Le souci de ce Jurassic World Rebirth c'est le script de David Koepp, qui fait que globalement tous les persos survivent grâce à la chance (et inversement, ceux qui meurent c'est car ils ont lu le script

).
Au-delà de ça j'avais un peu peur du début du film, lançant l'intrigue en compilant globalement tout ce qu'on a déjà vu dans la saga avec l'archéologue-muséologiste attachant (Jonathan Bailey est très bon!), l'équipe de mercenaires menée par ScarJo et Mahershala Ali (qui en imposent toujours niveau charisme), le corporate véreux (Rupert Friend est aussi bon dans ce type de rôle) alors qu'ils doivent prélever l'ADN de 3 dinos colossaux sur un nouveau site d'expérimentation abandonné au large de la Guyane).
Bref tout est programmatique jusqu'à la rencontre avec le mosasaure et l'intégration d'une famille de vacanciers eux aussi empêtrés malgré eux dans cette affaire.
JW Rebirth enchaîne alors des set pieces travaillés régulièrement funs et dopés par la mise en scène Edwards : ça fait vraiment plaisir de voir un réal qui s'amuse comme un gosse pour iconiser les divers dinos (et à part un super moment avec le T-Rex et quelques spinosaures, il s'arrange pour proposer des espèces inédites ou bien un fameux hybride semblant tout droit sorti d'un croisement entre l'Alien et le Rancor).
La photo 35mm de John Mathieson (Logan, Hladiator) est aussi bien chatoyante, même si quelques arrière-plans détonent un chouilla lors de 2 séquences. Même chose pour la BO de Desplat, accompagnant bien le film mais manquant de la virtuosité d'un Williams ou Giacchino.
En définitive on tient un bon ride impeccablement fabriqué, mais dont les trop nombreux deus ex machinas entachent quelque peu ce nouvel opus aventureux.
Reste qu'après la daubasse Dominion, tout ça fait bien plaisir !
6.5/10