Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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EL a moyennement apprécié The Surfer (2,5 étoiles) :

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Nicolas Cage continue de prospecter le milieu du cinéma indépendant et ses cinéastes en début de carrière. Après avoir joué pour Michael Sarnoski (Pig), Kristoffer Borgli (Dream Scenario) et Oz Perkins (Longlegs), il met ses talents au service de Lorcan Finnegan, réalisateur irlandais qui avait fait parler de lui avec son deuxième film, Vivarium. Projeté en Séance de Minuit au Festival de Cannes 2024, The Surfer ne déparie dans la filmographie d’aucun des deux artistes. Il n’en est pas réussi pour autant. Disponible sur Paramount+ depuis le 1er septembre.

VIEILLE VAGUE


C’est juste un papa businessman qui vient faire du surf avec son fils dans le pays où il a passé son enfance. Mais sur place, il est éconduit par un groupe de surfeurs « localistes », c’est à dire qui interdit l’accès de son spot aux touristes, aux étrangers ou même à quiconque n’est pas issu de sa petite communauté. Apparemment, c’est un phénomène très courant dans ce sport, certains locaux ayant même formé de véritables gangs. Et c’est la source d’inspiration – avec le roman The Swimmer – du scénariste Thomas Martin.

Il y a une dizaine d’années, ce pitch minimaliste et la présence de Nicolas Cage auraient promis une bonne grosse série B azimutée. Et c’est plus ou moins le cas… dans la première partie. Car ce qui intéresse Finnegan, c’est aussi le décor pas si paradisiaque du bord de mer, rongé par la prédation immobilière et les autochtones bercés trop près du soleil. The Surfer puise allégrement dans l’ozploitation, cette vague de films dits « de genre » australien, dont l’ambiance solaire et les débordements graphiques en ont fait des objets de culte.

Non sans ironie (il assume accaparer ce décor australien comme les touristes accaparent les spots de surf), le réalisateur pousse toutefois son concept bien au-delà du simple ride divertissant. La vengeance tant attendue ne vient jamais, et le personnage se retrouve prisonnier de ce parking paumé, où le temps se dilate. A travers ce parti pris volontairement déroutant, le film évoque les dangers de l’obsession et les rouages du communautarisme, qui s’imbriquent sur la durée. Le tout sur fond de masculinisme bien puant.

POINT BROKE

Sur le principe, The Surfer ne manque donc pas d’intérêt, chaque nouveau sévisse infligé à Cage ajoutant une nuance dans sa métaphore. Martin apporte la densité thématique qui manquait à Vivarium, allégorie pas très finaude de la vie en banlieue. Et ce jusqu’à la fin malicieuse, qui conclut sa démonstration en contredisant la promesse initiale.

Bien sûr, Cage est absolument parfait dans un rôle taillé sur mesure pour lui, perpétuellement sur le point de sombrer dans la démence. Il nous gratifie même d’une improvisation délirante dont il a le secret, référence surréaliste au Sabrina de Billy Wilder. La scène a arraché un tel éclat de rire aux spectateurs des festivals où il a été diffusé qu’il a carrément eu droit à sa propre featurette promotionnelle. Elle pourrait bien rentrer au panthéon des cageries, en plus de rester comme la meilleure du film. Ou la seule véritablement mémorable.

C’est bien le problème de The Surfer, qui se complait dans son concept malin en négligeant à peu près tout le reste. Finnegan voudrait restituer l’atmosphère étouffante de Wake in Fright, la frénésie de Fair Games ou la nature menaçante de Long Week-end, mais sans leurs moments d’horreur ou de bravoure, il accouche surtout d’un objet théorique. Un objet théorique intéressant, mais pas franchement amusant.

Malgré ses qualités, le long-métrage reste parmi ces productions qui se réapproprient l’esthétique, les thèmes des séries B d’antan, tout en éliminant les velléités spectaculaires qui font aussi leur force. Or, on peut tout à fait réfléchir à ces questions sans ennuyer son spectateur. Dommage donc que ce soit à Cage de le sortir de sa torpeur.

C’est un objet conceptuel assez intéressant… mais dont le seul vrai grain de folie est malheureusement une improvisation de Nicolas Cage.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... bcrkD3IIYA
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Pale
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robinne
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Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 21:01
robinne a écrit : lun. 1 sept. 2025 20:04
Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 18:11

Bah... Emma Stone dans Bugonia :D
Maintenant que tu le dis :ouch:
En fait elle aurait très bien pu jouer...

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^^
Elle a les yeux comme il faut pour le rôle :D
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robinne
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Pale a écrit : mer. 3 sept. 2025 18:02 Image
Daniel Day Lewis qui sort de sa retraite pour jouer dans le film de son fils :hot:
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robinne a écrit : mer. 3 sept. 2025 19:26
Pale a écrit : mer. 3 sept. 2025 18:02 Image
Daniel Day Lewis qui sort de sa retraite pour jouer dans le film de son fils :hot:
Avec cette grande question : Est-ce que Sean Bean va vivre jusque la fin ? :D
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 1fMSAxCiAA
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NaughtyDog
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robinne
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Pale a écrit : mer. 3 sept. 2025 20:37
robinne a écrit : mer. 3 sept. 2025 19:26
Pale a écrit : mer. 3 sept. 2025 18:02 Image
Daniel Day Lewis qui sort de sa retraite pour jouer dans le film de son fils :hot:
Avec cette grande question : Est-ce que Sean Bean va vivre jusque la fin ? :D
:lol:
Je n'avais pas lu les autres noms :saint: :lol:
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Pire film de Jimenez et un joli gachis
Déjà ça bazarde plein de choses du roman au profit d'une histoire d'IA pour nous servir une dystopie au déroulé archi revu (ça + Dalloway j'ai l'impression que la SF française a 20 ans de retard dur le sujet)

Le film est propre techniquement, mais manque d'incarnation globale. Si bien que ce Paris fait + décorum qu'autre chose (Zem est un flic pauvre mais il vit quand même dans un 60m2 avec vue sur Montmartre mdr).
Jimenez sait emballer quelques poursuites efficaces (notamment la dernière) allié à un excellent sound design.
Pour le reste, difficile de pas y voir un film policier en pilote automatique, ne sachant pas trop quoi faire de son cast secondaire (Louis Garell en crypto anarchiste messianique est là 3 minutes à l'écran), dans une production design tantôt immerssive, tantôt digne d'Europacorp

Gilles Lellouche et Adèle sont charismatiques au moins et ont une belle alchimie, mais ça suffit pas à faire de ce blockbuster à 42 millions de dollars autre chose qu'un produit de luxe plutôt destiné au streaming à mon sens

2/5
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NaughtyDog a écrit : mer. 3 sept. 2025 22:21
Magnifique.

En VOST et VF :



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Après Nope : sortie « annulée » pour le nouveau film de Jordan Peele, et le monde veut savoir pourquoi

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Tout le monde attend le prochain film de Jordan Peele… et risque de devoir l’attendre encore longtemps, puisqu’il vient de disparaître du calendrier des sorties.

Après avoir secoué la planète cinéma avec ses trois premiers films, les horrifiques Get Out, Us et Nope, Jordan Peele s’est assez largement concentré sur son rôle de producteur. On lui doit, par exemple, d’avoir porté des projets comme le Candyman de Nia DaCosta, le Wendell et Wild d’Henry Selick, le Monkey Man de Dev Patel et le futur Him de Justin Tipping, attendu sur les écrans pour le 12 novembre 2025. Pourtant, il n’en a pas délaissé sa plume pour autant.

Depuis la sortie de Nope en 2022, le réalisateur a plusieurs fois parlé d’un mystérieux projet, qu’il déclarait même sur le plateau de Conan O’Brien en 2024 être possiblement son futur film préféré dans sa propre carrière. Depuis, ce long-métrage dont le réalisateur n’avait révélé ni le titre ni l’intrigue figurait sur le calendrier des sorties Universal à octobre 2026, et les fans de Peele se pourléchaient déjà les babines. Plot twist : le film vient d’être retiré du calendrier sans aucune explication.

Ce film-mystère joue décidément de malchance. En 2023, son écriture avait été mise en pause durant la grève des scénaristes, repoussant déjà sa sortie, initialement estimée à Noël 2024, jusqu’en 2026. Pourtant, quatre ans après la sortie de Nope, ça semble être encore trop tôt pour espérer découvrir le prochain Jordan Peele, puisque, comme l’a remarqué The Wrap, le projet a tout simplement disparu des films annoncés sur le site officiel d’Universal.

Qu’est-ce à dire ? La sortie du film est-elle “simplement” repoussée à une date ultérieure et encore inconnue, ou est-ce tout le projet qui est finalement tombé à l’eau ? Dans les deux cas, les mêmes questions se posent : pourquoi ? Est-ce à l’initiative de Jordan Peele ou du studio ? La production a-t-elle besoin de davantage de temps pour réunir de meilleurs moyens et compter sur de meilleures circonstances, ou y a-t-il de plus gros problèmes cachés sous ce brusque changement de calendrier ?

Car retirer sans aucune communication le quatrième et très attendu film de Jordan Peele, qui s’est plu, depuis plusieurs années, à entretenir un mystère total autour de ce qu’il espère être son grand œuvre, c’est tout de même inquiétant. Les amateurs de son cinéma devront prendre leur mal en patience et prier pour qu’il s’agisse d’un simple délai plutôt que d’un problème plus définitif.

Mais Jordan Peele n’a pas, pour autant, l’occasion de se tourner les pouces. Him, le film d’horreur qui se passe dans le milieu du football américain, réalisé par Justin Tipping et produit par Peele via sa société Monkeypaw Productions, arrivera sur nos écrans le 12 novembre 2025. C’est toujours ça de pris pour se consoler.


https://www.ecranlarge.com/films/news/n ... P5kSn1m7dQ
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A House of Dynamite : premiers avis pour le film Netflix apocalyptique de Kathryn Bigelow

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Kathryn Bigelow (Démineurs, Zero Dark Thirty) fait son grand retour au cinéma sur Netflix avec le très attendu A House of Dynamite. La presse anglophone a eu la chance de le découvrir à la Mostra de Venise.

Le dernier article consacré à A House of Dynamite a eu un succès inattendu sur Ecran Large. C’est probablement la promesse d’un thriller à grand spectacle directement visible sur Netflix qui a séduit nos lecteurs et lectrices. Mais on aime à penser qu’ils attendent autant que nous le retour de Kathryn Bigelow, huit ans déjà après son dernier long-métrage, Detroit. La réalisatrice américaine a brillé aussi bien dans le genre fantastique (Aux frontières de l’aube) que dans la science-fiction (Strange Days), le blockbuster d’action (Point Break), le film de guerre (Démineurs) ou l’épopée politique (Zero Dark Thirty).

C’est de la dernière catégorie qu’est issu A House of Dynamite, écrit par Noah Oppenheim (Jackie, Le Labyrinthe, la série Zero Day), avec Rebecca Ferguson, Jared Harris, Idris Elba et Willa Fitzgerald. Il suit les équipes de la Maison-Blanche lorsqu’un missile se dirige vers les États-Unis.

Comme Bugonia, Frankenstein ou encore After the Hunt, le film est l’une des principales attractions de la Mostra de Venise, où des journalistes ont pu le voir. Et leurs retours ne font que renforcer l’attente.

« Le film a ses twists, ses retournements de situation et ses remises à zéro, donnant des informations au spectateur tout en le déséquilibrant en permanence. Il peut être fascinant et parfois répétitif, mais il fait ce qu’il promettait de faire : il vous lâche au milieu d’une crise et il vous laisse là. »

The Wrap

« A House of Dynamite s’impose comme un avertissement sinistre et opportun à propos des nouveaux dangers de la prolifération nucléaire. Toutefois, on peut aussi le voir comme le film hollywoodien le plus divertissant sur le sujet de la destruction de masse potentielle depuis le Docteur Folamour de Stanley Kubrick »

The Independent

« Ce film m’a donné des sensations très fortes, mais aussi cette étrange nausée progressive que seul ce sujet peut créer. »

The Guardian

« C’est facile à regarder, c’est conçu pour être passionnant, avec un thème sensible à la pertinence évidente, mais le problème du film est qu’il n’est pas très convaincant. Il est coincé entre sa volonté d’être un thriller « sérieux » et un divertissement de pacotille. »

Variety

« Le thriller en temps réel explosif de Bigelow, raconté à travers de multiples perspectives à plusieurs niveaux de gouvernement, des adjoints de la cellule de crise au Président des États-Unis (Idris Elba) en personne, ne lésine pas sur le désespoir. C’est un film qui va ruiner votre journée. De rien. »

IndieWire

« Huit ans après son dernier film, Kathryn Bigelow revient avec un thriller implacable et étouffant, si maîtrisé, cinétique et étrangement immersif qu’on en sort chancelants, se demandant si le monde sera encore intact. »

The Hollywood Reporter

« Le scénario d’Oppenheim approfondit ce gouffre de terreur en pleine expansion avec ses enchainements d’évènements et d’informations »

The Playlist

« Le premier passage en revue complet de la crise, dans la cellule de crise de la Maison-Blanche, est peut-être un peu barbant. Mais quand les choses sont rejouées avec des angles variés, la montée en puissance constante intensifie la tension efficacement. Très vite, on est à peu près aussi perdus que le Président Elba, cherchant désespérément de la clarté dans une suite d’évènements qui la proscrit nécessairement. »

The Telegraph

« Ces premières 40 étranges minutes sont incroyables de tension. Ferguson domine un casting d’ensemble solide. »

Time Out

À la lecture de ces critiques, quasi toutes dithyrambiques, on soupçonne l’utilisation de l’effet Rashōmon, du nom du film d’Akira Kurosawa. C’est un procédé de narration qui consiste à explorer les mêmes évènements à travers le point de vue de plusieurs personnages. Procédé utilisé récemment par Ridley Scott dans Le Dernier Duel et qu’affectionne particulièrement le cinéaste coréen Park-Chan Wook (par ailleurs aussi présent à Venise pour la projection de No Other Choice).

A House of Dynamite semble arriver à point nommé. Espérons qu’aucune guerre nucléaire n’éclate avant le 24 octobre 2025, date de sa sortie sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... NLGsYHNmdA
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EL n'a pas aimé Ice Road : La vengeance (1,5 étoiles) :

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Alors que Liam Neeson est miraculeusement sorti du carcan de la série B d’action générique avec la comédie Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?, voilà que l’acteur irlandais replonge tête la première au fond du bac DTV avec Ice Road : La vengeance, la suite de Ice Road sorti en 2021 sur Netflix. C’est cette fois sur Prime Video, ce 3 septembre 2025, que le chauffeur poids lourd a repris le volant, toujours avec Jonathan Hensleigh à la réalisation et au scénario. En revanche, exit Laurence Fishburne et Amber Midthunder, qui ont passé le relai à Fan Bingbing (355) et Saksham Sharma (Summer Bay), et ont ainsi évité cette regrettable sortie de route. ATTENTION : SPOILERS !

CAMION SI TERNE


On pourrait résumer la stupidité de Ice Road : La vengeance au fait qu’il n’est jamais question de routes enneigées ou gelées, juste de quelques flocons au sol le temps d’une scène expéditive, et que la fameuse « vengeance » du titre concerne à peu près tous les personnages, sauf celui de Liam Neeson. L’acteur joue encore et toujours un pauvre bougre, dur à l’extérieur mais tendre à l’intérieur, qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment.

Par un curieux concours de circonstances, alors qu’il venait disperser les cendres de son frère au sommet de l’Everest, il se retrouve traqué par un homme d’affaires mafieux, ses mercenaires et des policiers locaux corrompus qui tentent d’éliminer les opposants à la construction d’un barrage hydroélectrique.

Sur le papier, c’est un embryon de contexte sociopolitique, et on pourrait presque croire que le film veut raconter quelque chose quand une villageoise assène que les emplois promis par le groupe industriel ne profiteront qu’aux Occidentaux et qu’il est hors de question que leur avenir consiste à fabriquer des IPhones. La suite des événements s’applique à nous remettre les pieds sur terre, chaque séquence étant plus absurde que la précédente. Là-dessus, il est bon de rappeler que Jonathan Hensleigh est aussi le scénariste d’Armageddon et le réalisateur du Punisher de 2004.

Les ennuis commencent avec Liam Neeson qui « escalade » une falaise à mains nues et hurle au sommet pour illustrer son syndrome du survivant. Ça continue avec sa guide népalaise, Dhani, qui par un heureux hasard se révèle être une sorte de G.I. Jane en puissance. Tout aussi cliché, on retrouve également le touriste américain qui comprend tous les tenants et aboutissants de la situation parce qu’il est intelligent et a un super instinct, mais pas assez pour ne pas se mettre bêtement en danger.

Sans oublier sa fille adolescente qui change de personnalité passé le premier tiers du film et réussit à coucher la méchante (que ni G.I. Jane ni Liam Neeson n’ont réussi à mettre KO) en reproduisant un coup d’autodéfense qu’on lui a vite fait montrer 15 minutes plus tôt. Quant à cette fameuse méchante, on ne devrait même pas la mentionner tant elle est une caricature ennuyeuse de la femme de main taciturne qui fait les gros yeux, mais le fait qu’elle lâche une phrase en français (à la prononciation atroce) en pleine prise d’otage et sans aucune explication force presque la curiosité. « Presque ».

BOF COMME UN CAMION

Ice Road 2 est un thriller neurasthénique doublé d’une série B d’action bien chiche. Non seulement la réalisation n’affiche aucune ambition spectaculaire malgré des situations qui s’y prêtent, comme la dégringolade du « Kiwi Express » dans une pente ardue, mais l’action elle-même est freinée par Liam Neeson. À l’évidence, l’acteur n’est plus capable d’assurer la moindre escarmouche avec un minimum de crédibilité. Son personnage évite donc autant que possible les combats au corps-à-corps, et les quelques-uns qui subsistent sont filmés et montés tellement n’importe comment qu’on devine à peine qui gesticule devant la caméra.

D’un côté, le film semble en avoir conscience et délègue donc le gros des combats physiques à Fan Bingbing, qui n’est donc caractérisée que comme « la meuf cool et badass ». Ce qui n’empêche pas le vétéran de garder le beau rôle, d’être quand même celui qui sauve tout le monde in extremis, ce que sa nouvelle acolyte ne manque jamais d’expliciter, comme si cela suffisait à lui donner une aura héroïque.

Certes, le personnage conduit très bien, tellement bien qu’il prend de vitesse un éboulement, s’accroche par-ci par-là (en restant bien statique) et se remet d’une balle dans le ventre après une bonne sieste, mais il suffit de le voir rattraper laborieusement un bus qui roule au pas pour constater que l’acteur n’a définitivement plus rien à offrir au genre. Du moins pas dans ce type de rôle de mi-retraité mi-Rambo. C’est d’ailleurs le même reproche qu’on a pu faire à Sylvester Stallone pour Expendables 4 ou à Arnold Schwarzenegger pour la série Fubar (annulée après deux saisons).

En l’état, on en viendrait donc presque à préférer le retour du Bryan Mills de Taken à celui du Mike McCann de Ice Road.

Ice Road : La vengeance est un navet aussi dur à avaler que les soi-disant actes de bravoure de Liam Neeson à l’écran.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 2UYReH9A1g

Entre cette critique, sa note de 19% sur RT et son 4,8/10 sur IMDB, je pense que je vais faire l'impasse :D
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L’Étranger : les premiers avis sur l’adaptation du classique d’Albert Camus sont tombés

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L’Étranger, la nouvelle adaptation du classique d’Albert Camus par François Ozon, a eu son avant-première à la Mostra de Venise. Revue de presse.

Toujours très prolifique, François Ozon s’est replongé dans L’Étranger d’Albert Camus, et a décidé de se lancer dans une nouvelle adaptation de ce classique de la littérature. Pas facile, étant donné que le livre repose sur un personnage justement apathique et impénétrable, Meursault, dont on essaie de nous mettre dans les baskets au travers d’une narration à la première personne. Avec le médium du cinéma et son langage, c’est une autre paire de manches.

Mais après tout, le cinéaste a déjà exploré plus d’une fois des personnages aux comportements indéchiffrables (Sous le sable, Jeune et jolie), et a vu dans le parcours de cet homme perdu dans l’Algérie française le moyen de revenir sur notre passif colonial, le tout dans un noir et blanc classieux du chef opérateur Manu Dacosse (le partenaire habituel d’Ozon). Porté par Benjamin Voisin et Rebecca Marder, L’Étranger a été présenté à la Mostra de Venise, et les premiers avis de la presse sont tombés.

« Du texte d’Albert Camus, matière opaque et impénétrable, François Ozon tire un pur film de mise en scène, désespérément sensoriel, où se rejoignent en une seule pulsion le désir et la mort. »

Trois couleurs

« C’est en travaillant sur un autre projet, traitant d’un jeune homme d’aujourd’hui désabusé, que François Ozon a relu L’Étranger d’Albert Camus qu’il avait découvert dans sa jeunesse, en se réjouissant d’y retrouver sa force intacte. L’adaptation qu’il en a tirée, tournée en noir et blanc, est parfaitement réussie, fidèle et infidèle comme il se doit, sagace dans ses audaces. »

Télérama

« L’accomplissement majeur du film d’Ozon est d’adapter de la littérature sans la rendre littérale, et d’honorer le mystère du roman sans essayer de le résoudre. »

Variety

« L’Étranger est adapté pour la troisième fois d’une manière globalement convaincante, et les quelques ajustements faits à l’intrigue de Camus permettent une certaine modernité sans tomber dans la mise à jour trop évidente. »

Little White Lies

« L’adaptation de François Ozon est à son meilleur lorsqu’elle colle à la plume et au ton du roman intemporel et énigmatique de Camus. »

Screen Daily

« Ça pourrait sembler un peu… intello à la française, alors qu’en réalité, le film d’Ozon est un plaisir autant sur le plan esthétique que dramatique, même s’il traîne un peu la patte sur le troisième acte. »

The Hollywood Reporter

« Le talent présenté pour créer cette atmosphère subjugue, et le film fonctionne en tant que rêve fiévreux… mais en tant qu’adaptation explicite du livre par un esprit sur le point d’accoucher l’existentialisme, il lui manque le courage et la bizarrerie nécessaire. »

IndieWire

« Dans le livre, Camus explique au travers d’une engageante narration à la première personne, mais Ozon préfère bazarder tout ça pour montrer au lieu de dire. C’est un pari risqué mais qui ne marche pas vraiment ; Benjamin Voisin a clairement un charme juvénile, mais l’indifférence de son personnage est difficile à appréhender. »

Deadline

« Pendant la plupart de sa durée, jusqu’à ses vingt minutes finales étirées, L’Étranger est une étude raisonnablement engageante d’un homme pour qui rien n’a de valeur. »

Screen International

Vu le sujet et le statut de l’œuvre d’origine, l’enthousiasme global de la presse française comme internationale sur le film de François Ozon tend à rassurer. On remarquera que même les plus sceptiques reconnaissent la beauté de la technique et de l’exécution générale du long-métrage, quand d’autres soulignent ses prises de risque avec sa démarche d’adaptation.

Par chance, on n’aura pas à attendre longtemps pour se faire un avis, puisque L’Étranger sort dans les salles françaises le 29 octobre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... idz0k77EjA
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Conjuring 4 : les premiers avis sur le dernier cauchemar des Warren sont là

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Les premiers avis des internautes sur Conjuring 4 viennent de tomber, et voilà ce que ça donne.

Ultime volet de la saga initiée par James Wan en 2013 avec Conjuring, Conjuring : L’Heure du jugement devrait mettre un point final aux aventures fictives des charlatans époux Warren, toujours incarnés par Patrick Wilson et Vera Farmiga. C’est Michael Chaves, fâcheux responsable de La Malédiction de la Dame Blanche, Conjuring 3 et La Nonne 2, qui signe ce dernier opus de la partie centrale du Conjuringverse.

Bien que le film arrivera dans les salles françaises le 10 septembre, une certaine partie du public américain a déjà pu découvrir le film en avant-première, et ne s’est pas privée pour rapporter ses impressions sur les réseaux. Voici donc les premiers avis d’internautes sur Conjuring 4.

“Conjuring 4 n’est peut-être pas le meilleur des films, mais il tente au moins de l’être, ce qui joue en sa faveur ! C’est, sans mal, le film le plus effrayant de l’année, et on y trouve certains des jumpscares les plus efficaces de la saga depuis le deuxième film, qui ont fait hurler la salle.”
@zgub6

“Conjuring : L’Heure du jugement ne réinvente peut-être pas la roue, mais son travail de caméra en mouvement, ses solides coups de flippe et ses protagonistes efficaces font du film un retour en force qui glace le sang et que les fans n’oublieront pas de sitôt.”
@malaymango

“Avoir les larmes aux yeux devant Conjuring 4, c’était pas dans mon bingo, mais L’Heure du jugement a tout de même réussi à me faire cocher cette case. C’est le meilleur film de Michael Chaves au sein de la franchise, et de loin. La tension ne faiblit jamais, et ce malgré quelques partis pris hasardeux dans le troisième acte. C’est un adieu parfaitement approprié pour Patrick [Wilson] et Vera [Farmiga] / Ed et Lorraine.”
@neilvagg

“Conjuring : L’Heure du jugement est effectivement un final en grande pompe pour la saga des Warren (fictifs), qui décuple le cœur et la dimension émotionnelle de la saga sans pour autant en oublier le plaisir du frisson de train fantôme.”
@billbria

“Conjuring : L’Heure du jugement est une conclusion parfaitement satisfaisante à ce chapitre de la franchise. Ce n’est ni le meilleur ni le pire des 4, mais il regorge de moments d’effroi qui font s’exclamer ‘oh, merde !’, de designs géniaux des trucs flippants, et, bien sûr, d’une performance incroyable et pleine d’émotion de la part de Vera [Farmiga] et Patrick [Wilson].”
@caralynn_marie

“Conjuring : L’Heure du jugement est une conclusion à la fois belle et appropriée à l’histoire d’Ed et Lorraine Warren. C’est une incursion à la fois palpitante et terrifiante dans le cas qui a fait mettre au clou leur crucifix, un film qui m’a rendue très triste d’avoir à leur dire au revoir.”
@RachelLeishman

“Conjuring : L’Heure du jugement est malheureusement une conclusion décevante pour la franchise. Bien qu’il demeure quelques réminiscences de ce qui rendait ces films si efficaces, à une époque, les moments de peur sont prévisibles, convenus et manquent de la créativité qui distinguait les premiers films.”
@CinemaWireNews

“Conjuring : L’Heure du jugement fonctionne davantage comme drame familial que comme film d’horreur. En tant que 9e film du Conjuringverse [sans compter Wolves at the Door et La Malédiction de la Dame Blanche], il ne lui reste aucune carte à jouer si ce n’est celle d’essayer (en vain) de reproduire les meilleurs passages de ces prédécesseurs. Le pire de ses péchés est encore qu’il ne fait pas peur.”
@ThatWasDerek

“Conjuring : L’Heure du jugement est une contribution bien médiocre à cette franchise horrifique de longue haleine. Même si c’est sympa de voir Patrick Wilson et Vera Farmiga revenir une dernière fois dans la peau des Warren, le film ressemble à une mauvaise redite coulée dans le moule fatigué de tous les Conjuring. En moins effrayant et, par moments, étonnamment insipide.”
@TheJonathanSim

Voici un bon exemple de premiers retours à prendre avec des pincettes : les privilégiés ayant pu découvrir le film en avant-première ont peut-être été triés sur le volet, et on ne sait pas comment ils ont été choisis, ni dans quelles conditions ils ont pu voir le film.

Il faut donc réussir à faire son marché parmi ces retours dithyrambiques pour les uns, qui trouvent le film à la fois terrifiant et émouvant, et assassins pour les autres, qui ne voient en Conjuring 4 qu’une resucée périmée d’un modèle trop connu. Un seul point les met tous d’accord : le capital sympathie toujours intact de Vera Farmiga et Patrick Wilson dans le rôle des Warren. Pour le reste, qui a raison ? Réponse en salles le 10 septembre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/c ... 3UVbCsLYOw
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Venise 2025 : A House of Dynamite, thriller plutôt costaud de Kathryn Bigelow

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La réalisatrice de Point Break et Zero Dark Thirty fait son come-back avec ce suspense sophistiqué imaginant les Etats-Unis sous la menace imminente d’une bombe nucléaire.

C’est la deuxième fois cette année, après Mission : Impossible – The Final Reckoning, qu’on pense devant un film américain à Point Limite (Fail Safe), de Sidney Lumet, classique du suspense géopolitique sixties, avec Henry Fonda en président des Etats-Unis tentant d’empêcher une guerre nucléaire globale – une sorte de version sérieuse de Docteur Folamour. Il faut se faire une raison : les tensions internationales s’intensifient, les budgets de la défense augmentent, les risques de conflits sont dans toutes les têtes, alors le cinéma US en revient à ses scénarios du temps de la guerre froide.

Dans A House of Dynamite, Kathryn Bigelow plaide pour la désescalade. Et montre la fragilité de la superpuissance américaine. Ecrit par Noah Oppenheim (ancien journaliste, scénariste de Jackie, au nom étonnamment proche d’Oppenheimer, ce qui met dans l’ambiance), le film décrit les réactions d’une poignée de spécialistes de la défense américaine, de militaires et de politiciens, lorsqu’ils apprennent qu’un missile nucléaire d’origine inconnue est en train de foncer à toute allure vers Chicago, menaçant de tuer dix millions d’individus. Ils ont 18 minutes pour agir – c’est le temps estimé avant l’impact. L’intrigue est structurée à la Rashomon, rejouant trois fois les mêmes événements depuis différents points de vue, fragmentant ce moment suspendu où se mêlent la stupeur et la nécessité d’une prise de décision. Trois segments qui permettent d’intensifier le suspense et de percevoir différemment les enjeux selon l’échelon stratégique d'où on les observe – le tout selon une logique pyramidale, depuis un centre de contrôle de la défense antimissile jusqu’au sommet de l’Etat, avec son président des Etats-Unis joué par Idris Elba.

Kathryn Bigelow traque ici – thème classique chez elle – le moment où l’illusion de la puissance se fissure, où l’institution supposée infaillible craque sous la pression. On repense aux larmes de Jessica Chastain à la fin de Zero Dark Thirty devant ces portraits d’hommes et de femmes qui voient soudain le sol se dérober sous leurs pieds et sont submergés par l’émotion, alors qu’on attendait d’eux un professionnalisme béton. Ils ont passé leur vie à se préparer, à se dire que la fin du monde était pour demain, et soudain, ça y est : demain est arrivé. Bigelow et Oppenheim entendent par ailleurs donner à voir la façon plutôt désordonnée (et pour tout dire franchement inquiétante) avec laquelle la première puissance mondiale répondrait à une attaque de ce type si celle-ci avait lieu, peignant les USA comme un colosse aux pieds d’argile.

On se demande pendant A House of Dynamite si les péripéties de l'intrigue (le téléphone du ministère des affaires étrangères russe sur répondeur, la vidéo de la réunion sur Zoom qui plante au moment crucial…) sont le fruit d’une vraie recherche documentaire, ou juste des ficelles dramatiques permettant à Bigelow de donner du poids à son propos politique, de nous faire contempler l'abime au bord duquel danse le monde à cause de la prolifération nucléaire. Mais le film est emballé avec suffisamment de savoir-faire et d'énergie pour qu’on ne se pose ces questions qu’après le générique de fin.

Le style est celui de ce cinéma-vérité dopé à l’adrénaline caractéristique de la cinéaste, trempé ici dans une esthétique de néo-thriller politique façon Zero Day, la série Netflix avec De Niro en président d’une Amérique sous le coup d’une cyber-attaque géante (et justement co-créée par Noah Oppenheim). Un peu "télé", donc, mais clairement pensé comme tel, comme quelque chose d’accrocheur et de facile à regarder, par une cinéaste qui entend parler au plus grand nombre. On pourra regretter de ne pas retrouver ici la fièvre de ses meilleurs films, ou même le côté abrasif et presque malade du dernier en date, Detroit. Mais Detroit a été un échec commercial, l’a condamnée à un silence de huit ans. L’excellent accueil de A House of Dynamite à Venise (qui présage d’une campagne pour les prochains Oscars), son prévisible succès sur Netflix et les débats qu’il ne va pas manquer de susciter (on attend la critique de Trump sur Truth Social), vont clairement la remettre en selle. Kathryn Bigelow avait perdu une bataille, pas la guerre.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... c2qh2GWirQ
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New look at Sydney Sweeney as pro boxer Christy Martin in a new biopic :

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Des nouvelles images de Frankenstein :

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robinne
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NaughtyDog a écrit : jeu. 4 sept. 2025 14:43 Image


Pire film de Jimenez et un joli gachis
Déjà ça bazarde plein de choses du roman au profit d'une histoire d'IA pour nous servir une dystopie au déroulé archi revu (ça + Dalloway j'ai l'impression que la SF française a 20 ans de retard dur le sujet)

Le film est propre techniquement, mais manque d'incarnation globale. Si bien que ce Paris fait + décorum qu'autre chose (Zem est un flic pauvre mais il vit quand même dans un 60m2 avec vue sur Montmartre mdr).
Jimenez sait emballer quelques poursuites efficaces (notamment la dernière) allié à un excellent sound design.
Pour le reste, difficile de pas y voir un film policier en pilote automatique, ne sachant pas trop quoi faire de son cast secondaire (Louis Garell en crypto anarchiste messianique est là 3 minutes à l'écran), dans une production design tantôt immerssive, tantôt digne d'Europacorp

Gilles Lellouche et Adèle sont charismatiques au moins et ont une belle alchimie, mais ça suffit pas à faire de ce blockbuster à 42 millions de dollars autre chose qu'un produit de luxe plutôt destiné au streaming à mon sens

2/5
Merci :)
Bon, c'est décidé, je ferai très probablement l'impasse :jap:
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Wickaël
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Pale a écrit : jeu. 4 sept. 2025 16:43 EL n'a pas aimé Ice Road : La vengeance (1,5 étoiles) :
Ouais je mettrais également la même note...
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Kit
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bon anniversaire à

William Devane 87 ans (Marathon Man, séries Côte Ouest, 24 Heures chrono)
George Lazenby 86 ans (Au service secret de Sa Majesté)
Denise Fabre 83 ans (speakerine, série Madame êtes-vous libre ?)
Werner Herzog 83 ans réal (Aguirre, la colère de Dieu)
Michael Keaton 74 ans (Beetlejuice, Batman, Batman : Le Défi, Un bon flic, My Life)
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Wickaël a écrit : jeu. 4 sept. 2025 22:16
Pale a écrit : jeu. 4 sept. 2025 16:43 EL n'a pas aimé Ice Road : La vengeance (1,5 étoiles) :
Ouais je mettrais également la même note...
Ça confirme une fois de plus mon envie de faire l'impasse :D
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Là tout de suite, le teaser me donne envie de frapper les deux personnages ^^
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Pale a écrit : ven. 5 sept. 2025 18:38
Wickaël a écrit : jeu. 4 sept. 2025 22:16
Pale a écrit : jeu. 4 sept. 2025 16:43 EL n'a pas aimé Ice Road : La vengeance (1,5 étoiles) :
Ouais je mettrais également la même note...
Ça confirme une fois de plus mon envie de faire l'impasse :D
C'est dommage parce que j'avais assez apprécié le premier mais cette suite c'est vraiment du n'importe quoi...
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Cocu
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Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 17:08 Lady Gaga dans la série Mercredi :

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Je l'ai fini, et vous? :hot:
Pouet
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Cocu a écrit : sam. 6 sept. 2025 16:01
Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 17:08 Lady Gaga dans la série Mercredi :

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Je l'ai fini, et vous? :hot:
Toujours pas commencé la saison 2, je suis toujours sur The Office (saison 7), la saison 1 de Alien: Earth et je viens de commencer Peacemaker saison 2...
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Revisionnage de The Office ou découverte ? Enjoy 😁
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Cocu a écrit : sam. 6 sept. 2025 16:01
Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 17:08 Lady Gaga dans la série Mercredi :

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Je l'ai fini, et vous? :hot:
J'ai vu que les deux premiers épisodes de la saison 2 pour l'instant et le deuxième épisode est très bon à ce propos.
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Wickaël
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Cocu a écrit : sam. 6 sept. 2025 21:02 Revisionnage de The Office ou découverte ? Enjoy 😁
C'est quasiment une découverte :D
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Cocu a écrit : sam. 6 sept. 2025 16:01
Pale a écrit : lun. 1 sept. 2025 17:08 Lady Gaga dans la série Mercredi :

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Je l'ai fini, et vous? :hot:
elle me fait penser à Alice Sapritch :mrgreen2:
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Ici je suis en congé pendant une semaine et demi et j'ai prévu de mater beaucoup de trucs :D

Pour l'instant j'ai vu ceci :

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Excellent film sorti à la fin des années 70 dans lequel Anthony Hopkins joue un magicien raté se découvrant un don de ventriloque et qui va alors cartonner dans ce domaine. Ne supportant pas le succès et la pression, il va s'isoler dans un endroit désert et renouer avec un amour de jeunesse. Mais il va surtout basculer dans la folie. En effet, on découvre très vite que le personnage est atteint d'un trouble de la personnalité et bien évidemment sa marionnette représente le côté sombre du personnage. Le film propose de bonnes scènes de tension/suspense et ma plus grosse surprise provient de Anthony Hopkins, bien avant Hannibal Lecter il brillait déjà dans ce rôle de schizophrène.

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Croyez-le ou non mais après le visionnage du film je suis tombé sur un article expliquant que Sam Raimi prépare un remake de Magic : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... nnees-1970

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Immense surprise que ce film fantastique anglais. C'est en quelque sorte un film à sketchs, le film est composé de 3 histoires. Le film est extrêmement flippant, les réalisateurs prennent toujours leur temps pour faire monter la sauce mais Ghost Stories est également stimulant et cérébral. Le film est truffé de détails anodins qui prennent ensuite toute leur importance, c'est un beau modèle de construction et c'est super bien réalisé. Bref je me suis pris une vraie claque devant ce film.

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Très bon film de Ron Howard et probablement son œuvre la plus sombre et violente. Eden est un film sur la nature humaine dans ce qu'elle a de plus moche. L'histoire met un peu de temps à se mettre en place mais la suite s'avère très intense et tous les acteurs sont top et ont chacun leur importance.
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Kit
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profite bien :)

bon anniversaire à

Sonny Rollins 95 ans saxophoniste jazz
Dario Argento 85 ans réal it, père d'Asia Argento ( L'Oiseau au plumage de cristal, Les Frissons de l'angoisse)
Julie Kavner 75 ans actr (Harry dans tous ses états)
Corbin Bernsen 71 ans act (Les Indians :love2: & 2 :love2: , séries La Loi de Los Angeles, Les Feux de l'amour, Psych : Enquêteur malgré lui)
Angie Everhart 56 ans actr (Last Action Hero, Jade, Mad Dogs)
Shannon Elizabeth 52 ans actr (American Pie et 2et 4, Scary Movie, 13 fantômes, Love Actually)
Alyssa Diaz 40 ans (séries American Wives , The Rookie, le flic de Los Angeles :love2: )
Evan Rachel Wood 38 ans actr (Thirteen, Across the Universe, The Wrestler, Whatever Works, séries Westworld, True Blood)
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Kit a écrit : dim. 7 sept. 2025 01:06 profite bien :)
Thx :jap:

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Pale a écrit : sam. 6 sept. 2025 22:57 Ici je suis en congé pendant une semaine et demi et j'ai prévu de mater beaucoup de trucs :D
Bonnes vacances :hot:
[...]
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Très bon film de Ron Howard et probablement son œuvre la plus sombre et violente. Eden est un film sur la nature humaine dans ce qu'elle a de plus moche. L'histoire met un peu de temps à se mettre en place mais la suite s'avère très intense et tous les acteurs sont top et ont chacun leur importance.
Le film est déjà sorti au cinéma ? :??:
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robinne a écrit : dim. 7 sept. 2025 10:21 Bonnes vacances :hot:
Merci :jap:
robinne a écrit : dim. 7 sept. 2025 10:21 Le film est déjà sorti au cinéma ? :??:
En Belgique oui :sol:
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Très content d'avoir découvert Exit 8 en salle, très bonne expérience me concernant. J'ai adoré le concept, le film est oppressant de bout en bout mais au delà de cette boucle infernale, c'est aussi un parcours initiatique et introspectif du personnage qui a toujours fui ses responsabilités. En tout cas le film m'a valu quelques très grosses frayeurs.

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Beaucoup aimé ce film, Night Always Comes est un thriller intense au rythme effréné qui nous fait plonger dans les bas-fonds de l'Amérique. Cette ambiance urbaine et nocturne est on ne peut plus immersive.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Hâte de voir les deux.
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Mario Adorf 95 ans (Major Dundee, Guerre secrète, Le Tambour)
Pascal Greggory 71 ans (La Reine Margot, La Môme)
Olivia Dutron 70 ans (Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu)
Heather Thomas 68 ans (série L'Homme qui tombe à pic)
David Lee Smith 62 ans (série Les Experts : Miami)
David Arquette 54 ans (saga Scream) frère de Rosanna et Patricia Arquetta
Martin Freeman 54 ans (trilogie Le Hobbit, Black Panther, séries The Office, Sherlock, Fargo)
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Un film fantastique familial signé Bryan Fuller.
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Pale a écrit : lun. 8 sept. 2025 19:02 Image



Un film fantastique familial signé Bryan Fuller.
Ca fait plaisir de revoir Mads. Ca faisait longtemps, non ?

J'ai dû regarder qui était Bryan Fuller :sweat:
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