Le Cercle des profileurs disparus

[Pale]

Pourquoi Matthew McConaughey a loupé le rôle principal de Titanic



Dans ses mémoires posthumes, le producteur Jon Landau se souvient d'une audition entre McConaughey et Kate Winslet qui a mal fini.

Bien sûr, pour tout le monde, Titanic, c'est Leo et Kate.

Mais avant que Leonardo DiCaprio ne fasse chavirer des millions de cœurs à bord du vaisseau sombrant, Matthew McConaughey était sérieusement pressenti pour incarner Jack Dawson.

Une anecdote révélée dans les mémoires posthumes du producteur Jon Landau, intitulées The Bigger Picture, lève le voile sur les raisons de ce rendez-vous manqué.

À l’époque du casting, l’équipe du film — James Cameron en tête — organise un screen test entre McConaughey et Kate Winslet. Histoire de voir l'alchimie des deux à l'écran.

Selon Landau, l’actrice est séduite. Mais James Cameron moins. D'autant que l’acteur texan a ivré une version de Jack avec son accent du sud des Etats-Unis bien marqué. Pas tout à fait ce que le réalisateur avait en tête. Landau raconte que Cameron lui a demandé, du coup, de "la refaire, mais autrement". Réponse sèche de McConaughey :

"Non. Je ne veux pas la refaire. C’était pas mal comme ça. Merci."

Une réponse qui a fait l’effet d’un point final : "Ça en était fini pour McConaughey", écrit le producteur.

En 1997, lorsque Titanic sort et devient le raz-de-marée que l’on connaît, Matthew McConaughey est déjà une étoile montante avec des rôles dans Génération rebelle, Une équipe aux anges et les sorties imminentes de Contact et Amistad. Mais son refus d’entrer dans la vision de James Cameron aura coûté cher. Et son star power naissant n'a pas pesé bien lourd face au cinéaste.

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... bmagS8i8lQ

Autant on imagine Bourvil dans le rôle de Montand sur la folie des grandeurs car c'était prévu pour autant McConaughey en Jack sonne comme une erreur de casting purement et simplement

Il avait une bonne gueule dans les années 90 Mais difficile malgré tout d'imaginer quelqu'un d'autre à la place de DiCaprio.

[Pale]

[Pale]

[Pale]

[Pale]

[ClintReborn]

J'applaudis la performance ils ont finalement réussi a mixer l'amure romaine et médiévale, le casque a pointe allemand et en donnant en plus un petit coté samouraï Je comprends mieux pourquoi le film s'appelle ZÉRO

[robinne]

J'applaudis la performance ils ont finalement réussi a mixer l'amure romaine et médiévale, le casque a pointe allemand et en donnant en plus un petit coté samouraï Je comprends mieux pourquoi le film s'appelle ZÉRO

Osef

[robinne]

Ils se sont bien amusés avec ces vignettes
J'espère qu'elles n'ont pas été générées informatiquement

[Cocu]

trop hâte !

[ClintReborn]

J'applaudis la performance ils ont finalement réussi a mixer l'amure romaine et médiévale, le casque a pointe allemand et en donnant en plus un petit coté samouraï Je comprends mieux pourquoi le film s'appelle ZÉRO

Osef

Plus tu tires une production vers le bas plus tu décrédibilises tout ton film Mais si le public visé a un quotient intellectuel très bas alors tout est permis

[Pale]

[Pale]

[Pale]

[Pale]

[ClintReborn]

Vivement

[robinne]

J'applaudis la performance ils ont finalement réussi a mixer l'amure romaine et médiévale, le casque a pointe allemand et en donnant en plus un petit coté samouraï Je comprends mieux pourquoi le film s'appelle ZÉRO

Osef

Plus tu tires une production vers le bas plus tu décrédibilises tout ton film Mais si le public visé a un quotient intellectuel très bas alors tout est permis

Je ne connais rien du film, mais je doute qu'il soit "historique"

[Pale]

Vivement

Pas encore vu la première partie, je vais attendre sagement que la seconde sorte pour tout regarder Mais j'ai hâte

[ClintReborn]

Osef

Plus tu tires une production vers le bas plus tu décrédibilises tout ton film Mais si le public visé a un quotient intellectuel très bas alors tout est permis

Je ne connais rien du film, mais je doute qu'il soit "historique"

C''est censé être une sorte de film biblique (donc pour les bigots américains) se passant sous le roi Hérode donc oui c'est historique et il existe assez de documentations sur cette période On est en 2025 l'exigence évolue et ce que fait un tâcheron comme ridley scott et d'autres dans son genre ne passe plus du tout de nos jours. On ne demande pas forcément qu'on aille aussi loin que Peter Weir dans Master and commander mais qu'on fasse gaffe un minimum avant de valider des trucs pareils parce que c'est juste aberrant !

José a donc déniché une mauvaise repro d'un casque Prussien de la 1ere guerre mondiale pour fabriquer ce truc qui est censé être un casque datant de deux millénaires je rappel !
Un peu de découpe, de la déco en bas, on va mettre un lion pour faire plus antique a la place de l'aigle Allemand sinon on va se faire griller... Et voila le premier bricolage j'ai même pas envie de savoir avec quel bidouille du rayon reconstitution ils ont fabriquer le reste tellement c'est ridicule

[Kit]

depuis Herode ça a eu le temps de s'éroder

[Wickaël]

Pas encore vu la première partie, je vais attendre sagement que la seconde sorte pour tout regarder Mais j'ai hâte

Pareil je vais attendre que tout soit dispo pour regarder. Par contre Alien: Earth je vais regarder dès la diffusion, je crois que les 2 premiers épisodes seront dispos le 13 août et ensuite ce sera un épisode par semaine. Hâte !

[Pale]

Affiche du nouveau Park Chan-wook, Aucun autre choix :

[robinne]

Plus tu tires une production vers le bas plus tu décrédibilises tout ton film Mais si le public visé a un quotient intellectuel très bas alors tout est permis

Je ne connais rien du film, mais je doute qu'il soit "historique"

C''est censé être une sorte de film biblique (donc pour les bigots américains) se passant sous le roi Hérode donc oui c'est historique et il existe assez de documentations sur cette période On est en 2025 l'exigence évolue et ce que fait un tâcheron comme ridley scott et d'autres dans son genre ne passe plus du tout de nos jours. On ne demande pas forcément qu'on aille aussi loin que Peter Weir dans Master and commander mais qu'on fasse gaffe un minimum avant de valider des trucs pareils parce que c'est juste aberrant !

José a donc déniché une mauvaise repro d'un casque Prussien de la 1ere guerre mondiale pour fabriquer ce truc qui est censé être un casque datant de deux millénaires je rappel !
Un peu de découpe, de la déco en bas, on va mettre un lion pour faire plus antique a la place de l'aigle Allemand sinon on va se faire griller... Et voila le premier bricolage j'ai même pas envie de savoir avec quel bidouille du rayon reconstitution ils ont fabriquer le reste tellement c'est ridicule

On est sûrs que le roi Hérode a existé ? Parce que la Bible n'est pas un livre d'Histoire non plus
Et le costume du personnage interprété par Jim Caviezel, tu n'as rien à dire ?

[ClintReborn]

Je ne connais rien du film, mais je doute qu'il soit "historique"

C''est censé être une sorte de film biblique (donc pour les bigots américains) se passant sous le roi Hérode donc oui c'est historique et il existe assez de documentations sur cette période On est en 2025 l'exigence évolue et ce que fait un tâcheron comme ridley scott et d'autres dans son genre ne passe plus du tout de nos jours. On ne demande pas forcément qu'on aille aussi loin que Peter Weir dans Master and commander mais qu'on fasse gaffe un minimum avant de valider des trucs pareils parce que c'est juste aberrant !

José a donc déniché une mauvaise repro d'un casque Prussien de la 1ere guerre mondiale pour fabriquer ce truc qui est censé être un casque datant de deux millénaires je rappel !
Un peu de découpe, de la déco en bas, on va mettre un lion pour faire plus antique a la place de l'aigle Allemand sinon on va se faire griller... Et voila le premier bricolage j'ai même pas envie de savoir avec quel bidouille du rayon reconstitution ils ont fabriquer le reste tellement c'est ridicule

On est sûrs que le roi Hérode a existé ? Parce que la Bible n'est pas un livre d'Histoire non plus
Et le costume du personnage interprété par Jim Caviezel, tu n'as rien à dire ?

Tout est catastrophique ils auraient emballer les autres persos avec du cellophane que cela n'aurait pas été pire Alors oui Hérode c'est pas juste une expression c'est le Roi de Judée
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9rode_Ier_le_Grand

[yhi]

Pareil je vais attendre que tout soit dispo pour regarder. Par contre Alien: Earth je vais regarder dès la diffusion, je crois que les 2 premiers épisodes seront dispos le 13 août et ensuite ce sera un épisode par semaine. Hâte !

Je ne regarde quasi aucune série, mais je dois admettre qu'Alien Earth me tente plutôt bien

[Pale]

[Pale]

Il y a ce film qui me hype pas mal.

Le synopsis : Un chien loyal comprend que des entités obscures menacent son compagnon humain, le courageux animal doit se battre pour protéger celui qu'il aime le plus.

[Wickaël]

Il y a ce film qui me hype pas mal.

Le synopsis : Un chien loyal comprend que des entités obscures menacent son compagnon humain, le courageux animal doit se battre pour protéger celui qu'il aime le plus.

Eh bien ça me tente également !

[Pale]

Il y a ce film qui me hype pas mal.

Le synopsis : Un chien loyal comprend que des entités obscures menacent son compagnon humain, le courageux animal doit se battre pour protéger celui qu'il aime le plus.

Eh bien ça me tente également !

C'est pas forcément un argument recevable mais le film est noté 95% pour l'instant sur RT

[Wickaël]

En général je regarde pas les notes sur les sites, je mate les films qui me tentent vraiment, je force pas

D'ailleurs dernièrement j'ai découvert Madame Web, et j'ai passé un bon moment alors que le film s'est fait défoncer

À ce propos j'ai pas encore posté mes fillms découverts au mois de juillet, peut-être demain ou dans le courant de la semaine

[Pale]

[Pale]

J'ai vu plusieurs films ce week-end :



Je découvre ce classique que j'ai adoré. Sujet fort et servi par une grande mise en scène mais surtout l’interprétation remarquable de tous les acteurs. Outre Willem Dafoe et Gene Hackman qui sont parfaits dans leur rôle, j'ai été impressionné par les performances de Frances McDormand qui apporte une touche de sensibilité à l'ensemble et Brad Dourif qui décidément joue à la perfection les ordures.



Remake américain de La Griffe du passé de Jacques Tourneur que je n'ai jamais vu. Ce remake datant de 1984 est réalisé par Taylor Hackford. J'ai beaucoup aimé, en partie pour l'ambiance californienne et mexicaine car une partie du film se déroule au Mexique et on a véritablement l'impression d'y être, le cadre est splendide. Mélange de thriller et de romance, l'intrigue est parfois tarabiscotée, notamment sur la fin mais ça reste un très bon film. On retrouve aussi l'actrice Rachel Ward que je ne connaissais pas et qui n'a pas énormément de rôles à son actif au cinéma mais je l'ai trouvé absolument sublime dans ce film.



Vu en IMAX, une claque absolue me concernant. Ça faisait un moment que je nourrissais un fantasme pour ce film car j'adore ce genre de mystère et le film a été au delà de mes attentes. C'est marrant car Évanouis et Substitution sont deux des meilleurs films que j'ai vu cette année alors que j'avais que très moyennement apprécié les films précédents des réalisateurs à savoir Barbare et La Main. Pour en revenir à Évanouis, j'ai été impressionné par le scénario, la mise en scène et la manière dont c'est raconté. C'est comme un puzzle dont les pièces s'assemblent au fur et à mesure, j'ai trouvé le film captivant et stimulant de bout en bout. Zach Cregger fait preuve de virtuosité en accomplissant un travail d'orfèvre tout en mélangeant différents genres comme policier, thriller, fantastique et horreur. Enfin voilà, j'ai pas vraiment les mots pour dire à quel point j'ai été emporté dans ce film, ça m'a rappelé certains chocs cinématographiques que j'ai eu la chance de vivre. Par exemple j'ai été captivé comme j'avais pu l'être devant l'ancienne version de Ça quand j'étais gamin et je trouve d'ailleurs que les deux histoires possèdent certaines similitudes.



Autre film de Taylor Hackford que je découvre. Soleil de nuit c'est l'histoire d'un danseur russe à succès qui a fui la Russie il y a 8 ans et qui malencontreusement va s'y retrouver contre son gré sauf que cette fois il va être en quelque sorte retenu prisonnier. Film de danse, drame, thriller, film d'espionnage, l'ensemble tient en haleine et l'ambiance n'est pas sans rappeler parfois celle de Le Pont des espions de Spielberg même si je n'en ai plus beaucoup de souvenirs.



Je pensais que Minecraft était détenteur du titre du film le plus pourri de l'année mais il se fait battre à plate couture par cette comédie horrifique Je ne vais pas m'étendre car ça n'en vaut pas la peine, je vais juste dire que c'est un des films les plus pourris que j'ai vu dans ma vie et que même si ça ne dure que 1h20, ce fut pas loin d'être un supplice.

[Pale]

Mon programme ciné du week-end prochain :







En VOD :

[Pale]

Destination Finale 7 : Warner lance une nouvelle suite et a déjà trouvé sa scénariste



Sans surprise après le carton de Destination Finale : Bloodlines, Warner lance un Destination Finale 7 qui a peu de chances de révolutionner la saga.

La mort est persévérante, mais pas autant que les exécutifs de New Line, société de Warner Bros. Autrefois connue pour les Freddy, puis pour Le Seigneur des anneaux, elle a trouvé avec Destination Finale une autre franchise des plus lucratives. Débutée en 2000, la création de James Wong, Glen Morgan et Jeffrey Reddick a toujours connu le succès grâce à des budgets modestes et un concept aguicheur (la faucheuse rattrape les rescapés d’un grave accident grâce à une suite d’accidents grotesques).

Le tout dernier volet, sorti en 2025, faisait suite à un hiatus de 14 ans. Ça ne l’a pas empêché de faire le plus gros score de la saga avec 285 millions de dollars au box-office mondial. Avec un budget de production estimé à 50 millions de dollars par Deadline, c’est un véritable carton… et le signe qu’il est encore temps d’exploiter la mort jusqu’à l’érosion de sa faux.

C’était couru d’avance : un nouveau Destination Finale se prépare chez Warner selon The Hollywood Reporter. Et une personne est déjà attachée au projet : sa scénariste, en la personne de Lori Evans Taylor. A priori, on ne change pas une équipe qui gagne ou une formule qui rapporte, puisqu’elle est surtout connue pour… Destination Finale : Bloodlines, dont elle avait co-signé le scénario aux côtés de Guy Busick, d’après une histoire signée Busick, Jon Watts et elle-même.

Le pool de producteurs est également de retour, composé des vétérans Craig Perry et Sheila Hanahan Taylor, ainsi que de Watts, Dianne McGunigle et Toby Emmerich. Aucun réalisateur n’est encore attaché au projet, même si on devine que New Line ne serait pas contre voir revenir Zach Lipovsky et Adam Stein, en partie responsable du succès critique du précédent long-métrage.

Cette annonce suit la lettre aux actionnaires qui précisait la stratégie du studio pour les années à venir, comprenant 1 à 2 blockbusters du catalogue Warner classique, 1 à 2 films estampillés DC Studios, 1 à 2 films d’animation, quelques projets originaux et 3 à 4 projets New Line, principal pourvoyeur de cinéma d’horreur. Le genre reste un investissement très intéressant pour les majors, puisqu’il est capable de beaucoup rapporter d’après un budget modéré.

La preuve avec Évanouis, qui vient de faire un excellent démarrage au box-office, et l’autre franchise qui se poursuit activement sous son aile, Evil Dead, dont le prochain volet réalisé par le frenchie Sébastien Vaniček est prévu pour 2026. New Line se prépare également à la sortie de Mortal Kombat 2 le 22 octobre 2025.

https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... JBhO_jsp_w

[Pale]

EL a aimé Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? (3,5 étoiles) :



Ressusciter la saga Y a-t-il un flic des ZAZ peut sembler être une idée saugrenue, mais à l’heure où le cinéma de studio a plus ou moins abandonné la comédie et se repose sur des franchises établies, ce compromis du producteur Seth MacFarlane sonne comme un étonnant vent de fraîcheur. Conscient de son statut de Highlander d’un été américain tristoune, Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? d’Akiva Schaffer (membre des Lonely Island et réalisateur des géniaux Hot Rod et Popstar : Célèbre à tout prix) a plus d’un tour dans son sac, à commencer par la présence de Liam Neeson dans un rôle comique qui lui va comme un gant (bien accompagné par Pamela Anderson). En salles le 13 août.

JE VEUX DE L’AMOUR, DE LA JOIE, DE LA BONNE HUMEUR

Au cœur d’une promotion au demeurant timide, Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? a su viser juste avec une fausse publicité, appelant à sauver les comédies comme on sauverait des chatons abandonnés. Au milieu des blockbusters d’action super-héroïques, le film d’Akiva Schaffer fait figure d’anomalie, alors qu’on a longtemps eu l’habitude de la comédie populaire estivale, aujourd’hui portée disparue dans les tréfonds des catalogues de streaming.

On saluera d’ailleurs l’initiative de Paramount, seule major qui essaie de réinstaurer cette soif du rire collectif dans une salle obscure (l’an prochain, ce sera au tour du reboot de Scary Movie). En tant que parodie du polar et du cinéma d’action à la Taken, il y a quelque chose d’à la fois contextuel et universel à voir Liam Neeson croquer dans un pistolet tout en sortant des one-liners ringardes.

Akiva Schaffer livre sa note d’intention dans sa séquence de braquage introductive, qui s’amuse des codes de l’action pour papys, boostée par le montage et les musiques électro-orchestrales lourdingues de Lorne Balfe (qui auto-parodie ses partitions ronflantes pour Mission : Impossible, Bad Boys et autres Tomorrow War). Si le premier quart d’heure se moque gentiment de sa nature de reboot forcé, le film évite de se complaire dans une nostalgie qu’il essaierait de dédouaner. À vrai dire, la fameuse pique envers O.J. Simpson (malheureusement spoilée dans la bande-annonce) frappe avec une précision chirurgicale pour clore ce chapitre, et tourner la page.

C’est là que le véritable travail de petit chimiste commence. La réussite de ce nouveau Y a-t-il un flic, c’est de trouver un équilibre, un point de convergence idéale même, entre l’humour des ZAZ, fait de jeux de mots, de gags d’arrière-plan et de gradation dans le débile, et l’absurdité d’un humour typique d’Internet, qui se révèle plus que jamais en être le petit frère. Les pérégrinations de Leslie Nielsen étaient souvent à leur meilleur lorsque les raccords assumaient un décalage ou une rupture irréaliste, qui laissait appréhender la prochaine surprise.

À l’heure où certains prétendent que la mort de la comédie au cinéma tient à son explosion sur les réseaux sociaux en une multitude de petites bouchées, ce serait oublier que The Lonely Island a été pionnier dans le genre à l’époque des Digital Shorts du Saturday Night Live sur YouTube. Ces pastilles aux concepts improbables, dont l’humour de répétition marquait la loufoquerie (The Shooting AKA Dear Sister, Like a Boss…), se retrouvent à plusieurs reprises dans le film d’Akiva Schaffer.

Les lancements de certaines scènes ne vont pas toujours au bout de leur logique, mais impossible de bouder son plaisir lorsque le scénario opte pour une session de hors-piste de plusieurs minutes, totalement déconnecté du reste du récit, où un week-end idyllique entre Liam Neeson et Pamela Anderson prend une tournure vraiment inattendue.

POLICE STORY

Si le soufflet parodique retombe pas mal dans sa seconde moitié plus calibrée, la faute à des set-pieces moins inspirés dans l’action, la frénésie de Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? fait un bien fou, et rappelle à quel point ce type de comédie manque cruellement au cinéma. Une telle crétinerie constante et réjouissante demande paradoxalement un savoir-faire et un sérieux de l’entreprise, qui se ressent en particulier dans l’investissement de ses deux acteurs principaux.

Sans forcer le trait, Liam Neeson joue de sa voix caverneuse et de son charisme pour embrasser l’absurdité de cet univers, tandis que Pamela Anderson pervertit le modèle de la femme fatale avec aisance (on retiendra son hilarante scène de “jazz”). Mais surtout, le film n’oublie pas que, derrière son débit de mitraillette, la parodie d’un genre raconte toujours quelque chose de l’époque dépeinte.

Malgré l’irréalisme revendiqué de son monde filmique, Akiva Schaffer n’esquive pas son sujet, et distille dès qu’il le peut des vannes sur les responsabilités de la police et ses dérives de cow-boy fantasmées par le cinéma, jusqu’à oser une longue blague (peut-être la meilleure du film) sur les biais racistes de Frank Drebin Jr.

Et en même temps, le film ne cherche pas à appuyer cette dimension politique par rapport à ses blagues de prout. En évitant une hiérarchie de l’humour, Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? semble réfléchir à sa place de comédie trop rare, dans un Hollywood qui aime dénoncer sans jamais vraiment agir sur sa critique.

Dès que l’élément perturbateur est présenté (la mort d’un homme après le crash d’une voiture électrique à la Tesla), on sait déjà que le méchant sera encore une satire d’Elon Musk et autres magnats de la tech. C’est aussi l’époque qu’observe le film : l’omniprésence de ces antagonistes, qu’on présente depuis plus d’une décennie comme une menace, sans pour autant empêcher leur pouvoir grandissant.

C’est peut-être là que ce revival touche du doigt l’héritage des ZAZ : sa parodie des codes cinématographiques passe aussi par la raillerie d’une présomption toute hollywoodienne, qui a bien besoin de slapstick et de quiproquos sexuels pour redescendre un peu.

Pourquoi a-t-on arrêté de sortir ce genre de comédies au cinéma ? Si tout n’est pas parfait (surtout le dernier acte), Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? sait jongler entre l’héritage des ZAZ et l’absurdité d’un humour typique d’Internet. Le vrai divertissement fun de l’été est là, bien plus que dans les films de super-héros.

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 3KdJlIf2og

[Pale]

Le box-office US de ce week-end :



https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

[Pale]

Sinon récemment j'ai découvert ces 3 films de Taylor Hackford : Officier et Gentleman, Contre toute attente et Soleil de nuit et en fait ces 3 films sont à l'origine de ces tubes :

[Pale]

Emma Myers et Jenna Ortega :

[Wickaël]

Comme promis mon récap des films découverts au mois de juillet

Coups pour coups (1990) : 6/10
Into the Deep (2025) : 4/10
La Valse des Pantins (1982) : 8/10
Pulsions (1980) : 7/10
Problemos (2017) : 6/10
The King of Staten Island (2020) : 8/10
La Nuit au Musée (2006) : 7/10
La Nuit au Musée 2 (2009) : 6/10
La Nuit au Musée - Le Secret des Pharaons (2014) : 7/10
Treize à la Douzaine (2003) : 7/10
Treize à la Douzaine 2 (2005) : 6/10
Grimcutty - L'Enfer des réseaux (2022) : 5/10
Le Croque-mitaine (2023) : 6/10
Marley & Moi (2008) : 7/10
Crazy Night (2010) : 6/10
Le Coup du Siècle (2019) : 5/10
Sicario - La Guerre des Cartels (2018) : 7/10
Affamés (2021) : 7/10
La Proie d'une Ombre (2021) : 6/10

J'ai omis de rajouter Sang froid (2019) et Heads of State (2025) car je les avais déjà listé le mois dernier...

J'espère ne rien avoir oublié

[Wickaël]

Mon film préféré découvert au mois de juillet :



Juste devant La Valse des Pantins.

[Wickaël]

41°C aujourd'hui par chez moi

[Pale]

41°C aujourd'hui par chez moi

12 de moins chez moi mais demain ça pourrait monter à 36.

[Wickaël]

41°C aujourd'hui par chez moi

12 de moins chez moi mais demain ça pourrait monter à 36.

Demain 38 de prévu, je déteste l'été.

[Pale]

Nom de Zeus

[Wickaël]

Nom de Zeus

Comme s'il ne faisait pas assez chaud

[Pale]

Comme s'il ne faisait pas assez chaud

Sydney veut bien partager sa glace :

[Pale]

[Pale]

Le Star Trek sanglant de Quentin Tarantino aurait été « complètement taré », selon cet acteur



Simon Pegg, qui a joué dans les films Star Trek de J.J. Abrams, est revenu sur le Star Trek Rated-R abandonné de Quentin Tarantino.

Pendant que David Fincher prend les rênes de la suite de Once Upon a Time… in Hollywood avec Brad Pitt, Quentin Tarantino se cherche un dixième film, celui avec lequel il est censé finir sa carrière. Des rumeurs – démenties depuis – ont annoncé un possible tournage d’ici décembre pour le réalisateur, alors même qu’il a abandonné son projet le plus avancé : The Movie Critic.

Néanmoins, il y a un paquet de films que Tarantino n’a pas réalisé, y compris des films de « franchise », comme son projet de crossover entre Django et Zorro ou son adaptation de Luke Cage. Mais dans ce domaine, le plus incroyable (et celui qui a vraiment failli exister) reste son Star Trek, qui aurait existé dans une timeline différente de celle initiée par J.J. Abrams avec Chris Pine, Zachary Quinto et Zoe Saldana.

Très influencé par la série télévisée de Gene Roddenberry, Tarantino a eu envie de pousser Star Trek dans ses retranchements, en en faisant un film Rated-R, qui n’a finalement jamais vu le jour. Mais on en sait désormais plus sur ce scénario délaissé.

C’est Simon Pegg (Shaun of the Dead, la saga Mission : Impossible) qui est revenu sur le projet abandonné de Tarantino, alors qu’il était à la Fan Expo de Boston. En plus d’avoir incarné Scotty dans les Star Trek de J.J. Abrams, il a contribué à l’écriture du troisième volet, Star Trek : Sans limites, qui revenait un peu plus à la source de la série télévisée.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le film de Quentin Tarantino n’a pas juste été une vague lubie. Il l’a pitché à J.J. Abrams, et c’est justement Abrams, en compagnie de la productrice Lindsey Weber, qui a un jour raconté à Simon Pegg l’intégralité de l’intrigue.

« Dans ce business, c’est ce qu’on appelle un film complètement taré. C’est exactement ce que vous pouviez attendre d’un Star Trek fait par Quentin Tarantino. »

En l’occurrence, le cinéaste aurait pioché dans son goût pour le pastiche, et le mélange réflexif sur les genres du cinéma et les thèmes qu’ils sous-tendent. En effet, Tarantino a pitché l’idée à Abrams en 2017, en s’inspirant d’un épisode de la saison 2 de la série originale (Une partie des actions), où l’équipage de l’Enterprise se retrouve coincé sur une planète qui vit sur le modèle de Chicago pendant la prohibition.

Tarantino en aurait fait un film de gangsters violent, avec l’envie de voir Patrick Stewart et William Shatner reprendre leur rôle respectif de Jean-Luc Picard et James T. Kirk. En 2019, le cinéaste a confirmé que le scénario était écrit, et qu’il comptait en faire son film suivant après Once Upon a Time… in Hollywood. Mais c’est aussi à ce moment que Tarantino s’est interrogé sur son héritage, et s’est refusé à faire le film de trop. Sans compter les réticences de Paramount, le projet est tombé à l’eau. Simon Pegg a affirmé qu’une telle proposition aurait forcément été excitante, même si Tarantino aurait sans doute perdu quelques fans de Star Trek dans l’opération.

« Ça aurait été une curiosité incroyable que de voir Star Trek avec son regard. Je ne sais pas si les fans auraient apprécié, mais c’est sûr que ça aurait été intéressant. »

En attendant de savoir vers quelle ultime œuvre se tournera Quentin Tarantino, on est très curieux de voir l’évolution de Once Upon a Time… in Hollywood 2, pour l’instant titré The Continuing Adventures of Cliff Booth, avec Brad Pitt et réalisé par David Fincher.

https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... I9cm77l0fA

[Pale]

Rambo dit adieu à Stallone : le nouveau film aurait déjà trouvé son remplaçant (et pourquoi pas)



Rambo changera de visage dans le prochain film consacré à ses origines, et le personnage jusqu’ici incarné par Sylvester Stallone a peut-être trouvé son nouvel interprète.

Les franchises qui ont fait la gloire de Sylvester Stallone ont commencé à avancer sans lui. Après avoir porté la saga Rocky, l’acteur a passé le relai à la franchise Creed menée par Michael B. Jordan. Il n’est pas prévu que le célèbre boxeur de Philadelphie revienne un jour sur le grand écran, contrairement à son béret vert, John Rambo. Après le bide de Rambo : Last Blood au box-office, la machine à tuer va en effet faire son retour, mais sous d’autres traits.

Comme on l’a appris un peu plus tôt dans l’année, en mai 2025, Millennium Media prépare un nouveau film qui servira de prequel à la saga. Ce prochain volet reviendra sur les origines du personnage, durant la guerre de Vietnam qui l’a traumatisé. Si le pitch n’est pas des plus passionnant sur le papier, le sujet ayant déjà été largement traité (et même rejoué dans le cas de Rambo 2), c’est le réalisateur Jalmari Helander, derrière le sanguin Sisu : De l’Or et du Sang, s’occupera de la mise en scène.

Et le nom du candidat en lice pour reprendre le rôle est plutôt encourageant aussi.

D’après Deadline, Millennium Media aurait jeté son dévolu sur Noah Centineo pour incarner le jeune John Rambo. Si l’acteur de 29 ans signe, il s’agira d’un beau lot de consolation pour lui après l’annulation de la série d’espionnage The Recruit de Netflix et la disparition probable d’Atom Smasher, le super-héros qu’il campait dans Black Adam avant la refonte de l’univers DC.

Dernièrement, on a pu le voir au casting du film de guerre Warfare de Ray Mendoza et Alex Garland, mais aussi dans Dream Scenario avec Nicolas Cage. L’acteur devrait également incarner Ken dans le prochain film Street Fighter en prise de vues réelles de Legendary Pictures.

Pour l’instant, les détails du scénario de ce prequel de Rambo qui sera écrit par Rory Haines et Sohrab Noshirvani restent inconnus. On peut toutefois s’attendre à retrouver le colonel Samuel Trautman, l’ancien commandant et mentor de Rambo au Vietnam. Ce personnage était incarné par Richard Crenna dans le film de 1982.

D’après des sources de Deadline, le tournage de ce prequel devrait commencer début 2026 en Thaïlande. Aucun accord n’a encore été conclu, mais Lionsgate serait en bonne voie pour mettre la main sur le projet après avoir produit les deux derniers films de la saga, John Rambo en 2008 et Rambo Last Blood en 2019. Le studio avait également distribué Sisu en Amérique du Nord en 2022. Quant au titre, John Rambo, il faudra en trouver un autre en français étant donné que c’est le titre en VF du volet de 2008, simplement baptisé Rambo aux États-Unis.

Pour l’heure, aucune date ou fenêtre de sortie n’a encore été annoncée.

https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... HMteKce4ig

[Pale]

Quasimodo : le film Neflix avec Vincent Cassel agrandit son casting avec du beau monde



Netflix a dévoilé un beau casting pour Quasimodo, l’adaptation du roman de Victor Hugo, avec Vincent Cassel dans le rôle-titre.

La littérature française reste un terreau fertile pour le cinéma. Après Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo, tous deux tirés des écrits d’Alexandre Dumas, d’autres classiques tricolores vont avoir droit à une première ou nouvelle adaptation, comme Voyage au bout de la nuit de Céline par Joann Sfar et L’Étranger d’Albert Camus par François Ozon.

De leur côté, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (derrière Le Comte de Monte-Cristo avec Pierre Niney) préparent une adaptation du premier tome de la série littéraire Les Rois Maudits de Maurice Druon. Évidemment, il y a aussi du Victor Hugo dans le lot.

Actuellement, deux longs-métrages tirés des Misérables sont en préparation, le premier avec Vincent Lindon qui jouera Jean Valjean et le second avec Grégory Gadebois, qui jouera aussi Jean Valjean (le film étant lui-même titré Jean Valjean). Mais c’est sur un autre de ses romans que Netflix a mis la main : Notre-Dame de Paris, qui sera adapté avec Vincent Cassel dans le rôle de Quasimodo. Le géant du streaming a d’ailleurs dévoilé le reste du casting de ce projet de plus en plus prometteur.

Netflix a dévoilé le reste de la belle distribution de ce Quasimodo réalisé par Jean-François Richet, déjà derrière L’Empereur de Paris avec Cassel. Elle comprendra ainsi Karim Leklou (Le Roman de Jim), Daphné Patakia (Benedetta, OVNI(s)), Noémie Lvovsky (Camille redouble), Benjamin Voisin (aussi dans l’adaptation de L’Étranger), Sébastien Pouderoux de la Comédie Française (Boîte noire) et Alexis Rosenstiehl, jeune acteur qui sera aussi à l’affiche de Juste une illusion, la prochaine comédie d’Olivier Nakache et Eric Toledano.

On ne sait pas encore qui jouera quel personnage, mais par simple déduction, on pourrait imaginer que Daphné Patakia jouera Esmeralda, et Benjamin Voisin le personnage de Phoebus.

Toutefois, rien n’est sûr puisque le projet a été décrit non pas comme une adaptation directe du célèbre roman d’Hugo, mais comme une interprétation de la vie de l’homme qui aurait inspiré le personnage du sonneur de cloches à l’écrivain en 1830. Il s’agirait ainsi d’un sculpteur bossu ayant travaillé sur le chantier de Notre-Dame de Paris du vivant de Victor Hugo.

Le scénario écrit par Éric Besnard (L’Empereur de Paris, Les choses simples) plongera ainsi dans un Paris menacé par une épidémie de choléra, entre révolte et amour impossible. Le dernier point laisse donc penser qu’Esmeralda pourrait être de la partie, mais ça reste à confirmer. Aucune date de sortie n’a encore été partagée.

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[Pale]

Alien : Earth : une régénération terrifiante, intelligente et passionnante (critique)



Si dans l’espace, personne ne vous entend crier, qu’en est-il sur Terre ? Oui, la série Alien fait peur, mais pas que ! Une passionnante réflexion SF se cache derrière les créatures. À voir sur Disney Plus.

Noah Hawley métamorphe le Xénomorphe !

Avec Alien : Earth, le créateur s’attaque à l’un des monuments de la science-fiction horrifique, et le fait avec la même audace qui avait marqué son Fargo — hommage virtuose et réinvention de l’univers des frères Coen — puis son Legion, relecture psychédélique et anti-conventionnelle de l’univers X-Men, loin des tropismes marveliens. Ici encore, il impose son style, rigoureux, réfléchi, ancré dans une vision et un sens des personnages rares.

Dans Alien : Earth, l'histoire se déroule en l'an 2120. La Terre a entamé sa conquête des étoiles, et la science n'en finit plus de progresser. Si bien qu'on trouve désormais des cyborgs (des humains augmentés) ou des Synthétiques (des androïdes) au sein de la population. Mais cette course au progrès a eu un coût : les démocraties se sont effondrées laissant place à une ploutocratie corporatiste. En clair, 5 grosses compagnies de la Tech se partagent désormais le pouvoir sur Terre et dirigent les peuples. Il n'y a plus de citoyens. Que des salariés, avec des contrats à respecter, un travail à effectuer, en échange d'une vie plus ou moins confortable. Parmi ces entreprises, la Weyland-Yutani Corporation - bien connue des fans de la saga - a entrepris une mission spatiale pour ramener sur Terre des organismes extraterrestres à exploiter. Mauvaise idée. Les espèces collectées s'échappent, provoquant le crash du vaisseau sur notre planète. Evidemment, il y a un Xénomorphe dans le lot...

Pour donner du corps à Alien : Earth, Hawley ne se contente pas de rejouer les partitions connues. Le showrunner s’intéresse autant à la créature reptilienne — légende absolue du 7e art, prédateur parfait et hôte cauchemardesque — qu’au monde qui l’entoure. Il creuse le sous-texte politique et social de la franchise : un futur dévoré par le corporatisme, où la vie humaine ne pèse rien face au profit. Fidèle à la culture SF, il pose mille questions sur l’avenir et sur l’humanité, sans jamais prétendre apporter de réponses définitives. Ridley Scott, figure tutélaire de la saga, n’a été consulté qu’à titre purement symbolique. Le maître a pu donner son avis, mais cette vision, c'est bien celle de Hawley.

Avec ses 8 épisodes, Alien : Earth a le temps d’installer un nouveau décor, et surtout des personnages passionnants, à commencer par Wendy, jouée par une Sydney Chandler au regard hypnotique ou l'affreux Boy Kavalier - le garçon génie de la tech qui titille astucieusement les figures à la Elon Musk. Ce format long permet d’aller plus loin que la tension brute d’un Alien : Romulus (dernier volet cinéma, sorti en 2024). Là où le film jouait la carte de la survie pure et dure, Alien: Earth explore la lutte des classes, le désespoir d’une humanité broyée par les multinationales.

L’idée maîtresse d'Alien : Earth, presque subversive pour la franchise, c’est donc de ramener l’action à notre niveau. Pour la première fois, un Alien se joue intégralement sur Terre. Et si, dans l’espace, personne ne vous entend crier, qu’en est-il ici-bas ? Pas d'inquiétude à avoir. Noah Hawley assume pleinement l’héritage horrifique de la franchise. Les Xénomorphes y sont omniprésents, au moins aussi terrifiants qu'à l'époque. Mais ils sont rejoints - en bonus - par d’autres abominations venues d’ailleurs, tout aussi glaçantes. Mention spéciale à cette créature oculaire hyper-intelligente, qui s'installe dans l'orbite de son hôte pour mieux en prendre le contrôle... Avec son budget colossal avoisinant les 250 millions de dollars estimés, Hawley a eu les moyens de ses ambitions XXL. Il réussit à régénérer la saga, en mêlant effroi viscéral et réflexion sociale. Peut-être ce que la franchise a fait de mieux depuis James Cameron.

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