Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne
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Pale a écrit : dim. 15 juin 2025 18:26 Image

Immense surprise que ce Life Of Chuck et je confirme ce que dit Ecran Large, il est vraiment préférable de ne rien savoir au préalable et à ce niveau, les bandes-annonces ont été très peu révélatrices. Mike Flanagan confirme son énorme talent. La mise en scène, la narration et l'ambiance sont extraordinaires. Je suis ressorti de la salle tout chamboulé, c'est une expérience qui ne m'a pas laissé insensible. Assurément un de mes films préférés de cette année 2025.
J'essaie de ne pas lire ton message ^^
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robinne
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Pale a écrit : lun. 16 juin 2025 17:05 Après Nosferatu, Robert Eggers va adapter un grand classique de Noël avec un super acteur

[...]
D’après Deadline, Robert Eggers va écrire et réaliser pour Warner une adaptation d’Un Chant de Noël (A Christmas Carol en VO), le conte de l’écrivain britannique Charles Dickens paru en 1843 et grand classique de la littérature.[...]
J'avoue ne pas connaître :o
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ClintReborn
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Next a écrit : sam. 14 juin 2025 01:21
ClintReborn a écrit : ven. 13 juin 2025 19:39 Si ils changent encore tous les arcs narratifs comme dans la bouse de monte cristo autant rayer le nom de Victor Hugo de l'adaptation au moins il ne se retournera pas dans sa tombe :lol:
Quel problème à changer les arcs narratifs ? Il s'agit d'adaptation, pas de transcription.
Heureusement qu'on adapte les œuvres à un propos et/ou une époque, sinon il y a peu d'intérêt.

L'exemple a certes peu de rapport avec Monte Cristo niveau qualité, mais on s'en tape que Arthur C. Clarke et Stephen King n'aient pas aimé 2001 / Shining et que ces films aient largement transformé le matériel originel. :D
C'est problématique quand on connait bien le Roman de base et qu'on sort toutes les 5 minutes du film a cause de choix ubuesques qui n'apportent rien de plus au récit original surtout quand nombre d’adaptations précédentes avaient globalement respectées les mêmes arcs :lol: Mais la c'était un festival; invention de personnages, détournement des véritables raisons et interactions construites dans le roman, trésor ridiculement booster aux templiers qu'on voit apparaitre qu'une seconde alors que c'est quand même un instant majeur etc... Limite il y aurait eu l'apparition d'assassins ninja sur l'ile que cela ne m'aurait pas étonné vu le délire :lol: Sans parler de l'acteur principal qui ne m'a pas convaincu une seconde :o La seule chose que je sauve c'est la réalisation !
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale
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robinne a écrit : lun. 16 juin 2025 17:33
Pale a écrit : dim. 15 juin 2025 18:26 Image

Immense surprise que ce Life Of Chuck et je confirme ce que dit Ecran Large, il est vraiment préférable de ne rien savoir au préalable et à ce niveau, les bandes-annonces ont été très peu révélatrices. Mike Flanagan confirme son énorme talent. La mise en scène, la narration et l'ambiance sont extraordinaires. Je suis ressorti de la salle tout chamboulé, c'est une expérience qui ne m'a pas laissé insensible. Assurément un de mes films préférés de cette année 2025.
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Fonce le voir au plus vite :o
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ClintReborn
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Pale a écrit : lun. 16 juin 2025 18:23
robinne a écrit : lun. 16 juin 2025 17:33
Pale a écrit : dim. 15 juin 2025 18:26 Image

Immense surprise que ce Life Of Chuck et je confirme ce que dit Ecran Large, il est vraiment préférable de ne rien savoir au préalable et à ce niveau, les bandes-annonces ont été très peu révélatrices. Mike Flanagan confirme son énorme talent. La mise en scène, la narration et l'ambiance sont extraordinaires. Je suis ressorti de la salle tout chamboulé, c'est une expérience qui ne m'a pas laissé insensible. Assurément un de mes films préférés de cette année 2025.
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Si c'est une bio sur la vie de Chuck Norris des gens vont t'en vouloir :o :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale
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Un trailer qui donne davantage envie que le précédent.
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Pale
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EL a aimé 28 ans plus tard (3,5 étoiles) :

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Ce 18 juin 2025, les épreuves du Bac généraliste sont en cours. Au sujet « qu’est-ce que l’audace ? », un élève aurait répondu en racontant sa séance de 28 ans plus tard, nouveau volet de la saga après 28 jours plus tard et 28 semaines plus tard de Danny Boyle et Alex Garland, avec Aaron Taylor Johnson, Jodie Comer et Ralph Fiennes, sorti le même jour. Non content de lui mettre 20 sur 20, son correcteur aurait également démissionné de son poste de prof de philosophie.

ON S’ÉTAIT DONNÉ RENDEZ-VOUS DANS 28 ANS


On pensait être en terrain connu. La sortie tardive, le grand retour des auteurs originaux qui ont tous deux eu une carrière hollywoodienne depuis, la vedette du premier film (Cillian Murphy) à la production… 28 ans plus tard avait tous les symptômes des « legacyquels », ces produits hollywoodiens nostalgiques qui ressuscitent les franchises d’antan avec des codes contemporains. Galvanisés par une bande-annonce ultra-efficace, on s’attendait à une apocalypse plus sage, voire à un regard mature sur les deux décennies qui ont suivi la petite révolution du film de zombie infecté en 2002.

C’était sans compter la fougue de Danny Boyle et Alex Garland. Ou les substances qu’ils ont ingérées lors de la préproduction. Leur long-métrage est un gigantesque foutoir, poussant, contre toute attente, la mise en scène très caractéristique du premier opus dans des retranchements expérimentaux. Malgré son pitch assez classique (on suit un pré-ado en conflit avec son père qui quitte pour la première fois une communauté de survivants), 28 ans plus tard s’éparpille avec la frénésie d’un film d’étudiant punk auquel on aurait alloué 75 millions de dollars.

Autant dire que le résultat risque de ne pas plaire à tout le monde, pour le dire gentiment. Les uns y verront un prodigieux nanar, les autres un blockbuster kamikaze. Pour les détracteurs du style Boyle, ça sera moins une séance de cinéma qu’une séance de torture, le cinéaste y déroulant ses élans mystico-psychédéliques comme si, cette fois, personne n’était là pour les réfréner. L’auteur de ces lignes, lui, est dans la deuxième catégorie.

Il y a à boire, à manger et à halluciner dans ce flot ininterrompu d’idées plus ou moins bonnes, plus ou moins de bon goût. Aussi bien sur le plan thématique que sur le plan visuel, les deux artistes osent tout, sans peur de paraître anachroniques ou ridicules. Le magnifique y côtoie le grotesque, les dialogues débiles succèdent à d’incroyables fulgurances, de l’introduction risible à un cliffhanger final quelque part entre Stanley Kubrick, Takashi Miike et les Power Rangers, qui a arraché quelques éclats de rire à une bonne partie de la salle presse.

THINK DIFFERENT

Impossible toutefois de ne pas relever l’audace de la chose, qui pirate mine de rien le système verrouillé de franchises pour y semer un joyeux chaos. Ce n’est pas une posture : la réalisation s’empare de moyens techniques peu orthodoxes pour proposer une horreur dont les codes ont été exacerbés jusqu’aux limites du convenable. Ce qui la place bien dans le sillon du premier volet.

En 2002, 28 jours plus tard était déjà atypique. Quasi-entièrement filmé en mini DV, l’un des premiers formats non argentiques disponibles pour le très grand public, il s’était démarqué grâce à sa shaky-cam (mouvements de caméras vifs à l’épaule) virulente et ses infectés plus virulents encore, sorte d’évolution paroxysmique du zombie de pop culture, que certains textes sont allés jusqu’à qualifier de monstre post-11 septembre. À l’ère du développement d’internet, l’horreur n’est plus lente, mais fulgurante.

28 ans plus tard a, lui, été tourné avec des iPhone. Apple aime beaucoup ces coups de com’, entretenant la possibilité de tourner un long-métrage hollywoodien avec un téléphone portable. Bien sûr, la réalité est toute autre : les appareils sont probablement modifiés et affublés d’un jeu de lentilles plus cher qu’une voiture de luxe. Mais Danny Boyle, de son côté, ne s’est pas contenté de faire de la pub à la marque. Sa mise en scène exploite à 150 % le dispositif, au point d’égratigner un peu la jolie photographie d’Anthony Dod Mantle.

Elle enchaine les effets de style hyper tapageurs, comme des mini-bullet time (système de captation de mouvement à 360 degrés popularisé par Matrix) hyperactifs, exacerbant encore un peu plus la violence des flèches qui se fichent dans le cou des infectés. Plus encore qu’auparavant, Danny Boyle intensifie les caractéristiques du genre (montage cut, jumpscares) jusqu’à parfois le parodier… ou carrément s’éloigner de la narration hollywoodienne typique. À de rares instants, il insère des images d’archive dans la mixture, et s’écarte de la vision des personnages pour donner à ses scènes d’exposition des airs de clip.

Fin mélomane, il a toujours mis la musique au cœur de ses récits. Ici, il rappelle le sympathique groupe Young Fathers (déjà à l’œuvre sur Trainspotting 2) pour concevoir un collage musical à peu près aussi hétéroclite que ses images. Son mash-up énervera, mais il participe aussi à faire de 28 ans plus tard une sorte d’expérience horrifique conceptuelle.

L’AMOUR À MORT

C’est à ce jusqu’au-boutisme qu’on doit donc l’aspect foutraque du film… et ses idées les plus bancales, comme les évolutions des infectés. Autrefois simples missiles à tête chercheuse de sang, ils sont désormais classés en catégories, comme dans un jeu vidéo. On découvre donc plusieurs variétés de grosses larves lentes, ainsi que les « alphas », boss finaux qui se reconnaissent à la longueur de leur pénis. De nouveaux antagonistes pas hyper inspirés et qui se transforment rapidement en boogeymen tout droits sortis de Mortal Kombat (mais avec de gros pénis).

Au milieu du délire, il y a toutefois une vraie volonté de s’intéresser à l’essence du cinéma horrifique. Une substantifique moelle qui suinte donc de la mise en scène ultra-bourrin, mais aussi du cœur du récit, où brille un Ralph Fiennes impressionnant de justesse malgré le bordel ambiant. Son personnage est clairement le meilleur élément du film, symbolisant une certaine vision de l’horreur complètement opposée à celle de Jamie (Aaron Taylor-Johnson).

Lors du climax, l’extravagance du long-métrage prend une dimension plus poétique, tandis que Boyle et Garland explicitent leur perspective du genre. Aussi absurde que soit la scène, elle touche du doigt une beauté des arts macabre que le film n’aurait jamais pu atteindre s’il était plus mesuré. Le cinéaste et son scénariste auraient-ils détourné leur propre franchise pour en faire un laboratoire d’expériences ? Bien possible, car c’est Nia DaCosta (réalisatrice du déjà très radical remake de Candyman) qui devrait revêtir leur blouse de chimiste illuminé dans la suite… qui a déjà été tournée. 28 ans plus tard : The Bone Temple sortira le 14 janvier 2026.

On ne sait pas ce qu’il s’est passé chez Sony pour qu’un projet pareil voit le jour, mais il va sans dire que sa créativité chaotique est toujours préférable aux films de franchise prostrés dans l’adoration nostalgique qu’on a l’habitude de chroniquer dans ces colonnes.

L’audace, c’est ça : un gigantesque foutoir rempli à ras bord d’idées plus ou moins bancales, plus ou moins bonnes, mais trop radicales pour ne pas susciter la sympathie.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... QsrT4MeIjQ
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NaughtyDog
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Bien aimé ce 1er long-métrage de Michael Shanks, suivant un couple (les amoureux Dave Franco et Alison Brie également en couple dans la vie) avec des problématiques communes (baisse du désir, regrets d'une jeunesse rébolue, envie d'indépendance, déséquilibre affectif..) déménageant en pleine bourgade rurale. Et lorsqu'ils découvrent les vestiges d'une église païenne, le duo va se retrouver empêtré dans un maléfice supportant à l'écran toutes ces thématiques de co-dépendance. Accepter une union totale ou mourir, tel est le mantra de Together (et de tout couple in fine), film qui verse dans un body horror bien appliqué, au sound design viscéral, à la mise en scène maîtrisée et avec de petites touches d'humour bien amenées.
Le film ne réinvente rien dans son approche visuelle de l'horreur, même si son application via le thème du métrage se veut plutôt inédite. On peut noter 2-3 séquences bien tendues (rien que l'intro qui use admirablement du hors-champ et du montage est superbe), un rythme tenu et un bon duo à l'alchimie certaine. Le film aurait gagné à être un poil plus radical dans son visuel, mais en l'état on tient une bonne surprise, ludique et incarnée !

3.5/5
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NaughtyDog
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Très étonnant que ce 28 Years Later longuement attendu. Paradoxalement l'opus le pmus ample avec son décorum de campagne anglaise no man's land, mais aussi le plus intime de la saga. Après une 1e heure de pur survival faisant passer la série The Last of Us pour un programme teletubbies, on se rend finalement compte que Boyle et Garlant font de ce 3e film un récit initiatique existentiel oscillant entre Richard Matheson (Je suis une légende) et Ken Loach (grosse influence de Kes), tandis que l'intrigue à hauteur d'enfant nous fait découvrir un monde hostile à travers les yeux de Spike (Alfie Williams) tout en devant trouver sa place face au parcours tracé de son père et la maladie de sa mère.
C'est violent et craspec, tout comme le style visuel à l'iPhone (néanmoins cinégénique) offrant un prolongement stylistique au 1er volet, et nouvelle preuve que Danny Boyle est un réal constamment audacieux.
La 2nde partie du métrage pourra sans doute être jugée plus faible (jusqu'à un faux climax avec Ralph Fiennes puis un teasing de la suite) mais il faudra voir le reste de la trilogie pour mieux jauger le récit global (seule vraie limite du film à mon sens)

3.5 ou 4/5
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Pale
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NaughtyDog a écrit : mer. 18 juin 2025 16:22 Image

Très étonnant que ce 28 Years Later longuement attendu. Paradoxalement l'opus le pmus ample avec son décorum de campagne anglaise no man's land, mais aussi le plus intime de la saga. Après une 1e heure de pur survival faisant passer la série The Last of Us pour un programme teletubbies, on se rend finalement compte que Boyle et Garlant font de ce 3e film un récit initiatique existentiel oscillant entre Richard Matheson (Je suis une légende) et Ken Loach (grosse influence de Kes), tandis que l'intrigue à hauteur d'enfant nous fait découvrir un monde hostile à travers les yeux de Spike (Alfie Williams) tout en devant trouver sa place face au parcours tracé de son père et la maladie de sa mère.
C'est violent et craspec, tout comme le style visuel à l'iPhone (néanmoins cinégénique) offrant un prolongement stylistique au 1er volet, et nouvelle preuve que Danny Boyle est un réal constamment audacieux.
La 2nde partie du métrage pourra sans doute être jugée plus faible (jusqu'à un faux climax avec Ralph Fiennes puis un teasing de la suite) mais il faudra voir le reste de la trilogie pour mieux jauger le récit global (seule vraie limite du film à mon sens)

3.5 ou 4/5
Jack O'Connell a un grand rôle ?

Hâte de le voir ainsi que Together.
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Jack O Connell apparait juste à la fin (teasing du 2e opus) dans une scène un peu étonnante mdr
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robinne
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Pale a écrit : mer. 18 juin 2025 16:25
NaughtyDog a écrit : mer. 18 juin 2025 16:22 [...] 28 Years Later [...]
Jack O'Connell a un grand rôle ?
NaughtyDog a écrit : mer. 18 juin 2025 16:30 Jack O Connell apparait juste à la fin (teasing du 2e opus) dans une scène un peu étonnante mdr
Il chante de vieilles complaintes irlandaises en ayant les yeux rouges ? :D :roll:
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EL a aimé Elio (3,5 étoiles) :

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Depuis la crise du Covid et le catapultage de certaines productions directement sur Disney+, Pixar a perdu de sa superbe. Le studio à la lampe, qui savait trouver l’équilibre entre sa créativité et des suites rassurantes à ses classiques, se repose désormais sur un ratio peu excitant, surtout du côté du box-office. Tandis que Vice-Versa 2 a explosé tous les records, Elémentaire a difficilement remonté la pente, après un démarrage catastrophique. L’originalité de Pixar est-elle en train de se perdre ? C’est ce qu’on serait tenté de croire au vu de l’indifférence générale que suscite Elio et sa promotion timide. Pourtant, sa dream team de réalisateurs, composée de Domee Shi (Alerte rouge), Madeline Sharafian (le superbe court-métrage Mon terrier) et Adrian Molina (Coco), représente – au même titre que le film – le renouveau stimulant du studio d’animation.

EST-CE QUE TU M’ENTENDS, ELIO ?


Disney est-il maudit avec la science-fiction ? De Tron à Avalonia en passant par L’Atlantide, La Planète au trésor, John Carter ou Tomorrowland, le genre a connu chez le studio au mieux des petits cultes tardifs, au pire des échecs cinglants. Pixar en sait quelque chose avec le flop retentissant de Buzz L’Éclair, qui explique en partie pourquoi on donnait peu cher de la peau d’Elio.

Malgré ses multiples bandes-annonces, le marketing de la firme a peiné à vendre et surtout à donner le ton de cette épopée spatiale, quelque part entre E.T., Rencontres du troisième type et Explorers. Il faut dire qu’Elio fait le choix – qui sonne pourtant comme une évidence – de revenir au Pixar risqué, celui qui n’hésite pas à structurer ses récits autour d’aventures introspectives, où le héros est finalement le principal antagoniste de sa propre progression (Cars, Là-haut, Wall-E, Vice-Versa, Soul…).

Il y a certes un “méchant” seigneur de guerre galactique qui intervient à la fin du premier tiers du long-métrage, mais il n’est finalement que le catalyseur aux péripéties d’une histoire centrée sur la solitude touchante d’un enfant, cherchant un sens à sa vie dans l’immensité du cosmos.

Épaulée par le duo Madeline Sharafian et Adrian Molina, on retrouve bien là le goût de Domee Shi (qui au-delà du génial Alerte rouge avait fait de nos yeux des cascades avec le court-métrage Bao) pour les marginaux et pour les familles dysfonctionnelles. Elio fait tomber le couperet dans ses premières secondes étonnamment glaçantes : le jeune garçon a perdu ses parents, et se voit élevé par sa tante aimante, bien qu’un peu paumée. Si elle travaille dans l’aérospatiale et contribue à l’obsession de son neveu pour les étoiles et les aliens, elle choisit de mettre en pause son rêve de devenir astronaute, renforçant chez l’enfant la sensation d’un ressentiment.

ELIO & STITCH

Il y a d’ailleurs une similitude intéressante entre Elio et le remake de Lilo & Stitch sorti quelques semaines plus tôt. La nouveauté de cette version, plus ou moins bien reçue par le public, repose sur la peinture des ambitions professionnelles de Nani, présentées comme incompatibles avec son souhait d’élever sa petite sœur après le décès de leurs parents.

Dans le monde néo-libéral qui est le nôtre, et qui prône un engagement – voire une agressivité – toujours plus important pour s’imposer et se démarquer dans le travail, il est fascinant de voir le cinéma à destination des enfants s’interroger sur cette évolution de nos mœurs, et la difficulté de concilier des traditions familiales encore très ancrées dans nos sociétés occidentales avec des carrières qui auraient besoin de se montrer exceptionnelles.

Là où Lilo & Stitch fait un choix clair (Nani part faire ses études, tandis que sa sœur est élevée par la voisine), Elio reste un peu plus dans le flou. Bien qu’il retombe sur ses pattes pour contenter tout le monde, il capte une inquiétude toute contemporaine sur nos souhaits d’excellence et d’appartenance, ce qui offre une dimension inédite à son histoire plus ou moins attendue. Son jeune héros ostracisé se voit embarqué dans le Communiverse, une organisation qui regroupe des ambassadeurs de nombreuses galaxies, pour finalement comprendre que son vrai chez-lui a toujours été la Terre.

Au fond, on pourrait même reprocher à Elio d’être un peu trop réglé comme du papier à musique sur le plan émotionnel. Piochant par-ci par-là dans les “Greatest Hits” de Pixar (la mort comme point de départ concret et tragique, le contraste avec un humour nourri par l’absurde…), le film coche ses cases avec un entrain et un savoir-faire évident, sans pour autant chercher à transcender la formule. Son trio de cinéastes prometteurs a sans doute conscience de l’héritage qu’ils sont en train de porter sur leurs épaules, qui plus est au moment où le studio a quitté son âge d’or créatif, qu’ils essaient de raviver comme ils peuvent.

ELIO DARKNESS, MY OLD FRIEND

C’est peut-être aussi qu’Elio n’arrive pas toujours à naviguer de façon fluide entre ses cassures et autres détours narratifs, bien qu’il surprenne régulièrement avec certains choix (ses passages paranoïaques autour d’un clone, qui s’amusent avec les codes de l’horreur tendance body-snatcher) et le pot-pourri grisant de son univers de SF.

Qu’il raille le fascisme masculiniste à la Warhammer 40,000 ou questionne notre niveau de pollution de l’espace lors d’une scène d’action géniale autour de nos débris en orbite, il retranscrit l’imaginaire foisonnant de son protagoniste et le fantasme d’une communication avec l’autre, avec l’altérité dans sa forme la plus pure, avec les yeux curieux d’un enfant.

Pour illustrer ce magnifique appel d’un ailleurs, il est important de préciser que le long-métrage est beau à en crever. Pour le coup, Elio a quelque chose de la synthèse idéale des acquis visuels de Pixar, à cheval entre la perfection de ses textures photoréalistes (surtout dans les réflexions de lumière ou le rendu de l’eau) et les élans abstraits auxquels nous a habitués Pete Docter, pour donner du corps à toute cette matière hétérogène de designs, d’idées et d’ambiances. À noter qu’exceptionnellement, on a pu découvrir le film en 3D, et qu’il s’agit d’un des meilleurs rendus du relief depuis longtemps, en particulier pour la profondeur de ses amples paysages.

Comme avec Elémentaire, qui esquivait habilement la caricature pixarienne qu’on pouvait attendre de son concept à base d’éléments opposés et d’amour, Elio est finalement plus que la somme de ses parties un poil programmatiques. Tout n’y est pas parfait, mais Pixar a toujours un cœur grand comme ça, et prouve plus que jamais que la nouvelle génération de réalisateurs qui émerge de ses rangs en a sous le capot… pour peu qu’on lui laisse la place pour s’exprimer, et pas un Toy Story 5 ou un Indestructibles 3.

Sorte de remix plus ou moins équilibré des codes de Pixar, Elio fait de son aventure de science-fiction le terreau fertile d’un imaginaire à destination des marginaux, où les années-lumière sont nécessaires pour recomposer des familles. Et techniquement, que c’est somptueux !


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 2-gSAI2GfA
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Première affiche du nouveau Kathryn Bigelow qui sortira le le 24 octobre sur Netflix :

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Miamsolo
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Vendredi soir je vais voir 28 ans plus tard, et samedi soir ce sera au tour de Life of Chuck :hot: :hello:
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Miamsolo a écrit : mer. 18 juin 2025 18:47 Vendredi soir je vais voir 28 ans plus tard, et samedi soir ce sera au tour de Life of Chuck :hot: :hello:
:hello:

Samedi pour moi 28 ans plus tard :hot:

Ah sinon excellente idée d'avoir créé un espace sur le côté avec barre de défilement pour les smileys :ten:
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robinne
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Pale a écrit : mer. 18 juin 2025 18:30 Première affiche du nouveau Kathryn Bigelow qui sortira le le 24 octobre sur Netflix :

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Netflix ?
Dommage :sweat:
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F1 : les premiers avis sur le film de Formule 1 avec Brad Pitt sont là

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Après les avions de chasses de Top Gun : Maverick, Joseph Kosinski nous embarque dans des F1 avec Brad Pitt et les premiers avis promettent du lourd.

Avec le double programme Lilo & Stitch et Mission : Impossible – The Final Reckoning, la salve de blockbusters printaniers et estivaux a été lancée. Le mois de juillet en sera l’apogée – avec la triplette Jurassic World 4 le 4 juillet, Superman le 9 juillet et enfin Les 4 Fantastiques : Premiers pas le 23 juillet –, et le mois de juin ne sera pas en reste avec Ballerina (déjà en salles), 28 ans plus tard (déjà en salles) et aussi F1 de Joseph Kosinski dès le 25 juin.

Après avoir cartonné au box-office avec Top Gun : Maverick et Tom Cruise, le cinéaste revient sur les écrans avec un autre film défiant les lois de la vitesse et une star de renom grâce à F1 donc mené par Brad Pitt. Après des bandes-annonces teasant un sacré spectacle, le film a d’ores et déjà été présenté en avant-première et une bonne partie de la presse. Les premiers avis sont donc tombés. Revue de presse.

« Bien sûr, il y a des éléments irréalistes dans F1, des moments qui pourraient faire sourciller les plus exigeants, mais le film ne semble pas moins dramatique que la réalité. » The Hollywood Reporter

« F1 est un film absolument génial et l’un des films les plus excitants à sortir cet été. Un film qui vous tiendra en haleine et vous rendra heureux de savoir que des cinéastes comme Kosinski continuent de faire des films comme celui-ci aujourd’hui. » Collider

« Joseph Kosinski l’a encore fait. F1 combine un niveau d’immersion inégalée, une réalisation pionnière et des arcs de rédemption émouvants pour offrir une expérience cinématographique exaltante. À quoi pourra-t-il bien attacher sa caméra la prochaine fois ? » Empire

« Il est difficile de tirer un romantisme à l’ancienne de ce monde de sponsoring, de célébrité et de sport washing [le fait d’utiliser le sport pour redorer sa réputation, ndlr], mais F1 y parvient grâce au charme terreux de Pitt. Regardez F1 entrer dans la cour des grands films sur le sport. Et n’oubliez pas de prendre des comprimés contre le mal des transports. » Time Out

« F1 avance de manière prévisible vers sa ligne d’arrivée, en s’inspirant ici et là des films de sports qui l’ont précédé. […] [Mais] quand F1 s’apaise enfin, l’espace d’un instant de bonheur, le film s’envole presque littéralement. Ce n’est pas suffisant pour oublier tous les drames machistes et survoltés qui l’ont précédé, mais cela permet d’entrevoir une autre voie que F1 aurait pu emprunter. » Associated Press

« Un spectacle à l’ancienne produit par Jerry Bruckheimer, qui ne s’écarte jamais du parcours familier des blockbusters d’été et, par conséquent, ne parvient pas à faire monter l’adrénaline en flèche. » The Daily Beast

« Avec 2h25 au compteur, le public aura trop de temps pour réfléchir aux nombreuses faiblesses du film. La course sera passionnante – très passionnante même – et Pitt est certainement une star de cinéma, mais franchement, je peux avoir ma propre crise de la quarantaine, merci. Je n’ai pas besoin de regarder celle de Pitt. » SlashFilm

« Le style visuel aseptisé de Kosinski et le scénario mou d’Ehren Kruger (dont l’histoire est aussi une idée de Kosinski) font de F1 un film incroyablement stérile sur la virilité. » The Wrap

« Il est facile d’imaginer Tom Cruise regardant la F1 et fulminant de jalousie. Car les séquences de course ont l’air d’avoir été aussi excitantes à tourner qu’à regarder. » Consequence

Il semblerait, vu ces premiers retours, que Joseph Kosinski a encore livré un grand film d’action et réitéré l’exploit de Top Gun : Maverick avec F1. Tout du moins, dans une moindre mesure, puisque sur Metacritic, le film affiche une jolie moyenne de 70/100, là où Top Gun : Maverick pouvait se targuer d’un 78/100.

En tout cas, avec un budget estimé de 300 millions de dollars, F1 devra en effet exploser les scores pour éviter une nouvelle débandade commerciale à Warner (accompagné ici par Apple pour la gestion du streaming). Le verdict tombera aux alentours du 25 juin, date de sortie française du film.


https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... iJbQBjLqGw
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Après Twisters, Glen Powell va jouer dans un autre film catastrophe pour un réalisateur oscarisé

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Après son rôle de dompteur de tornades dans Twisters, l’acteur Glen Powell va jouer dans un autre film catastrophe.

Glen Powell a mis du temps à arriver en haut de l’affiche. L’acteur a commencé sa carrière dès 2003 avec un tout petit rôle dans Spy Kids 3 : Mission 3D (oui oui). Il a ensuite été crédité dans The Wendell Baker Story des frères Luke et Andrew Wilson, The Hottest State de Ethan Hawke, Fast Food Nation de Richard Linklater, The Great Debaters de Denzel Washington, The Dark Knight Rises de Christopher Nolan ou encore L’amour malgré tout de Josh Boone. Toujours pour d’assez brèves apparitions, à quelques exception près (Red Wing, Expendables 3 ou Everybody Wants Some de Linklater).

C’est surtout depuis son second rôle dans Top Gun Maverick que la carrière du Texan a décollé et qu’il a commencé à décrocher des rôles de premiers plans : Devotion de J.D Dillard, Tout sauf toi avec Sydney Sweeney, Hit Man de Richard Linklater (toujours lui) et dernièrement Twisters, le spin-off du Twister de 1996. Après avoir joué un chasseur de tornades plein de bagou, l’acteur va refaire un film catastrophe et ajouter un réalisateur plutôt prisé à son CV.

En juillet 2024, une nouvelle version de Backdraft a été annoncée. Ce film de 1991, réalisé par Ron Howard (oscarisé pour Un homme d’exception) et nominé trois fois aux Oscars dans des catégories techniques, était porté par non moins que William Baldwin, Kurt Russell, Scott Glenn, Donald Sutherland, Robert de Niro et Jennifer Jason Leigh. Déjà l’année dernière, le nom de Glen Powell était évoqué par le producteur Brian Grazer, mais rien n’était encore fait.

Plus récemment, TheInSneider et The Hollywood Reporter ont donné des nouvelles du projet, qui sera produit par Amazon MGM. Ainsi, c’est Ron Howard lui-même qui réalisera ce film sans titre officiel, qui ne semble cependant plus avoir de liens directs avec Backdraft. De plus, Glen Powell a été confirmé comme acteur principal, tandis que Christina Hodson (Bumblebee, Birds of Prey, The Flash, Batgirl) se chargera de l’écriture du scénario.

L’histoire tournera autour de deux amis d’enfance, très différents l’un de l’autre, qui sont maintenant des pompiers accomplis et doivent faire face à une série d’incendies mortels au Texas, tout en gérant leur relation. On attend donc encore de savoir avec qui Glen Powell partagera l’affiche et la lance à eau.

En revanche, Glen Powell va bien jouer dans un remake, celui de Running Man, où il prendra le relai d’Arnold Schwarzenegger. Ce film d’Edgar Wright est attendu le 5 novembre prochain en France. Et parce qu’il n’a pas prévu de ralentir la course, l’acteur sera aussi à l’affiche de la comédie noire Huntington aux côtés de Margaret Qualley, Ed Harris et Bill Camp.

Plus intrigant encore : la série comique Chad Powers dans laquelle il jouera Russ Holliday, un quarterback en disgrâce qui se refait une carrière en se faisant passer pour quelqu’un d’autre. La série sera diffusée en France sur Disney+ (via Hulu) à une date encore inconnue.


https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... ZxndfL4YHA
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La sublime Scarlett à la première du nouveau JW à Londres :

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Affiche japonaise de M3GAN 2.0, j'adore :love:
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James Bond : ces 5 réalisateurs sont (apparemment) envisagés par Amazon

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Pas moins de 5 réalisateurs seraient actuellement en train de candidater pour réaliser le futur James Bond.

Depuis plusieurs mois, il y a plus de rebondissements dans le business de la franchise James Bond que dans le scénario d’un film James Bond. Depuis que la marque a été rachetée par Amazon et que la famille Broccoli (en les personnes de Barbara Broccoli et de son demi-frère Michael G. Wilson) en a ainsi perdu le contrôle, l’avenir de l’agent 007 est incertain.

Il ne fait aucun doute que l’entreprise de Jeff Bezos prévoit de s’amuser avec son nouveau jouet et d’en tirer autant de films (ou de séries) que possible, quitte à complètement changer les plans imaginés par Brocoli et Wilson pour ce qui devait être James Bond 26.

Ce qui est moins sûr, c’est ce à quoi ressemblera le résultat de cette renaissance post-Daniel Craig. Et pour redéfinir Bond, James Bond, David Heyman et Amy Pascal (les nouveaux producteurs) semblent vouloir faire appel à une pointure, puisque pas moins de 5 réalisateurs – et pas des moindres – seraient actuellement dans le viseur du studio.

Qui rêveriez-vous de voir aux manettes du prochain James Bond ? Quel que soit le nom qui vous vienne en tête, il y a des chances pour qu’il se trouve effectivement dans ce qui serait la liste des prétendants actuels, puisque celle-ci rassemble des cinéastes particulièrement réputés.

Selon le site Puck, ladite liste compterait Edward Berger (très en vue depuis le retentissement de son film Conclave), Denis Villeneuve (pourtant déjà bien occupé à préparer la suite de Dune), Edgar Wright (qui a amorcé un virage à 180° vers le thriller avec son Last Night in Soho, et qui persistera avec Running Man en novembre prochain), Paul King (oui, oui, le réalisateur de Paddington, Paddington 2 et de Wonka… Pourquoi 007 n’aurait pas le droit d’avoir un nounours ou de pousser la chansonnette ?) et Jonathan Nolan.

Oui. Jonathan, le scénariste. Le frangin Christopher était déjà passé par-là il y a longtemps, du temps de la Broccoli family, et avait passé son chemin en comprenant qu’il n’obtiendrait jamais le final cut du film. Chacun de ces réalisateurs serait actuellement en train d’exposer sa vision personnelle de James Bond auprès des producteurs, en présentant la direction dans laquelle il souhaiterait emmener le légendaire agent secret. Lequel de ces soupirants trouvera grâce aux yeux d’Amazon, et se verra confier les rênes ?

À ce stade, rien de tout ça n’est officiel, surtout qu’à l’instant-même où ces lignes sont écrites, le site Empire, qui avait repris la nouvelle, a visiblement supprimé son article sur le sujet, seulement quelques heures après la mise en ligne. Un site comme The Independent (et d’autres), en revanche, a maintenu sa publication. Que se passe-t-il en coulisses ? La source était-elle mensongère, ou était-elle au contraire un peu trop vraie, entraînant automatiquement du damage control auprès de certains médias ? Ou s’agit-il tout simplement d’un bug quelconque ?

Il est trop tôt pour le dire, mais il est en tout cas permis de rêver en parcourant cette fameuse liste de noms (non officielle, donc) parmi laquelle se trouve peut-être le réalisateur qui donnera une nouvelle vie à 007. Peut-être même que le choix du réalisateur en question réussira à convaincre les fans les plus endurcis de la saga qui, pour certains, boudaient fortement (et on les comprend) le fait que la marque James Bond tombe aux mains toutes-puissantes d’Amazon. Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... AjvLJg08Hg

Si je devais choisir, ce serait Edgar Wright.
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Jurassic World 4 : les premiers avis sur le nouvel épisode de la franchise sont tombés

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Les premiers avis sur Jurassic World 4 : Renaissance sont arrivés. Et comme d’habitude, c’est mi-intéressant mi-à prendre avec des pincettes.

Après des années à parler de blockbusters parfois tellement moisis que l’odeur nous colle aux basques comme celle de la friture sur les banquettes d’un McDo, on peut difficilement dire que l’équipe d’Ecran Large est d’un grand optimiste quant à la tournure de l’industrie hollywoodienne des franchises. Pourtant, on a encore des envies d’y croire.

Exemple : on est prêt à parier que Jurassic World : Renaissance ne peut pas être aussi affreux que Jurassic World 3 : Le Monde d’après, qui est certainement l’un des pires blockbusters de mémoire récente. Sinon, il est grand temps pour quelques personnes d’Ecran Large de démissionner et changer de carrière, pour leur propre bien.

Jurassic World 4 a beau être un film de studio avant tout, le choix de Gareth Edwards pour diriger les opérations est une lueur d’espoir. Révélé par le très beau Monsters, un impressionnant petit film de débrouille, le cinéaste a prouvé une chose avec Godzilla, Rogue One : A Star Wars Story et The Creator : il est capable d’illuminer un scénario pourrave avec des images, des scènes et une ambiance magique. Avec en plus Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali dans les premiers rôles, ce nouvel épisode de la saga culte avait de solides arguments sur le papier.

Et en attendant les premières critiques ou encore mieux, la critique d’Ecran Large, c’est la tradition : les premiers avis américains, trouvés sur les réseaux sociaux. Oui, ceux que personne ne trouve très fiables mais que tout le monde aime quand même lire, par curiosité. De rien.

« Jurassic World : Renaissance est tout ce que vous vouliez. L’intrigue est parfois stupide, mais on s’en fiche. Le film est magnifique, les dinosaures sont TROP COOL, et Jonathan Bailey est peut-être l’un de mes nouveaux acteurs préférés. Mon cœur battait la chamade et il y a un moment où j’étais tellement heureux que je voulais applaudir. »

« J’étais content de voir que les dinosaures redeviennent effrayants. Gareth Edwards a fait un super boulot et permet de ressentir l’ampleur de ces choses, pour les présenter d’une manière vraiment terrifiante. »

« Jurassic World : Renaissance est un pari gagné ! Gareth Edwards sait très bien comment ramener une histoire Jurassic à l’écran. J’adore la magie des effets pratiques dans le film original. Au fil des années, la franchise est allée vers les CGI. Renaissance est effectivement blindé de scènes d’action pleine d’effets visuels, mais ces éléments numériques fonctionnent particulièrement bien ici parce que Gareth Edwards sait exactement comment faire en sorte que le film garde une texture palpable. Notamment en choisissant de tourner dans des décors naturels et en tournant le film en pellicule. »

« Jurassic World : Renaissance était très amusant, dans une vraie ambiance Jurassic. Ça n’avance pas beaucoup l’histoire globale, mais l’histoire ici est intéressante, et les personnages sont bien. Ça ressemble à la trilogie originale, ce qui m’a rendu très heureux. Une scène en particulier m’a donné des frissons. »

« Jurassic World : Renaissance est un ajout fantastique à la franchise, qui offre tout ce que vous voulez et PLUS ENCORE ! De l’action à la photographie, Gareth Edwards sait comment faire un super film de dinosaures. Celui-ci capture l’esprit des originaux, et vous ramène en plein dedans. »

« Jurassic World : Renaissance est un spectacle ultra chargé de dinos qui va vous laisser rugir d’excitation ! Gareth Edwards a confectionné un thriller Spielbergien rempli de dinosaures terrifiants, et des scènes d’action tendues qui vont vous tenir en haleine.

Jonathan Bailey sort du lot et vole la vedette avec son charisme, le film capture l’esprit nostalgique de Jurassic Park avec des clins d’œil malins et des repère musicaux qui vont réveiller l’enfant qui sommeille en vous. Les nouveaux dinosaures, qui vont du majestueux au menaçant, sont inoubliables. Une aventure à ne pas rater sur grand écran pour tout fan de Jurassic, mais attention : démembre intense + gore pourraient effrayer les jeunes enfants !«


« Jurassic World : Renaissance balance tellement de choses tandis qu’on entre dans les eaux et terres infestées de dinos que la tension reste omniprésente. Même si un peu trop de moments sont prévisibles, et que d’autres sont soit mignons soit gênants, c’est un bon moment rempli de nostalgie et sursauts. »

« Jurassic World : Renaissance a un concept solide : des dinosaures mutants sur une nouvelle île. J’étais intrigué. Mais le film m’a semblé bof. C’est une suite de scènes oubliables qui ne vont nulle part. Une scène de rivière sort du lot, mais tout le reste se mélange. Les personnages sont insipides, il y a zéro alchimie, et j’ai fini par m’intéresser aux dinosaures pour ressentir quelque chose.

L’histoire ressemble à une check-list de studio : rien n’est exploré, il n’y aucun cœur. Certains dinos ramènent un esprit de film de vieux film de monstre, mais le film les utilise à peine. Et puis c’est fini, avec aucun élan, aucune préparation, aucune excitation sur la direction où ira la franchise. Ce n’est pas aussi horrible que les derniers, mais ça sonne vide. »


C’est donc un petit festival classique de commentaires enthousiastes et plus ou moins étayés, qui laissent comme souvent imaginer que les gens invités à cette projection (des créateurs de contenus et/ou des fans, en gros) ont été soigneusement triés sur le volet. Le studio fait son travail, c’est de bonne guerre. On se demande donc si John Flickinger, un vidéaste à 328 000 abonnés sur YouTube qui a rhabillé le film pour l’hiver, sera réinvité à la prochaine séance d’Universal.

A noter aussi : il y aurait du gore et du démembrement et ça, ça donne envie, évidemment.

Dans tous les cas, une seule chose compte : se faire son propre avis. Le nôtre arrive très bientôt sur Ecran Large, et Jurassic World : Renaissance sort au cinéma le 4 juillet.


https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... iQSQKB4iXQ
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Road House 2 : le casting de la suite s’agrandit autour de Jake Gyllenhall

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La suite de Road House, portée par Jake Gyllenhaal et réalisée par Guy Ritchie, continue d’agrandir son casting avec une autre paire de gros bras.

Le remake de Road House, le film culte de 1989 avec Patrick Swayze, a fait un carton sur Prime Video en 2024, et une suite a donc vite été annoncée. Toutefois, si Jake Gyllenhaal reprendra le rôle principal d’Elwood Dalton, une nouvelle équipe est mise en place pour ce Road House 2, étant donné les coulisses chaotiques du précédent film.

Pour rappel, le scénariste du Road House original, R. Lance Hill, a porté plainte contre Amazon, dont il contestait les méthodes de production. Le réalisateur Doug Liman a ensuite boycotté la promotion du film, lui aussi en raison des désaccords avec le studio (qui a racheté la MGM entre temps), notamment le choix de le sortir en streaming, et non au cinéma comme prévu à l’origine.

Pour ne rien arranger, le combattant de MMA Conor McGregor, qui joue l’antagoniste du film, a été condamné par la justice civile irlandaise en novembre 2024 pour viol (entre autres déboires judiciaires). Son personnage, Knox, apparaissait par ailleurs dans la scène post-générique du remake, ce qui suggérait donc son retour dans la suite. Mais à en croire les dernières annonces sur le casting, c’est à une autre paire de gros bras que Jake Gyllenhaal pourrait avoir affaire.

Road House 2 a déjà trouvé un nouveau réalisateur : Guy Ritchie, qui ne loupe jamais une occasion de surcharger son emploi du temps. Le scénario sera quant à lui écrit par Will Beall (la série Training Day, Aquaman, Bad Boys 4), qui prend ainsi le relai d’Anthony Bagarozzi et Chuck Mondry.

Plus récemment, Nexus Point News, a rapporté que Dave Bautista avait rejoint le casting de la suite. Le personnage de l’acteur et ancien catcheur est décrit comme un ancien combattant qui est fait du même bois que Dalton (lui-même ancien combattant à l’UFC), mais aucune autre information le concernant n’a été communiquée.

Le média a cependant précisé que Road House 2 devrait introduire pas mal de nouveaux personnages et donc laisser une bonne partie de la distribution du précédent film de côté, dont certainement McGregor.

Quant à Bautista, l’acteur et ancien catcheur semble taillé pour ce rôle a priori bourrin. Même s’il a replongé avec In the Lost land de Paul WS Anderson ou The Killer’s Game de J.J. Perry, l’acteur avait commencé à sortir de sa zone de confort avec des rôles plus ambigus et inattendus, dans Knock at the Cabin, Dune et surtout The Last Showgirl avec un personnage introverti et mélancolique à rebours de son image de surhomme charismatique.

Prochainement, il sera de retour à l’affiche dans une autre comédie d’action, The Wrecking Crew, réalisée par Angel Manuel Soto, avec Morena Baccarin, Jason Momoa, Temuera Morrison, Jacob Batalon et Maia Kealoha (Lilo dans le remake de Lilo & Stitch). Il a aussi retrouvé J.J. Perry pour Afterburn, une comédie de science-fiction où il donnera la réplique à Samuel L. Jackson et Olga Kurylenko. Aucun des deux films n’a de date de sortie française.

Le tournage de Road House 2 pourrait de son côté commencer en septembre prochain, mais aucune date de sortie n’a encore été annoncée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... zX4ru8SX8A
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28 Ans plus tard : déjà un des meilleurs films d’horreur de l’année selon la presse américaine

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On avait peur de voir 28 Ans plus tard se faire défoncer par la critique américaine. Quelle ne fut pas notre surprise de la voir l’encenser.

Multi-récompensé pour son Slumdog Millionnaire, Danny Boyle est cependant très loin de faire l’unanimité, et ce de plus en plus fréquemment depuis une bonne dizaine d’années. Son avant-dernier film, Yesterday, avait été accueilli très tièdement des deux côtés de l’Atlantique, par exemple. Quand ont été annoncées non pas une, mais trois nouvelles suites à son classique 28 Jours plus tard, la méfiance s’est donc installée. Et à la vision de la première, blockbuster kamikaze ultra-agressif, on ne donnait pas cher de sa peau.

Mais nous avions tort, car la presse américaine a beaucoup aimé 28 Ans plus tard. Elle l’a même beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé, si on se réfère aux extraits de critiques relevés dans cet article.

« Le niveau de moiteur hallucinogène ne sera pas du goût de tout le monde, mais [Garland] et Boyle devraient être applaudis pour avoir pris de tels risques et avoir le flair et l’assurance de les concrétiser. » The Times

« Boyle réinvente le film de zombie en installation pop-art sanglante. » Time Out

« Si 28 Ans plus tard est une suite satisfaisante, 18 ans après le dernier volet, ça sera au spectateur de le décider. Pour ma part, j’ai été confus par le ton inattendu du film, mais il m’a aussi captivé. » Vanity Fair

« La suite dont on avait besoin est à la fois le film que vous attendez et celui que vous n’attendiez pas. Il y a du sang, mais aussi des tripes, de l’esprit et du cœur – du cinéma viscéral qui trempe dans les viscères. » Empire

« En général, on cherche dans le divertissement sous adrénaline une catharsis. Le reboot passionnant de Boyle offre une illumination en prime. » Variety

« L’une des qualités principales de 28 Ans plus tard, c’est qu’il ne ressemble jamais à une tentative de revisiter un terrain connu pour de pures raisons commerciales. Les cinéastes semblent plutôt s’être tournés vers une histoire dont le commentaire allégorique sur le paysage politique sombre du moment est plus pertinent que jamais. » The Hollywood Reporter

« Préparez-vous pour plus de meurtres crades, plus de dégoût et plus de visions d’à quoi une société pourrait vraiment ressembler une génération après un évènement énigmatique. Ces films sont clairement contagieux. » Entertainment Weekly

Une réception unanime donc, qui met l’accent sur la métaphore sociale. Si l’on en croit les agrégateurs de critique, elle l’aurait même élu parmi les meilleurs films d’horreur de l’année. En effet, les précédents longs-métrages très remarqués, comme Bring Her Back (Substitution en France) et Together, sont moins bien notés sur Metacritic. De quoi justifier la trilogie à venir, donc le prochain volet est déjà tourné, puisqu’il sortira début 2026.


https://www.ecranlarge.com/films/news/2 ... FGf94OhJzA
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Netflix et Ryan Reynolds vont adapter ce jeu vidéo super-culte

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Star omniprésente à Hollywood, Ryan Reynolds vient de lancer un nouveau chantier, celui d‘adapter un jeu vidéo culte sur Netflix.

Impossible de lui échapper, Ryan Reynolds est partout. Derrière le masque de Wade Wilson, sous lequel il prépare déjà Deadpool 4, qui pourrait être un crossover avec les X-Men, dans les réunions préparatoires de Detective Pikachu 2, et même aux manettes du projet animé Animal Friends, avec Jason Momoa… L’acteur-producteur voudrait même avoir son Star Wars à la sauce Deadpool.

Puisqu’aucun projet ne semble pouvoir lui résister, Reynolds s’est attaqué à l’adaptation de jeu vidéo en film en prise de vue réelle. Pour le coup, il n’a pas visé le simple, puisqu’il veut produire l’adaptation en long-métrage d’un jeu vidéo légendaire des années 80, aussi kitsch que novateur, que beaucoup ont longtemps désigné comme le « meilleur pire jeu vidéo de l’histoire ». Et ce sera sur Netflix.

L’information a été confirmée par le toujours bien informé journaliste Jeff Sneider, Netflix et Ryan Reynolds ont bel et bien lancé l’adaptation de Dragon’s Lair en long-métrage. Vaguement annoncé en 2020, le projet était au point mort. Mais cette fois-ci, le développement semble être sur de bons rails, puisque Reynolds et le géant du streaming auraient recruté le réalisateur James Bobin (Alice de l’autre côté du miroir, Dora et la Cité perdue – un foudre de guerre donc… -) pour passer derrière la caméra.

Véritable ovni dans le paysage vidéoludique, Dragon’s Lair, réalisé par le légendaire Don Bluth, a marqué les esprits à sa sortie en arcade en 1983 avec son animation digne des cartoons et, surtout, à cause de sa difficulté infernale. Le jeu a gagné les chaumières pour traumatiser les enfants en 1990 avec son adaptation sur NES.

À mi-chemin entre film d’animation interactif et die-and-retry sadique, le jeu suivait les aventures du chevalier Dirk the Daring dans un château bourré de pièges, pour sauver la princesse Daphne. Plus film que jeu, l’œuvre est aujourd’hui culte, à la fois pour sa direction artistique folle et son gameplay aussi punitif que limité.

Adapter Dragon’s Lair à l’écran, c’est donc courir un double risque pour Reynolds et Netflix. D’un côté, celui de décevoir les nostalgiques qui idéalisent un jeu auquel ils n’ont probablement jamais vraiment joué ; et de l’autre, ne pas parvenir à justifier l’intérêt d’un film à partir d’une trame aussi mince et d’une mythologie famélique (malgré quelques développements via la série animée Dragon’s Lair des années 80). Mais après tout, Illumination Studio a bien réussi à adapter Super Mario en long-métrage et à en faire un méga carton, alors, pourquoi pas ?

Espérons juste que, cette fois-ci le projet aboutisse vraiment. Dès les années 80, l’auteur Alan Dean Foster voulait en faire un film live, sans que cela n’aboutisse. Puis en 2015, Don Bluth a produit un court métrage inspiré du jeu, qui devait déboucher sur un long-métrage. Ce qui fut aussi un espoir avorté.

Pour le film live-action Dragon’s Lair de Netflix, Ryan Reynolds sera non seulement à l’affiche, mais également producteur via sa société Maximum Effort. Pour l’instant, aucun scénario n’a été révélé, mais on sait que Roy Lee (Barbare, Ça : Bienvenue à Derry) et Trevor Engelson (Remember Me) seront aussi de la partie à la production.

Sans fenêtre de sortie officielle pour le moment, on attend Dragon’s Lair version Netflix avec un mélange d’impatience et de curiosité morbide (celle qui pousse à regarder en boucle des vidéos de crash-tests).


https://www.ecranlarge.com/films/news/n ... fxzqXQGMuw
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robinne
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Pale a écrit : sam. 21 juin 2025 10:37 Image

Affiche japonaise de M3GAN 2.0, j'adore :love:
On dirait le négatif de la précédente affiche (celle de Superman) :D
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Pale a écrit : lun. 16 juin 2025 18:23
robinne a écrit : lun. 16 juin 2025 17:33
Pale a écrit : dim. 15 juin 2025 18:26 Image

Immense surprise que ce Life Of Chuck et je confirme ce que dit Ecran Large, il est vraiment préférable de ne rien savoir au préalable et à ce niveau, les bandes-annonces ont été très peu révélatrices. Mike Flanagan confirme son énorme talent. La mise en scène, la narration et l'ambiance sont extraordinaires. Je suis ressorti de la salle tout chamboulé, c'est une expérience qui ne m'a pas laissé insensible. Assurément un de mes films préférés de cette année 2025.
J'essaie de ne pas lire ton message ^^
Fonce le voir au plus vite :o
Vu.
Et comme je connaissais l'histoire (j'avais lu la nouvelle sans me souvenir du titre :lol: ), je suis moins enthousiaste que toi ;) Même si c'est un film de bonne tenue, avec peut-être trop de voix off.
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Pas aussi incroyable que Tucker et Dale fightent le mal mais c'est un chouette slasher qui ne se prend pas au sérieux. Après j'avoue que les révélations rappellent furieusement un film que je ne citerai pas pour ne pas spoiler indirectement mais ça ne m'a pas empêché de passer un excellent moment.

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L'humour ne fait pas toujours mouche et c'est parfois un peu foutraque mais j'ai malgré tout trouvé ça excellent. Je ne m'attendais pas à ce que Orlando Bloom me fasse rire autant.

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J'ai adoré ce 28 ans plus tard. Je rigole un peu quand je lis certains qui disent "Pas le film que vous croyez", les gens ont oublié ce qu'est le cinéma ou quoi ? C'est vraiment dans l'esprit du premier film, l'univers post-apo parait vraiment authentique et réaliste et on retrouve ce mélange de scènes tendues et contemplatives/mélancoliques. Je ne m'attendais pas à ce que le film me touche autant à ce propos. Et le film est également une claque musicale, je me suis déjà réécouté plusieurs sons ce matin.

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Alors là, je ne m'attendais pas à une telle surprise (d'autant plus que cette affiche n'augure rien de bon on est d'accord). Cette petite merveille possède un concept un peu à la Benjamin Button et même si on est loin du génie de Fincher niveau mise en scène, il y a une vraie grâce et justesse qui émanent des personnages et de leurs réactions. Sur le plan émotionnel c'est très fort, ça m'a limite autant touché qu'un Reviens-moi. Bref un vrai gros coup de cœur.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Mon programme ciné du mois de juillet :

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Peut-être :

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En VOD :

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NaughtyDog
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Le souci de ce Jurassic World Rebirth c'est le script de David Koepp, qui fait que globalement tous les persos survivent grâce à la chance (et inversement, ceux qui meurent c'est car ils ont lu le script ^^).
Au-delà de ça j'avais un peu peur du début du film, lançant l'intrigue en compilant globalement tout ce qu'on a déjà vu dans la saga avec l'archéologue-muséologiste attachant (Jonathan Bailey est très bon!), l'équipe de mercenaires menée par ScarJo et Mahershala Ali (qui en imposent toujours niveau charisme), le corporate véreux (Rupert Friend est aussi bon dans ce type de rôle) alors qu'ils doivent prélever l'ADN de 3 dinos colossaux sur un nouveau site d'expérimentation abandonné au large de la Guyane).
Bref tout est programmatique jusqu'à la rencontre avec le mosasaure et l'intégration d'une famille de vacanciers eux aussi empêtrés malgré eux dans cette affaire.
JW Rebirth enchaîne alors des set pieces travaillés régulièrement funs et dopés par la mise en scène Edwards : ça fait vraiment plaisir de voir un réal qui s'amuse comme un gosse pour iconiser les divers dinos (et à part un super moment avec le T-Rex et quelques spinosaures, il s'arrange pour proposer des espèces inédites ou bien un fameux hybride semblant tout droit sorti d'un croisement entre l'Alien et le Rancor).
La photo 35mm de John Mathieson (Logan, Hladiator) est aussi bien chatoyante, même si quelques arrière-plans détonent un chouilla lors de 2 séquences. Même chose pour la BO de Desplat, accompagnant bien le film mais manquant de la virtuosité d'un Williams ou Giacchino.
En définitive on tient un bon ride impeccablement fabriqué, mais dont les trop nombreux deus ex machinas entachent quelque peu ce nouvel opus aventureux.
Reste qu'après la daubasse Dominion, tout ça fait bien plaisir !

6.5/10
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NaughtyDog a écrit : dim. 22 juin 2025 18:11 Image

Le souci de ce Jurassic World Rebirth c'est le script de David Koepp, qui fait que globalement tous les persos survivent grâce à la chance (et inversement, ceux qui meurent c'est car ils ont lu le script ^^).
Au-delà de ça j'avais un peu peur du début du film, lançant l'intrigue en compilant globalement tout ce qu'on a déjà vu dans la saga avec l'archéologue-muséologiste attachant (Jonathan Bailey est très bon!), l'équipe de mercenaires menée par ScarJo et Mahershala Ali (qui en imposent toujours niveau charisme), le corporate véreux (Rupert Friend est aussi bon dans ce type de rôle) alors qu'ils doivent prélever l'ADN de 3 dinos colossaux sur un nouveau site d'expérimentation abandonné au large de la Guyane).
Bref tout est programmatique jusqu'à la rencontre avec le mosasaure et l'intégration d'une famille de vacanciers eux aussi empêtrés malgré eux dans cette affaire.
JW Rebirth enchaîne alors des set pieces travaillés régulièrement funs et dopés par la mise en scène Edwards : ça fait vraiment plaisir de voir un réal qui s'amuse comme un gosse pour iconiser les divers dinos (et à part un super moment avec le T-Rex et quelques spinosaures, il s'arrange pour proposer des espèces inédites ou bien un fameux hybride semblant tout droit sorti d'un croisement entre l'Alien et le Rancor).
La photo 35mm de John Mathieson (Logan, Hladiator) est aussi bien chatoyante, même si quelques arrière-plans détonent un chouilla lors de 2 séquences. Même chose pour la BO de Desplat, accompagnant bien le film mais manquant de la virtuosité d'un Williams ou Giacchino.
En définitive on tient un bon ride impeccablement fabriqué, mais dont les trop nombreux deus ex machinas entachent quelque peu ce nouvel opus aventureux.
Reste qu'après la daubasse Dominion, tout ça fait bien plaisir !

6.5/10
BG :D
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Pale
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Pale
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Je pars quelques jours, je serai de retour vendredi soir ou samedi :hello:
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Pale
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Je poste quand même le box-office US de ce week-end :D

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw
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Miamsolo
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J'ai voulu aller voir Life of Chuck hier soir, panne de courant, séance annulée, et je ne vais pas avoir d'autres occasions de le voir sur grand écran ^^ :cry:
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robinne
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Pale a écrit : dim. 22 juin 2025 22:17 Je pars quelques jours, je serai de retour vendredi soir ou samedi :hello:
Bonne balade :hello:
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NaughtyDog
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Film sympa car techniquement c'est ahurissant d'un point de vue visuel (la photo de Claudio Miranda est l'immense point fort du film), proposant des prises de vues jamais vues piur un film de course, et offrant une immersion de chaque instant.
Ensuite le scenar à la Bruckheimer/film de papa fait aussi son effet sur moi (tout le cast est bien charismatique en plus) dans sa ligne droite globale.
MAIS contrairement à Top Gun Maverick bein ça manque d'arc narratif émotionnel (Pitt est globalement juste un ex champion désormais misfit qui veut se prouver qu'il a ça dans le sang) et c'est trop long pour ce que ça raconte !
BO de Zimmer efficace (mais anonyme, on retient mieux la soundtrack limite), et le film oscille plutot bien entre fiction assumée et ancrage réaliste (sauf pour ce qui est des accidents, je pense que personne ne laisserait l'APXGP concourir vu leur palmarès de casse)

Bref si j'étais méchant je dirai 2.5 mais 3/5 car sympatoche et surtout dans une bonne salle Dolby l'expérience est vraiment viscérale !
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Kit
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robinne
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Kit a écrit : mar. 24 juin 2025 01:00
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Kit
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robinne a écrit : mar. 24 juin 2025 09:44
Kit a écrit : mar. 24 juin 2025 01:00
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moi aussi j'aime beaucoup
Tu l'as vu aussi ?
bah oui, sinon je n'aurais pas pu écrire que je l'aimais :loco:
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robinne
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C'est un film qui est sorti en salles ? :??:
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Wickaël
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robinne a écrit : mer. 25 juin 2025 08:16 C'est un film qui est sorti en salles ? :??:
Directement sorti en VOD en France... il y a 10 ans :D
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Kit
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perso vu sur une chaine de la tnt
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