’est pas aussi alambiqué qu’on pourrait le croire, et surtout il s’évente dès la fin de la première partie, ce qui pourra en décevoir certains.

Qu’on se rassure : dès lors qu’il révèle le pot au rose, Cregger s’emploie à donner le change en insufflant de l’humour dans la formule. Les variations de ton font énormément de bien à ce gros bloc de plus de 2h, parcouru de séquences d’angoisses classiques, de gags sardoniques et de touches de surréalisme, jusqu’à un final absolument jouissif qui risque de faire parler de lui. Une instabilité bienvenue après quelques scènes d’horreur réussies, mais plus conventionnelles, reposant un peu trop sur le même ressort. Il faut bien remplir le contrat de l’horreur grand public américaine.

AUX ARMES CITOYENS

L’attraction principale du film, c’est plutôt sa structure, grandement inspirée de Magnolia, de l’aveu même du cinéaste. Comme dans le classique de Paul Thomas Anderson, qui arborait par ailleurs également des airs de conte (au moins dans son introduction), on suit plusieurs personnages. On pense aussi à un Short Cuts horrifique, à ceci près que les segments ne sont pas simultanés. C’est apparent après deux longs-métrages : Cregger a tendance à se complaire dans le dispositif. Toutefois, celui-ci est trop redoutable pour ne pas impressionner.

En jonglant entre les perspectives dans cette banlieue pavillonnaire américaine, le cinéaste en fait une peinture impressionnante de précision. Des parents d’élève aux professeurs, des flics aux marginaux, le film entend détricoter une machine sociale américaine incapable de garder la tête froide et de prendre le recul qu’il impose aux spectateurs. A force de dialogues ciselés et de détails disséminés un peu partout, il met en évidence les préjugés qui paralysent le système de l’intérieur, qu’il soit communautaire, politique ou même policier.

Sans rien révéler (c’est difficile, croyez-le), le film met en scène des citoyens en quête de cibles, victimes de raisonnements manufacturés qui s’écroulent devant l’irrationnel. Au détour d’un insert, la mise en scène nous avoue que les habitants (qui participent littéralement à l’élargissement de leur quartier résidentiel) détiennent un bout de vérité, mais échouent à se dépêtrer de leur perspective limitée. La banalité presque morbide de la banlieue, prolongement à peine moins vide des cimetières immobiliers de Barbare, n’arrange pas les choses, balayée avec cynisme par les travellings du réalisateur.

Miroir vaguement déformé de la post-vérité en pleine ère trumpiste, le film cache ses idées les plus politiques derrière son titre original, Weapons. Les armes en question étant cette classe d’enfant instrumentalisée par à peu près tout le monde, à peu près n’importe comment. De quoi rappeler les débats les plus nauséabonds qui empoisonnent le débat public outre-Atlantique et donner une occasion au metteur en scène d’explorer la peur panique de l’ignorance qui paralyse son pays.

Le sujet ici, c’est finalement cette peur ordinaire rongeant les communautés, représentée habilement par les mouvements de caméra amples qui faisaient déjà la qualité de Barbare. Cregger parcourt ses décors désolés comme il écrit ses personnages, s’attachant au moindre détail trahissant leur vraie nature. De quoi effectivement l’inscrire dans la lignée des maîtres du genre (Carpenter n’est jamais loin), à condition peut-être de laisser tomber certains de ses tics qui pourraient devenir des gimmicks.

La force d’Évanouis tient moins à son mystère qu’à son récit choral, dépeignant une angoisse collective aux relents politiques passionnants (et parfois très drôles).


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... w4Rx1GdgjA
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Pale a écrit : mer. 6 août 2025 19:52 Le box-office français de la semaine :

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Pale a écrit : mer. 6 août 2025 20:20 Pourquoi Matthew McConaughey a loupé le rôle principal de Titanic

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Dans ses mémoires posthumes, le producteur Jon Landau se souvient d'une audition entre McConaughey et Kate Winslet qui a mal fini.

Bien sûr, pour tout le monde, Titanic, c'est Leo et Kate.

Mais avant que Leonardo DiCaprio ne fasse chavirer des millions de cœurs à bord du vaisseau sombrant, Matthew McConaughey était sérieusement pressenti pour incarner Jack Dawson.

Une anecdote révélée dans les mémoires posthumes du producteur Jon Landau, intitulées The Bigger Picture, lève le voile sur les raisons de ce rendez-vous manqué.

À l’époque du casting, l’équipe du film — James Cameron en tête — organise un screen test entre McConaughey et Kate Winslet. Histoire de voir l'alchimie des deux à l'écran.

Selon Landau, l’actrice est séduite. Mais James Cameron moins. D'autant que l’acteur texan a ivré une version de Jack avec son accent du sud des Etats-Unis bien marqué. Pas tout à fait ce que le réalisateur avait en tête. Landau raconte que Cameron lui a demandé, du coup, de "la refaire, mais autrement". Réponse sèche de McConaughey :

"Non. Je ne veux pas la refaire. C’était pas mal comme ça. Merci."

Une réponse qui a fait l’effet d’un point final : "Ça en était fini pour McConaughey", écrit le producteur.

En 1997, lorsque Titanic sort et devient le raz-de-marée que l’on connaît, Matthew McConaughey est déjà une étoile montante avec des rôles dans Génération rebelle, Une équipe aux anges et les sorties imminentes de Contact et Amistad. Mais son refus d’entrer dans la vision de James Cameron aura coûté cher. Et son star power naissant n'a pas pesé bien lourd face au cinéaste.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... bmagS8i8lQ
Autant on imagine Bourvil dans le rôle de Montand sur la folie des grandeurs car c'était prévu pour autant McConaughey en Jack sonne comme une erreur de casting purement et simplement :lol:
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ClintReborn a écrit : jeu. 7 août 2025 09:36
Pale a écrit : mer. 6 août 2025 20:20 Pourquoi Matthew McConaughey a loupé le rôle principal de Titanic

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Dans ses mémoires posthumes, le producteur Jon Landau se souvient d'une audition entre McConaughey et Kate Winslet qui a mal fini.

Bien sûr, pour tout le monde, Titanic, c'est Leo et Kate.

Mais avant que Leonardo DiCaprio ne fasse chavirer des millions de cœurs à bord du vaisseau sombrant, Matthew McConaughey était sérieusement pressenti pour incarner Jack Dawson.

Une anecdote révélée dans les mémoires posthumes du producteur Jon Landau, intitulées The Bigger Picture, lève le voile sur les raisons de ce rendez-vous manqué.

À l’époque du casting, l’équipe du film — James Cameron en tête — organise un screen test entre McConaughey et Kate Winslet. Histoire de voir l'alchimie des deux à l'écran.

Selon Landau, l’actrice est séduite. Mais James Cameron moins. D'autant que l’acteur texan a ivré une version de Jack avec son accent du sud des Etats-Unis bien marqué. Pas tout à fait ce que le réalisateur avait en tête. Landau raconte que Cameron lui a demandé, du coup, de "la refaire, mais autrement". Réponse sèche de McConaughey :

"Non. Je ne veux pas la refaire. C’était pas mal comme ça. Merci."

Une réponse qui a fait l’effet d’un point final : "Ça en était fini pour McConaughey", écrit le producteur.

En 1997, lorsque Titanic sort et devient le raz-de-marée que l’on connaît, Matthew McConaughey est déjà une étoile montante avec des rôles dans Génération rebelle, Une équipe aux anges et les sorties imminentes de Contact et Amistad. Mais son refus d’entrer dans la vision de James Cameron aura coûté cher. Et son star power naissant n'a pas pesé bien lourd face au cinéaste.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... bmagS8i8lQ
Autant on imagine Bourvil dans le rôle de Montand sur la folie des grandeurs car c'était prévu pour autant McConaughey en Jack sonne comme une erreur de casting purement et simplement :lol:
heureusement qu'on n'a pas eu Retour vers le futur avec Eric Stolz qui avait déjà commencé à tourner dans le rôle de Marty, que Michael J Fox (tous les 2 sont de 1961) a pu se libérer de la série dans laquelle il jouait (Sacrée Famille), parce que Stolz était trop sérieux pour Zemeckis
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